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Par berosia le 4 Mai 2007 à 12:06
Segolene - Discours meeting Lille
Venez partager ce désir davancer ! Venez rendre à la France son sourire, son espérance, sa confiance en elle.
Ségolène Royal en meeting à Lille« Cest vous, peuple de France, qui avez fait ce que je suis ici ce soir, devant vous : une femme volontaire, une femme libre, une femme combattante, une femme affranchie, une femme qui ne dépend daucun clan, daucun dogme, daucune puissance dargent, daucun groupe de médias, une femme qui sent tout simplement quelle a la responsabilité de parler aussi au nom des sans voix, de ceux qui ont trop longtemps pensé que la politique ne pouvait plus rien pour eux, de ceux qui étaient désespérés dattendre quelque chose qui ne venait pas. Cest avec vous tous et vous toutes que je veux, dimanche prochain, réussir la France présidente et vous conduire à la victoire ! »
« Vous le savez, je ne veux pas dune France du chacun pour soi, dominée par la loi du plus fort et par la concentration du pouvoir entre quelques mains, toujours les mêmes. Je veux une France qui soit à lavant-garde dune Europe sociale, qui lutte contre les délocalisations et qui protège la planète, je veux une France qui se réforme sans brutalité, sans mépris et qui répare la fracture républicaine. Voilà la France présidente que nous allons construire dimanche ! »
« Avec vous, nous ferons reculer toutes les injustices, toutes les formes de violence, toutes les formes de brutalité. Avec vous, la France présidente remettra les citoyens au cur de laction politique, et la parole que vous avez prise durant cette campagne, vous devrez la garder et ne plus jamais la lâcher, parce que la démocratie aura un souffle nouveau, grâce à la réforme des institutions. La République, cest vous, la démocratie cest vous, je la veux pour vous, mon projet, cest vous, et cest tous ensemble que nous allons le construire.< /em> »
« Je ne veux plus voir un ouvrier, une ouvrière commencer au SMIC et terminer quarante ans plus tard au SMIC. Non ! Dans une France moderne, ce nest plus possible. La France présidente garantira à chaque salarié la possibilité de progresser dans son travail, dans sa qualification, dans son salaire, et donc de donner lexemple de leffort récompensé pour tous, et pas seulement pour quelques-uns. »
« Voilà le projet que je vous propose, voilà la France moderne que nous allons construire ensemble. Voilà ce que jappelle construire un avenir pour chacun, le respect pour chacun. Mais le progrès social pour tous, parce que cela nest pas incompatible avec une croissance économique qui repart, bien au contraire, cen est même la condition, la première condition, cest cet investissement massif dans la valeur humaine, dans la ressource humaine, dans la formation professionnelle, dans la qualité des hommes et des femmes, et cest parce que les hommes et les femmes, les salariés de ce pays, les travailleurs de toutes les professions se remettront debout en ayant lespérance de progresser et davancer que la France entière se redressera et avancera. Voilà ce que nous allons bâtir ensemble. »
« On dit aujourdhui que la France est en déclin. Cest vrai quelle est tirée, et parfois désespérément, vers le bas, et que chacun se demande : « Mais quelle va être létape suivante ? Est-ce que je vais être un peu plus dégradé vers léchelon du dessous ? » Cest comme cela aussi que lon attise les jalousies, que lon attise les haines, lesprit de revanche. Nous, nous navons aucun esprit de revanche, nous avons un esprit de conquête, nous avons loptimisme au cur, nous avons la joie au cur, nous voulons rendre à la France son sourire. »
« Ce que je vous propose, cest de faire converger les énergies positives, cest que chacun trouve en lui-même, au plus profond de lui-même une énergie qui ne demande quà se déployer. Ce que je veux, cest que chacun puisse déployer cette énergie quil sent au sein de lui-même, mais cette énergie qui est parfois si bridée, bridée de tant de blocages, bridée de tant de discours négatifs, bridée de tant dombres, ce que je veux déployer à travers le pays et en chacun de vous, ce nest pas la part dombre qui sommeille en nous-mêmes, et qui est parfois dangereusement flattée ici ou là, non, ce nest pas la part dombre que je veux réveiller, cest la part de lumière, cest la part despérance, cest la part de la joie, cest la part du sourire, cest la part de la France qui saime telle quelle est, cest la part de limagination, cest la part du regard fraternel, du regard posé sur celui qui va moins vite, sur celui qui est plus lent, sur celui qui est différent, sur celui qui a du mal à sintégrer, sur celui qui comprend que dun côté, on lui propose daller toujours plus vite, toujours plus fort, toujours plus haut, de franchir je ne sais quelle étape, de gagner je ne sais quel maillot jaune, de franchir je ne sais quelle marche, et celui qui ne va pas assez vite, il sera laissé sur le bord du chemin ! Mais non ! Moi je vous dis : chacun ira à son rythme, et nous attendrons ceux qui vont un peu plus lentement, sans freiner ceux qui veulent accélérer. Mais nous ne laisserons pas dans le fossé ceux qui vont un peu plus lentement, au contraire, nous les prendrons par la main, et nous leur dirons : vous êtes différents, cest un peu plus difficile, mais on va essayer tous ensemble que ces différences reculent parce que justement, on va se tenir par la main.»
« Parce que je sais que nous allons réussir à rendre la France meilleure, je sais que nous allons réussir à donner à chacun la chance de pouvoir progresser, je sais que nous allons réussir à réaffirmer les valeurs fondamentales qui nous font tenir debout ensemble. Je sais que nous allons réussir à faire reculer toutes les formes de violence. »
« Oui, je vous propose de bâtir une France présidente de la non-violence, de la non-arrogance, de la non-brutalité, parce que nous navons pas le droit, compte tenu de limmensité des défis quil y a à relever, nous navons pas le droit de perdre de lénergie dans les brutalités et les violences, cest de lénergie perdue. Je veux tout simplement quil ny ait que des énergies positives. Et ce soir, à Lille, je vous demande de mobiliser vos énergies positives !»
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Par berosia le 3 Mai 2007 à 01:01
[02/05/07] Moi je serai la présidente de ce qui marche, sans illères.
Segolene - Conclusion debat second tour
Ségolène Royal a débattu avec Nicolas Sarkozy."Aujourd'hui, les Français s'inquiètent beaucoup de la montée des violences et des agressivités dans la société française. Le nombre de faits de violence à l'école a augmenté de 26%". Ségolène Royal plaide pour "une France où l'agressivité et les violences reculent".
"Je crois que la morale politique demande que les responsables rendent des comptes par rapport à ce qu'ils ont fait. Vous estimez-vous pour une part responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui ?"
Les "agressions ont augmenté depuis 2002" alors que "M. Sarkozy, vous aviez parlé de la 'tolérance zéro".
"Le commissariat de Clichy que vous aviez promis, il n'est toujours pas ouvert".
La candidate socialiste conteste la proposition de Nicolas Sarkozy de supprimer un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Citant le viol d'une femme policier à la sortie de son commissariat à Bobigny, elle estime que "peut-être que cette femme ne se serait pas fait violer" "s'il y avait davantage de policiers". Elle évoque la délinquance sexuelle "qui vous en conviendrez avec moi, n'a rien de génétique".
"Non, M. Sarkozy, je ne diminuerai pas le nombre de fonctionnaires". "Les agents publics seront protégés, en particulier les femmes" qui "seront raccompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement de leur commissariat de police."
Concernant léducation, Ségolène Royal estime quil « faut un nouveau pacte éducatif ». «il y a beaucoup de souffrances, les enseignants ont besoin d une revalorisation de leur travail, les violences ont augmenté, 50 000 emplois jeunes ont été supprimés. Je remettrai léducation au cur de tout. Je veux que tous les enfants sortent de lécole avec un bagage. » Elle propose ainsi un « service public de la petite enfance », « lécole obligatoire dès trois ans » et « la mise en place dun soutien scolaire individualisé ». Ségolène Royal estime nécessaire de « diviser les gros collèges », afin quil ny ait pas plus de 600 élèves par collège et de limiter les classes à 17 élèves par classe pour que les enseignants aient un vrai travail individualisé avec lélève.
La candidate socialiste veut porter la croissance à un rythme de croisière de 2,5%. Pour résorber la dette, il faut "d'abord relancer la croissance" pour aller vers un "taux de 2,5%". "Je le ferai en faisant un nouveau pacte avec les entreprises", et ce n'est "pas incompatible avec le progrès social, bien au contraire". "Je vais concentrer sur les PME les aides publiques" et les "allègements de charge". Les PME qui réinvestissent leurs bénéfices verront ainsi l'impôt sur les sociétés "divisé par deux".
"Si la croissance est supérieure à 2,5% (par an), à la fois je finance mon pacte présidentiel et s'il y a davantage de croissance je prends l'engagement que tout ce qui sera au-dessus de 2,5% de croissance sera consacré au remboursement de la dette".
Ségolène Royal propose une "nouvelle étape, mais une vraie cette fois" de régionalisation pour supprimer les "doublons" et "lutter contre toutes les formes de gaspillage d'argent public". Ce sera "une véritable réforme de l'Etat" pour qu'il soit "plus rapide, plus efficace et plus économe".
"Ce n'est pas moi qui gère l'assurance maladie, mais c'est quand même de l'argent public qui est dépensé et des cotisations qui sont payées sur des salaires". "Je redéploierai", car "moi je le pourrai".
"C'est la cohérence politique de la répartition des responsabilités. Aujourd'hui, qu'est-ce qu'il se passe ? Vous avez une loi de la décentralisation tellement confuse, qu'elle a entraîné une superposition des compétences entre les différentes collectivités territoriales et qui fait que tout le monde s'occupe de tout. "
"Sur la question des heures supplémentaires, moi je crois que votre proposition est non seulement dangereuse mais inefficace". On ne travaille pas suffisamment, parce qu'il y a trop de personnes au chômage".
Or, avec la proposition d'exonération des 35 heures, "un employeur aura davantage intérêt à donner des heures supplémentaires à un salarié qu'à recruter". Par ailleurs, "les heures supplémentaires sont possibles aujourd'hui, vous le savez bien". Or, "cette possibilité-là n'est même pas utilisée par les salariés. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas forcément travailler plus".
"Moi je propose au contraire de donner de l'emploi à ceux qui n'en ont pas", aux jeunes en particulier avec les emplois tremplins. « Moi je serai la présidente de ce qui marche, sans illère .»
"Si vous pensez que les 35 heures ont fait autant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées?"demande-t-elle à Nicolas Sarkozy. "Parce que vous savez bien que ça correspond à un progrès social". Et "elles ne sont pas responsables de tous les maux de la terre".
Toutefois, "la deuxième loi sur les 35 heures a été une loi trop rigide". "Je suis capable de regarder les choses telles qu'elles sont. Cela a créé des difficultés dans les petites entreprises, c'est vrai", donc "nous rediscuterons des 35 heures" pour voir "de quelle façon elles peuvent être généralisées et dans quelle branche".
"La réponse très précise sur les 35 heures, c'est qu'il y aura sur ce sujet comme sur les autres la négociation entre les partenaires sociaux, branche par branche". En l'absence d'accord, il n'y aura "pas de généralisation des 35 heures dans les entreprises concernées".
"Nous réformerons les régimes spéciaux, y compris le vôtre"."Vous ne parlez jamais du régime spécial des parlementaires et celui-ci aussi je le remettrai à plat".
Ségolène Royal estime que le bouclier fiscal défendu par Nicolas Sarkozy était "très injuste", citant en exemple une "riche héritière" qui a reçu "sept millions d'euros" de remboursement d'impôt en raison de l'application de cette nouvelle mesure. "Il faut faire attention aux injustices fiscales" et "à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés".
A propos du nucléaire, "Vous avez une approche très approximative sur un sujet extrêmement technique mais en même temps extrêmement grave. Vous venez de dire une série d'erreurs. Cela peut arriver mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet".
"Il serait sans doute plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération" des centrales nucléaires. Il faut "maintenir la part du nucléaire" mais "augmenter la part de l'énergie renouvelable".
La candidate socialiste souhaite que les questions liées à limmigration soient "dégagées de tout enjeu politicien". Elles "ne doivent pas être exploitées. Aller arrêter un grand-père devant une école et devant son petit-fils, ce n'est pas acceptable dans la République française". Ségolène Royal se déclare favorable aux régularisations "au cas par cas".
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Par berosia le 2 Mai 2007 à 01:00
Carnet de campagne de F. Hollande n°15
Carnet de campagne du 1er mai. Jour hautement symbolique de la fête du travail. A cette occasion, François Hollande revient sur :
- la symbolique du 1er mai
- les syndicats et le pacte présidentiel
- le concert-meeting du Stade Charlety avec Ségolène Royal
- "la droite décomplexée" de Nicolas Sarkozy
- les primaires des démocrates américains
- les clés de la victoire de Ségolène Royal le 6 mai
- l'évolution du vote des classes populaires
Je n'aimerais pas une société qui soit le contraire des idéaux de Mai 68.
Dominique Strauss Kahn revient sur les propos de Nicolas Sarkozy."Je n'aimerais pas une société qui soit le contraire des idéaux de Mai 68. Il n'y a aucune raison que nous soyons honteux de 1968. Je ne renie pas ces valeurs, même si évidemment c'était souvent un peu loufoque".
"Ces événements ont existé un peu partout dans le monde, aux Etats-Unis et partout en Europe, ça a été une sorte d'émergence de la jeunesse faisant valoir des valeurs nouvelles de liberté, d'affranchissement, de volonté, de solidarité, de joie et de projection dans l'avenir et de bonheur".
Dominique Strauss-Kahn salue les réformes entreprises après ces événements notamment par des "personnes de droite comme Simone Veil, le remboursement de l'IVG, c'est le produit de 68", ajoutant que "les vingt ans qui ont suivi ont été inspirés dans la musique, dans les arts, dans la réflexion politique par Mai 68".
"La seule liberté que Sarkozy aime, c'est la liberté économique, la liberté du plus fort qui écrase le plus faible. La liberté qui s'exprime par la créativité, la liberté que traduit la jeunesse quand elle veut changer les choses, ça a toujours été une question pour Nicolas Sarkozy".
Lors de son meeting dimanche à Bercy, le candidat UMP à l'élection présidentielle s'est livré à une attaque en règle contre les héritiers de Mai 68 dont fait partie selon lui la gauche, les accusant d'avoir détruit les valeurs et la hiérarchie et se demandant si cet héritage "doit être liquidé une bonne fois pour toute".
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Par berosia le 1 Mai 2007 à 00:11
La dernière ligne droite de la présidentielle<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Dans quelques jours nous repartirons aux urnes pour élire notre future présidente ou président, cest un moment crucial car il sagira de notre avenir et de celui de nos enfants. Dun côté il y a la société ultra libérale que prône Sarkozy avec pour leitmotiv un C.D.I calqué sur le C.N.E qui entraînera encore plus de précarité, avec en plus la prédestination où tout est perdu davance pour certains individus. De lautre il y a la société plus sociale de Royal avec une France plus juste dans la quelle tout est remis en cause et rien nest perdu davance.
Il y a de ce fait deux modèles de société bien distincts où lun remet en cause la survie de notre modèle social en sattaquant à la sécurité sociale avec une franchise très variable qui entraînera des inégalités daccès aux soins qui ne sera bénéfique quaux plus riches. En outre nos services publics sont menacés, les protections collectives et les retraites aussi. Par ailleurs la France de Royal tend la perche à chacun pour pouvoir construire son destin, car Ségolène a pris la mesure de la situation difficile de notre pays, raison pour la quelle elle insiste sur le donnant-donnant et le gagnant-gagnant, ce qui est contraire à lassistanat.
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Nos valeurs républicaines sont la liberté, légalité et la fraternité. Cependant avec le ministère de limmigration et de lidentité nationale que prône Sarkozy, une menace de lunité nationale, du tissus social et de nos valeurs républicaines se profile à lhorizon. A force de convoiter lélectorat du FN en banalisant les idées de Le Pen, Sarkozy crée une fracture sociale considérable, dailleurs nous le remarquons même dans nos entreprises où certains collègues du boulot ont désormais laudace de dire quils ne sont pas racistes mais quils votent FN. Si Sarkozy est élu dimanche prochain, ce que je ne souhaite pas, la banalisation des idées du FN restera ancrée dans lesprit de nos concitoyens et je ne sais ce quadviendra de notre société.
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M. Sarkozy, la France nous laimons dans sa diversité, cest ce qui fait sa richesse. Certes elle ne peut accueillir toute la misère du monde mais cest dans la manière de faire et de dire que nous combattons vos idées. Lon peut être ferme tout en restant juste, car lanarchie nest profitable à personne. Cest nous qui sommes les premières victimes dans nos cités et non vous à Neuilly car il ny a pas que la racaille dans les banlieues, en empruntant votre expression.
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La France nous laimons, cette France pour la quelle nos parents et grands-parents ont sacrifié leurs vies avant les indépendances pour sauver la mère patrie.<o:p></o:p>
Cette France de De Gaule qui est une grande puissance grâce en partie à ses anciennes colonies, et je peux mexprimer aujourdhui en français par ce que nous avons une histoire commune.<o:p></o:p>
Nous aimons notre pays et nous ne pouvons la quitter car cest notre pays, mais cest la France aujourdhui qui oublie son histoire en rejetant ses enfants. Nous voulons dune France plus juste où il ny aura plus de discrimination à lemploi par rapport à la couleur de la peau, dans la recherche de logements, dans les entreprises quand il faudra accéder à des postes plus qualifiés, jen sais dailleurs quelque chose.
Je rêve dune France métissée fière de son histoire où les valeurs républicaines sont respectées, non seulement théoriquement mais aussi dans la pratique.<o:p></o:p>
Il est en effet facile de stigmatiser les immigrés M. Sarkozy surtout originaires dAfrique, quand nous savons que la France est en partie responsable avec sa politique de la françafrique de cette vague dimmigration. Il faut de ce fait une vraie politique de co-développement, tout en sassurant que laide destinée à ces pays est utilisée à bon escient, et non en étant complaisant avec certains dirigeants quand les intérêts de la France sont sauvegardés. Cest inadmissible de savoir que lAfrique est un continent qui regorge beaucoup de richesses mais en général 95% de sa population croupit dans la paupérisation tan disque 5% vit dans un luxe insolent.
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Mes chers compatriotes, dans cette dernière ligne droite le vrai problème à se poser est celui de notre pouvoir dachat, notre sécurité sociale qui est menacée, nos emplois aussi car avec la France de Sarkozy le C.D.I sera plus flexible, calqué sur le modèle anglo-saxon donc encore plus de précarité, mais le tapis rouge déroulé pour le patronnât. Dimanche prochain, faites le bon choix car après il sera trop tard, ne vous laissez pas berner par linsécurité et limmigration qui ne sont pas une fatalité sil y a des politiques plus justes.<o:p></o:p>
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Bertrand Kissangou.
1 commentaire -
Par berosia le 30 Avril 2007 à 00:46
Découvrir la démarche, le pacte présidentiel et le parcours de Ségolène Royal en animation flash et vidéo
Voir l'animation28_Avril_2007
Delors: "Centristes, votez Royal !"Propos recueillis par Florence MURACCIOLE
Le Journal du Dimanche>" src="http://www.lejdd.fr/includes/nav/images/puce-article.gif"> Jacques Delors, le "sage" du Parti socialiste, sort de son silence. L'ancien président de la Commission européenne, accompagnera la candidate socialiste jeudi à Lille pour le dernier meeting de sa campagne. Aux électeurs de François Bayrou, il dit qu'au vu de l'état de la France, il existe une urgence à "se compromettre", c'est-à-dire à voter pour Ségolène Royal.
François Bayrou n'a pas donné de consigne de vote, mais que souhaitez-vous dire à ses électeurs ?
Je comprends que M. Bayrou veuille créer un parti démocrate et c'est logique qu'il pense à l'élection de 2012. Mais compte tenu de son diagnostic grave sur la France, on ne peut pas attendre. Cinq ans, c'est trop long! Il y a urgence, c'est cela que je veux dire aux électeurs de François Bayrou: il faut se compromettre dès maintenant. Je pense, en premier lieu, aux 15 % de Français qui connaissent une vie très difficile et à qui il faut apporter confiance et moyens d'existence.
Pendant toute la campagne, Ségolène Royal a été l'objet d'un procès en incompétence. Que répondez-vous à ses détracteurs ?
Ségolène Royal représente à mes yeux une conception du monde et de la société qui a toujours été la mienne. En deux mots, disons une société du respect et de la fraternité. Et puis c'est une personne qui a une vision, du caractère et de l'esprit de décision. Et que demande-t-on à un président de la République? D'avoir une culture historique, une expérience du pouvoir, une compréhension de l'opinion publique. Je vous le dis; elle a tout cela. Pour le reste, on ne demande pas au président de la République d'être le meilleur économiste de France, le plus grand spécialiste des questions sociales, ou un diplomate de génie. Le président consulte et s'informe même au-delà de son entourage et des ministres. Il prend des décisions et les explique aux Français. De ce point de vue-là, Ségolène Royal a toutes les capacités requises, compte tenu de sa personnalité et de son esprit d'ouverture.
"Nicolas Sarkozy est quand même le candidat sortant!"
Justement, certains, au PS, lui reprochent de n'être pas assez socialiste, trop centriste; qu'en pensez-vous ?
Elle a compris, mieux que beaucoup d'autres, la signification d'une élection au suffrage universel du président de la République. Donc elle s'adresse aux citoyens, elle voit leur évolution et a noté leurs aspirations. Par conséquent, toute sa démarche, depuis le premier tour, a consisté à intégrer ce que les citoyens avaient pu formuler lors des débats qu'elle a organisés au titre de la démocratie participative.
Ségolène Royal a donc eu raison de tendre la main à François Bayrou?
François Bayrou a fait une bonne campagne et il se trouve que l'essentiel de son constat est partagé par nous, les électeurs de Ségolène Royal. Il a parlé de démocratie malade, du tissu social déchiré, d'une économie en mal de dynamisme, de discriminations absolument inacceptables, selon le nom, le faciès et même le département. Sur ces bases, Ségolène Royal a appelé à un dialogue, à des solutions, des orientations pour remettre la France dans le sens de la marche. Une France, plus vigoureuse sur le plan politique et économique, plus solidaire sur le plan social et pleine de bon sens et d'humanité en ce qui concerne l'immigration.
Il n'empêche, François Bayrou reproche à Ségolène Royal de prôner une économie étatiste. Est-ce qu'il se trompe ?
Je suis un partisan de l'économie de marché régulée, à la française parce que chaque pays a ses traditions. Ségolène Royal est dans le droit-fil de cette pensée, tout en sachant l'urgence de certaines situations, notamment sociales. C'est pourquoi elle ne promet pas la lune en matière de déficit. Le souci de la dette est là, il faut la réduire progressivement. Mais il faut aussi qu'elle puisse répondre aux impératifs d'une cohésion sociale retrouvée. Ce qui n'empêche pas de faire repartir l'économie. C'est tout à fait possible à court terme, mais surtout à moyen terme, grâce au développement de l'éducation, de la recherche, de l'innovation et à la libération des forces créatrices, notamment celles des petites et moyennes entreprises et des artisans. Tout cela Ségolène Royal l'a compris.
Beaucoup pensent cependant que Nicolas Sarkozy serait meilleur pour redynamiser l'économie ou faire baisser le chômage.
C'est qu'ils oublient le bilan! Nicolas Sarkozy s'efforce de ne pas en parler, mais il est quand même le candidat sortant! Si la France est dans cet état, c'est bien à cause des gouvernements de droite dont il a été un membre éminent.
"Les François ont à faire un choix de société"
Pourtant, il a séduit 31% des Français...
La droite française a l'habitude de sombrer dans le populisme, de pratiquer la politique chauve-souris: "Je suis oiseau : voyez mes ailes ; je suis souris, vivent les rats" (pour reprendre La Fontaine). Cette droite est à la fois libérale et étatiste, européenne et d'un nationalisme étroit, compatissante dans le verbe et concrètement dure avec les faibles. Ce n'est pas nouveau et cela n'a pas vraiment convaincu, puisque ses deux adversaires principaux ont formulé le même constat et qu'ils ont obtenu au total un meilleur score que Nicolas Sarkozy. Elue présidente, Ségolène Royal comptera, pour réformer le pays, sur l'appui de tous. Elle aura également pour mission, et elle s'y emploie, à réconcilier la France et les Français (du "non" comme du "oui") avec un projet historique, une Europe puissante et solidaire à la fois.
Est-ce à dire que Nicolas Sarkozy serait un danger pour la France?
Je rejette cette formule, au nom d'une démocratie apaisée et parce que les Français ont à choisir entre deux personnalités capables. Ils ont à faire un choix de société. Or, nous avons besoin d'une autre conception de la relation entre l'Etat et le citoyen, entre le monde économique et les forces sociales, et aussi des relations des personnes entre elles. "Non" à l'hyperindividualisme et "oui" à plus de fraternité, autant que cela est humainement possible.
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