• Segolene Royal 16 09 2008

    Laurence FERRARI

    Bonsoir madame ROYAL.

    Ségolène ROYAL

    Bonsoir.

    Laurence FERRARI

    Alors ce n'est pas toujours facile de comprendre ce qui se passe à l'intérieur du PS…

    Ségolène ROYAL

    Ca c'est vrai.

    Laurence FERRARI

    On va essayer d'être clair si vous le voulez bien. Est-ce que vous êtes toujours candidate au poste de Premier secrétaire ?

    Ségolène ROYAL

    Je n'en fais plus un préalable. Je crois qu'il faudrait être sourd ou aveugle pour ne pas voir la colère qui monte, l'exaspération, parfois même le dégoût de ceux qui nous disent : « ça va mal dans le pays  et où êtes vous les socialistes ? Que faites vous ? Pourquoi vous disputez vous  pour des postes ? ». Et moi je veux mettre un coup d'arrêt à cette lente dégradation du niveau du débat au Parti socialiste. Je veux que nous montions d'un cran, et donc ce que je propose c'est que chacun mette au frigidaire les questions de candidature soit au poste de Premier secrétaire, soit pire à l'élection présidentielle parce qu'il y a là encore quelques années à attendre, parce que je pense que c'est cette façon de faire qui dégrade les choses.

    Laurence FERRARI

    Donc vous retirez votre candidature ?

    Ségolène ROYAL

    Ce n'est pas ce que j'ai dit, j'ai dit que je n'en faisais pas un préalable. Et je pense que ce sujet doit disparaître pour l'instant des débats du congrès, je pense que j'ai une responsabilité particulière pour le faire, parce que j'ai été candidate à l'élection présidentielle, que j'ai porté l'espérance, avec les socialistes, mais avec tous ceux aussi qui voulaient autre chose que ce que la France a aujourd'hui, 17 millions d'électeurs qui ont espéré d'autres  valeurs. Et pour eux, avec eux il faut continuer ce qui s'est passé  dans la campagne  présidentielle, il faut continuer à porter cette espérance  et donc les socialistes doivent être à la hauteur de l'attente qu'ils portent.

    Laurence FERRARI

    Est-ce que les sondages qui vous sont défavorables  et qui vous placent derrière Bertrand DELANOË et Martine AUBRY ne sont pas étrangers à cette décision de reporter votre candidature ?

    Ségolène ROYAL

    Vous savez le vote c'est qu'en novembre,  d'ailleurs c'est un interminable calendrier aussi qui n'est pas très propice à la sérénité des débats, mais c'est comme cela ; Non, je crois que ce qui m'a motivé c'est le gouffre  entre les préoccupations concrètes des citoyens et ce qui se passe au Parti socialiste.  Je vais vous raconter deux petites histoires récentes. J'étais récemment  dans l'Ardèche et une charmante petite grand-mère est venue vers moi, et m'a dit : voilà j'ai une petite retraite et cette année pour la première fois je n'ai pas pu aider mes petits enfants à partir en vacances. Un Français sur deux n'est pas parti en vacances. Et puis  vendredi j'étais à la manifestation des salariés de la MACIF qui liquide 500 emplois, et une salariée m'a dit : j'ai été punie parce qu'un jour j'ai mis un bâton de rouge à lèvres dans ma poche. Et les dirigeants qui ont mis l'entreprise dans cet état eux sont partis eux avec des salaires mirobolants mais aussi avec des indemnités de départ. Moi je ne veux pas cela pour mon pays. Et ce que je sais avec beaucoup de fermeté  c'est que je dirais très clairement au cours de ce congrès en quoi je pense, nous devons poursuivre ce qui a été dit et fait les idées neuves de la campagne présidentielle,  mais surtout ce que je  veux et ce que je ne veux pas pour la France – et ça je le dirais le 27 septembre au Zénith au grand concert de la fraternité – et je dirais dans le congrès ce que je veux et ce que je ne veux pas pour le Parti socialiste, et les militants voteront, ils voteront en toute sérénité et je pense que …

    Laurence FERRARI

    Et à partir de là  vous vous déciderez ? ?

    Ségolène ROYAL

    Et à partir de là je me déciderais, nous nous déciderons d'ailleurs collectivement  dans le cadre de l'équipe que je présenterais aux militants.

    Laurence FERRARI

    Qui pensez vous réunir autour de votre nom justement puisqu'on sait que Bertrand DELANOË, Martine AUBRY se sont déclarés plus ou moins officiellement.

    Ségolène ROYAL

    Vous savez je pense que ce qui est important c'est … Ce qui m'intéresse c'est de pousser en avant une nouvelle génération, alliée bien évidemment à des élus de terrain expérimentés. Mais c'est surtout pousser en avant une nouvelle génération et  construire un Parti socialiste qui soit meilleur que la société qu'il prétend réformer. Si le Parti socialiste n'est pas plus fraternel, plus solidaire, plus imaginatif, plus créatif que la société que les Socialistes veulent construire, alors nous ne sommes pas crédibles. Mais si nous sommes capables de faire cela alors nous serons crédibles.

    Laurence FERRARI

    Justement Bertrand DELANOË et François HOLLANDE sont en meeting commun demain soir ; quel message avez-vous à leur adresser ?

    Ségolène ROYAL

    Je pense que c'est très bien de faire des réunions. J'aurais préféré que le Premier secrétaire se tienne au-dessus des débats, soit simplement le garant du bon déroulement du congrès, ne prenne parti pour personne mais je pense que c'est ce qu'il finira par faire.

    Laurence FERRARI

    Mais ce n'est pas le cas pour l'instant ?

    Ségolène ROYAL

    Mais nous verrons, vous savez nous encore quelques semaines.

    Laurence FERRARI

    Et si vous dites non au poste de Premier secrétaire, est-ce que vous direz non au poste  en tout cas à la candidature pour 2012, c'est-à-dire la prochaine présidentielle Ségolène ROYAL ?

    Ségolène ROYAL

    Vous savez ce que je viens de dire  je vais m'y appliquer dès maintenant, c'est-à-dire que cette question là je ne l'aborde plus, je la mets au frigidaire, et je n'ai pas de conseil à donner aux autres, mais je crois que ce serait bien que tout le monde en face autant, et parle aujourd'hui des vraies questions. Vous avez vu la faillite des banques, moi je propose par exemple qu'il y est une banque nationale pour les petites et moyennes entreprises, je propose  aussi que l'on interdise aux banques de faire de l'argent sur le dos des familles surendettées.  Quand on est en déficit bancaire, on paye 18 % d'intérêt,  quand on est en excédent bancaire on n'est pas rémunéré. Donc moi je propose que les banques ne puissent pas  prendre de pénalité sur les familles dès lors que sur la durée d'une année par exemple les excédents et les déficits s'équilibrent.

    Laurence FERRARI

    Merci beaucoup Ségolène ROYAL d'être venue sur le plateau de TF1 pour nous dire  donc que vous prendrez votre décision après le 23 septembre, si j'ai bien compris.

    Ségolène ROYAL

    Non après le  vote des militants sur les projets politiques.

    Laurence FERRARI

     

    Merci beaucoup

     

    votre commentaire
  • «Il ne faut pas être extrémiste de la laïcité»

    Nicolas Sarkozy accueille le pape Benoît XVI le 12 septembre 2008 à l'aéroport d'Orly
    La polémique sur la laïcité, déclenchée tant par l’accueil en grande pompe du pape Benoît XVI par Nicolas Sarkozy, que par les propos de ce dernier sur la «laïcité positive» continuait d’enfler ce dimanche.

    Alors que l’opposition, le MoDem du très pratiquant Français Bayrou y compris, est montée au créneau samedi, l’UMP a riposté dimanche, serrant les rangs autour du Président.

    «Il ne faut pas être extrémiste de la laïcité comme on peut être intégriste de la religion. La laïcité, ça doit être quelque chose de naturel qui accepte la religion», a ainsi déclaré dimanche la secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur Europe 1. Selon elle, la «laïcité positive est une façon de dire que la laïcité doit être quelque chose de serein: Ce doit être à la fois une séparation nette entre la religion et l'Etat et puis en même temps un dialogue, dire que la religion joue un rôle, accepter son rôle social».

    «Il faut donc cesser la polémique de mauvaise foi sur la venue du pape, et ne pas se tromper de combat, a estimé de son côté Chantal Brunel, une des trois porte-parole de l’UMP, dans un communiqué. Ce n'est pas une messe qui ébranlera notre République, mais plutôt certaines dérives inadmissibles que nous combattons, dont le voile islamique à l'école, l'ouverture des piscines réservées aux femmes, les menaces à l'encontre des gynécologues hommes, la polygamie etc.», a ajouté la porte-parole de l'UMP.

    Même son de cloche avec Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP. «La laïcité négative, ca a existé», a-t-il ainsi affirmé. Le «visage controversé de la laïcité, c'est ce qui s'est passé en 1905, quand on a eu, par exemple, l'armée dans les couvents, les officiers qui allaient à la messe fichés, tout ça au nom de la laïcité», a-t-il déclaré.

    A gauche, le socialiste Vincent Peillon a pris le relais de ses petits camarades. «Je crois que Sarkozy veut remettre, de façon conflictuelle, la question religieuse au centre de la vie publique pour qu'on ne parle pas de la vraie question qui est la question sociale», a assuré l’eurodéputé.

    >> Et vous qu'en pensez-vous? Nicolas Sarkozy a-t-il eu tort de parler de «laïcité positive»

    Patrick Kovarik AFP ¦ Nicolas Sarkozy accueille le pape Benoît XVI le 12 septembre 2008 à l'aéroport d'Orly

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    C. L.


    20Minutes.fr



    votre commentaire
  • «La laïcité n'a pas besoin d'adjectif pour exister»: levée de boucliers après les déclarations de Sarkozy

    Nicolas Sarkozy accueille le pape Benoît XVI le 12 septembre 2008 à l'Elysée.
    Les responsables de la gauche et François Bayrou ont critiqué ce week-end le concept de «laïcité positive» développé par Nicolas Sarkozy à l'occasion de la visite en France du pape Benoît XVI.

    Vendredi, en recevant le Souverain pontife à l'Elysée, appelé à plusieurs reprises «très Saint Père», le chef de l'Etat a en effet de nouveau défendu une «laïcité positive» et «ouverte» et mentionné «les racines chrétiennes de la France», neuf mois après avoir provoqué la polémique avec son discours prononcé en la basilique romaine de Saint-Jean-de-Latran.

    Des propos que le patron du PS, François Hollande, a déplorés: «Il n'y a pas de laïcité positive ou négative, ouverte ou fermée, tolérante ou intolérante. Il y a la laïcité. C'est un principe républicain», a-t-il déclaré samedi en marge de la Fête de l'Humanité. Le premier secrétaire du PS demandé au président de ne pas «s'écarter de son rôle» et de «ne pas confondre ses croyances personnelles, respectables, avec sa responsabilité qui est de permettre l'égalité de tous, la liberté de chacun» et d'empêcher la «confusion entre l'espace du religieux et l'espace de la République».

    L’opposition d’une seule voix

    «En tant que personne, il a le droit d'avoir ses convictions, ses pratiques, ses formules, mais en tant que président de la République, il doit être le garant de quelque chose qui est fondamental aussi pour la cohésion de ce pays et la capacité de vivre tous ensemble dans de bonnes conditions», a renchéri, à ses côtés, Cécile Duflot (Verts).

    «Je suis contre le mélange des genres entre l'Etat et la religion», a déclaré pour sa part à l'AFP François Bayrou (MoDem). «Nicolas Sarkozy met toujours un adjectif à côté de la laïcité et ça m'inquiète. Je préférerais qu'on en reste au concept lui-même», a également réclamé Marie-George Buffet (PCF).

    Même son de cloche du côté des francs-maçons du Grand-Orient de France pour qui la laïcité n'a «pas besoin d'adjectif pour exister».

    Répliques

    Le député Frédéric Lefebvre, un des trois porte-parole de l'UMP, a répliqué en accusant François Hollande et le PS de faire preuve «d'intolérance», de «dénigrement» et «d'insulter tous les chrétiens de France».

    François Fillon, qui participait samedi à la messe du Souverain pontife à Paris avec plusieurs ministres et qui assistera lundi à Tarbes à la cérémonie de départ de Benoît XVI, a lui aussi pris la défense du Président. Nicolas Sarkozy est «dans son rôle en souhaitant que l'ensemble des courants de pensée, religieux, philosophiques, cohabitent dans notre pays», a déclaré le Premier ministre, pour qui cela est «parfaitement compatible» avec le respect de la laïcité.

    Alberto Pizzoli AFP ¦ Nicolas Sarkozy accueille le pape Benoît XVI le 12 septembre 2008 à l'Elysée.

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    Avec agence


    20Minutes.fr, éditions du 13/09/2008 - 18h54


    votre commentaire
  • NON A LA PRIVATISATION DE LA POSTE

    Pétition Non à a privatisation de La Poste

    La Poste est en danger. La dégradation du service public se poursuit depuis plusieurs années, marquée par le manque de personnels dans les quartiers populaires des villes et la fermeture de bureaux ruraux, ainsi que la transformation du service financier de La Poste en banque postale avec la banalisation du livret A.
    Lire la suite de la pétition

    NON A EDVIGE
    Pétition pour obtenir l’abandon du fichier EDVIGE, instituant le fichage systématique et généralisé, dès l’âge de 13 ans, par la police des délinquants hypothétiques et des militants syndicaux, politiques, associatifs et religieux.

    Le Parti socialiste engage ses militants et sympathisants à signer la pétition
    http://nonaedvige.ras.eu.org/


    votre commentaire
  • Thierry Mandon

     

    La leçon de Denver<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Un enthousiasme sans précédent depuis les années Kennedy. Un parti uni autour du premier candidat noir jamais investi pour une élection présidentielle américaine. Les Américains, eux, savent désigner un candidat à l’élection présidentielle et le mettre en condition de gagner.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Leur système de sélection par des élections dites « primaires » a presque un siècle. Quoique prenant des formes particulières selon les états, il repose sur un seul et même principe : la désignation par une partie très large de l’électorat (en l’occurence démocrate) de celui qui sera leur candidat pour l’élection présidentielle. Très large n’est pas un vain mot puisque cette année, par exemple, près de 37 millions d’électeurs démocrates ont arbitré le duel entre Hillary Clinton et Barack Obama, soit près de 60 % des électeurs démocrates de la dernière élection présidentielle (en 2004, John Kerry avait réuni 59 millions de voix). S’étalant sur les six premiers mois de l’année d’élection et donnant lieu à d’intenses luttes entre concurrents, l’élection est organisée par les partis qui en sont le garant et éventuellement l’arbitre afin que soient respectées les règles retenues pour la désignation. Participation massive à la désignation, dirigeant du parti jouant le rôle d’arbitre : l’inverse du système auquel s’accroche les socialistes français.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ici, deux cents militants du parti au plus (soit 1 % environ des électeurs socialistes) doivent désigner le présidentiable. Conquérir les suffrages d’un corps électoral aussi restreint exige des postulants une mobilisation et une organisation de tous les instants. Résultat : des écuries présidentiables conçues comme des forteresses plus soucieuses de se distinguer les uns les autres que de bâtir un projet commun ; des jeux d’alliances et de contre-alliances incessants entre écuries afin d’écarter tel ou tel rival ; l’essentiel de l’énergie du parti mobilisée par les luttes internes. Quant à l’arbitre, il n’y en a pas. Celui qui fait la règle, la direction du parti, la conçoit pour pouvoir en profiter lui-même.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Un tel système, dont les effets pervers sont amplifiés par le quinquennat où la primaire interne est permanente, a fait ses preuves : tout candidat socialiste investi par le parti est condamné d’avance. Le seul qui n’ait jamais échappé à cette malédiction, François Mitterrand, était, de fait, candidat investi avant même l’existence du Parti socialiste auquel il a simplement demandé de ratifier sa candidature naturelle. Pour le reste, sept échecs. La machine à désigner du Parti socialiste est une machine à perdre : elle paralyse le parti, lui interdit de travailler collectivement et transforme le candidat investi en éclopé.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Ce système aberrant conserve pourtant encore quelques défenseurs pris de vertige à l’idée qu’un parti dépossédé de la désignation du candidat ne servirait à rien ! À ceux-là il faut redire l’évidence : c’est la compétition permanente entre présidentiables qui vide le parti de son utilité et de son autorité. <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Comment en sortir ? En désignant un premier secrétaire qui soit aussi le candidat à la présidentielle disent quelques-uns. Mais outre que ce leader naturel n’existe pas à ce jour, il est à craindre que rebâtir la vie entière du parti autour d’un chef assècherait plus encore le PS qu’il ne l’est aujourd’hui. Les débats, la discipline, tout serait second à la volonté de notre candidat. Ce serait la Ve République, tant critiquée à gauche, dans le parti lui-même. Plus d’ordre sûrement. Mais un surcroît d’ordre n’a jamais créé un supplément d’âme.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Par contraste, l’organisation d’un système de primaires françaises représente bien des avantages. La force des débats qui s’y engagerait devant la société serait un point d’appui essentiel pour donner un souffle nouveau à la campagne électorale. Libéré des combats sclérosants de l’investiture, le PS pourrait se consacrer pleinement à ce qui devrait être ses missions essentielles : travailler collectivement à l’élaboration de la plateforme politique ; renforcer son implantation dans le pays et élargir sa base militante ; développer ses capacités d’organisation pour devenir la base logistique performante et moderne de la future campagne présidentielle.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Cinq millions d’électeurs de gauche (soit près du quart des votants PS), 5 euros de contribution pour voter : tel devrait être les objectifs de ces primaires populaires ouvertes à toute la gauche, écologistes compris. Le futur premier secrétaire du PS, devra être l’arbitre et veiller à la réussite de ces premières primaires qui pourraient se dérouler début 2011. Il ne devra donc pas être candidat lui-même. Trois années de travail pour adapter à notre vie politique le principe des élections primaires devraient suffire.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Que se serait-il passé s’il n’y avait pas eu de primaires aux Etats-Unis ?<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Les militants démocrates auraient désigné à une très large majorité Hillary Clinton, très implantée dans l’appareil démocrate. Barack Obama ?  On n’en aurait jamais entendu parlé. Le système des primaires qui a permis à un tel candidat d’émerger et d’être investi est un système qui mérite qu’on s’y intéresse de près. 

     <o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Thierry MANDON – Membre du Conseil National du PS<o:p></o:p>

                     Maire de Ris-Orangis<o:p></o:p>

    Article,paru dans le journal Libération du mardi 9 septembre 2008.<O:P></O:P>


    votre commentaire