• Dernière ligne droite pour les prétendants du PS

    Martine Aubry et Ségolène Royal, en meeting le 19 novembre 2008.
    Gymnase Japy à Paris pour Royal, la salle «Magic Mirror» d'Aubervilliers pour Aubry, le bar Vauban de Brest pour Hamon. Les trois candidats au poste du Premier secrétaire du PS ont mobilisé leurs troupes ce mercredi soir.

    >>>>> Retrouvez cette soirée en intégralité avec notre live...

    Si tous les courants s'accordent à penser que Ségolène Royal devrait arriver en tête du vote des militants jeudi soir (grâce entre autres à une mobilisation sans doute plus forte que le 6 novembre), aucun ne croit à son élection dès le premier tour. Tout reste ouvert pour le second tour vendredi, avec même un avantage pour Martine Aubry, qui dispose d'une réserve de voix importante, et d'un probable appel au vote en sa faveur de Benoît Hamon. L'inconnue reste la répartition des voix de la motion A de Delanoë. Son ralliement à Aubry devrait aider la maire de Lille, mais le courant hollandiste pourrait se reporter sur Royal.

    Royal «capable de battre Sarkozy»

    Quelque 700 militants ont applaudi Ségolène Royal et «son équipe», au gymnase Japy à Paris. Un à un, la garde rapprochée de la candidate (Peillon, Assouline, Batho, Bianco) a pris la parole pour dénoncer, en vrac, «le syndicat des faux amis», «les alliances des contraires», «la ligne Maginot des conservatismes» à propos du duo Aubry-Delanoë. Christiane Taubira, la sénatrice radicale, avait même fait le déplacement parce que «ce qui se joue ici, c'est le sort de la gauche». Vincent Peillon, lui, s'est déjà projeté sur la présidentielle, estimant que «la seule personne capable de battre Sarkozy en 2012, c'est Ségolène Royal».

    Très applaudie, la candidate a appelé les militants à «faire monter la certitude de la transformation». «La gauche vit un moment de vérité, les socialistes vont accomplir un vote historique, le pays nous appelle: nous sommes là, debout, déterminés!»

    Aubry veut « le rassemblement »

    Martine Aubry, elle, n'abhorre rien tant que «les partis de supporters». Message reçu par ses soutiens, qui se sont déplacés en petit comité. Pas plus de deux à trois cents personnes (de nombreux élus et peu de militants) ont pris place sous le chapiteau du Magic Mirror à Aubervilliers (93). L'ambiance est plus studieuse que fiévreuse. Au micro, Martine Aubry répète le mot d'ordre de ce premier tour. «Nous voulons le rassemblement entre les socialistes». Ce n'est que lorsqu'Aubry la rouge fait son apparition que l'ambiance décolle un peu. Le maire de Lille s'en prend à la retraite à 70 ans, au travail le dimanche, défend «ceux qui souffrent», qui n'ont pas de quoi s'alimenter... Au final, elle ne s'autorise que deux piques à Ségolène Royal préférant «ouvrir le siège du parti aux militants, aux syndicalistes et aux intellectuels» plutôt que de le déménager. Et suggérant, plutôt que de baisser le prix des cotisations, de «retrouver le socialisme.»

    Les principaux thèmes abordés ce mercredi soir:


    Le parti:
    Aubry défend «un parti de militant» et «fermement ancré à gauche». Hamon rêve d'un PS «qui ressemble à la France». Dans un «contrat de gouvernance» envoyé aux militants par Royal, celle-ci promet un parti dirigé par «tous les talents issus de toutes les motions» et élargi au plus grand nombre via «une cotisation modique».

    Les alliances:
    Aubry et Hamon rejettent toute alliance avec le MoDem et prône l'union de la gauche. Royal reste ouverte «à tous les démocrates pour battre la droite» et promet de consulter les militants sur cette question.

    La crise: Aubry réclame une «taxe mondiale» sur les capitaux, Hamon «un pôle financier public», et Royal un «plan d'urgence économique et social».

    Le pouvoir d'achat:
    Aubry et Hamon défendent une hausse du Smic, Royal veut «réformer» l'indice de prix de l'Insee.

    L'emploi: Aubry veut «décourager» les licenciements boursiers et Hamon veut les «interdire». Royal propose de «récupérer» les aides publiques accordées aux entreprises qui délocalisent.

    Reuters/montage photo 20Minutes ¦ Martine Aubry et Ségolène Royal, en meeting le 19 novembre 2008.

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    Bastien Bonnefous et Stéphane Colineau


    20Minutes.fr, éditions du 19/11/2008 - 22h30

    dernière mise à jour : 19/11/2008 - 23h15


    votre commentaire





  • Cher-e-s ami-e-s, Cher-e-s camarades,

    Nous avons le plaisir de vous convier à une grande rencontre avec Ségolène Royal et son équipe : Vincent Peillon, Julien Dray, Manuel Valls, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Jean-Louis Bianco, David Assouline, Dominique Bertinotti, etc.

    Elle aura lieu :

    le mercredi 19 novembre
    à partir de 19 h 30

    au Gymnase Japy
    2, rue Japy
    75011 Paris
    M°Charonne
    Bus :  56, 76

    Venez très nombreux, et avec tous vos amis, à la veille du jour qui doit changer le Parti socialiste !

    Amitiés socialistes,

    L'équipe de Ségolène Royal

    votre commentaire
  • Photo Ségolène Royal - Ségolène Royal, présidentielles 2007

    Profession de foi
    pour l'élection
    du Premier secrétaire national

    du Parti socialiste

    Jeudi 20 novembre 2008



     

    Chèr-e-s camarades,


    Au moment où la crise financière aggrave les souffrances, ici et dans le monde, la France attend les socialistes. Elle les appelle. Nous devons répondre, forts, déterminés, audacieux, vigoureux, énergiques.

    La parole vous est aujourd'hui redonnée. Immense responsabilité, car c'est vous qui, par votre vote, allez forger l'unité du Parti socialiste et donc sa capacité à se faire entendre et à agir dans le tumulte.

    Oui ou non voulons-nous ensemble écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?
    Oui ou non voulons-nous bâtir ensemble le socialisme du XXIème siècle ?
    Oui ou non, notre parti va-t-il s’ouvrir à toutes les diversités et devenir meilleur que la société qu’il prétend transformer ?
    Oui ou non le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois va-t-il venir vers nous car nous aurons su lui redonner l’espoir ?

    Notre avenir est à portée de main. A nous de le saisir. Nous avons les talents individuels. A nous de tisser le talent collectif.

    Je veux mettre en valeur une nouvelle génération d'hommes et de femmes, de toutes origines et de tous les territoires. A nous de leur ouvrir les responsabilités et de demander aux anciennes générations d'être là et de leur transmettre l'expérience.
    Vous savez que le Parti socialiste peut devenir un grand parti populaire. A nous d’accueillir toutes celles et ceux qui veulent combattre les dégâts du sarkozysme et construire un autre futur.

    On nous a fait un procès intellectuellement déloyal sur la question des alliances. Pourtant notre motion est parfaitement claire : l'union de la gauche d'abord, la main tendue à tous les humanistes pour battre la droite, ensuite. Cette question sera soumise à une consultation directe des militants. Je m'y engage.

    Vous savez que les jeunes des quartiers populaires et de toutes les couleurs sont massivement venus voter pour nous à l'élection présidentielle. Je les espère au Parti socialiste. A nous d'inventer de nouvelles formes de militantisme.

    Les Français nous attendent. La gauche nous attend. La force d'être nous-mêmes et la force de changer dépendront de la force que par votre vote, chacune et chacun d’entre vous nous donnera jeudi prochain. Donnez-nous cette force et cette légitimité qui nous permettront de reprendre l'ouvrage, pour que tous les talents de toutes les motions se rassemblent pour combattre la droite, pour proposer et pour se faire entendre, ici, mais aussi en Europe et sur la scène internationale.

    Je vous appelle toutes et tous à venir voter. Car aujourd’hui c’est vous, militantes et militants, qui détenez les clés de notre avenir commun et donc de celui de millions de citoyens qui nous attendent, parfois désespérément. C’est vous qui pouvez donner l’élan de la transformation. Alors, allons-y. Nous pouvons le faire. Nous devons le faire. Nous sommes les socialistes. Nous allons retrouver la fierté de l'être tous ensemble, unis et offensifs. Vous pouvez compter sur moi comme nous comptons sur vous.


    Amitiés socialistes,


    Ségolène Royal et Vincent Peillon, et toute l'équipe



    www.fiersdetresocialistes.org


     


    votre commentaire
  • Ségolène Royal, le 12 novembre 2008 sur TF1

     

    > Lire les lettres envoyées aux représentants des autres motions :

    Lettre à Martine Aubry


    Lettre à Bertrand Delanoé


    Lettre à Benoit Hamon


    votre commentaire
  • Ségolène Royal sera candidate à la direction du PS

    Ségolène Royal, Najat Belkacem, Jean-Noel Guerini et  Aurelie Filipetti le 23 septembre 2008 à la Mutualité à Paris 
     
    Un de ses proches — qui ne veut pas être cité – vient de le confirmer: Ségolène Royal proposera bien sa candidature à la succession de François Hollande. Arrivée en tête du vote des militants le 6 novembre, elle avait fait part de sa volonté de se présenter ce lundi à l'occasion de la réunion des délégués de sa motion au Sénat, selon «Le Monde».

    Ségolène Royal a publié un document de travail, qui va être remis aux représentants des autres motions, baptisé «Pour l'unité et le renouveau du Parti socialiste». Le document insiste beaucoup sur la «décentralisation» du PS, et le rôle des élus locaux. Aux fédérations par exemple de dresser un bilan de la crise financière, qui serait un «préalable à un grand forum global». Elle se verront également confier de nouvelles responsabilités, «pour que le parti fonctionne de façon ascendante». Avec à la clé, «des dotations financières plus importantes», et la mise en place dans chaque région d'une «université populaire de la connaissance».

    Rassemblement de la gauche

    Dans ce texte, elle clarifie également la question de l'alliance avec le Modem, en réaffirmant sa fidélité à la stratégie de rassemblement de la gauche, «autour d'un contrat de gouvernement». Pour cela, Ségoène Royal préconise la création d'un «comité d'action de la gauche, ouvrant la perspective à terme d'une fédération». C'est «seulement ensuite» qu'elle envisage de dialoguer avec «toutes les frces susceptibles de se reconbnaître dans le projet socialiste pour battre la droite»

    Mi-septembre, elle avait pourtant fait part de sa volonté de mettre «au frigidaire» sa candidature, ce qui lui avait permis de rallier à sa cause les élus locaux de «La ligne claire», opposés à ce qu'un présidentiable occupe le poste de premier secrétaire.

    Royal candidate, un «dysfonctionnement»

    Parmi eux, il y a notamment le patron des socialistes des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, qui déclarait encore samedi qu'il ne souhaitait pas à la tête du PS «une candidate ou un candidat présidentiable, parce qu'immédiatement, dès l'éléction du premier secrétaire, évidemment, le débat serait fixé sur la prochaine échéance. Il y aurait un dysfonctionnement de notre parti».

    Francois Guillot AFP ¦ Ségolène Royal, Najat Belkacem, Jean-Noel Guerini et Aurelie Filipetti le 23 septembre 2008 à la Mutualité à Paris

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    Emile Josselin


    20Minutes.fr, éditions du 11/11/2008 - 09h30


    votre commentaire