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    La dangereuse banalisation de Le Pen

    Ce que Sarkozy nous cache

    Plus c’est gros et plus ça passe. C’est sans doute ce que pense Nicolas Sarkozy. Il ne faut jamais avoir peur de trop en faire. Les demi-mesures, de toute façon, c’est pas son truc. Alors il y va franchement. Pas de petits compromis à l’abord des virages. À tel point qu’au bout de deux mois de campagne, nous découvrons que la rupture que nous propose Nicolas Sarkozy, c’est d’abord avec… lui-même. 

    Depuis cinq ans, il a fait le jeu du communautarisme, légitimé l’UOIF au sein du Conseil français du culte musulman, plaidé pour la révision de la loi de 1905 et le voilà qui se retrouve parmi les défenseurs de Charlie hebdo lors du procès des caricatures. Il est atlantiste, admirateur du modèle anglo-saxon ; le voilà qui se ravise et abandonne ses remontrances envers l’« arrogante » France. Surtout, Nicolas Sarkozy est un libéral et voilà qu’il annonce qu’il fréquente assidûment Jaurès, Blum et Mitterrand. L’avantage de ces trois socialisteslà étant qu’il est peu probable qu’ils le contredisent… Nicolas Sarkozy a compris que son bilan et ses discours faisaient peur. Autrefois, chacun à gauche lui reconnaissait une qualité : celle d’assumer sa droite et de permettre ainsi la confrontation démocratique. Ce temps-là est derrière nous.

    Depuis la publication des Inquiétantes ruptures de M. Sarkozy (1), tout se passe comme s’il cherchait à démentir ce qui fonde pourtant son identité politique. Finie l’époque où, de livre en livre, le président de l’UMP se dévoilait à ses lecteurs. Désormais tout en maîtrise, le Sarkozy d’aujourd’hui cherche à atteindre le plus grand nombre, tout en masquant les véritables objectifs de sa politique. Ne pas avoir électoralement tort quand on est sociologiquement minoritaire.

    Le projet de Nicolas Sarkozy est foncièrement régressif sur le plan social. Il le sait. Alors il détourne l’attention des salariés et oppose les Français entre eux. L’immigré au Rmiste, le Rmiste au smicard, les salariés du public à ceux du privé. Les nouveaux privilégiés ne sont pas les abonnés du CAC 40, mais les chômeurs volontaires, les bénéficiaires paresseux des minima sociaux, les retraités des régimes spéciaux.

    À tous,le Sarko nouveau propose de gagner plus. D’être prélevés moins. Pour davantage de prestations. Comment ne pas y trouver son compte ? Justement en comptant. C’est ce que rappelle Michel Sapin dans son éditorial. Les cadeaux sont pour les riches et les mirages pour les pauvres. C’est l’objet principal de ce dossier que de mettre au ban d’essai les propositions du candidat de l’UMP et d’en démonter les principales supercheries.

    Plus c’est gros et plus ça passe ? Pas sûr. En instrumentalisant les grands hommes du socialisme ou en proposant aux Français de gagner plus sans leur en donner les moyens, Nicolas Sarkozy fait oeuvre pédagogique. Il montre qu’il est prêt à toutes les postures et à tous les discours pour gagner. Ce faisant, il se place dans la continuité de Jacques Chirac qui demeure son véritable modèle en politique. Et si justement, les Français voulaient la rupture ? �

     

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  •      voir l'image en grand            

                           Le développement durable, une nécessité

     

    La question de l’environnement est une question essentielle, qui est souvent laissée de côté par nos contemporains. Notre planète en a plus que jamais besoins pour sa survie. Nous avons de ce fait le devoir de faire ressurgir les consciences de nos populations, à s’inscrire pleinement pour la défense de la planète.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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     Il ne s’agit plus seulement de protéger l’environnement, mais aussi d’intégrer la qualité de la vie et l’équité entre générations actuelles et futures. La planète en effet se réchauffe, l’eau manque déjà dans certains endroits  et les déchets s’accumulent. C’est ainsi que le nouveau secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dernièrement au 8è sommet de l’union  africaine avait souhaité que le continent se prémunisse des risques liés au réchauffement climatique, avec comme préalable, l’arrêt des conflits. <o:p></o:p>

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    A mon sens, M. le Secrétaire Général cela est une très bonne initiative mais l’on ne peut pas souhaiter d’un côté l’arrêt des conflits en Afrique,  et de l’autre vendre des armes qui servent d’expérimentation dans ces pays qui n’en produisent pas. Nous savons en effet que les conflits en Afrique  sont soutenus par les grandes puissances qui y trouvent leur compte.<o:p></o:p>

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    Il faut pour cela ajouter aussi du bon sens car les plus grands pollueurs sont les pays du Nord et ce sont ceux du Sud très pauvres qui en payent les frais. Par ailleurs Ban Ki-moon avait aussi plaidé en faveur d’une participation de l’Afrique au mécanisme des Nations Unies pour un développement propre, qui permettra aux pays d’obtenir un financement pour les projets environnementaux.<o:p></o:p>

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     La question de l’environnement devrait en effet être le leitmotiv dans les différents secteurs d’activités tels que les transports, le développement économique, le logement, la santé publique etc. Cependant si rien ne se fait dans les années à venir, nous accentuerons les catastrophes humanitaires par les changements climatiques, l’érosion de la biodiversité, dangers sanitaires…<o:p></o:p>

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    Nous devons de ce fait limiter la place du nucléaire dans la consommation énergétique, développer les nouvelles sources d’énergie en pensant notamment à l’après pétrole…<o:p></o:p>

    Il est en effet plus qu’urgent d’agir car le réchauffement planétaire est une menace sur le monde et sur la paix puisqu’il entraîne le déplacement des populations et le manque d’eau potable.<o:p></o:p>

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    Bertrand Kissangou.                <o:p></o:p>


    1 commentaire
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    Le Sommet France – Afrique, indispensable ou simple retrouvaille ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Le Président Jacques Chirac organise les 15 et 16 février prochains son dernier sommet France – Afrique, réunissant la plus part des chefs d’Etats africains  à Cannes.

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    Depuis l’accession de ces Etats à l’indépendance, cela fait aujourd’hui plus de quarante cinq ans de coopération avec la France.  Malheureusement  et c’est triste à dire, ces Etats sont pour la plus part restés comme avant les indépendances. A croire, que  les indépendances, n’ont servi à rien..

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    Cependant, je m’interroge sur l’indépendance réelle de ces Etats quand nous savons que ces anciennes colonies dépendent économiquement de la France, qui impose de ce fait certains dirigeants en les soutenant pour l’intérêt de la France et non pas celui des peuples constituant ces Etats.

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    En effet, les vingt-trois sommets France – Afrique, n’ont apporté aucun remède aux différents problèmes que connaît l’Afrique. On peut alors se poser la question  de savoir mais à quoi sert réellement ce sommet?

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    J’ai l’impression que c’est plus une occasion de consolider les relations d’amitié et d’intérêts entre Le Président français et certains dirigeants africains. De ce fait, c’est l’occasion rêver de ces dirigeants  qui viennent chercher une légitimité auprès de l’ancienne puissance coloniale.

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    A mon sens, le leitmotiv de ce sommet devrait être le développement de l’Afrique et non une simple retrouvaille entre Chefs d’Etats ne profitant pas aux pauvres africains, qui dans la quête d'un lendemain meilleur, n'hésitent pas à mettre leurs vies en péril en cherchant par tous les moyens à migrer vers les pays du Nord.

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    Bertrand Kissangou.


    3 commentaires
  • La zapatera de la gauche, la reine blanche du poitou, la chasseuse d'éléphants, s'entraîne depuis longtemps à chasser. Elle a notamment appris à chasser le leader Minimo il y a quelques années, à l'occasion de campagnes électorales restées dans les mémoires.

    On peut se douter que Nicolas Sarkozy craigne la candidate socialiste. Il a en effet besoin des médias, du poste de numéro 2 du gouvernement, de la fonction de chef de son parti aux 150 000 adhérents et 150 000 fantomes, de l'aide des Renseignements Généraux et généreux pour se prémunir d'une bérézina électorale.

    Ce n'est pas que Ségolène Royal soit très différente de lui, c'est surtout que c'est une femme et donc qu'elle n'est pas facile à combattre. Surtout quand on dirige un parti qui a beaucoup beaucoup de mal avec la parité et le sexe dit faible. Il est des choix qu'il faut assumer.

    Regardez avec quelle verve Ségolène peut se payer un Nicolas Sarkozy en état de décomposition avancé. L'argumentaire vole très bas, mais le résultat est intéressant, cela promet de belles dicussions ! 


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    Mieux connaitre Sarkozy

     

    LES RESTOS DU CŒUR SERVENT-ILS D’APPÂT A LA POLICE DE SARKOZY ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    France  terre d’asile, pays des droits de l’homme, ce slogan  appartient – il au passé maintenant ?<o:p></o:p>

    Depuis le mois d’août, il y a plusieurs rafles dans les rues de Paris, et les policiers ne se gênent 
    pas d’aller maintenant aux lieux de distribution des restos du cœur. Comme pour les bêtes, 
    l'appât au centre, les chasseurs en embuscade et les fourgons pour évacuer les prises. 
    Cette rafle ciblée clients des restos du cœur exécuté sur réquisition du Procureur de la  République 
    qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur unPérimètre comprenant la place de la République
     et ses environs. Certains habituels des restos du cœur qui sont sans papier craignent maintenant de s’y 
    rendre pour éviter d’être embarqué. Mais qui donne ces ordres, est ce le Ministre de la chasse aux étrangers ?<o:p></o:p>
     Je ne savais pas que pour demander la charité il fallait avoir des papiers, Coluche doit se retourner dans sa tombe. 
    En effet, une politique peut être ferme mais humaine, mais ce que je déplore ici c’est la manière.<o:p></o:p>
    Ces malheureux qui n’ont déjà pas de statut particulier et qui ont faim sont maintenant pourchassés aux endroits de réconfort. 
    J’ai oui dire que même dans certains hôpitaux, il y a maintenant la chasse aux sans papiers.<o:p></o:p>
    A force de vouloir convoiter l’électorat du FN, on oublie le bon sens.<o:p></o:p>
     L’hypocrisie des politiques est manifeste dans la mesure où  il y a des secteurs d’activité comme le bâtiment, la restauration,
     les travaux saisonniers agricoles... où les patrons emploient les sans papiers, par ce qu’il manque de main d’œuvre et beaucoup
     de Français, ne veulent de ces boulots. Les politiques le savent mais ferment les yeux et préfèrent diaboliser les sans- papiers
     par des coups médiatiques pour un éventuel électorat. Je reste persuadé que les sans papiers qui travaillent au noir dans le bâtiment,
     la restauration, les travaux agricoles… constituent un manque à gagner pour l’Etat français, puisqu’ils ne sont pas déclarés.
     Ils ne payent de ce fait pas d’impôts ni les cotisations sociales. L’idéal serait donc de les régulariser, surtout ceux justifiant d’un travail, 
    et non de toujours les diabolisés en faisant croire qu’ils prennent du travail aux Français, alors qu’ils font pour la plus part des cas les boulots
     que les autres n’en veulent pas. 
     
    Bertrand Kissangou.
     
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