• De l'indépendance à ce jour

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      LE CONGO

    1492 :découverte de l'embouchure du Congo par Diego Cao et Pierre Savorgnan de Brazza, italien naturalisé Français, à la fin du XIXème siècle.

    3 octobre 1880 :
    Pierre Savorgnan de Brazza  et  le Roi Makoko signent au  nom du Gouvernement Français, un traité qui rattache le Congo à la France.

    1883
    :  le Lieutenant Cordier fonde PointeNoire.

    1908 :
    Sous l'appellation de Moyen-Congo, le Congo fera partie de la Fédération de l'Afrique Equatoriale Française (A.E.F.) avec le Gabon, l'Oubangui-Chari (la Centrafrique) et le Tchad géré par un Gouverneur Général
     
    1910
    : Brazzaville devient la Capitale de l'A.E.F.

    1939 / 1940
    : Le Général de Gaulle fait de Brazzaville la capitale de la France libre.  Sous le Gouverneur Général de l'A.E.F., Félix Eboué, Brazzaville devient le centre de recrutement des tirailleurs et le point de départ de toutes les stratégies pour sauver " La Mère Patrie ".

    La France et ses colonies


    FELIX EBOUE, LE
    VISIONNAIRE

    1944
    : Le Général de Gaulle lance de Brazzaville l'appel historique qui ouvrira la voie aux indépendances des anciennes colonies françaises.

    30 janvier - 8 février 1944
    :  " Conférence de Brazzaville "  réunissant autour du Général de Gaulle et du Commissaire aux colonies Pleven, l'élite Franco-Africaine.

    lien vers la visite virtuelle du Square C.De Gaulle

    Le CFCO (Chemin de Fer Congo-Océan)

    En 1921, Jean-Victor Augagneur, le gouverneur général de l’Afrique équatoriale française, dirige la construction d’un chemin de fer de Brazzaville à Pointe-Noire. Le journaliste Albert Londres décrit, dans son livre Terre d’ ébène, comment l’armée coloniale française recruta de force des travailleurs, devant même parfois les attraper au lasso. On estime que la construction de ce chemin de fer a coûté la vie à près de 20 000 Congolais, « un homme par traverse ».
    Le chemin de fer est inauguré en 1934.

    Voix de l’indépendance du Congo
    En 1926, André Matsoua fonda une amicale chargée de venir en aide aux tirailleurs (anciens combattants qui avaient pris part aux côtés de l’armée française à la première guerre mondiale). Les conditions d’exploitation de la colonie explique que le nationalisme se soit vite développé au Congo. Cette amicale devint vite un mouvement de protestation, l’administration coloniale pris peur et fit incarcérer André Matsoua qui mourut en prison en 1942, dans des conditions restées obscures.
    Le mouvement se transforma alors en une église qui recruta surtout dans l'ethnie d’origine. Le nationalisme congolais pris réellement corps après la deuxième guerre mondiale.
    En 1945, les congolais élirent le premier député congolais, Félix Tchikaya, à l’assemblée constituante à Paris. Celui-ci fonda en 1946 le Parti Progressiste Congolais (PPC), section congolaise du RDA (Rassemblement Démocratique Africain). Tchikaya s’opposait à Jacques Opangault. L’un et l’autre furent pris de vitesse par l’abbé Fulbert Youlou, fondateur de l’UDDIA (Union Démocratique de Défense des Intérêts Africains) qui remporta avec éclat les élections municipales de 1956. En 1958, le référendum sur la Communauté française obtint 99 % de “OUI” au moyen-Congo.
    Le Congo devint une République autonome, avec Fulbert Youlou pour Premier Ministre. En 1959, des troubles éclatent à Brazzaville et l’armée française intervient :
    Fulbert Youlou est élu président de la République.
    Et le 15 août 1960, le Congo accède à l’indépendance:
    premier gouvernement d'union nationale de Youlou.

    Aye Africa

     

    J'aime le Congo par SAM TALANIS

     

     

    1961 (2 mai)

        

    M. Bokanowski, F. Youlou, S. Tchitchelle et M. Tshombé sur le chantier du barrage de Sounda (Congo Brazzaville)

     

     

    Adoption de la Constitution.

    1963 (13/15 août)

     

    Journées révolutionnaires, " Les Trois Glorieuses ". Fulbert Youlou démissionne. Formation d’un Conseil national de la Révolution. Alphonse Massamba-Débat est chef du gouvernement provisoire.

    1963 (8 décembre)

     

    Adoption de la 2e Constitution.

    1963 (19 décembre)

     

    Alphonse Massamba-Débat est président de la République.

    1966 (10 janvier)

    N. Khrouchtchev et A. Massamba-Débat au Kremlin 

     

    Institutionnalisation de la primauté du parti unique, le Mouvement national de la révolution (MNR), sur le gouvernement.

    1966 (6 mai)

     

    M. Ambroise Noumazalay est nommé Premier ministre en remplacement de M. Pascal Lissouba.

    1968 (13 janvier)

     

    M. Ambroise Noumazalay est démis de ses fonctions. Le président Alphonse Massemba-Débat le remplace.

    1968 (31 juillet)

     

    L’armée dépose le président Massemba-Débat pour le rappeler quelques jours plus tard. Il constitue un nouveau gouvernement. Création du Conseil national de la révolution (CNR), présidé par le capitaine Marien Ngouabi.

    1968 (16 août)

     

    Abrogation de la Constitution, remplacée par l’Acte fondamental.

    1968 (22 août)

     

    Le capitaine Alfred Raoul est nommé Premier ministre du gouvernement de transition.

    1968 (4 septembre)

     

    Démission de M. Massamba-Débat. Le capitaine Raoul devient chef de l’Etat.

    1969 (1er janvier)

     

    Nomination de Marien Ngouabi à la tête de l’Etat.

    1969 (29/31 déc.)

       

    Marien Ngouabi et Le Président Alphonse Massamba-Debat 

    (son prédecesseur)

     

    Un nouveau parti, le Parti des travailleurs congolais (PCT), remplace le MNR. Le chef de l’Etat Marien Ngouabi en est le président.

    1969 (31 décembre)

    Marien Ngouabi et Le Président Georges Pompidou, 1972

     

    Adoption de la nouvelle Constitution qui ne prévoit pas d’Assemblée nationale. La République du Congo-Brazzaville devient République populaire du Congo.

    1970 (23 mars)

     

    Tentative de coup d’Etat menée par le lieutenant Kikanga.

    1970 (16 juin)

      

     

    Rétablissement des relations diplomatiques (rompues depuis 1968) entre la République démocratique du Congo (Kinshasa) et la République populaire du Congo (Brazzaville).

    1972 (22 février)

     

    Tentative de coup d’Etat menée par Ange Diawara.

    Marien Ngouabi et Le Président Léopold Sédar Senghor 

    Nostalgie (Final CAN72)


    1975 (11 décembre)

    Marien Ngouabi reçoit le prix Joliot Curie de la paix

     

    Destitution du bureau politique du PCT, remplacé par un " état-major révolutionnaire spécial ". Louis Sylvain Goma est nommé Premier ministre en remplacement de Henri Lopes.

    1977 (18 mars)

     

    Assassinat de Marien Ngouabi. L’ancien président Massamba-Debat, mis en cause dans cet assassinat, est exécuté le 25 mars.

    1977 (5 avril)

     

    Le colonel Joachim Yhombi-Opango devient chef de l’Etat. Louis Sylvain Goma reste Premier ministre. Un acte fondamental suspend la Constitution.

    1979 (5 février)

    Photo : sassououa.jpg

     

    Joachim Yhombi-Opango est destitué. Le colonel Denis Sassou Nguesso est nommé chef de l’Etat par le PCT.

    1979 (8 juillet)

     

    Adoption par référendum de la Constitution.

    1984 (30 juillet)

     

    Le colonel Denis Sassou Nguesso est réélu président de la République et président du comité central du PCT. Le 7 août, Ange Edouard Poungui est nommé Premier ministre.

    1989 (août)

     

    Alphonse Souchlaty-Poaty est nommé Premier ministre.

    1990 (30 septembre)

     

    Instauration du multipartisme.

    1990 (3 décembre)

     

    Démission d’Alphonse Souchlaty-Poaty. Il est remplacé par Louis Sylvain Goma.

    1990 (10 décembre)

    Hymne la Congolaise!

     

    Congrès extraordinaire du PCT. Le parti abandonne ses références à la doctrine marxiste-léniniste.

    1991 (25 fév./10 juin)

     

    Conférence nationale. Nomination d’André Milongo au poste de Premier ministre. Sassou Nguesso, chef de l’Etat, est sans pouvoir.

    1992 (22 janvier)

     

    Sous la pression des militaires, André Milongo met en place un gouvernement d’union nationale.

    1992 (15 mars)

     

    Adoption par référendum de la nouvelle Constitution.

    1992 (24 juin/19 juil.)

     

    Elections législatives. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) obtient 39 sièges sur 125, le Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI) 29 sièges, le PCT 19 sièges.

    1992 (16 août)

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    Election présidentielle. Pascal Lissouba (UPADS) est élu avec 61,32 % des suffrages devant Bernard Kolelas (38,68 %) du MCDDI. Le nouveau président nomme Stéphane Maurice Bongho-Nouarra Premier ministre.

    1992 (17 novembre)Photo : upadsplm.jpg

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    Dissolution de l’Assemblée nationale.

    1992 (30 novembre)

     

    Manifestations anti-gouvernementales.

    1992 (6 décembre)

     

    Nomination d’un nouveau Premier ministre, Claude-Antoine Dacosta.

    1993 (2 mai/6 juin)

     

    Elections législatives. Troubles à Brazzaville. Le deuxième tour des élections est annulé.

    1993 (23 juin)

     

    L’ancien président Yhombi-Opango est nommé Premier ministre.

    1993 (3/6 octobre)

     

    Deuxième tour des élections législatives.

    1993 (3 nov.)-1994

     

    Affrontements entre l’armée et l’opposition, entre milices rivales. Etat de guerre civile.

    1994 (28 mai)

     

    Adoption du projet de loi sur la décentralisation des collectivités locales.

    1995 (1er septembre)

     

    Adoption d'un projet de loi libéralisant la création de radios et télévisions.

    1995 (13 janvier)

     

    Le général Opanga est reconduit au poste de Premier ministre, après avoir remis sa démission.

    1995 (24 décembre)

     

    Pacte de paix signé entre la mouvance présidentielle et l’opposition.

    1996 (15-16 février)

     

    Mutinerie d'une partie de l'armée à Brazzaville.

    1996 (27 août)

     

    David Charles Ganao est nommé Premier ministre.

    1997 (juin)

     

    Affrontements à Brazzaville entre l’armée et la milice de l’ancien président Denis Sassou Nguesso.

    1997 (21 juillet)

     

    Le Conseil constitutionnel décide de reporter l'élection présidentielle, initialement prévue le 27 juillet, et de proroger le mandat du Président.

    1997 (août)

     

    Intensification des combats à Brazzaville et extension du conflit vers le nord du Pays.

    1997 (10 septembre)Photo : mcddi.jpg

     

    Bernard Kolélas est nommé Premier ministre.

    1997 (14 septembre)

     

    Les partisans de Sassou Nguesso se sont rendus maîtres de l'ensemble des régions du nord et du centre. Réunion à Libreville des représentants de neufs pays africains pour tenter d'endiguer le conflit.

    1997 (16 septembre)

     

    Echec du sommet de Libreville. Les combats se poursuivent.

    1997 (octobre)

     

    Vaste offensive des partisans de Denis Sassou Nguessso contre les forces de Pascal Lissouba. Denis Sassou Nguesso sort vainqueur de ces affrontements.

    1997 (25 octobre)

     

    Denis Sassou Nguesso s'investit Président de la République.

    1998 (5-12 janvier)


    Tête à tête avec
    Jacques CHIRAC
    à l'Elysée

     

    Le Forum sur l'unité et la réconciliation nationale rassemblent 850 délégués de partis politiques. La période de transition est fixée à trois ans. Les élections doivent avoir lieu en 2000.

    1998 (16 novembre)


    Tête à tête avec
    Jacques CHIRAC
    à l'Elysée

    Tête à tête avec
    Dominique De Villepin
    à Matignon

     

    Le gouvernement congolais lance des mandats d'arrêt contre M. Lissouba et son ancien premier ministre, Bernard Kolélas.

    1998 (décembre)


    Inciter les
    Grandes puissances à
    agir dans l'intérêt des
    populations africaines

    Inciter les
    Grandes puissances à
    agir dans l'intérêt des
    populations africaines

     

    Violents accrochages dans Brazzaville entre l'armée congolaise et les "Ninjas", miliciens de Bernard Kolélas. Des milliers de personnes fuient la capitale.
    L'armée angolaise prête main forte au président Sassou Nguesso.

    1999 (29 décembre)


    Valorisation des
    atouts des pays
    Non-alignés au
    Sommet de Cuba

    Valorisation des
    atouts des pays
    Non-alignés au
    Sommet de Cuba

     

     

    "Accord de cessation des hostilités" entre l'armée et des miliciens rebelles.

    2000 (février)


    Réunions de haut
    niveau des dirigeants
    africains sur les
    conflits qui minent
    le Continent

    Réunions de haut
    niveau des dirigeants
    africains sur les
    conflits qui minent
    le Continent

     

     

    2002 (10 mars)

     

    Denis Sassou Nguesso - Président de la République du Congo

     

    Des centaines de rebelles Ninjas se rendent.

     

     

     

     

     

     

    Sassou Nguesso est élu président pour un terme de sept ans, conformément à la nouvelle constitution.

     

    Pages: 128, Broché, Editions Alan Sutton
    A partir de 
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    Savorgnan de Brazza (1852-1905) : Une épopée aux rives du Congo
    Savorgnan de Brazza (1852-1905) : Une épopée aux rives du Congo
    Pages: 230, Broché, Les Indes savantes
    A partir de 

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  • Commentaires

    1
    visiteur_www.mauran.
    Jeudi 5 Avril 2007 à 03:01
    tres enrichissant j'ai beaucoup aim?
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