• Les Français ont de moins en moins confiance en Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy, le 25 janvier 2008 à New Delhi

    Philippe Wojazer AFP/pool ¦ Nicolas Sarkozy, le 25 janvier 2008 à New Delhi

     
    Nouvelle dégringolade dans les sondages, pour Nicolas Sarkozy, victime de l%u2019inquiétude des Français pour leur pouvoir d%u2019achat. Sa cote de popularité enregistre une chute de 8 points avec 41% des Français qui lui font confiance pour résoudre les problèmes de la France, contre 55% qui ne lui font pas confiance, selon le dernier baromètre TNS-Sofres pour «Le Figaro Magazine» à paraître samedi.

    Morosité

    En janvier, 49% des sondés accordaient leur confiance au chef de l'Etat contre 48% qui la lui refusaient. La baisse de confiance dans l'action du chef de l'Etat, qui confirme toutes les enquêtes depuis la mi-janvier, intervient sur fond de morosité des Français. Ainsi, 68% ( 4) estiment que les choses «ont tendance à aller plus mal», 15% seulement (-4) estimant qu'elles vont en «s'améliorant». De même, 66% ( 5) pensent qu'il y aura «beaucoup de conflits sociaux» dans les deux ou trois mois à venir, contre 26% (-5) qui pensent le contraire.

    Selon ce baromètre, 87% ( 2) des Français jugent que l'action du gouvernement contre la hausse des prix «n'est pas efficace». Ils ne sont que 8% (-4) d'un avis contraire. En matière de lutte contre le chômage, 70% ( 6) considèrent que l'action du gouvernement n'est pas efficace, 23% (-6) exprimant une opinion inverse. Et 34% jugent prioritaire la lutte contre la hausse des prix, 28% la lutte contre le chômage, 22% le maintien du pouvoir d'achat.

    Kouchner et Borloo les mieux lotis

    Au palmarès des personnalités politiques, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner reste en tête: 50% (-4) des personnes interrogées souhaitent lui voir jouer un «rôle important» dans les mois et années à venir. A de rares exceptions près, toutes les personnalités, de droite comme de gauche, voient leur cote baisser ou stagner. Jean-Louis Borloo (47%, -3) se classe deuxième, devant François Bayrou (46%, -3), Bertrand Delanoë (46%, -2) et Dominique Strauss-Kahn (46%, =). Olivier Besancenot est la seule personnalité du «top-ten» à progresser à 39% ( 3). Quant à François Fillon, il peine avec 43% (contre 45% le mois dernier)de Français qui lui font confiance, alors que 51% ( 2) ne lui font pas confiance.

    Philippe Wojazer AFP/pool ¦ Nicolas Sarkozy, le 25 janvier 2008 à New Delhi

     
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  • Ségolène Royal rencontre le personnel de l'hôpital
    30/01/08]

    Ségolène Royal rencontre le personnel de l'hôpital


    En visite à Argenteuil
    Ségolène Royal s'est mêlée mercredi au personnel de l'hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise), très revendicatif, lors d'une visite de soutien au candidat PS aux municipales dans cette commune de plus de 100.000 habitants au nord-ouest de Paris.

    Ségolène Royal a discuté avec des syndicalistes mécontents des restrictions de crédits, devant les grilles de l'établissement. Ségolène Royal a pris l'exemple de la perte de près de 7 milliards d'euros par la Société Générale pour souligner, dans cette cité défavorisée, que "les moyens existent". "Sept milliards dilapidés, c'est plus de la moitié du déficit de la sécurité sociale!"

    "Simplement, l'argent est très mal utilisé. Les petits et les moyens paient pour les carences et l'irresponsabilité des puissants, qui sont en plus en connivence".

    Beaucoup en ont profité pour faire passer un message à la responsable PS. "Y a trop de travail à l'hôpital, trop de chômage à l'extérieur", scandaient trois salariés syndiqués. "On crève la dalle à Argenteuil, on manque d'emplois, de logements, de tout", lui a dit un autre. "On nous a oubliés!", déclarait un troisième.

    Le secrétaire du syndicat CGT de l'établissement, André Bouabdallah, a réclamé "des moyens" pour l'hôpital.

    Le président Sarkozy, c'est "Monsieur taxes"

    Ségolène Royal a qualifié Nicolas Sarkozy de "Monsieur taxes", mercredi à Argenteuil, citant la TVA, la taxe sur les produits pétroliers et les franchises médicales, "une taxe sur la santé".

    "Il faut arrêter avec toutes ces taxes nouvelles, il faut que M. Sarkozy, Monsieur taxes, arrête avec tout cela, baisse la TVA, rende l'argent de la Société générale aux petits et aux moyens épargnants qui paient pour les gros. Ca suffit, ce règne de l'argent fou d'un côté et la diminution du pouvoir d'achat de l'autre"

    "Non seulement, (M. Sarkozy) nous dit que les caisses sont vides - on sait que c'est lui qui les a vidées - mais en plus, c'est Monsieur taxes, Monsieur taxes tous azimuts"
    , a insisté Mme Royal en évoquant "la TVA qui augmente, l'impôt sur les produits pétroliers qui augmente puisque les prix des carburants augmentent, et les franchises médicales, c'est-à-dire une taxe sur la santé".

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  • Laurent Fabius appelle les électeurs à adresser un carton jaune à la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon.

    Les élections municipales et cantonales seront l'occasion de se prononcer sur la politique mise en oeuvre et à venir du gouvernement Sarkozy-Fillon. Des mauvais coups ont été portés depuis neuf mois : baisse du pouvoir d'achat des salariés et des retraités, taxes médicales, coupes sombres dans les effectifs de la fonction publique, remise en cause de la laïcité, alignement sur la diplomatie de Bush, refus d'organiser un référendum sur le nouveau traité européen. D'autres décisions négatives sont en préparation : augmentation de la TVA et de la CSG, taxes diverses notamment sur les téléphones mobiles et les abonnements à l'Internet, démantèlement du code du travail et du système de retraites par répartition, etc.

    Dans 40 jours, en se rendant  aux urnes et en choisissant le bulletin socialiste, les Français auront la possibilité d'adresser un carton jaune à la politique actuelle.

    Afin de faciliter le travail de mobilisation sur le terrain, nous mettons en ligne sur le site www.laurent-fabius.net un "carton jaune à la droite". S'ils le souhaitent, les sympathisants, les militants, les candidats peuvent le télécharger et l'utiliser lors du porte à porte, sur les marchés, dans les réunions publiques.

    Cliquez ici pour accéder au carton jaune en haute résolution.

    A noter sur l'agenda :

    Dans les médias :

    Face au scandale de la Société Générale et la crise financière : comprendre et agir

    Laurent Fabius était hier soir l’invité de BFMTV. Il répond aux questions d’Olivier Mazerolle sur le scandale de la Société Générale et sur la crise financière. Il propose son interprétation et ses pistes d’action.

    Cliquez ici pour visionner l'enregistrement de l'interview.

     

    Récemment mis en ligne sur www.reconstruirelagauche.fr :

    Nicolas Sarkozy contre l'espérance républicaine, par Bariza Khiari et Jean-Pierre Michel

    Tribune publiée par le journal Le Monde dans son édition datée du 29 janvier 2008.

     

    Claude Bartolone: Un grand Paris contre les inégalités

    Tribune de Claude Bartolone parue dans Libération le 2 janvier 2008.

    "Le Grand Paris, pourquoi pas, mais pour quoi faire ? Je suis partisan d’aborder ce sujet par le prisme de la réalité sociale. À quoi sert en effet une organisation institutionnelle si ce n’est à encadrer plus efficacement les politiques menées en faveur de ceux qui ont le plus besoin de l’intervention publique ?" Cliquez ici pour lire la suite.

     

    La pétition populaire pour l'égalité audiovisuelle est toujours en ligne. N'oubliez pas de signer et faites signer autour de vous !

     

     

    Toute l'actualité de Laurent Fabius sur http://www.laurent-fabius.net/.


     


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  • Ségolène Royal prend date pour la présidentielle de 2012

    PARIS (AFP) — Ségolène Royal (PS) prend date pour l'élection présidentielle de 2012, annonçant qu'elle prendra ses "responsabilités", dans un extrait diffusé samedi soir de l'émission "Vivement Dimanche", déjà enregistrée et qui sera diffusée intégralement dimanche sur France 2.

    "Si je sens, et je l'entends beaucoup, de plus en plus autour de moi, que la gauche pour se relever, pour avancer, pour progresser, pour être en phase avec son temps et pour faire lever une nouvelle génération a besoin d'un leader, si je sens que je peux être celle-là, eh bien oui je prendrai mes responsabilités", déclare la candidate PS à la présidentielle de 2007.

    Début janvier, Mme Royal avait laissé entendre qu'elle ferait acte de candidature à la direction du PS, en se disant prête à "aller jusqu'au bout de ce qu'(elle) avait entamé au cours de cette campagne présidentielle pour rénover la gauche".

    "Si je suis capable de rassembler les socialistes sur cette offre politique, j'irai jusqu'au bout de cette démarche", avait assuré la présidente de la région Poitou-Charentes.

    Cette prise de position avait déclenché un tir de barrage au sein du PS.

    Dans un sondage Ifop publié dimanche par Le Journal du Dimanche, Mme Royal est jugée l'opposante "la plus crédible à Nicolas Sarkozy", devant François Bayrou (Modem), Bertrand Delanoë (PS) et Olivier Besancenot (LCR).

    Dans un autre sondage OpinionWay pour LCI et Le Figaro publié vendredi, Mme Royal est considérée comme la meilleure candidate au poste de premier secrétaire du PS, selon 66% des sympathisants de gauche, qui la placent juste devant Bertrand Delanoë (62%).

    Ségolène Royal veut

    "Connivence des puissants et de ceux qui jonglent avec les milliards pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre"


    Ségolène Royal s'exprimait à la Bellevilloise

    Ségolène Royal a dénoncé samedi matin à Paris une "connivence" entre les puissants et "ceux qui jonglent avec les milliards", à propos de ce qu'elle a qualifié d'"invraisemblable scandale de la Société Générale".

    Ségolène Royal s'exprimait à la Bellevilloise, devant quelque 500 militants de Désirs d'avenir.

    Ségolène Royal a pointé "cette espèce de connivence, en haut, des puissants et de ceux qui jonglent avec les milliards pendant qu'à la base les petits ont du mal à vivre, à survivre".

    "Il faut un rétablissement moral à partir de ce scandale, au moins que la leçon en soit tirée et que les banques, grâce à une loi bien claire, cessent de se faire du beurre sur le dos des plus modestes", a poursuivi Mme Royal. "Faisons très rapidement la réforme que je réclamais depuis longtemps: rémunérer les comptes de petits épargnants".

    Evoquant les municipales, elle a affirmé: "c'est dans les collectivités territoriales que nous allons pouvoir faire un rempart contre la politique de la droite, celle qui met les valeurs financières au-dessus de toute valeur humaine".

    "Cette invraisemblable scandale nous montre à quel point le capitalisme est devenu incompétent, irresponsable, intolérable, désinvolte", a lancé Ségolène Royal.

    Avant de s'envoler pour Florence, où se tenait une réunion du nouveau parti démocrate (centre gauche), Ségolène Royal a été ovationnée par ses partisans, réunis sur le thème de la Ville, avant de futurs débats sur le développement durable puis la démocratie participative.

    Ségolène Royal veut "que l'Etat recadre les banques"Ségolène Royal : Plus juste, la 
France sera plus forte

    Ségolène Royal "choquée par le scandale de la Société générale", a demandé vendredi à Chartres "que les 7 milliards d'euros soient remboursés aux familles qui sont plongées dans l'endettement".

    "Quand les Français ont un compte bancaire excédentaire en début de mois et le terminent à découvert, les pénalités tombent. Les banques s'enrichissent sur le dos des plus modestes. Je demande à ce que les 7 milliards d'euros soient remboursées aux familles qui sont plongées dans l'endettement".

    "Ces 5 milliards d'euros, plus les 2 millions perdus dans les subprimes représentent un tiers du déficit de la sécurité sociale", a-t-elle aussi déclaré.

    Rappelant qu'elle avait proposé durant la campagne présidentielle une réforme du système bancaire, Ségolène Royal s'est dite choquée que la démission du PDG de la société générale n'ait pas été acceptée par le conseil d'administration réuni en urgence.

    "Est-ce parce que Daniel Bouton est l'ancien directeur de cabinet d'Alain Juppé?", s'est-elle interrogée.

    Ségolène Royal a déclaré qu'elle voulait "que l'Etat recadre les banques", après l'annonce par la Société Générale de pertes colossales dues à une "fraude" massive.

    "Ca paraît invraisemblable. Voilà des patrons qui sont grassement payés pour contrôler où va l'argent des petits épargnants. Et ils découvrent que l'on peut détourner cinq milliards. C'est dire leur désinvolture à l'égard des autres"

    "Je veux que l'Etat recadre les banques, réglemente leurs activités pour qu'elles fassent ce pourquoi elles sont payées, c'est-à-dire prêter de l'argent aux ménages, aider les entreprises pour qu'elles créent des emplois".

    Pour Ségolène Royal, "face à de tels comportements, l'Etat doit être fort. Il faut une transparence sur l'utilisation des fonds bancaires. Il y a un déficit de politique, d'autorité, de volonté de réglementation".


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  • Ségolène Royal, la préférée des sympathisants PS

    Portrait de Ségolène Royal le 9 novembre 2007

    Joel Saget AFP/Archives ¦ Portrait de Ségolène Royal le 9 novembre 2007

     

    Ségolène Royal serait la meilleure candidate au poste de premier secrétaire du PS, selon 66% des sympathisants de gauche, qui la placent juste devant Bertrand Delanoë (62%), selon un sondage OpinionWay.

    L'ex-candidate à la présidentielle arrive en tête chez les électeurs socialistes mais elle est boudée par les sympathisants de droite (19%) alors que le maire de Paris Bertrand Delanoë obtient (41%).

    DSK toujours présent

    Si les électeurs de gauche plébiscitent un duel Royal-Delanoë, en revanche les électeurs de droite auraient préféré le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn (64%). Ce dernier ne recueille que 45% chez les sympathisants de gauche.

    Quant au premier secrétaire François Hollande, il obtient 34% chez les sympathisants de gauche et 19% chez ceux de droite.

    Selon ce sondage, Dominique Strauss-Kahn est le plus à même de remporter la présidentielle (30%) devant respectivement Ségolène Royal (20%) et Bertrand Delanoë (16%). Le directeur général du FMI est également le plus compétent pour renouveler les idées de gauche (29%) et rassembler la gauche (34%).

    Joel Saget AFP/Archives ¦ Portrait de Ségolène Royal le 9 novembre 2007

     
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    20Minutes.fr, éditions du 25/01/2008 - 08h31


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