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La contribution Ségolène Royal: «combattre Sarkozy» et «proposer»
«Avec vous, nous voulons combattre et nous voulons proposer», a-t-elle lancé à la Maison de la Chimie devant plusieurs centaines de ses partisans.
Cible de ses attaques, le président Nicolas Sarkozy, qui avait «promis la rupture» alors que «la France connaît aujourd'hui une grave déchirure».Violente attaque contre Nicolas Sarkozy
Devant plus d'un millier de militants survoltés scandant son prénom, l'ancienne candidate à la présidentielle a évoqué «l'insupportable perspective» de la privatisation d'Areva et EDF. «Non, Nicolas Sarkozy, vous n'avez pas le droit de privatiser pour vos amis financiers, ceux que vous avez besoin de remercier pour leur connivence pendant la campagne présidentielle!», a-t-elle lancé.
«Vous n'avez pas le droit de donner à vos amis Bouygues, Bolloré, Lagardère, vous n'avez pas le droit de donner non seulement les médias mais vous n'avez pas le droit de donner le patrimoine énergétique des Français», a-t-elle martelé. Royal a aussi fustigé à plusieurs reprises le «système prédateur de Nicolas Sarkozy», opposant la «France des Falcon» (avion fabriqué par Dassault, ndlr) à celle des salariés «au pouvoir d'achat confisqué».
Appel à l'unité
En revanche, elle a été beaucoup plus consensuelle avec ses camarades du Parti socialiste : «Vous n'entendrez de ma bouche aucune chose désagréable, polémique, aucune petite phrase. Je vois les choses, je les entends, je les subis». «J'ai beaucoup donné mais j'ai beaucoup reçu», a-t-elle ajouté.
Elle a engagé ses militants à ne pas s'attacher «à ce que font les autres au sein du PS. Je les appelle à nous rejoindre et à se rassembler. Ils seront les bienvenus le moment venu.» Royal a également appelé «les déçus du sarkozysme, tous les démocrates» à la rejoindre.
Côté programme, elle a décliné sept «piliers», «volontés» de sa contribution «dense et simple», en vue du congrès de novembre, prônant une «révolution fiscale», avec prélèvement à la source et fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, suppression des niches fiscales, redéploiement du paquet fiscal.
Elle s'est aussi prononcée en faveur d'un mandat unique pour les parlementaires et a appelé à «repenser sans tabou» la sécurité sociale et à «bâtir un système de retraites transparent».Olivier Laban-Mattei AFP ¦ Ségolène Royal présente sa contribution à la Maison de la Chimie, à Paris, le 28 juin 2008
D'après agence
20Minutes.fr
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Si la gauche veut des idées, en librairie le 8 juillet
Le livre écrit à quatre mains, par le sociologue Alain Touraine et Ségolène Royal sort en librairie le 8 juillet.
« Si la gauche veut des idées », en voilà !
C'est un livre de rencontres.
Alain Touraine a proposé cet échange à Ségolène Royal, qui la accepté !
Le résultat : sept rencontres successives entre lun des plus grands sociologues, qui a tant participé aux débats d'idées de la gauche depuis mai 1968, et la candidate qui a tant fait bouger les lignes de cette gauche lors de l'élection présidentielle.
C'est un livre étonnant.Quand le sociologue avance ses analyses, la femme politique se rappelle les paroles des pêcheurs de la Rochelle en colère, des ouvriers écoeurés de Gandrange ou des mères de famille désorientées, pour développer ses convictions et ses propositions. Quand le sociologue conclut par un appel aux politiques, à tous les politiques, elle pose cette question inhabituelle, presque incongrue : qu'est-ce qu'un parti ?
C'est enfin un livre inédit.
Un livre où le sociologue dessine à chaque rencontre un tableau de la société et de la politique française - sans concession pour la gauche bien au contraire - et où à la femme politique donne tour à tour, quitte à contredire le chercheur, sa conception de l'individu et de la société, de la mondialisation et de l'action publique, de l'écologie et de l'éducation, de l'économie et du social, de la République et de la France... et même du Parti socialiste !
Ce n'est pas un livre tourné vers le passé, ce n'est pas le livre-programme d'une candidature, ce n'est pas un livre polémique : c'est la vérité d'une femme politique de gauche d'aujourd'hui, qui préconise la lucidité radicale et ne veut pas confondre le réalisme et le renoncement, le réalisme et le fatalisme. C'est un livre de réflexion pour l'action.
Regarder la société et le monde tels qu'ils sont, c'est constater que les inégalités explosent, que la mondialisation a échoué. C'est prendre la mesure de la gravité particulière de la crise que nous vivons quand un jeune vous dit : « Je n'ai pas peur de l'avenir, j'ai peur de ne pas en avoir ».
Changer l'économie de marché, changer aussi les interventions publiques, démocratiser la mondialisation, révolutionner la démocratie française, renouer un pacte éducatif, réformer autrement les retraites... L'ambition est de retrouver une maîtrise sur nos destinées individuelles et collectives.
Au sociologue qui ne croit plus au socialisme, l'ancienne candidate explique pourquoi et comment le socialisme est capable d'être une idée neuve !
Si la gauche veut des idées, elle en trouvera dans ce livre.
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Ségolène Royal et «sa gauche»
PS: Moscovici et Montebourg présentent leur contribution
Les strauss-kahniens et les amis d'Arnaud Montebourg ont présenté mercredi soir le texte de leur contribution commune en vue du congrès du Parti socialiste. C'est le député Pierre Moscovici qui a présenté le texte de devant des militants d'Ile-de-France. Dans le projet de contribution, baptisé «Besoin de gauche», les signataires affirment «Qu'il s'agisse des retraites, de l'éducation, des conditions de travail, le socialisme doit mieux prendre en compte la diversité des situations et des attentes qu'elles créent».
Il faut «faire désormais davantage descendre, quand c'est possible, l'action correctrice de la politique au niveau même de l'individu».Sur le même sujet- Congrès du PS : Valls rejoint Collomb et Guérini
Un état préventif
«Cette idée dun Etat préventif qui intervient et investit prioritairement avant, plutôt quaprès, on peut la décliner dans bien des domaines».
Les délocalisations et plans de licenciement massifs
«Il faut mettre laccent sur la formation des salariés, sur les investissements en recherche et en innovation des entreprises, notamment dans les PME.»
Une agence de réindustrialisation
« LEtat et les régions doivent conditionner leurs aides aux entreprises à des comportements responsables en préservant une capacité dintervention à travers une agence de réindustrialisation permettant des maîtrises publiques temporaires».
Les Salaires
Il faut annuler «laberrant paquet fiscal».
LEtat et lentreprise
LEtat ( ) doit utiliser les leviers dont il dispose comme les exonérations de cotisations patronales.»
«Conditionner ces aides non pas à louverture des négociations salariales ( ) mais à la conclusion daccords entre patronat et syndicat sur les salaires et les conditions de travail».
«LEtat ne doit pas agir seulement pour réparer».
«Il doit stimuler la négociation sociale de façon ciblée et incitative ( )»
«Les incitations fiscales doivent être délivrées en fonction du degré dexposition à la concurrence internationale et de leur respect du dialogue social».
La dette
«La réduction de la dette ( ) est une obligation».
«Un euro dépensé est un euro utile». «Cela signifie ( ) ne pas engager de nouvelles dépenses sans économies sur les dépenses anciennes; reconduire des dépenses anciennes seulement après évaluation de leurs résultats avec les usagers. Et surtout un Etat efficace grâce à une nouvelle étape de décentralisation.»
La France Métissée
«Je propose pour renforcer le sentiment dappartenance à la nation, de créer une cérémonie républicaine pour tous les jeunes, quelle que soit leur origine pour le passage à la majorité à 18 ans, lâge du droit de vote. «Le service national civil ( ) doit être mis en place».
La réforme des retraites
«Je propose que la gauche fasse sien le projet dune évolution profonde de lensemble de nos régimes de retraite de base vers un régime inspiré de la réforme suédoise, dans lequel chaque cotisant dispose dun compte individuel sur lequel il accumule des points tout au long de sa vie active de façon à déterminer le montant de sa pension au moment où il choisit de prendre sa retraite».
La stratégie dalliance
«Il existe une irréductible pluralité de gauche dont le parti Socialiste se doit dêtre le fédérateur. Une fois cette gauche rassemblée, une ouverture vers d'autres mouvements est possible. Je suis convaincue que seul un Parti socialiste fort, reconstruit, sûr de ses valeurs claires, pourra ensuite et j'insiste : ensuite envisager les alliances adéquates pour rassembler une majorité de Français autour de son projet.»
Les défis du parti socialiste
«Ma gauche est celle qui affronte les réalités, qui ne se résigne pas, même lorsque ces réalités sont désagréables, et surtout lorsqu'elles sont difficiles. Je ne veux pas d'une gauche qui, sous couvert de réalisme, renoncerait de fait à corriger un certain nombre d'inégalités et d'injustices, notamment celles produites par le libéralisme économique. Ce dont le socialisme a impérativement besoin, aujourd'hui plus que jamais, c'est d'une lucidité radicale. ( )»
«Mieux vaut une bonne querelle qu'une mauvaise synthèse qui, toujours, à plus ou moins long terme, nourrira des affrontements autrement plus diviseurs qu'un vrai débat, aussi tendu soit-il.»Pierre Andrieu AFP ¦ Ségolène Royal, le 7 juin 2008 à Tonneins
V.Z
20Minutes.fr
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Départ mouvementé de Sarkozy
«Un garde-frontière sest suicidé à laéroport Ben Gourion au moment où le président français Sarkozy était sur le point de partir», a affirmé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Il se trouvait à 100 ou 200 mètres de l'avion, dans le périmètre de sécurité, selon lun des principaux quotidiens israélien, Haaretz. Les autorités ont, en revanche, réfuté toute hypothèse de tentative dassassinat sur le président français. Témoins de l'incident, deux soldates se seraient évanouies sur le tarmac.
Le coup de feu a été tiré alors quune fanfare jouait de la musique, et les chefs dEtat nauraient rien entendu, selon le «Jerusalem Post». Le Président et son épouse ont été immédiatement évacués, indemnes, par leurs gardes du corps vers leur avion.
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président Shimon Peres ont été emmenés durgence vers leurs voitures blindées. Ehoud Olmert serait néanmoins remonté à bord de l'avion après lincident pour saluer le couple présidentiel. L'avion du président français a pu décoller sans autre incident.
J.GUEZ/AFP ¦ Les services de sécurité israéliens réagissent à l'alerte de sécurité pendant le départ de Nicolas Sarkozy à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv.
avec envoyée spéciale sur place Armelle Le Goff
20Minutes.fr, éditions du 24/06/2008 - 16h42
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POINT PRESSE DE STEPHANE LE FOLL
Au sommaire du point presse hebdomadaire du PS animé par Stéphane Le Foll,député européen :
- les chiffres de la croissance
- l'Allocation de Rentrée Scolaire
- le sommet de Bruxelles
- l'union de la Méditerranée
- l'agression d'un jeune de 17 ans à Paris
- l'incendie du centre de rétention de Vincennes
- La situation électorale au Zimbabwe
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Lire le compte-rendu du point de presseRENDEZ-VOUS
> Mercredi 2 juillet : : Conseil National
> Mardi 15 et mercredi 16 juillet : Rencontres d' Avignon organisées par le PS, la FNESR et le PSE
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