• Qui a dit «La politique de Nicolas Sarkozy est anxiogène»?

    Julien Dray, le 1er septembre 2007 à La Rochelle
    C’est Julien Dray. Le porte-parole du part socialiste estime que Nicolas Sarkozy «se trompe de A à Z sur le plan économique. (...) Il mène une politique de l’offre, dérégulatrice et brutale», explique-t-il dans «Le Parisien» de dimanche.

    Le député de l’Essone assure par ailleurs que «Fillon a la solution à sa sciatique: elle est dans sa tête».

    Enfin, alors que les têtes d’affiche du PS s’entredéchirent en vue du Congrès de Reims, ce proche de François Hollande explique qu’il ne voit «pas d’énormes différences, à moins de cultiver virgules et nuances» entre les contributions de Bertrand Delanoë, François Hollande et Ségolène Royal.

    Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Julien Dray, le 1er septembre 2007 à La Rochelle

     
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    C. L.


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  • Bernard Kouchner s'énerve, France 24 fait disparaître les cassettes

    Bernard Kouchner sur «France 24».
    Cette fois-ci, il n'y aura pas de vidéo «off», mais la séquence «in» diffusée est déjà truculente. Invité en plateau chez «France 24» le 18 juillet, Bernard Kouchner a piqué une grosse colère après la diffusion d'un reportage peu flatteur sur sa carrière.

    «Son succès politique demeure mitigé», raconte le journaliste de «France 24» dans ce portrait. Puis au sujet de ses nouvelles fonctions de ministres des Affaires étrangères: «Son pouvoir est plus que limité, tous les dossiers sensibles sont gérés de l'Elysée». Voici le reportage tel qu'il a été diffusé.



    Retour en plateau. Le ministre des Affaires étrangères n'a pas du tout apprécié le reportage et le fait savoir de manière véhémente au présentateur Ulysse Gosset, dénonçant un «portrait discutable» et une «illustration bêtasse».


    L'affaire ne s'arrête pas là. «Le Canard enchaîné» révèle ce mercredi que la discussion entre Bernard Kouchner et Ulysse Gosset s'est poursuivie hors antenne. «C'est incroyable, inacceptable!», «C'est n'importe quoi!», aurait lancé le ministre au journaliste.

    Bernard Kouchner peut se sentir chez lui à «France 24»: son épouse Christine Ockrent est directrice générale de France Monde, la holding chargée de regrouper l'audiovisuel extérieur: TV5 Monde, RFI... et France 24.

    Pour ne pas que cette discussion animée fuite sur Internet, comme lors du fameux «off» de Nicolas Sarkozy sur France 3, toutes les bandes de la courte séquence ont été détruites. Sauf une, gardée en lieu sûr, rapporte le «Canard enchaîné».

    DR ¦ Bernard Kouchner sur «France 24».

     
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    V.G.


    20Minutes.fr, éditions du 30/07/2008 - 20h16



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  • Pas - encore - de vacances pour les socialistes

    Le logo du parti socialiste
    Les socialistes continuent de discuter en vue du Congrès de Reims. Petite revue des mouvements intervenus ces derniers jours.

    Rapprochement entre les partisans de Hollande et des signataires de la contribution Aubry...

    Des proches de François Hollande, comme le député-maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, et le député et président du conseil général de l'Isère, André Vallini, ont rédigé lundi un texte commun avec des signataires de la contribution Aubry: Pierre Mauroy, et Bernard Derosier, le président du conseil général du Nord. Ils appellent à un «Parti socialiste cohérent et solidaire», dans un texte qui est «l'ossature d'une motion», selon Julien Dray, également signataire de l’appel.

    Problème, chez Martine Aubry, on est sur une ligne différente. Le député du Nord, Yves Durand, un proche de la maire de Lille, s'il n'est pas «surpris», dénonce mardi à 20minutes.fr «le retour du mécano politique, comme on l'a fait depuis dix ans». «J'ai l'impression que la liste des signataires [40 personnes] est plus importante que le reste», dit-il. «Qui voudrait d'un PS incohérent et qui ne soit pas solidaire?» «C’est plus de la stratégie: il n’y a pas une seule fois le mot Europe, ou mondialisation», dit la députée Catherine Génisson, proche elle aussi de Martine Aubry.

    ... qui se rapproche de Lebranchu, Montebourg et Moscovici...

    Conséquence ou non, le même jour, Martine Aubry, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici et Marylise Lebranchu annoncent qu'ils envisagent «une démarche partagée» en vue du congrès de Reims. Selon eux, «la promesse du rassemblement a été l'excuse de bien des renoncements» au Parti socialiste, disent-il dans un texte qui brocarde les «synthèses informes».

    «Durant la réunion que nous avons eue, il y a eu un accord sur des primaires ouvertes», explique Yves Durand, pour qui ce sera «un des points de discussion du congrès». Dans leur tribune, les partisans de Hollande disent «avec force» leur désaccord sur cette question.

    >> Au fait, un congrès socialiste, comment ça marche? Cliquez ici...


    Ayant évoqué «avec franchise la question du Premier secrétaire», un poste auquel Pierre Moscovici est candidat, ils sont convenus... d'en parler «le moment venu». Et pour cause, l'élargissement de la future motion n'est pas encore terminé: «Il y a un vrai travail de fond avec les autres signataires de contributions», explique à 20minutes.fr Catherine Génisson.

    ... qui continue de parler avec Delanoë, Collomb et Guérini...

    Dans une lettre adressée mardi aux signataires de sa contribution, Pierre Moscovici explique qu'il faut continuer «à débattre avec les signataires de La ligne claire», contribution déposée par Gérard Collomb, maire de Lyon, et Jean-Noël Guérini, le patron de la fédération PS des Bouches-du-Rhône - 10.000 adhérents. Et l'ancien ministre de Lionel Jospin de préciser dans sa missive qu'«il est juste aussi de continuer à parler avec Bertrand Delanoë».

    ... pendant que les partisans de Ségolène Royal répondent à Valls et à Le Guen

    Mardi, des proches de Ségolène Royal ont signé une tribune en réponse à celle des quatre députés, dont Manuel Valls, qui avaient critiqué un «anti-sarkozysme pavlovien» et «systématique» du PS sur la réforme des institutions. «Nous disons à nos amis qui s'interrogent sur la bienséance de l'opposition: pour être courtois, encore faut-il ne pas être contraint de s'excuser lorsque l'on vous a marché sur les pieds!», expliquent les signataires, parmi lesquels on trouve Aurélie Filipetti, Vincent Peillon, ou encore Jean-Louis Bianco. «La politique d'un tel pouvoir ne se divise ni ne s'épluche comme les quartiers ou la peau d'une orange. Elle est un bloc», assènent-ils.

    Eric Feferberg AFP/Archives ¦ Le logo du parti socialiste

     
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    Emile Josselin


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  • L'avocat Jean-Pierre Mignard à Clichy-sous-Bois, le 3 juin 2006.

    De l'opposition en démocratie

    29 juillet 2008 - 14:18

    David Assouline, Delphine Batho, Dominique Bertinoti, Jean-Louis Bianco, Aurélie Filippetti, Guillaume Garot, Jean-Pierre Mignard et Vincent Peillon co-signent une tribune parue dans Le Monde daté du 29 juillet.

     

    " Nous serons courts. La gauche ne doit pas s'abîmer dans une discussion creuse comme un puits sans fond sur les avantages et inconvénients de s'opposer un peu, beaucoup, à la folie ou passionnément.

    Fallait-il s'associer à la réforme constitutionnelle proposée par Nicolas Sarkozy ? Si la réponse a été non, la faute en revient à son promoteur. Il n'a pas su résister à la gourmandise de la majorité sénatoriale qui a sanctuarisé la Chambre haute pour se l'adjuger ad perpetuam. Ainsi, avant même d'en débattre, la moitié du Parlement avait été préemptée. La réforme pouvait discuter de tout, sauf de l'attribution du Sénat à la droite. Au moins est-on sûr qu'une majorité applaudira le président lorsqu'il viendra chercher des félicitations sur les bancs du Parlement. Il n'a pas su non plus résister à la tentation de limiter le droit d'amendement, droit fondamental des parlementaires. Curieuse conception de la revalorisation des assemblées ! La méthode elle-même supposait une conférence de consensus entre les grandes familles politiques. Le pouvoir a préféré faire son marché en débauchant ici ou là telle pièce que, à l'image d'un jeu d'échecs, on prend à son adversaire. D'emblée, c'est une stratégie de contournement des partis institués de l'opposition et de la gauche que le pouvoir a mise en place.

    Enfin le succès supposait du président lui-même une exemplarité qu'on est bien en mal de trouver dans sa pratique du pouvoir. De la justice aux médias, la présidence exerce déjà une emprise que la réforme ne viendra nullement contrecarrer, puisque, en matière de nominations, la majorité parlementaire souscrira aux vœux de la présidence. D'où le verrouillage bien compris du Sénat.

    Nous disons à nos amis qui s'interrogent sur la bienséance de l'opposition : pour être courtois, encore faut-il ne pas être contraint de s'excuser lorsque l'on vous a marché sur les pieds ! Nous voyons en effet peu à peu s'esquisser un régime politique de type nouveau, qui entend concentrer tous les pouvoirs, pour installer une domination idéologique et culturelle durable.

    La droite décomplexée suffirait au bien du peuple. Quelques-uns à gauche sont sélectionnés par elle, dès lors qu'ils consentent aux règles du jeu qu'elle leur a imposées. Tous les autres sont rejetés du côté de la force obscure. Cette concentration des pouvoirs est non seulement dangereuse, mais elle est de surcroît inapte à réformer réellement le pays. Seule la mise en mouvement de toute la société permettrait de mener des réformes justes et durables.

    En fin de compte, ce pouvoir et cette droite veulent une société de la résignation. La France dévisse, l'inquiétude grandit parmi nos concitoyens confrontés à une grave crise économique, sociale et écologique. Une France inégalitaire se fabrique sous nos yeux, où tous ceux qui ont du mal à boucler leurs fins de mois paient une politique dont les bénéficiaires sont les "importants" et les "puissants". Pendant les travaux constitutionnels, le détricotage des droits sociaux continuait : suppression massive de postes dans l'éducation, cadres pressurés par l'augmentation du forfait jours, accords d'entreprises d'autant plus valorisés que le syndicalisme y est faible, couteau placé sous la gorge des chômeurs, priés d'être enfin raisonnables... Quelle fraternité peut-on espérer d'une telle déchirure ? Quel dynamisme, quelle volonté, quel espoir dans l'avenir quand tout semble joué et que les réseaux d'influence et de cooptation l'emportent sur les efforts et le travail ? Et ce n'est que le début. C'est pourquoi la domination culturelle, dans les médias notamment, est un enjeu capital car elle peut fabriquer de la résignation et brouiller la perception qu'une autre politique est possible.

    La politique d'un tel pouvoir ne se divise ni ne s'épluche comme les quartiers ou la peau d'une orange. Elle est un bloc. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle se présente et qu'elle se rengorge pour reprendre, depuis un an, le même couplet inquiétant et lancinant sur la fin de la gauche ou la mort du Parti socialiste. Nous nous opposerons à chaque fois que cela sera nécessaire, sans tomber dans la première embuscade tendue. Nous nous opposerons d'autant plus fermement que nous proposerons d'autres valeurs et une autre politique : révolution fiscale, préparation de l'après-pétrole, consolidation de notre protection sociale, VIe République. Combattre et proposer vont évidemment de pair : un combat sans propositions est vain, mais des propositions qui ne sont pas forgées dans un combat politique seraient désarmées. Il n'est pas juste de confondre la fermeté avec le sectarisme. En matière de convictions, la fermeté n'est pas un réflexe conditionné, elle est une preuve, celle qui nous est demandée dès aujourd'hui par de nombreux Français qui veulent espérer; c'est elle aussi qui nous sera demandée en 2012. Voilà pourquoi nous appelons les socialistes à l'unité et au courage."

    David Assouline (sénateur PS, Paris), Delphine Batho (députée PS, Deux-Sèvres), Dominique Bertinoti (maire du 4e arr. de Paris), Jean-Louis Bianco (député PS, Alpes-de-Haute-Provence), Aurélie Filippetti (députée PS, Moselle), Guillaume Garot (député PS, Mayenne), Jean-Pierre Mignard (avocat), Vincent Peillon (député européen).


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  • Bernard Tapie: «Pas de quoi racheter le Phocéa»

    L'homme d'affaires Bernard Tapie arrive, le 6 novembre 2005 dans les locaux de la télévision LCI à Paris
     
    «Ce sera le feuilleton de l'été», prévient en privé François Hollande. La décision du tribunal arbitral d'octroyer 285 millions à Bernard Tapie provoque des réactions en cascades. Cette fois-ci, c'est l'homme d'affaires qui sort à nouveau de son silence dans une interview mouvementée pour «Le Parisien».

    Le quotidien raconte commente l'entretien avec Bernard Tapie dans un grand hôtel parisien a tourné court au bout d'un quart d'heure. L'ancien patron de l'OM s'est levé et a expliqué en «termes particulièrement virils» que l'interview était finie. Finalement, les journalistes du «Parisien» parviendront à finir l'entretien... par mail et par téléphone.

    «Quelle violence!»

    L'homme d'affaires déplore la passion qui entoure son litige avec le Crédit Lyonnais: «Sans être parano, il a suffi qu’une bonne nouvelle m’arrive pour qu’immédiatement toutes les haines que j’ai déclenchées il y a quinze ans resurgissent. Toujours par les mêmes et avec quelle violence!».

    Bernard Tapie nie toute influence de Nicolas Sarkozy dans cette affaire: «Vous me faites beaucoup d’honneur en suggérant que, par mon influence, je pourrais favoriser tel ou tel grand leader politique. Nicolas Sarkozy a été évidemment totalement étranger au choix de la procédure, au choix des arbitres, à la décision.»

    «Pas de quoi racheter le Phocéa»

    Interrogé sur la somme qu'il compte obtenir au final, intérêts et remboursement de ses dettes compris, Bernard Tapie estime qu'«il est difficile de répondre à cette question». «Mais dans tous les cas, rassurez-vous, il ne me restera pas de quoi racheter le Phocéa... Disons que cela représentera un peu moins de 20% de ce que la banque a gagné sur cette affaire».

    Fidèle à lui-même, l'ex-golden boy tire sur tout ce qui bouge: «Vivement que le congrès du PS ait lieu car, dans le film "Plus bête que moi tu meurs", il y a un concours engagé par ses principaux responsables qu’il est très difficile de départager aujourd’hui», déclare t-il alors qu'il était interrogé sur les critiques du camp socialiste.

    Stéphane de Sakutin AFP/Archives ¦ L'homme d'affaires Bernard Tapie arrive, le 6 novembre 2005 dans les locaux de la télévision LCI à Paris

     
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    V.G.


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