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    Le développement de l’Afrique, une utopie réalisable ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    L’Afrique, berceau de l’humanité est un énorme continent qui regorge beaucoup de richesses, mais cependant les populations africaines, ne jouissent de ces richesses. Elles sont toujours en quête d’un lendemain meilleur, et cela jusqu’en mettant en péril leurs vies.

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    Ces populations accusent les anciens colons, pour justifier leur situation actuelle, prétextant que c’est la faute à la colonisation, du fait de la spoliation des richesses. De ce fait, elles préfèrent rester en position d’assistés, au lieu d’être des partenaires à parts égales.<o:p></o:p>

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    Certes l’Afrique a été pillée de ses richesses, mais les Etats africains sont indépendants depuis plusieurs décennies maintenant. A mon sens, c’est l’altruisme et le bon sens qui manquent aux dirigeants africains. Il est temps pour les Africains de se prendre eux même en charge, notamment en multipliant les politiques d’échanges entre Etats tout en prônant le partenariat à parts égales et non de dominants à dominés. 

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    Les Etats africains de la zone franc par exemple devraient créer leur propre monnaie, évitant ainsi une dépendance à l’euro.

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    Aujourd’hui les pays africains se tournent vers la Chine, qui a grandement besoins de leurs matières premières pour son développement. Ces Etats devraient exiger de la part de la Chine le savoir-faire en imposant un apport de connaissance. Cela permettra  qu’à la longue qu’ils exploitent eux même leurs matières premières, jusqu’à nationaliser les industries si cela s’avère nécessaire.<o:p></o:p>

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    Il est en effet inadmissible comme nous le constatons de nos jours, que les Chinois qui construisent les stades et les édifices en Afrique, se servent de la main d’œuvre chinoise, alors qu’il y a des africains au chômage qui n’attendent  qu’un petit brin d’espoir.

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    En somme, ce n’est qu’en se prenant elle-même en charge que l’Afrique se développera un jour.

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    Bertrand Kissangou.<o:p></o:p>


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  • Georges Frêche exclu du PS pour dérapages verbaux

    Le président PS de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le 19 janvier 2007 à Montpellier. 

		(Photo: AFP)
    Le président PS de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, le 19 janvier 2007 à Montpellier.
    (Photo: AFP)
    Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est exclu du Parti socialiste pour ses dérapages verbaux, a annoncé samedi la commission nationale des conflits du PS. Les 33 membres de la commission se sont réunis vers 10H00 au siège du PS, Rue de Solferino à Paris, en présence notamment de l'avocat de M. Frêche, André Ferran, et de Robert Navarro, secrétaire fédéral de l'Hérault, venus tous les deux défendre l'élu. La candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal et le Premier secrétaire du PS François Hollande ont souhaité l'exclusion de M. Frêche, après ses propos sur la proportion de Noirs dans l'équipe de France de football. A la mi-novembre, M. Frêche, 68 ans, avait regretté, devant le conseil de L’agglomération de Montpellier, que l'équipe de France de football compte «neuf Blacks sur onze» joueurs alors que, selon lui, «la normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre». Georges Frêche a par ailleurs été condamné jeudi à 15 000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour avoir traité en février 2006 des Harkis de «sous-hommes».

     
    En ce qui me concerne, il aurait du être exclu du Parti Socialiste depuis bien longtemps. Il est en effet inadmissible de garder dans les rangs du PS, une personne qui prône  les idées du FN.
    La devise de la République est <<LIBERTE -EGALITE- FRATERNITE>>, que l'on soit blanc,black ou beur, nous sommes tous français.
    bertrand Kissangou.

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  •  La question de l'immigration en France.

    Bonjour à tous,

    Pendant que Mr SARKOZY prône l'immigration choisie en faisant croîre à ceux qui veulent l'entendre que c'est la meilleure solution pour la France, voici ce que déclare Mme ROYAL:

    « La question de l'immigration ne peut pas être déconnectée de la question du co-développement »
    « La question de l'immigration ne peut pas être déconnectée de la question du co-développement. C'est par le droit des familles à vivre dignement dans leur pays d'origine que l'on mettra fin à l'immigration clandestine. Pour cela, il  faut réussir le développement des pays pauvres. »
    Forum mondial des droits de l'Homme, Nantes, 10/13 juillet 2006


    Une utopie réalisable : mettre fin à l’émigration de la misère et de la pauvreté
    « Je crois beaucoup aux actions de proximité. Nous le faisons avec nos régions, nous avons des partenariats en direct et nous savons où va l’argent. Parce qu’un des gros problèmes aujourd'hui de la politique de coopération, c’est le gaspillage, c’est le détournement de fonds, c’est la corruption, et c’est l’impossibilité pour les pays donateurs de contrôler l’efficacité des actions dans les pays pauvres. Nous devons réussir à faire émerger les pays pauvres, et je pense en particulier qu’aujourd'hui les pays les plus pauvres qui sont sous les latitudes les plus chaudes ont un atout, c’est l’énergie solaire gratuite, et donc nous devons appuyer les modes de développement dans ces pays sur le potentiel dont ils disposent. Je crois que c’est une utopie réalisable. En tout cas nous devons mener de front ces deux questions là. La question planétaire de la réduction des écarts entre pays pauvres et pays riches pour mettre fin à l’émigration de la misère et de la pauvreté et la question du dialogue et de la régularisation de l’immigration pour que nous puissions au cas par cas et dans un flux continu régulariser ceux qui sont sur notre sol et dont notre économie a besoin. »
    Radiocom, France Inter, 27 aout 2006


    Renforcer réellement la politique de co-développement, cela signifie agir au niveau européen :
    « France, Italie, Espagne : nous sommes tous confrontés à une immigration en provenance d'Afrique et nous devons mettre en place des coopérations, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, et en même temps, penser les problèmes de co-développement avec l'Afrique de façon coordonnée. On ne règlera pas l'émigration de la misère en laissant de côté la question du co-développement. »

    17 septembre 2006, Madrid 


    « Instaurer un droit moderne à l'aller et au retour »
    « Il faut, pour l'immigration de travail, instaurer un droit moderne à l'aller et au retour. Aujourd'hui, beaucoup d'immigrants, qu'ils soient qualifiés, chercheurs, universitaires, cadres ou saisonniers, sont d'autant plus tentés de rester qu'ils craignent de ne pas pouvoir revenir faute d'un visa permanent ou pluriannuel. »

    Le Monde, 23 Juin 2006


    En réduisant au minimum l’immigration de travail, la droite incite à l’installation durable et au déracinement.
    « Le bilan de la droite, c'est une baisse de l'immigration de travail, notamment qualifiée, de 88 000 en 2001 à 67 000, et une augmentation de l'immigration à vocation permanente. »
    Le Monde, 23 Juin 2006


    « Des visas aller retour pourraient permettre aux étrangers de venir pour des activités saisonnières ou autres de façon régulière et de pouvoir rentrer en toute sécurité dans leur pays. L’idée ce n’est pas de revenir sur le droit au regroupement familial, C’est une solution gagnant-gagnant. Gagnant pour le travailleur étranger qui n’a pas forcément envie de se déraciner. Et gagnant pour l’économie française. »
    LCI, 19 septembre 2006

    La question du regroupement familial, droit essentiel qu’il faut défendre, devient ainsi moins sensible :
    « Il n'est pas question d'empêcher le regroupement familial qui est le droit de mener une vie de famille normale là où on est installé. En revanche, beaucoup de travailleurs saisonniers restent en France une fois leur contrat terminé et font venir illégalement leur famille parce qu'ils craignent de ne pouvoir revenir travailler dans notre pays s'ils en partent. Je crois qu'il faut créer un droit moderne à l'aller et au retour, qui permette de venir travailler ici puis de retrouver en toute tranquillité les siens dans son pays en sachant qu'on pourra à nouveau répondre à des offres de travail utiles. C'est une question de respect de la dignité des travailleurs étrangers. »
    La Dépêche du Midi, 22  septembre 2006


    C’est vers une politique intelligente d’échanges avec les pays d’émigration qu’il faut donc s’orienter :
    « Pour les travailleurs qualifiés, la France était dotée de moyens réglementaires assez efficaces, avec une première circulaire de 1998 sur les informaticiens, puis une seconde en 2002 qui prévoyait l'accueil d'étudiants étrangers ayant achevé leur cursus et de salariés dont l'embauche s'inscrivait dans le cadre d'un projet de codéveloppement. La droite a abrogé le premier texte et négligé le second. Aujourd'hui, les entreprises et les laboratoires n'arrivent pas à recruter les salariés formés dont ils ont besoin. »
    Le Monde, 23 Juin 2006


    « Ce n'est certainement pas par l'immigration choisie, qui va poursuivre une politique néo-coloniale en allant choisir dans les pays d'origine ceux qui nous arrangent, que l'on mettra fin à ce problème. Les puissances coloniales ont suffisamment exploité ces pays ; on ne va pas continuer en prenant leur main d'oeuvre bien formée. »
    Forum mondial des droits de l'Homme, Nantes, 10/13 juillet 2006

    En ce qui me concerne, je pense que Mr SARKOZY est un démagogue, car en effet il y a bien des personnes issues des minorités visibles en france qui ne travaillent pas en fonctions de leurs diplômes mais qui font des petits boulots. Pourquoi faire croîre qu'il ira les chercher au tiers monde. L'immigration choisie est donc une utopie.

    Cordialement,

    Bertrand KISSANGOU  

     


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  • Afrique : Nécessaire refonte des relations Nord-Sud

    À rebours de « l’immigration choisie » prônée par Nicolas Sarkozy, seule une politique innovante de codéveloppement permettra de rééquilibrer les relations Nord-Sud et d’endiguer les flux d’immigrants économiques.

    Trois milliards d’êtres humains, soit la moitié de la population du globe, vivent aujourd’hui avec moins de deux dollars par jour. Cette misère lourde, profonde, nourrit l’immigration vers l’eldorado des pays du Nord. Ceuta et ses barrières de grillage, le Sahara marocain, algérien ou libyen, la traversée en pirogue vers le « portail d’entrée » des îles Canaries, rien ne résiste à l’absence d’espoir qu’offrent actuellement la plupart des pays africains à leur population.

    La lutte contre cette inégalité Nord-Sud n’est plus seulement une exigence morale et éthique, elle devient une nécessité politique, celle de prémunir l’Europe de l’afflux incontrôlable d’immigrants économiques. Les tentatives de réponses sont actuellement très diverses : l’Union européenne, avec l’Espagne, la France et l’Italie principalement, met en place une sous-traitance de la répression auprès des pays du Maghreb, de la Libye et du Sénégal, pour tenter de bloquer ce flux à la source, sur le continent africain.

    Nicolas Sarkozy théorise « l’immigration choisie », concept qui consiste à piller les cerveaux des anciennes colonies à notre profit, ce qui n’est ni respectable, ni acceptable. L’UE émet maintenant l’idée d’agences euro-africaines pour l’emploi, afin de réguler les flots migratoires. Ces mesures, emplâtres sur une plaie béante, ne résoudront pas grand-chose car elles ne s’attaquent pas à la nature consubstantielle du problème, celle de la misère et de l’inégalité de développement et de richesse entre le Nord et le Sud.

    La question de l’immigration est donc liée à celle du développement. Depuis une dizaine d’années, émerge avec force le concept de « codéveloppement ». Mais ce concept se traduira-t-il par une approche réellement innovante ?

     


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