• Ségolène Royal rencontre le dalaï lama samedi à Nantes

    L'ancienne candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal, le 28 juin lors d'un meeting à Paris

    Ségolène Royal rencontre le dalaï lama ce samedi à Nantes, pour un entretien d'une demi-heure. Le chef tibétain, présent dans le cadre d'un cycle d'enseignement bouddhique, sera aussi reçu lundi à l'Hôtel de Ville de Nantes par le député-maire socialiste de la ville Jean-Marc Ayrault.

    "J'ai pris l'initiative d'inviter le dalaï lama à l'Hôtel de Ville de Nantes pour une rencontre officielle et cette invitation a été acceptée et aura lieu lundi à 16h", a souligné M. Ayrault, qui aura avant cette cérémonie "un entretien de 20 minutes" avec le leader tibétain.

    M. Ayrault sera aussi présent vendredi au Zénith de Nantes où le leader spirituel et politique tibétain prononcera un discours en début d'après-midi.

    "Recevoir le dalaï lama, c'est recevoir le prix Nobel de la paix"

    "Il y a des signes à donner vis-a-vis de la Chine, des droits de l'homme et du Tibet", a estimé M. Ayrault, en soulignant que "le drapeau du Tibet flotte sur l'Hôtel de Ville de Nantes depuis le 29 mars. "Il faut faire preuve de courage et de respect des valeurs dont on se réclame".

    "Recevoir le dalaï lama, c'est recevoir le prix Nobel de la paix, certes on peut le recevoir collectivement en décembre mais ce n'est pas la même chose. Le dalaï lama et ce qu'il représente méritent un peu plus de considération", a affirmé le patron des députés socialistes, dans une allusion à la réception par Nicolas Sarkozy le 10 décembre des prix Nobel de la paix, dont le chef tibétain.

    Plusieurs autres responsables socialistes ont critiqué l'attitude du président français qui ne reçoit pas le dalaï lama lors de sa visite actuelle en France.

    Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ L'ancienne candidate PS à la présidentielle, Ségolène Royal, le 28 juin lors d'un meeting à Paris

     
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  • Rencontre Dalaï lama-Carla Bruni: le PS dénonce une «mise en scène»

    Images de l'arrivée du dalaï lama à Paris. Durée: 1mn00.
    La visite mi-religieuse, mi-politique du dalaï-lama en France, qui a débuté lundi matin, suscite déjà des réactions. Le PS a dénoncé lundi la «mise en scène autour de l'épouse du président» Carla Bruni-Sarkozy, investie d'une «mission pseudo-diplomatique auprès du dalaï lama», qu'elle doit rencontrer lors de sa visite en France le 22 août.

    Selon Faouzi Lamdaoui, secrétaire national à l'Egalité du PS, «cette mise en scène autour de l'épouse du président, qui ne jouit d'aucune légitimité démocratique, est choquante et participe au grand imbroglio de Nicolas Sarkozy sur la question chinoise. La diplomatie sarkozyste n'a plus aucune cohérence et affaiblit la France».

    «Mélange déplorable des sphères privée et publique»

    Le responsable socialiste relève que «cette rencontre mal improvisée aura lieu à l'occasion d'une cérémonie religieuse: soit cette rencontre est privée, et elle n'aide en rien la diplomatie française, soit elle est officielle et elle heurte le principe de laïcité». Il regrette le «mélange déplorable des sphères privée et publique».

    Un porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a de son côté assuré «ne même pas comprendre qu'il y ait de polémique» à propos du fait que le président Sarkozy ne recevra pas le dalaï lama. «A partir du moment où le dalaï lama demande que les JO se passent bien, qu'il n'y ait pas de rencontres qui puissent provoquer ensuite des incidents au Tibet, franchement la faute politique aurait été au contraire de tout faire pour le rencontrer contre son gré», a-t-il déclaré sur France Inter.

    «Indécent» selon un député UMP

    La grogne est perceptible au sein-même de l'UMP. Le député Lionnel Luca, président du groupe d'études sur le Tibet à l'Assemblée nationale, juge «indécent» que le dalaï lama soit reçu à huis clos mercredi au Sénat, dans un entretien publié lundi par «Le Parisien».

    «Nous devons le recevoir à huis clos, dans le bureau d'un sénateur. C'est une honte!», s'exclame le député des Alpes-Maritimes. «Le Sénat et l'Assemblée ont reçu en grande pompe Mme Betancourt, et on fait passer le dalaï lama par la cave!», proteste-t-il.

    AFPTV ¦ Images de l'arrivée du dalaï lama à Paris. Durée: 1mn00.

     
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    V.G. (avec agence)


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  • Interview de Ségolène Royal dans Le JDD : «Thuram, un homme courageux»

    03 août 2008 - 20:51

    « Quand j’ai entendu Lilian Thuram annoncer la fin de sa carrière, j’ai pensé affectueusement à lui. Ce ne doit pas être facile à vivre.

    C’est un champion de très haut niveau qui a apporté à la France énormément de satisfactions sur tous les terrains du monde depuis plus de dix ans. Je me souviens évidemment de ses deux buts contre la Croatie en 1998, et ses doigts sur la bouche. J’étais au Stade de France, un grand moment de bonheur collectif.

    C’est aussi un sage qui a toujours tenu à mettre en avant un certain nombre de valeurs humaines. Un homme solide et courageux qui n’a pas hésité à s’élever contre les propos scandaleux de Nicolas Sarkozy, son « Kärcher » et autres « racailles » qui ont fait tant de mal aux habitants des quartiers. Il est intervenu avec ses tripes et sa propre histoire.

    Ses prises de position contre le racisme et la violence ont fait beaucoup de bien. On se souvient qu’il s’est insurgé, à juste titre, contre le discours méprisant sur l’Afrique que Sarkozy avait prononcé à Dakar l’an dernier.
    C’était courageux quand on connaît les pressions que subissent les personnalités qui s’engagent contre le pouvoir en place. On lui a fait payer, à lui et à son entourage. Son potentiel intellectuel et moral en fait une personnalité qui va continuer à apporter beaucoup à la France.
    Dense et entier, Lilian est un homme qui a, en plus, énormément d’humour.

    La dernière fois que je l’ai vu, c’était à Fort-de-France pour l’enterrement d’Aimé Césaire, qui a beaucoup compté pour lui. Il se tenait en retrait, discret, pas du tout une vedette. Sans aucun doute, une autre grande carrière l’attend maintenant. Et même si je crois que son objectif n’est pas d’être enrôlé sous quelque bannière que ce soit, c’est un homme qui continuera à se battre pour ses idées. Je l’avais rencontré pendant la campagne présidentielle. Il me soutenait sur des valeurs plutôt que sur une liste. Je vais l’inviter en tant que grand témoin au Rassemblement de la fraternité que j’organise au Zénith à Paris le 27 septembre. »

     Recueilli par F.M. et S.J. 


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  • Qui a dit «La politique de Nicolas Sarkozy est anxiogène»?

    Julien Dray, le 1er septembre 2007 à La Rochelle
    C’est Julien Dray. Le porte-parole du part socialiste estime que Nicolas Sarkozy «se trompe de A à Z sur le plan économique. (...) Il mène une politique de l’offre, dérégulatrice et brutale», explique-t-il dans «Le Parisien» de dimanche.

    Le député de l’Essone assure par ailleurs que «Fillon a la solution à sa sciatique: elle est dans sa tête».

    Enfin, alors que les têtes d’affiche du PS s’entredéchirent en vue du Congrès de Reims, ce proche de François Hollande explique qu’il ne voit «pas d’énormes différences, à moins de cultiver virgules et nuances» entre les contributions de Bertrand Delanoë, François Hollande et Ségolène Royal.

    Pierre Andrieu AFP/Archives ¦ Julien Dray, le 1er septembre 2007 à La Rochelle

     
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    C. L.


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  • Bernard Kouchner s'énerve, France 24 fait disparaître les cassettes

    Bernard Kouchner sur «France 24».
    Cette fois-ci, il n'y aura pas de vidéo «off», mais la séquence «in» diffusée est déjà truculente. Invité en plateau chez «France 24» le 18 juillet, Bernard Kouchner a piqué une grosse colère après la diffusion d'un reportage peu flatteur sur sa carrière.

    «Son succès politique demeure mitigé», raconte le journaliste de «France 24» dans ce portrait. Puis au sujet de ses nouvelles fonctions de ministres des Affaires étrangères: «Son pouvoir est plus que limité, tous les dossiers sensibles sont gérés de l'Elysée». Voici le reportage tel qu'il a été diffusé.



    Retour en plateau. Le ministre des Affaires étrangères n'a pas du tout apprécié le reportage et le fait savoir de manière véhémente au présentateur Ulysse Gosset, dénonçant un «portrait discutable» et une «illustration bêtasse».


    L'affaire ne s'arrête pas là. «Le Canard enchaîné» révèle ce mercredi que la discussion entre Bernard Kouchner et Ulysse Gosset s'est poursuivie hors antenne. «C'est incroyable, inacceptable!», «C'est n'importe quoi!», aurait lancé le ministre au journaliste.

    Bernard Kouchner peut se sentir chez lui à «France 24»: son épouse Christine Ockrent est directrice générale de France Monde, la holding chargée de regrouper l'audiovisuel extérieur: TV5 Monde, RFI... et France 24.

    Pour ne pas que cette discussion animée fuite sur Internet, comme lors du fameux «off» de Nicolas Sarkozy sur France 3, toutes les bandes de la courte séquence ont été détruites. Sauf une, gardée en lieu sûr, rapporte le «Canard enchaîné».

    DR ¦ Bernard Kouchner sur «France 24».

     
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    V.G.


    20Minutes.fr, éditions du 30/07/2008 - 20h16



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