• SÉGOLÈNE ROYAL À L'AFRIQUE : « PARDON, MERCI, S'IL VOUS PLAÎT »

     

     

    Ségolène Royal a réitéré lundi ses propos controversés tenus à Dakar (Sénégal) début avril, lançant « pardon, merci, s'il vous plaît » à l'Afrique qui est « notre avenir », tout en refusant la repentance.

     

     

    Photographe : Stéphane de Sakutin AFP :: Ségolène Royal lors d'une rencontre sur l'"avenir commun pour l'Afrique et l'Europe au XXIe siècle", le 18 mai 2009 à Paris

    Ségolène Royal lors d'une rencontre sur l'« avenir commun pour l'Afrique et l'Europe au XXIe siècle », le 18 mai 2009 à Paris

     

    « Je ne m'attarderai pas longtemps sur les mots que j'ai prononcés à Dakar », a-t-elle déclaré en ouverture d'une « soirée de réflexion » sur l' « avenir commun pour l'Afrique et l'Europe au XXIe siècle ». Parlant de mots « simples », « évidents », elle a lancé : « pardon, merci, s'il vous plaît ».

     

    « Pardon pour l'esclavage et la colonisation, merci pour tout ce que l'Afrique a apporté à l'Histoire et pour sa participation à la Libération de la France et s'il vous plaît, construisons ensemble notre avenir commun », a demandé l'ex-candidate à la présidentielle.

     

    « Dans un monde menacé par les conflits et déchiré par la crise, nous savons bien que nous aurons besoin de tous, et notamment de ce continent qui est si proche de nous : l'Afrique », a-t-elle poursuivi.

     

    Selon Mme Royal, « il ne fut pas question de repentance dans ce discours de Dakar car la repentance se replie sur elle-même, la repentance est dépressive ». « Il ne fut question que d'une chose : nous ouvrir à nouveau à l'universel" qui "est au coeur de notre identité », a-t-elle encore dit.

     

    « Oui, l'Afrique est notre avenir », a-t-elle lancé.

     

    « Soit l'Europe reste ce qu'elle est, atteinte par une crise de confiance, tentée par le repli sur soi, dépassée par les nations émergentes plus dynamiques, et alors elle se met sur la voie du déclin. Soit l'Europe transforme les ébranlements, les basculements de notre époque pour construire, grâce à un désir d'avenir, une nouvelle harmonie humaine ».

     

    Cette nouvelle harmonie, « il nous faut l'imaginer dans un monde dans lequel l'hégémonie occidentale n'est plus ». Le partenariat entre l'Europe et l'Afrique constitue un « choix stratégique majeur », pour Mme Royal.

     

    Invité par Mme Royal, José Bové, tête de liste Europe-Ecologie dans le Sud-Ouest pour les européennes du 7 juin, a estimé que « toutes les initiatives qui ont lieu et qui permettent de remettre la relation de l'Europe à l'Afrique au centre et bien montrer qu'il faut sortir de cette ère du néocolonialisme, sont à saluer ».

     

    Il faut « être capables d'unir tous les gens qui vont dans ce sens-là ». L'Europe doit être « capable de couper les liens avec cette logique coloniale », a lancé l'altermondialiste à des journalistes.

     

    Mme Royal avait déclenché une vive polémique début avril lors d'un voyage à Dakar en demandant « pardon » pour un discours de Nicolas Sarkozy sur l'Afrique prononcé au même endroit en 2007 et très controversé sur le continent.

     

     

     

    Publié   le :   19  mai  2009

    Rubrique :  News - International

    Source : AFP


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  • Le socialisme pour les nuls… et pour les autres

    Le logo du parti socialiste
    Alors que deux semaines seulement séparent le PS du Congrès de Reims, «le socialisme pour les nuls» tombe à pic. Rédigé par deux historiens engagés au PS, Alain Bergougnoux et Denis Lefebvre, le livre brosse en 350 pages une histoire du socialisme et des socialistes des origines – le message égalitaire du Christ! – à nos jours.

    Le livre obéit aux critères habituels de la collection: il réussit notamment à raconter de manière plutôt accessible la naissance et l'unification de la pensée socialiste. Où l'on retrouve le christianisme social de Saint-Simon, l'utopie de la fin du salariat développée par Fourier, et les révolutionnaires purs et durs comme Auguste Blanqui. Les chapitres sont émaillés de portraits et fiches pratiques qui permettent d'en savoir plus sur les nombreuses personnalités qui ont compté dans la vie du parti.

    Passe d'armes


    Bien des décennies plus tard, c'est la période de la conquête puis de l'exercice du pouvoir par François Mitterrand qui est la plus documentée: congrès, élections, divisions, tout y passe. On y retrouve notamment des verbatim de débats mémorables, comme cette passe d'arme entre François Mitterrand et Jacques Chirac lors de la présidentielle de 1988:


    Le livre se termine par une galerie de cinquante portraits de dirigeants socialistes d'hier et d'aujourd'hui, avec une méthode de classement savoureuse. Jospin et Fabius apparaissent ainsi dans la catégorie des «figures historiques», tandis que le sénateur-maire de Dijon François Rebsamen est élevé au rang de «grande personnalités», aux côtés de DSK, Hollande ou Chevènement. Aubry et Delanoë ne sont eux que des «figures du socialisme municipal», et que Manuel Valls «donne l'impression de ne vivre que pour la politique». Et Ségolène Royal? Elle se trouve dans la catégorie des «femmes socialistes», en compagnie de la maire de Reims, Adeline Hazan, et l'adjointe au maire de Paris Ane Hidalgo. De quoi alimenter les débats en période de Congrès.

    Denis Lefebvre vient en chat vendredi sur 20minutes.fr. Posez-lui vos questions sur le PS ici...


    Eric Feferberg AFP/Archives ¦ Le logo du parti socialiste

     
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    Emile Josselin


    20Minutes.fr, éditions du 30/10/2008 - 19h40


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  • Sénat: un peu plus à gauche, mais toujours à droite

    Reportage sur les élections sénatoriales.  Durée: 1mn38.
    Un peu plus à gauche, mais toujours à droite. Les partis de gauche ont enregistré une poussée au Sénat lors des élections sénatoriales de dimanche, mais sans renverser l'équilibre politique de la Haute Assemblée, qui restera à droite. La majorité devait contenir cette dynamique grâce à la surreprésentation des petites communes rurales traditionnellement conservatrices, et aussi par la création de 12 nouveaux sièges.

    Dans ce renouvellement d'un tiers de la Haute assemblée, 114 sièges étaient en jeu dans 39 départements, 4 collectivités d'Outre-mer et au sein du collège des Français de l'étranger (4 des 12 élus). 40 étaient à pourvoir à la proportionnelle et 74 au scrutin majoritaire à deux tours. Selon un décompte établi par l'AFP, la gauche a progressé d'au moins 23 sièges (19 PS, 3 PRG et 1 PCF).

    Chevènement élu, Paillé non

    Parmi les nouveaux prétendants, l'ancien ministre Jean-Pierre Chevènement (MRC) a gagné son pari, battant le PS Yves Ackermann dans le Territoire de Belfort. Au contraire, le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé a mordu la poussière dans le collège des Français de l'étranger. L’ancien ministre de la Défense, Charles Millon, a été également battu lors du deuxième tour de l'élection sénatoriale dans l'Ain, où le PS a remporté deux des trois sièges.

    Les «surprises»

    L'UMP a gagné le nouveau poste créé en Haute-Garonne (une terre pourtant nettement à gauche) Eure-et-Loir, Herault, et dans les deux îles caraïbes de Saint Barthélémy et Saint Martin. Le PS a ravi à la droite deux sièges à l'UMP et un au centre en Ille-et-Vilaine, le siège supplémentaire créé en Gironde et dans les Bouches-du-Rhône. Il s'immisce dans les très droitières Alpes-maritimes en s'emparant du nouveau siège.

    Féminisation?

    A la faveur du renouvellement du Sénat, les femmes espéraient y passer la barre des 20% avec notamment l'arrivée de Marie-Hélène Des Esgaulx (UMP, Gironde) et de Samia Ghali (PS, Bouches-du-Rhône). Si ce taux est atteint, c’est l'Assemblée nationale qui sera à la traîne, à seulement 18% d'élues.

    La vraie bataille, celle du perchoir

    Dès dimanche soir, la bataille pour la présidence du Sénat qui se joue au sein de l'UMP, devait redoubler d'intensité entre les deux favoris Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher et l'outsider Philippe Marini, avec une primaire au groupe majoritaire, mercredi, pour les départager.

    AFPTV ¦ Reportage sur les élections sénatoriales. Durée: 1mn38.

     
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    avec agence


    20Minutes.fr


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  • NON A LA PRIVATISATION DE LA POSTE

    Pétition Non à a privatisation de La Poste

    La Poste est en danger. La dégradation du service public se poursuit depuis plusieurs années, marquée par le manque de personnels dans les quartiers populaires des villes et la fermeture de bureaux ruraux, ainsi que la transformation du service financier de La Poste en banque postale avec la banalisation du livret A.
    Lire la suite de la pétition

    NON A EDVIGE
    Pétition pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE, instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux.

    Le Parti socialiste engage ses militants et sympathisants à signer la pétition
    http://nonaedvige.ras.eu.org/


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      26 août 2008 - 18:12

      Ségolène Royal et Alain Touraine débattront de leur livre, Si la gauche veut des idées (éd. Grasset) à La Fnac Saint-Lazare (Paris) le mardi 16 septembre à partir de 17h30. Venez nombreux.
       

    Si la gauche veut des idées...

    26 août 2008 - 18:12

    « Si la gauche veut des idées », en voilà !

    C'est  un livre de rencontres.

    Alain Touraine a proposé cet échange à Ségolène Royal, qui l’a accepté !

    Le résultat : sept rencontres successives entre l’un des plus grands sociologues, qui a tant participé aux débats d'idées de la gauche depuis mai 1968, et la candidate qui a tant fait bouger les lignes de cette gauche lors de l'élection présidentielle.

    C'est  un livre étonnant.

    Quand le sociologue avance ses analyses, la femme politique se rappelle les paroles des pêcheurs de la Rochelle en colère, des ouvriers écoeurés de Gandrange ou des mères de famille désorientées, pour développer ses convictions et ses propositions.  Quand le sociologue conclut par un appel aux politiques, à tous les politiques, elle pose cette question inhabituelle, presque incongrue : qu'est-ce qu'un parti ?

    C'est enfin un livre inédit.

    Un livre où  le sociologue dessine à chaque rencontre un tableau de la société et de la politique française - sans  concession pour la gauche bien au contraire - et où à  la femme politique donne tour à tour, quitte à contredire le chercheur, sa conception de l'individu et de la société, de la mondialisation et de l'action publique, de l'écologie et de l'éducation, de l'économie et du social, de la République et de la France... et même du Parti socialiste !

    Ce n'est pas un livre tourné vers le passé, ce n'est pas le livre-programme d'une candidature, ce n'est pas un livre polémique : c'est la  vérité d'une femme politique de gauche d'aujourd'hui, qui préconise la lucidité radicale et ne veut pas confondre le réalisme et le renoncement, le réalisme et le fatalisme. C'est un livre de réflexion pour l'action.

    Regarder la société et le monde tels qu'ils sont, c'est constater que les inégalités explosent, que la mondialisation a échoué. C'est prendre la mesure de la gravité particulière de la crise que nous vivons quand un jeune vous dit : « Je n'ai pas peur de l'avenir, j'ai peur de ne pas en avoir ».

    Changer l'économie de marché, changer aussi les interventions publiques, démocratiser la mondialisation, révolutionner la démocratie française, renouer un pacte éducatif, réformer autrement les retraites... L'ambition est de retrouver une maîtrise sur nos destinées individuelles et collectives.

    Au sociologue qui ne croit plus au socialisme, l'ancienne candidate explique pourquoi et comment le socialisme est capable d'être une idée neuve !

    Si la gauche veut des idées, elle en trouvera dans ce livre.

    Lire des extraits parus dans Le Monde, daté du 27 juin 2008

     

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