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Le Chef de l'Etat reçoit un émissaire du Président algérien

Les conclusions du sommet sur le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), tenu le 21 mars à Alger (Algérie), ont été au centre de l’entretien que le Chef de l’Etat, Denis sassou Nguesso a eu le 30 mars à Brazzaville, avec le ministre algérien délégué, chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.

En dehors des points liés à ce sommet, les deux personnalités ont abordé les questions africaines telles la crise du Darfour (Soudan) et la question du Sahara Occidental.

Placé sous le thème «Réflexion sur le NEPAD», le sommet d’Algérie a réuni les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays africains membres du Comité de mise en œuvre du NEPAD, une initiative lancée en 2001 par les Présidents algérien, Abdelaziz Bouteflika, sud-africain Thabo MBeki, nigérian Olusegun Obasanjo, sénégalais Abdoulaye Wade et égyptien Hosni Moubarek.

M. Abdelkader a indiqué qu'il était porteur d'un message relatif à la coopération entre le Congo et l’Algérie. «J’ai transmis un message du Président Abdelaziz Bouteflika portant sur la concertation permanente qui existe entre nos deux pays», a-t-il dit.

Le Congo a été représenté au sommet d'Alger sur le NEPAD par le Premier ministre, chargé de la Coordination de l'Action du Gouvernement et des Privatisations, Isidore Mvouba.

La rencontre d'Alger a permis d’évaluer le chemin parcouru afin de préparer l'avenir. La création du NEPAD résulte du besoin ressenti par des dirigeants du continent de lancer une nouvelle initiative d'envergure pour poser le problème de pauvreté et de marginalisation de l'Afrique dans le processus de globalisation.

Le NEPAD est basé sur des principes clefs et certaines valeurs dont la promotion et la protection de la démocratie et des droits humains, l'engagement sur le principe de la bonne gouvernance politique et économique, l'émancipation de la femme, le partenariat avec la société civile.

Le Sommet d’Alger a appelé au changement dans la relation donateurs/bénéficiaires entre les pays les plus industrialisés et les institutions de développement multilatéral d'une part, et les pays africains d'autre part.

D’après M. Abdelkader Messahel, la rencontre d’Alger a été une étape importante. «Il va falloir être optimiste pour ce qui concerne la mise en œuvre du NEPAD. Le NEAD a permis à l’Afrique une certaine prise de conscience», a-t-il indiqué.

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FESPAM : les musiques d’émancipation choisies comme thème de la 6ème édition

Toute l’Afrique musicale, ainsi que la diaspora séjourneront à Brazzaville, du 7 au 14 juillet prochain à travers la célébration de la 6ème édition de l’une des plus importantes fêtes musicales du continent : le Festival panafricain de musique (FESPAM). Pendant une semaine, les artistes issus de divers horizons feront vibrer la capitale congolaise, au rythme des sonorités traditionnelles et modernes.

Brice Elion/CSA du 07/03/2007

Comme à l’accoutumée, les organisateurs choisissent un thème pertinent ayant un rapport étroit avec la musique africaine dans toute sa globalité. En 2003, la quatrième édition du FESPAM a été célébrée sous le thème ’’Itinéraires et convergences des musiques traditionnelles et modernes d’Afrique’’.

Quant à la cinquième édition, elle a été placée sous le thème ’’Héritage de la musique africaine dans les Amériques et les Caraïbes’’. Pour cette sixième édition, le thème retenu est : ’’Musiques d’émancipation et mouvements de libération en Afrique et dans la diaspora’’.

Le thème de cette édition est évocateur, il met en exergue les musiques à travers lesquelles le peuple d’Afrique s’est appuyé dans le combat pour son émancipation. Malgré l’usage actuellement par les artistes africains des instruments modernes, l’Afrique possède sa musique avec ses instruments typiquement originels.

C’est d’ailleurs dans les phrasées et les morceaux de musique que les Africains ont commencé à mener la lutte pour l’émancipation, en y dénonçant certains abus auxquels ils étaient victimes. Les mouvements de libération en Afrique ont été, pour la plupart, accompagnés par des danses guerrières. L’édition 2007 présente une particularité parce que l’année 2006 marque le dixième anniversaire du FESPAM.

Le FESPAM est un évènement culturel populaire qui réunit chaque deux ans, au cœur de l’Afrique, les artistes africains et de la diaspora. Il est organisé en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Centre international de civilisation bantoue (CICIBA), etc.

Le festival se caractérise par des concerts en live animés par les artistes dans les sites retenus par les organisateurs de l’évènement. Le public a droit non seulement à la musique moderne mais aussi traditionnelle. Le plus souvent, les artistes pratiquant la musique traditionnelle saisissent la balle au bond, présentant des chorégraphies attrayantes.

La musique traditionnelle d’Afrique constitue une source d’inspiration et de richesse pour la musique moderne qui, elle est marquée par une imbrication de mélodies africaines et occidentales. En dehors de l’aspect festif de l’évènement, le FESPAM offre aussi aux visiteurs un certain nombre d’activités.

L’on peut évoquer le Symposium réunissant les spécialistes de la culture et des arts qui réalisent une analyse scientifique profonde du thème du festival ; le Marché de la musique africaine (MUSAF), lieu d’exposition et de vente des œuvres phonographiques, vidéographiques et des instruments de musique ; la soirée miss FESPAM ; l’exposition des instruments traditionnels de musique d’Afrique.

De grands noms de la musique africaine, américaine et de la diaspora sont passés à Brazzaville grâce au FESPAM, notamment Youssou N’Dour (Sénégal), Papa Wemba de la République démocratique du Congo (RDC), Kelly Price (USA), Oumou Sangaré (Mali), Ismaëlo (Sénégal), Princess Lover (Antilles), Jean Michel Rotin (Antilles), Mei Way (Côte d’Ivoire), Brenda Fassi (Afrique du Sud), Manu Dibango (Cameroun), Tabou Ley (RDC), Angélique Kidjo (Bénin), Alexis Murillo (Colombie), et bien d’autres.

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Le Chef de l’Etat regagne Brazzaville après un séjour en France

Le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso est renté à Brazzaville, le 26 février en provenance de France, où il a pris part au 24ème Sommet France-Afrique tenu les 15 et 16 février derniers à Cannes sous le thème : "L'Afrique et l'équilibre du monde".

Rogevna Guielle/CSA du 26/02/2007

Le Sommet de Cannes a été précédé par une réunion ministérielle préparatoire. Au total 49 délégations de pays africains, des représentants de l'Organisation des Nations Unies (ONU), de l'Union Africaine (UA), de la Commission européenne et de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ont participé avec la France à ces assises de Cannes.

Mme Angela Merkel, Chancelière d'Allemagne, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne (UE), a été invitée à participer au Sommet. Au cours des travaux de cette importante réunion, les Présidents, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou-Nguesso du Congo-Brazzaville et Paul Biya du Cameroun ont fait des communications dans les ateliers.

Abordant le sujet sur la Place et le poids de l'Afrique dans le monde, le Président Sassou-Nguesso a indiqué que la sécurité et la croissance de l'ensemble du monde étaient désormais étroitement dépendantes de la stabilisation et du développement du continent africain.

Dès lors, se confirme la nécessité de renforcer à la fois la représentation de l'Afrique dans les institutions internationales (Conseil de Sécurité, agences des Nations Unies, institutions financières internationale), et d'assurer une meilleure coordination de celle-ci avec les instances africaines.

Après le sommet, le Chef de l'Etat a passé quelques jours en France avant de regagner la capitale où plusieurs dossiers l'attendent certainement.

Rappelons qu'à Cannes, les Chefs d'Etat ont salué la signature par les Présidents centrafricain, soudanais et tchadien d'un accord visant, avec l'appui de la communauté internationale, à favoriser la reprise du dialogue et la poursuite du processus de réconciliation dans la région.