• 10 mai : journée de commémoration des abolitions de l’esclavage

    Le Parti socialiste s’associe pleinement à la journée de commémoration des abolitions de l’esclavage et des traites négrières qui aura lieu demain 10 mai conformément au choix du président de la République, mais il rappelle à Nicolas SARKOZY son engagement de reconnaître également le 23 mai comme date nationale de commémoration des victimes de l’esclavage.Si cette date a le mérite d’exister, il rappelle cependant son attachement à ce que la date du 23 mai soit également reconnue comme journée du souvenir et de recueillement en faveur des victimes de l’esclavage.

    En effet, la date du 23 mai est triplement  importante et symbolique. Le 23 mai 1848 est le premier jour de liberté des esclaves en Martinique C’est également le 23 mai 1998 que plus de 40 000 descendants d’esclaves marchaient silencieusement dans les rues de Paris pour honorer avec la plus vive émotion le martyr de leurs ancêtres. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la loi reconnaissant l’esclavage et la traite négrière comme crime contre l’humanité fut publiée au Journal officiel de la République française à la date symbolique du 23 mai 2001.

    En conséquence, le Parti socialiste demande à Nicolas SARKOZY, nouveau président de la République, de tenir sa promesse faite le 31 mars dernier devant les originaires d’outre-mer d’inscrire également cette journée du 23 mai dans le calendrier républicain.

    Communiqué de Victorin LUREL,

    Secrétaire national à l’Outre-mer


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  • « Le PS doit faire sa révolution intellectuelle »

    conseil Le PS tient samedi son conseil national. L'instance a été convoquée pour établir une direction « collégiale » de la future campagne des législatives. Une manière d'associer tous les courants et les éléphants socialistes, avant le prochain congrès du parti, qui doit logiquement avoir lieu en 2008.

    Manuel Valls

    Député-maire d'Evry (91).

    Des voitures sont incendiées

    depuis dimanche soir.

    Quelle est votre réaction à cela ?

    Je condamne ces violences inacceptables. Le peuple français s'est exprimé, le suffrage universel a rendu son verdict après une campagne intense et une participation record. Je peux comprendre les déceptions ou l'inquiétude, mais si on veut s'opposer à Nicolas Sarkozy, il faut faire en sorte que la gauche soit fortement représentée demain à l'Assemblée. C'est le seul moyen.

    Nicolas Sarkozy dans un palace, puis sur un yacht. Ça vous choque ?

    Les premiers gestes d'un président sont importants. Ils symbolisent sa future relation au pouvoir. Une nuit au Fouquet's, puis trois jours sur un yacht de luxe, c'est déroutant dans une France qui souffre et dont une partie a voté pour Sarkozy. Ces symboles sont mal choisis et bien malheureux.

    Pourquoi Ségolène Royal et le PS ont-ils perdu dimanche ?

    Nous avons perdu car nous n'avons pas assez travaillé depuis cinq ans sur l'évolution du monde et de la société. Ségolène Royal, en peu de temps, a dit des choses fortes sur l'ordre, le travail, la nation, mais beaucoup de Français ont eu le sentiment que nous n'étions pas prêts. Nicolas Sarkozy, lui, a travaillé. Il a su réidentifier la droite, la décomplexer. Cela explique sa victoire et notre défaite.

    Le PS doit donc se rénover ?

    Rénovation, refondation... ce sont des mots galvaudés. Je parle moi d'une révolution intellectuelle, d'un big bang culturel. Le PS doit rebâtir un projet qui corresponde au XXIe siècle, et soit capable de rassembler.

    Vous prônez une ouverture

    au centre ?

    Il n'est pas question de tomber dans des alliances opportunistes. Je ne vois aucun intérêt à essayer de bâtir quelque chose avec l'UDF alors que tous les députés centristes soutiennent Nicolas Sarkozy. Il s'agit de prendre le temps de bâtir un grand parti qui rassemble toute la gauche et tous ceux qui n'acceptent pas la politique de Sarkozy.

    Ségolène Royal est-elle

    la chef du Parti socialiste ?

    Institutionnellement, elle ne l'est pas, il y a un premier secrétaire. Mais il serait absurde de se passer d'elle lors des législatives. Après ces élections, il faudra mener de pair le travail de rénovation, la réflexion sur les alliances, mais aussi une rénovation profonde, en terme générationnel, du PS.

    Place aux jeunes ?

    J'ai été surpris et peiné par le fait que dimanche soir, on ne voyait à la télévision que les mêmes figures qui avaient déjà expliqué nos défaites de 1995 et de 2002. La droite a aussi gagné en affichant Rachida Dati, Xavier Bertrand, Luc Chatel... une nouvelle génération. Le PS, lui, est incapable d'afficher de nouveaux visages. Ce n'est pas un problème d'âge, nous avons des gens de grande qualité, je pense notamment à Bertrand Delanoë, mais un changement est nécessaire.

    L'avenir du PS est-il en jeu ?

    C'est l'avenir de la France qui l'est. La France a besoin d'une gauche forte. Si on veut dix ans de Sarkozy, ne faisons rien et gérons notre boutique. Si en revanche, on veut préparer l'alternative, il faut être capable de redonner l'espoir. Il faut entendre les banlieues, mais aussi la souffrance du monde du travail, ces ouvriers, ces employés qui ont voté pour Sarkozy en pensant que son idée de « travailler plus pour gagner plus » correspondait mieux à leurs attentes que notre proposition d'augmenter le smic. Il faut que nous incarnions une gauche profondément populaire et résolument moderne.

    ©2007 20 minutes


    20 Minutes, éditions du 09/05/2007 - 07h21

    dernière mise à jour : 09/05/2007 - 07h21


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  •                      Un nouvel homme à la tête de la France<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Avec 53,06% des voix contre 46,94% des voix pour sa rivale socialiste, Nicolas Sarkozy a été élu à la présidence de la République française. Les électeurs se sont rendu massivement aux urnes (83,97% dimanche) cela prouve à suffisance que cette élection n’était pas comme les précédentes et que les Français avaient un profond désir de changement. Les législatives du 10 et 17 juin prochain devraient confirmer ou non la majorité du nouveau Président au parlement. Dans sa quête de la rupture profonde pour réformer le Pays, Nicolas Sarkozy devrait cependant rassembler les Français. En effet, il ne sera plus le candidat de l’U.M.P mais le Président de tous les Français d’où le devoir de rassemblement surtout pour les 17.000.000 de nos concitoyens qui n’ont pas voté pour lui. La tâche sera énorme pour le nouveau président car il est attendu aussi sur la politique internationale de la France, surtout au niveau européen avec la présidence de l’union européenne en 2008 pour la France. Au niveau national Sarkozy a fait beaucoup de promesses qui ont mobilisé l’électorat populaire, là aussi il est attendu au tournant. Pour éviter une fracture sociale qui est déjà considérable, le Président de la République devrait éviter certains mots de son vocabulaire comme «  racaille » et « karcher », j’ose espérer comme il a su le dire lors de son allocution télévisée que sa victoire n’était pas celle d’une France contre une autre, qu’il tiendra parole malgré une campagne polarisée.

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    Aux  jeunes des cités

    Il y a eu une ferveur populaire durant cette élection, beaucoup de français ont voté pour la première fois et ont de facto accompli leur devoir de citoyen. Comme a su le dire Ségolène Royal lors de son allocution télévisée, cette mobilisation ne doit pas s’arrêter là.

    En effet, notre combat est un combat d’idées  pour une France plus juste car la violence ne résoudra rien mais produira plutôt l'effet inverse en confortant la majorité au nouveau Président. Il y a encore les législatives où il faudra aller voter massivement pour avoir beaucoup de députés au parlement pour défendre nos idées, car la démocratie c’est la liberté d'expression mais aussi la pluralité d’opinions, évitant ainsi que tous les pouvoirs convergent vers une seule famille politique.

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    Au parti socialiste

    Avec les enjeux de la mondialisation, l’heure est arrivée enfin d’évoluer vers un parti social- démocrate  comme chez nos voisins européens. Il faut de l’audace, car je ne suis pas persuadé que la gauchisation  du parti  nous aidera pour les échéances électorales à venir, nos concitoyens en effet ne veulent plus des solutions du passé. Il faut de ce fait être réaliste et faire du parti après les législatives  une formation ouverte sur les réalités actuelles de nos contemporains.

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    Bertrand Kissangou.

    Point presse du 18 mai : Benoît Hamon

    Le député européen, Benoît Hamon réagissait vendrdi midi à l'annonce du gouvernement de François Fillon. "C'est un gouvernement très marqué à droite dans sa composition comme dans sa structure. Le fait qu'il soit confirmé qu'il y ai un ministère de l'immigration, du co-développement et de l'identité nationale dénote cette orientation très à droite."
     

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  • Royal: "quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas"

    06/05/2007 18h52

    Ségolène Royal salue ses partisans à la Maison de l'Amérique latine, le 6 mai 2007 à Paris
    ©AFP - Eric Feferberg

    PARIS (AFP) - Ségolène Royal a reconnu dimanche soir sa défaite face à Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, en affirmant que "quelque chose s'est levé qui ne s'arrêtera pas", dans une déclaration retransmise par les chaînes de télévision.

    Elle a par ailleurs "souhaité au prochain président de la République d'accomplir sa mission au service de tous les Français", quelques minutes après l'annonce de sa défaite.

    Ségolène Royal a déclaré qu'elle "assumerait la responsabilité qui lui incombe désormais", ajoutant pour ses électeurs: "je continue avec vous et près de vous".

    La foule présente à la Maison de l'Amérique latine, où elle intervenait, l'a interrompue au début de son discours en scandant "Merci Ségolène


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  • François Hollande : "Le 6 mai c'est l'avenir de la France qui se décide"
    À quelques heures du second tour de l'élection présidentielle, François Hollande adresse un dernier message aux électeurs : "Le 6 mai c'est l'avenir de la France qui se décide". "Il faut voter Ségolène Royal pour la France, pour l'Europe et pour une conception du monde."

    Message de François Hollande

     
    Ségolène Royal en meeting à Lille : "Osez, osez, osez!"
    Ségolène Royal avait choisi Lille pour tenir son dernier grand meeting de la campagne. Mais c'est aussi Lille qui avait choisi Ségolène Royal avec plus de 25 000 personnes venues la soutenir, une foule en liesse, une "foule sentimentale" galvanisée par le désir de victoire.
    Lire la suite
    Lire l'intégralité du discours de la candidate
    De nombreuses personnalités politiques sont venues participer au dernier meeting de la candidate. L'ancien président de la commission européenne, Jacques Delors, mais aussi Pierre Mauroy, Martine Aubry, le président du parti socialiste européen, Poul Nyrup Rasmussen et le Belge Elio di Rupo, Dominique Strauss-Kahn mais aussi de nombreux artistes comme Renaud ou Juliette se sont succédés à la tribune et livrent leurs réactions.

    Lire et voir le discours de Jacques Delors
    Lire et voir le discours de Pierre Mauroy
    Lire et voir le discours de Martine Aubry

    Ségolène Royal à Lorient : "Dressez-vous contre tous les systèmes, contre tous les pouvoirs concentrés, dressez-vous pour la morale publique, dressez-vous pour une France forte."
    En visite à Lorient, Ségolène Royal affirme qu'il y a "quelque chose d'indécent dans la campagne". Le candidat de l'UMP "ne peut pas cacher son arrogance, il arrive, c'est un bon acteur, parfois à la dissimuler".
    Lire la suite

    Europe

    Déclaration commune PS-SPD sur l'Europe
    Le Parti socialiste et le SPD allemand ont rédigé une déclaration visant à donner un nouvel élan social à l'Union européenne, notamment avec la création de minimas sociaux européens."Les deux partis entendent poursuivre l'intégration européenne en l'orientant dans un sens plus social et en procédant à la réforme nécessaire des institutions, avec comme objectif de réconcilier les citoyens avec l'Europe."
    Lire la déclaration

    Revue de presse

    "Ayez confiance. La France sera bien présidée et ses intérêts défendus."
    Au lendemain de son débat télévisé musclé avec Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a reçu « le Parisien » et « Aujourd'hui en France ». Elle explique ce qu'elle fera si elle est élue dimanche soir.
    Lire l'entretien 

    "Venez massivement aux urnes et venez faire mentir les sondages"
    Sur RTL, Ségolène Royal a appelé les Français à voter massivement dimanche : "Venez massivement aux urnes et venez faire mentir les sondages".
    Interrogée par un journaliste sur ses projets en cas de défaite, elle a répondu : "Arrêtez de conditionner vos électeurs sans arrêt, arrêtez de vous laisser formater par les sondages, laissez les électeurs choisir!"
    Lire la suite

    Analyse

    Le mai 68 de Nicolas Sarkozy Par Henri Weber
    "La caricature que Nicolas Sarkozy fait de Mai 68 n'est pas seulement grotesque. Elle est d'abord et avant tout inquiétante pour ce qu'elle révèle du personnage. Le candidat de droite à l'Elysée présente Mai 68 comme un mouvement purement nihiliste, destructeur de toutes les valeurs et institutions."
    Lire la suite

    Vidéos

    Captures d'écrans
    5 minutes indispensables des dernières 24h de la campagne dans les médias.
    Voir les captures d'écrans du 3 mai

    Agenda

    Dimanche 6 mai
    20h, résultats de l'élection présidentielle


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