• Michel Charasse est suspendu du PS

    L'ancien ministre socialiste Michel Charasse le 12 novembre 2007 à Paris

     

    20minutes.fr avait révélé la semaine dernière que Michel Charasse était en sursis au Parti socialiste. C'est désormais officiel: le sénateur et ex-ministre, a été suspendu mardi du PS par le bureau national.

    Le Conseil fédéral du Puy-de-Dôme avait voté une résolution demandant l'exclusion de 18 conseillers généraux, dont Michel Charasse, sénateur du Puy-de-Dôme, qui avaient appelé à voter pour Jean-Yves Gouttebel, candidat à sa propre succession à la présidence du conseil général, alors que les militants PS avaient choisi Michèle André, vice-présidente PS du Sénat.

    Les autres conseillers généraux suspendus

    Le Bureau national du PS a aussi décidé de «suspendre tous les conseillers généraux qui aujourd'hui ne font pas partie du groupe socialiste qui est reconnu par la fédération» de ce département. Et au premier chef, Jean-Yves Gouttebel.

    Cette sanction, a expliqué Bruno Le Roux, responsable des élections au PS, tombera «automatiquement à partir du moment où ils rejoindront le groupe socialiste et se désolidariseront de l'actuel président du conseil général».

    Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ L'ancien ministre socialiste Michel Charasse le 12 novembre 2007 à Paris

     
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    Avec agence


    20Minutes.fr, éditions du 15/04/2008 - 19h30


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  • L'obtention de visa, dernière épreuve à la mode des JO

    la flamme olympique

     

    Le parcours du combattant pour aller assister aux JO cet été? Alors que ça a été la foire d’empoigne pour empocher un des quelques billets réservés aux Français pour assister aux épreuves, que les hébergements aux prix corrects sont devenus une denrée rare, voici que c’est l’accès même au pays qui est plus difficile.

    Conformément à ce qu’annonçait 20 Minutes vendredi, les conditions de demande de visas touristes se sont durcies depuis lundi. Seuls des visas de 30 jours maximum seront délivrés, et lors de la demande, il faut présenter sa réservation de billet d’avion ainsi qu’un justificatif d’hébergement - soit une réservation d’hôtel, soit une «lettre d’invitation» établie par vos proches si vous visitez de la famille expatriée, visée par les autorités chinoises.

    «Cette mesure ne touche que les Français»

    Impossible donc de venir ici à l’aventure ou de tenter un échange d’appartement avec des Chinois –théoriquement interdits par la loi de toute façon. «Ce sont de vieilles règles qui ont été abandonnées depuis au moins trois ans, mais ils nous préviennent que tout dossier incomplet risque d’être refusé, explique-t-on à Home Visas, un organisme de courtiers de visas. Pour l’instant, cette mesure ne touche que la France.»

    Il est également impossible de demander ce visa plus d’un mois avant le départ, contre trois auparavant. «Ca va demander un peu d’organisation, reconnaît Cécile Nouhouang, directrice de Voyageurs en Chine, distributeur officiel des billets des Jeux 2008 pour la France. Ca suppose que ceux qui partent aux Jeux nous laissent leurs passeports en juillet.» En revanche, la durée de séjour limitée ne devrait pas poser de problème selon elle: sur les «600-700» clients auxquels Voyageurs en Chine a octroyé des billets pour les épreuves sportives, seuls deux désiraient rester plus d’un mois sur place.

    REUTERS/Jason Lee (CHINA) ¦ la flamme olympique

     
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    A Shanghai, Caroline Dijkhuis


    20Minutes.fr, éditions du 14/04/2008 - 17h39


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  • Vers un désengagement de la Sécu au profit des mutuelles?

    La ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'exprime, le 09 avril 2008 à Paris  Juguler le déficit de la Sécurité sociale en transférant certaines dépenses de santé aux mutuelles et aux assureurs privés? La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, envisage un désengagement total de la Sécu dans certains secteurs, comme l'optique, qui seraient pris en charge uniquement par des complémentaires santé. «La question est posée, a précisé la ministre, interrogée dimanche au Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro. D'autant (...) que dans les quatre ans qui viennent de s'écouler la marge bénéficiaire de ces organismes complémentaires est passée de 12% à 23%». Une hausse qui permet, selon elle, des «marges de manoeuvres».

    A condition d'accroître la «concurrence» entre ces mutuelles. «Il faut que ça apporte un vrai outil de régulation, c’est-à-dire qu'elles fassent la preuve qu'elles ont un avantage, une valeur ajoutée par rapport au régime obligatoire», a poursuivi la ministre.

    Bertrand Guay AFP/archives ¦ La ministre de la Santé Roselyne Bachelot s'exprime, le 09 avril 2008 à Paris

     
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    Sa C


    20Minutes.fr, éditions du 14/04/2008 - 08h15


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  • L'Afrique australe en sommet ne veut plus ignorer la crise au Zimbabwe

    Des dirigeants africains parmi lesquels le président du Botswana Ian Khama, à leur arrivée le 12 avril 2008 à Lusaka
    Le président sud-africain Thabo Mbeki (g) et son homologue zimbabwéen Robert Mugabe, le 12 avril 2008 à Harare
    Le parc du centre de conférence internationale à Lusaka, le 11 avril 2008 à la veille du sommet extraordinaire sur le Zimbabwe

     

     

    Les dirigeants d'Afrique australe poursuivaient samedi soir leurs discussions sur le Zimbabwe, lors d'un sommet qui s'est ouvert sur une injonction du président de l'organisme régional à ne plus ignorer l'ampleur de la crise politique et économique chez son voisin.

    La région "ne peut rester passive lorsqu'un de ses membres est confronté à une situation douloureuse, politiquement et économiquement", a déclaré à l'ouverture du sommet le chef de l'Etat zambien Levy Mwanawasa, qui préside la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC, 14 pays).

    Le sommet ne vise certes pas à "mettre (le président zimbabwéen Robert) Mugabe au banc des accusés", mais ce serait "une erreur de se détourner quand un de nos voisins est en crise", a-t-il ajouté.

    Le ton du discours d'ouverture du Zambien tranchait avec de précédentes déclarations de son homologue sud-africain Thabo Mbeki, selon lequel "il n'y a pas de crise" au Zimbabwe.

    "Un processus électoral a eu lieu et nous attendons tous que la ZEC (Commission électorale zimbabwéenne) annonce les résultats" de l'élection, a déclaré Mbeki à l'issue d'un entretien avec le chef de l'Etat zimbabwéen à Harare.

    Lors d'une interruption de séance, samedi soir à Lusaka, il a estimé que les discussions "se passaient bien".

    Deux semaines après le scrutin présidentiel qui a opposé Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir, à son rival Morgan Tsvangirai, le Zimbabwe attendait toujours les résultats officiels.

    Le parti au pouvoir a essuyé une défaite historique, perdant à la chambre des députés la majorité qu'il détenait depuis l'indépendance en 1980.

    Mbeki s'était rendu dans la matinée à Harare pour rencontrer le héros de la guerre contre la suprématie blanche dans l'ancienne Rhodésie du Sud britannique, qui a refusé de participer au sommet.

    Le gouvernement zimbabwéen a dépêché quatre ministres en Zambie. Tsvangirai assistait à la cérémonie d'ouverture au premier rang des observateurs.

    Auparavant, le ministre de la Justice Patrick Chinamasa avait minimisé l'importance de la réunion. Il n'y a "nul besoin de régionaliser la crise", a-t-il déclaré à l'AFP en marge du sommet.

    Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) de Tsvangirai, qui revendique la victoire à la présidentielle, a appelé la SADC à "dénoncer clairement la dictature" de Mugabe.

    "Les militaires gouvernent de facto. Un coup d'Etat constitutionnel est en cours", a déclaré à la presse le secrétaire général du MDC, Tendai Biti.

    "Nous savons tous que la violence appelle la violence", a lancé Mwanawasa. "Je voudrais à ce moment critique appeler les responsables zimbabwéens, tant de la Zanu-PF (au pouvoir) que de l'opposition, à faire preuve d'humilité et de saisir cette chance de tourner la page."

    La tension au Zimbabwe avait brusquement monté la veille du sommet. La police a interdit les rassemblements politiques dans la capitale et l'opposition a appelé à une grève générale pour mardi, se disant prête à "aller jusqu'au bout pour faire respecter la volonté du peuple."

    L'issue de la réunion de Lusaka dépendra beaucoup de l'attitude de Mbeki, président de la première puissance régionale, qui avait été chargé par ses pairs d'une médiation entre le pouvoir et l'opposition au Zimbabwe avant les élections.

    A Harare, le président sud-africain a pris ses distances avec Tsvangirai et sa revendication anticipée. "Comme je l'ai déjà dit, l'organe autorisé à publier les résultats est la Commission électorale. Attendons qu'elle annonce les résultats", a-t-il martelé.

    Les dirigeants africains ont jusqu'ici évité de condamner publiquement Mugabe, en dépit des répercussions régionales de l'effondrement économique du Zimbabwe. Quelque trois millions de Zimbabwéens ont choisi l'exil, fuyant la répression et la misère.

    Gianluigi Guercia AFP ¦ Des dirigeants africains parmi lesquels le président du Botswana Ian Khama, à leur arrivée le 12 avril 2008 à Lusaka

     
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    © 2008 AFP


    20Minutes.fr avec AFP,


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  • Ségolène Royal - Parti Socialiste Cannes

    Une défense européenne, vite !
    Le retour dans le commandement militaire de l'OTAN, pour quoi faire ?

    26 avril 2007 : le candidat Sarkozy estime que la présence à long terme des troupes françaises en Afghanistan n'est pas décisive. Il se déclare même prêt à poursuivre la politique de rapatriement de nos soldats, alors engagée par Jacques Chirac. 27 mars 2008, soit onze mois plus tard : en voyage officiel à Londres, Nicolas Sarkozy annonce l'envoi de 1 000 hommes supplémentaires à ceux qui sont déjà présents en Afghanistan.

    Je me suis prononcée contre cette fuite en avant. Car les risques d'enlisement sont  trop forts ; car les objectifs n'en sont pas définis ; car on ne peut risquer la vie de nos soldats sans savoir quels sont les objectifs de leur mission ; car il faut en priorité donner au gouvernement d'Hamid Karzaï les moyens d'assurer la stabilité de l'Afghanistan.

    Et puis Nicolas Sarkozy oublie sciemment qu'en 1991, François Mitterrand avait souhaité un vote du Parlement sur la présence des forces françaises en Irak… La réforme des institutions et le renforcement du rôle du Parlement promis par le candidat Sarkozy sont clairement jetés aux oubliettes.

    Plus grave encore, lors du Sommet de Bucarest, Nicolas Sarkozy a fait prendre à la politique étrangère de la France un virage périlleux. En réintégrant le commandement militaire de l'OTAN, il prétend ainsi redéfinir notre rapport à l'Alliance atlantique et, en même temps, renforcer l'Europe de la défense.

    Mais où est passé le « Livre blanc de la Défense », en préparation depuis plusieurs mois et qui devait être soumis au Parlement ? Personne ne l'a encore vu… et lorsqu'on débattra de ses orientations, il sera déjà trop tard. Car entre temps, c'est toute notre politique depuis 1966 qui aura été remise en cause.

    Le degré de notre participation à l'Otan est une question fondamentale qui ne doit pas être taboue et dont nous pouvons tout à fait débattre. Mais la France a-t-elle intérêt à se ranger dans le camp atlantiste, sans garantie d'obtenir quelque chose en retour ? La France est-elle attendue et bienvenue dans un commandement militaire qui s'est fait sans nous depuis 42 ans ? Un retour actif à l'Otan permettra-t-il véritablement de renforcer la PESD ?

    Sous couvert de préparer la présidence française de l'Union européenne et d'amorcer le développement de la défense commune, Nicolas Sarkozy ne vise, en réalité, qu'une chose : réintégrer pleinement l'OTAN pour inscrire sans réserve notre pays dans «  le camp occidental » et satisfaire son « obsession atlantiste », comme l'a formulé Jean-Marc Ayrault, le 1er avril à l'Assemblée nationale. Une option idéologique dangereuse, selon moi, à l'heure où certains poussent au conflit des civilisations. Et alors que les Etats-Unis ne semblent pas disposés, en matière de défense, à déléguer leur autorité. Ce faisant, Nicolas Sarkozy affaiblit la position européenne au sein de l'Otan.

    L'intérêt et la sécurité de la France passent sans conteste par la mise en œuvre d'une vraie PESD, tout en continuant de travailler étroitement avec nos alliés. Au sein de l'Alliance, lourde et grosse machine, la France seule ne pourra jamais peser sur les orientations et les décisions stratégiques. Nous devons donc absolument profiter de notre autonomie pour rassembler nos partenaires européens autour d'une Europe de la défense cohérente et efficace, et avoir ensuite voix au chapitre au sein de l'Otan.  À nous aussi de faire preuve d'exemplarité dans notre engagement en Europe, afin de vaincre les réticences de nos partenaires.



    Ségolène Royal

    --

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