• Villiers-le-Bel : " Vous ne prendrez pas mon deuxième enfant !"

    Ce midi à Villiers-le-Bel, une vingtaine de policiers sont entrés en force chez les Samoura, encore en deuil du petit Laramy.

    Les proches et la famille nous reçoivent complètement sous le choc. A 12h30, Monsieur Samoura et sa famille étaient en train de déjeuner quand ils ont vu les policiers du GIPN et du RAID débarquer pour interpeller Mamadou, le grand frère du défunt Laramy. Des débris jonchent le sol et montrent la violence de l’interpellation. Le père a été bousculé, la mère qui portait un enfant a été poussée au sol. "Quand ils sont venus, j’ai dit aux policiers : Vous m’avez déjà pris un fils, vous ne me prendrez pas le deuxième". Le quartier déjà secoué par une série d’interpellations à 6 heures du matin ne comprend pas l’absence de respect du deuil de la famille Samoura. En quittant l’immeuble entouré par une soixantaine de policiers en tenue anti émeute, on ressent une extrême tension. 


    Villiers le Bel: le père et la soeur de Laramy

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  • Pour un

    Ségolène Royal sur France Inter à 8h20, lundi 18 février


    Ségolène Royal sera l'invitée de Nicolas Demorand lundi 18 février à 8h20 sur France Inter.

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  • DDA A la une
    [14/02/08]

    Pour un "vote d'espérance" contre "l'inertie"


    Ségolène Royal à Villeurbanne
    Ségolène Royal a assuré jeudi 14 février à Villeurbanne que le vote aux municipales serait un "vote d'espérance", face à "l'inertie" gouvernementale et aux "désillusions", et a appelé Nicolas Sarkozy à "rendre des comptes" sur la banlieue.

    "Le vote pour les municipales est un vote d'espérance face à l'inertie du gouvernement actuel. On doit se mettre en mouvement dans ces élections municipales".

    "Je suis venue dans ces quartiers populaires où j'étais déjà venue lors de la campagne présidentielle pour dire aux habitants: je suis avec vous, je ne vous abandonne pas". "Je suis toujours là et nous allons agir ensemble".

    "Je sais que vous avez été cruellement déçus. Je sais que vous avez attendu des annonces de ce plan banlieue pendant huit mois".

    "Beaucoup de désillusion"

    "Il y a beaucoup de désillusion. La désillusion ne doit pas se transformer en désespoir", qui "conduit à la violence".

    "Quand le chef de l'Etat n'assume pas ses responsabilités et ne tient pas parole par rapport à ce qu'il avait annoncé -il avait annoncé un plan Marshall, où est ce plan Marshall ?- je dis: prenons-nous tous ensemble en mains, c'est pour cela qu'il faut aller voter pour des maires socialistes, des maires de gauche".

    "Je souhaite que Nicolas Sarkozy puisse venir rendre des comptes sur le plan annoncé. Je lui demande de venir dans six mois. En voilà assez de cette parole politique qui n'est plus suivie d'effet".

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  • Journal de campagne

    Journal de campagne


    Ségolène Royal en campagne apporte son soutien aux candidats socialistes et aux équipes de gauche pour les municipales et les cantonales. Et rencontre également des salariés qui se battent pour leur entreprise, leur famille, leur pouvoir d’achat.
    Retour sur les premières étapes d’un tour de France qui continue jeudi 14 à Villeurbanne et Vaulx-en-Velin (Rhône) et samedi 16 dans les Deux-Sèvres. En attendant bien d’autres déplacements…

    11 février, Cognac et Angoulême (Charente) – En visite dans le quartier populaire de Crouin, Ségolène est venue soutenir Michel Gourinchas et son équipe, candidats aux municipales de la deuxième ville de Charente. Et souligner par là-même que le plan Borloo ignore totalement le quartier, la ville. Incurie des actuels édile locaux et signe des temps : les images chatoyantes, celle en l’occurrence d’un des plus prestigieux spiritueux français, ne doivent pas amener à négliger les vraies difficultés des plus modestes.

    Puis, à Angoulême, dédicace de Ma plus belle histoire, c’est vous. Un moment chaleureux et convivial « en contact direct avec les habitants, c’est indispensable», avant d’aller prendre un verre au café du coin avec Philippe Lavaud et son équipe, partis à la reconquête de la capitale charentaise. L’action politique passe avant tout par l’écoute et aussi par la convivialité.

    1er février, La Rochelle (Charente-Maritime) – La journée commence par un petit-déjeuner avec les candidats au Conseil Général : mobilisation pour un changement de majorité à portée de main. En ce jour de grève exceptionnelle dans la grande distribution, Ségolène Royal rencontre ensuite une délégation d’employés de Carrefour. Pour dénoncer « la pression intolérable sur vos salaires et vos conditions de travail, d’autant plus insoutenable que la grande distribution n’est pas soumise à la concurrence internationale contrairement à d’autres secteurs ».

    30 janvier, Argenteuil (Val d’Oise) – Les hôpitaux manquent cruellement de moyens, la qualité des soins est en jeu : pour la santé publique et ceux qui la font vivre au quotidien, Ségolène Royal rencontre une délégation de l’établissement hospitalier de la troisième ville d’Ile-de-France. Une visite à Argenteuil pour apporter également un soutien amical et engagé à Philippe Doucet et son équipe partis à la conquête de la mairie, « unis et rassemblés » depuis Lutte Ouvrière jusqu’au PS en passant par le PCF et les Verts.

    25 janvier, Chartres (Eure-et-Loir) – Une semaine avant les grèves dans la grande distribution, Ségolène Royal en arrivant dans le chef-lieu d’Eure-et-Loir se rend dans une grande surface. Rencontre et échanges avec des clients pour évoquer les problèmes de pouvoir d’achat. Puis avec des représentants du personnel de l’hypermarché, ravis de pouvoir faire entendre directement leurs inquiétudes et leurs revendications.

    Le soir, soutien à Françoise Vallet, candidate à la législative partielle sur la 1ère circonscription d’Eure-et-Loir. La semaine suivante, Françoise sera élue avec 55,26 % des suffrages… Un score qu’on l’espère voir renouveler pour devenir la nouvelle première édile de Chartres.

    24 janvier, Tours (Indre-et-Loire) – A son arrivée dans l’élégante cité des bords de Loire, Ségolène Royal rencontre une délégation de salariés du centre d’appel Téléperformance. En grève depuis 10 jours, ils se battent pour des salaires décents (pour 35h, le salaire d’un opérateur est d’à peine 900€ !). Les assurant de son soutien, elle dénonce l’attitude de la Direction peu de temps après sur France 3 en Région et au National. Quelques minutes plus tard, après dix jours de silence, la direction des Ressources Humaines de l’entreprise appelle les délégués syndicaux pour ouvrir des négociations… qui ont abouti depuis.

    Autour d’une galette républicaine et devant plus de 1000 personnes, invitée par Jean-Patrick Gille député et 1er secrétaire fédéral du PS 37, Ségolène apporte son soutien à Jean Germain, candidat à sa succession à la mairie de Tours pour continuer et amplifier le magnifique travail réalisé. Soutien appuyé également aux candidats socialistes et de gauche aux cantonales. Des encouragements porteurs d’espoir : le Département peut basculer, la majorité actuelle ne tenant qu’à un siège !

    15 janvier, Ribeauvillé, Colmar et Strasbourg (Haut-Rhin et Bas-Rhin) – A Ribeauvillé, chaleureusement guidée notamment par Fabien Becker, Ségolène Royal rencontre les salariés de Sony en lutte contre un plan social prévoyant la suppression de 200 des 500 emplois du site. A leur demande, pour les soutenir, elle adresse une lettre aux Directions « France » et « Europe » de la multinationale. Sans réponse à ce jour, le courrier fera l’objet d’une relance pour soutenir les salariés jusqu’au bout.

    A Colmar, rencontre avec Paul Layer, tête d’une liste « très ouverte », selon les mots mêmes du candidat socialiste à la mairie de la deuxième ville du Haut-Rhin, mais « clairement, naturellement, sereinement et tranquillement ancrée à gauche ». Dans le Bas-Rhin, à Strasbourg, Ségolène apporte un soutien chaleureux et décisif à Roland Ries, donné au coude à coude avec l’équipe municipale sortante « pour une alternance urgente, un vrai changement. »

    12 janvier, Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor)– Première sortie municipale, une journée de soutien amical à Danièle Bousquet. Partie à la reconquête d’une ville dirigée par la droite depuis 2001, la candidate à la première magistrature veut sortir, avec les Briochins, la ville de la « petite torpeur » dans laquelle l’a laissée s’enfoncer le maire actuel. Le soutien de Ségolène comme un vent de changement.

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  • BOCKEL, UN NUMÉRO DE DISTRACTION ?
     
    :: France
    Jean Marie Bockel inquiète les barons de l’Afrique Centrale.
    Linternationalmagazine.com , publié le 08/02/2008
    Jean Marie Bockel inquiète les barons de l'Afrique Centrale.
    La sortie spectaculaire de Jean Marie Bockel le secrétaire d’État français à la Coopération dont les propos très critiques à l’encontre de la gestion des revenus pétroliers par certains pays d’Afrique centrale, tenus le 15 janvier à Paris n’a pas fait que des heureux.
     
    Les présidents Bongo Ondimba (Gabon), Sassou Nguesso (Congo) et Paul Biya (Cameroun) s’en sont émus et l’ont fait savoir à l’Élysée.
     
    Cependant Jean Marie Bockel persiste à «  signer l’acte de mort de cette vielle françafrique » selon ses propres termes.
    Dans une interview accordée le 3 février dernier à l’hebdomadaire « Jeune Afrique » Jean-Marie Bockel affirme qu’ «  il y a eu, en effet, quelques coups de fil » de Bongo, Biya et Sassou, tous inquiets de sa nouvelle politique. « Je compte revoir le président gabonais Bongo et m’expliquer franchement avec lui…Le président Camerounais Biya « a passé - ou fait passer - un coup de téléphone de vérification, sans plus ». « Quant au président Sassou Nguesso, je lui ai fait transmettre le message que j’étais à sa disposition ».
     
    Cependant le Secrétaire d’Etat Français persiste sur sa politique. « Cela dit, je ne retire rien du fond de mes déclarations du 15 janvier. Je ne vois pas, par exemple, comment je pourrais signer avec tel ou tel pays un accord de coopération qui ne prendrait pas en compte ce que j’ai dit à propos du bon usage de la rente pétrolière, de la transparence et de l’efficience. Il ne s’agissait donc pas d’un simple effet d’annonce…je ne peux pas avoir dit mes quatre vérités, après mûre réflexion, et faire ensuite comme si de rien n’était ».
    Jean Marie Bockel affirme que ses propos n’ont pas eu que des échos en Afrique « au niveau des sociétés civiles, des étudiants, des cadres », « des ministres européens m’ont également félicité ».
     
    Quant à Nicolas Sarkozy, Jean Marie Bockel dit qu’« Il s’est exprimé, de façon très positive, à l’occasion de ses vœux au corps diplomatique, le 18 janvier…je ne m’attendais pas à ce que le président consacre tout un paragraphe au thème de « l’Afrique a changé, et la relation de l’Afrique avec la France doit aussi changer ». Puis annonce qu’il me confiait la mission de réfléchir à une action plus proche de la société civile et de la jeunesse africaines. Et pour cause : ce dernier point ne figurait pas dans la mouture originelle de son discours ».
     
    Lorsque Jean Marie Bockel a annoncé cette nouvelle a Kouchner, Rama Yade, Jean-Pierre Jouyet, ils ont tous "échangé un sourire entendu".
    Aux dinosaures d’Afrique centrale de comprendre le malaise que pose leur entêtement a s’accrocher au pouvoir et à refuser de s’adapter aux normes internationales de démocratie et de bonne gouvernance.
     

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