• Le Congo et la France signent un accord sur la gestion concertée des flux migratoires

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    Le Congo et la France signent un accord sur la gestion concertée des flux migratoires

    Un accord de gestion concertée des flux migratoires et de co-développement a été signé le 25 octobre à Brazzaville entre la République du Congo et la France. Cet accord prévoit la mise en place des stratégies communes susceptibles de réduire les migrations incontrôlées entre Brazzaville et Paris. Les deux parties étaient représentées par Basile Ikouébé et Brice Hortefeux, respectivement ministre congolais des Affaires étrangères et ministre français de l'Immigration, de l'Identité nationale et du Co-développement.

    csa du 26/10/2007

    Le Congo est le troisième pays africain à signer un accord relatif à la gestion concertée des flux migratoires avec la France, après le Sénégal en septembre 2006 et le Gabon en juillet 2007. Cet accord vise à instaurer un véritable partenariat avec les pays d'origine des flux migratoires.

    A l'instar des deux précédents, l'accord franco-congolais est conçu selon une approche comprenant trois volets indissociables à savoir l'organisation de la migration légale (circulation, visas, immigration de travail, accueil et séjour des étudiants), la lutte contre l'immigration illégale (réadmission des ressortissants en situation irrégulière, coopération policière en vue de la surveillance des frontières, démantèlement des filières de passeurs et la lutte contre la fraude documentaire), et le co-développement.

    Le texte prévoit la facilitation pour les personnes participant activement au développement des relations bilatérales (hommes d'affaires, artistes, intellectuels, sportifs), notamment en ce qui concerne la délivrance de visas de courts séjours à entrées multiples dits de ’’circulation’’.

    «C’est un outil essentiel au service du partenariat, du nouvel accord de gestion des flux migratoires que la France souhaite instaurer de manière concertée avec les pays d’origine. Les personnes qui contribuent par leur fonction au développement des relations franco congolaises disposeront des facilités recrues en leur accordant des visas de circulation valables jusqu’à 5 ans pour les voyages qu’elles seront à mener à effectuer de manière régulière entre Brazzaville et Paris. Les diplomates bénéficieront pour leur part d’une liberté totale de circulation pour une durée de 2 ans dans un premier temps qui pourra évoluer à l’avenir», a expliqué M. Hortefeux.

    Pour ce qui est des étudiants et l'immigration de travail, les autorités françaises s'engagent concernant la première catégorie, à créer au Congo en 2008, un Espace Campus France et à offrir aux étudiants congolais la possibilité de parfaire leur formation par une première expérience professionnelle dans leur pays.

    A propos de la deuxième catégorie, l'accord prévoit, pour les jeunes professionnels âgés de dix-huit à trente-cinq ans, la possibilité d'améliorer leurs perspectives de carrière en leur offrant une expérience de travail salarié en entreprise en France pour une période n'excédant pas les dix-huit mois. Les problèmes ayant trait à la réadmission des ressortissants en situation irrégulière, aussi bien des nationaux que ceux des pays tiers ayant transité par le territoire de l'une ou l'autre partie, à la coopération policière entre les deux pays et à l'aide au développement, sont également abordés dans cet accord.

    Abordant les problèmes de développement et de co-développement, M. Hortefeux a fait savoir que son pays s'est proposé de mettre en place un projet d'appui à la création des Très petites entreprises (TPE) par des migrants congolais pour aider les jeunes entrepreneurs à se former et à s'installer au pays après leur expatriation. Une enveloppe d'un montant de 1,2 million d'euros a été consacrée par la France pour ce type d'actions et couvrira la période 2008-2010.

    Sur l'aide au développement, le Gouvernement français a retenu deux secteurs prioritaires : l'appui au secteur de la santé et le développement de la formation professionnelle et technique. En ce qui concerne la question des tests ADN, M. Hortefeux a signifié qu’il n y a aucun point sur une disposition de ces tests ADN sur l’accord qui vient d’être signé.

    De son côté, le ministre congolais des Affaires étrangères a indiqué que la portée du document allait au-delà du cadre bilatéral, ajoutant que des dispositions sont en train d’être prises pour le contrôle des flux migratoires. «Les autorités congolaises sont en train d’élaborer de nouveaux passeports de service, diplomatique et ordinaire qui seront sécurisés. Nous allons disposer des documents fiables pouvant nous permettre de gérer cette situation des flux migratoires. D’ici la fin de l’année, ces documents seront mis en circulation», a-t-il indiqué.

    Selon M. Ikouébé, cet accord répond aux préoccupations des deux Gouvernements concernant la circulation des personnes, l'admission au séjour, la réadmission des personnes en situation irrégulière, la coopération policière, le co-développement et l'aide au développement. «L’accord relatif à la gestion concertée des flux migratoires et au co-développement vient, à point nommé, ajouter une pierre à l’architecture déjà riche des relations de coopération et d’amitié qui lient nos deux pays», a-t-il renchéri.

    Le document a été paraphé en présence du ministre à la présidence chargé de la Coopération, de l'Action humanitaire et de la Solidarité, Charles Zacharie Bowao, du ministre de la Sécurité et de l'Ordre public, Paul Mbot, et des ambassadeurs du Congo en France, Henri Lopes et de France au Congo, Nicolas Normand.

    Source: Congo-site.

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