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Par berosia le 1 Janvier 2008 à 19:49
MON AMI DENFANCE
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SOMMAIRE<o:p></o:p>
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PRESENTATION ET INTRODUCTION<o:p></o:p>
I- LE CLUB DE MON CHOIX<o:p></o:p>
II- BASILE BOLI EST MON BASILOU<o:p></o:p>
III- JE LAI PERDU<o:p></o:p>
IV- JE SUIS À LA RECHERCHE DE MON VIEIL AMI<o:p></o:p>
V- JE LAI RETROUVE<o:p></o:p>
VI- SES AMIS SONT DEVENUS MES AMIS. <o:p></o:p>
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MON AMI DENFANCE
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Je suis Sandrine Claudette NTSALA MAYOLO. Mon défunt père Barthélemy NTSALA et ma mère, Marie NKENGUE, tous de nationalité congolaise.<o:p></o:p>
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Depuis lâge de 4 ans (1983), jhabitais Madingou avec la petite sur de ma mère, donc ma petite maman Véronique NDOULOU qui mavait prise dès (quelle) sa première affectation à la Fonction Publique comme Monitrice Sociale. Mon père ancien agent dAir Afrique, était parti en retraite avec ma mère au village à Mouyondzi dans le Département de la Bouenza.<o:p></o:p>
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Madingou est une petite ville qui se trouve dans le Département de la Bouenza en République du Congo. Il est le chef lieu de ce dernier et se situe dans la partie sud du pays tout au long du Chemin de Fer (CFCO) entre Brazzaville la capitale et Pointe-Noire la ville économique avec son port Atlantique.<o:p></o:p>
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Dès lâge de 9 ans, je me suis intéressée au football. Souvent, je jouais avec mes voisins de la même promotion au football dans les matches dun contre un ou de 8 à 12 personnes. On se servait de pierres, bâtons ou briques pour les poteaux de un à trois pas. Etonnant, mais vrai, je navais que des copains, les copines ne me flattaient pas. Jouer avec les filles ne mintéressait pas. Ce que jaimais, cest jouer avec des garçons aux billes, au football, danser en cherchant à les imiter dans leurs pas de danse, etc. <o:p></o:p>
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En 1990, à 11 ans, mon papa Marcel PANDZOU, le mari de ma petite maman, ma plongé dans le bain du football des grands. Cétait pendant la Coupe du Monde "Italie 90". Je devais donc attentivement et fidèlement suivre ces matches. Puisque jétais une enfant avancée, il avait raison de mintéresser et javais moi-même aussi réalisé que ma place était au milieu des grands.<o:p></o:p>
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Javais suivi la Coupe du Monde dès le début. Le premier match des Africains, Cameroun-Argentine 1-0, but dOman BIYIK, passe faite par Roger MILLA. Quelle belle journée pour moi, quelle joie ! la vie était superbe. Si je peux me rappeler, léquipe camerounaise était constituée de Roger MILLA, Stephan TATAW, Kana BIYIK, Oman BIYIK, NKOUNDE, MFEDE, NDIP, MAKANAKI Cyril, MABOUANGUE, Thomas NKONO, etc. et celle de lArgentine de MARADONA. Dans ma mémoire, jai gardé de bons souvenirs comme le match de lAngleterre Cameroun en 8ème de finale avec lélimination du Cameroun "les Lions Indomptables" par lAngleterre. Celle-ci avait pour gardien SHILTON (je ne me rappelle plus de lorthographe de ce nom, excusez-moi, sil vous plait) le plus vieux des joueurs de cette compétition (41 ans) ; Chris WADDLE, etc. Le match de la finale, Italie FRA. RFA, champion du monde avec des joueurs tels que : Andy BREHME, Rüdi VOLLER, Lothar MATTÄUS, Thomas ASLER, Jürgen KLINSMAN <o:p></o:p>
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LItalie, vice championne du monde avec des joueurs tels que : Roberto BAGGIO, Paulo MALDINI, Costacurta, Donadoni, BARESI, Salvator SCHILLACI surnommé Toto "SCHILLACI", meilleur buteur de la compétition avec 6 buts. Sans oublier, Marco Van BASTEN, KOEMAN, Gullit, Rijkaard...pour les Pays-Bas.<o:p></o:p>
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Après la Coupe du Monde, il faillait continuer à aimer le football et à suivre les matches. Cest avec RFI, Onze Mondial, France Football et Afrique Football que jai continué à me jouir du foot dans le championnat français. Jai choisi Marseille comme mon équipe préférée et Basile BOLI comme mon joueur préféré, celui quil faillait pour une bonne défense. Sans tarder, il était devenu mon correspondant que javais perdu les contacts mais aujourdhui, ça y est.
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LE CLUB DE MON CHOIX<o:p></o:p>
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Lélan avait déjà été pris pendant le Mondial. Il fallait donc suivre les matches de football quotidiennement, sinformer sur les équipes et les joueurs, car le football était devenu pour moi une passion.<o:p></o:p>
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A Madingou, le sport était beaucoup aimé et pratiqué surtout au milieu des jeunes. Il y avait des équipes telles que Rennes, une équipe de football, ASM (Association Sportive de Madingou) qui comprenait plusieurs disciplines : le volley-ball plusieurs fois champion du Congo, le hand-ball, la pétanque et le basket-ball dont je fus joueuse depuis lâge de 12 ans en première année de collège (la 6ème). <o:p></o:p>
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R.F.I est une chaîne que mon papa aimait beaucoup. Moi aussi javais pris le goût de la suivre pendant les heures des informations, les deux jours du championnat de France (mercredi et samedi soir) et les deux jours du Mondial Sport (mardi et vendredi soit la matinée, soit le soir).<o:p></o:p>
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Jai commencé à suivre le championnat français sans avoir une équipe préférée. Ce sont les victoires de lO.M pendant ses rencontres, sa position au championnat, sa belle défense avec Basile BOLI, Eric DI MECO, Angloma, Marcel DESAILLY ; sa belle attaque avec Chris WADDLE, Didier DESCHAMPS, SAVICHEVIC, Rüdi VOLLER, Christian KAREMBEU, Abedi PELE AYEW, Alen BOKSIC, J.P. PAPIN, et son bon gardien Fabien BARTHEZ ; les livres de sport comme Afrique Football, France Football et Onze Mondial avec les interviews des bons joueurs comme Abedi PELE, Jean Pierre PAPIN, Basile BOLI, etc qui mont permis daimer lO.M et de le choisir comme ma meilleure équipe. Sans oublier son logos : droit au but, ses belles couleurs (bleue et blanche), son ancienneté (créée en 1899 en fin du XIXème siècle, son stade vélodrome, sa ville placée au sud de la France au bord de la mer méditerranée dont son nom a donné naissance au nom ou au titre de lhymne nationale française, « la Marseillaise » qui sont des éléments très importants qui ont contribué à mon choix et cest en 1992.<o:p></o:p>
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LO.M, le club de Bernard TAPIE, président et du défunt Raymond GOETHALS entraîneur mort le 6 décembre 2004 à 84 ans, fondé en 1899 était le premier rival du PSG qui avait pour entraîneur Georges ARTHUR. Marseille à elle seule regroupait plus de cinq joueurs internationaux (BOLI, PAPIN, DESCHAMPSPS, DESAILLY, KAREMBEU, BARTHEZ, ANGLOMA). Une belle et grande équipe au sud de la France, au bord de la mer Méditerranée faisait rêver pas mal des grands joueurs du monde à savoir Jügen KLISMAN et Zinedine ZIDANE qui souhaitaient finir leur carrière de foot dans lO.M, car celle-ci est une équipe des grands. <o:p></o:p>
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BASILE BOLI EST MON BASILOU<o:p></o:p>
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Après avoir passé dix ans à lécole de Guy ROUX, lex-joueur dAuxerre, le chouchou de Guy ROUX est venu à lO.M. Quel nouveau vent au sein de léquipe de Bernard TAPIE et de Raymond GOETHALS ?<o:p></o:p>
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Sans tarder, jai remarqué les jambes dun bon libero « Basile BOLI ». IL jouait très bien et disposait tout son souffle pour servir sa nouvelle équipe, toutes ses forces pour protéger les buts du jeune Fabien BARTHEZ. Dans le terrain lorsquil jouait, ses mouvements étaient remarquables. Il quittait sa défense très déterminé en courant jusquà la défense adverse pour aller poser sa tête aux buts des adversaires sans se fatiguer. Son beau physique lui permettait de bien se placer, de bien poser ses jambes robustes et de simposer à la défense. Sa gentillesse et son ouverture ont vite fait de lui le meilleur ami de Chris WADDLE, his British Friend. Il nétait pas seulement lami de Chris mais aussi, celui de plusieurs : des grands, des petits et des vieux ; des noirs et des Blancs.<o:p></o:p>
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En 1993, lhumaniste Basile BOLI se démarque pour aider les plus démunis en scolarité avec ses frères français David GINOLA (PSG), Laurent BLANC (Sochaux), Eric CONTONA (Manchester United) et Luis FERNANDEZ autour dune opération baptisée « Faites-leurs confiance ». Ils ont participé au lancement dune ligne de tee-shirts (100 F et 160 F dans les grandes surfaces et les grands magasins) à leur effigie, dont les bénéfices (10% du montant des ventes) étaient versés à cinq association caritatives à savoir : les Restos du Cur, lUnicef, lhôpital Robert DEBRE (enfants malades), lARC et lAssociation « 7 à 97 ans ». Basile BOLI, un footballeur au grand cur. Il était allé jusqu en Afrique du Sud pour aider les plus démunis en organisant des rencontres de football. Le french friend de Chris WADDLE avec ses bonnes qualités : humaniste, courageux, fort, gentil, ouvert est devenu mon préféré, mon fan. Dans lOlympique de Marseille, il ne se limitait pas seulement à protéger les buts de BARTHEZ mais aussi à marquer les buts. Il avait un seul souci, faire le paquet pour remporter les trophées.<o:p></o:p>
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Pendant la finale de la champions league en 1992 avec Barcelone Sampdoria à Bari, il était déterminé à gagner la coupe aux yeux de son père et de sa mère présents au stade. Mais après avoir fournis beaucoup defforts, mon préféré est battu et la coupe est partie avec les adversaires. Quelle défaite ? Mon grand frère préféré pleura la tête baisée. A qui la faute ? Peut-être à ses parents qui ne sétaient pas unis pour lencourager. Sandrine a passé une mauvaise nuit sans sommeil en pensant à son frère. Je me demandais, loin de sa famille comment devrait-il supporter cette douleur de léchec ? Ah oui, Chris et les autres sont avec lui, Geneviève sa femme était aussi avec lui par ses appels. Merci Seigneur. A trois ans, son adorable fille Bérangère navait pas remarqué le mauvais état de son père pour le consoler. Mais sa présence devant les yeux et dans les mains de son père suffisait pour que ce dernier voit le bonheur devant lui, dans ses mains et pour quil retrouve sa joie, son sourire, sa force et son courage davant. Cest ça le foot, soit on gagne, soit on perd, mais la course continue.<o:p></o:p>
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La saison 92-93, on reprend notre course pour arriver cette fois-ci au but, remporter la champions league sans oublier le championnat. Mais la champions league était un grand défi pour mon Basile BOLI et lO.M. « Vous ne devez pas vous fatiguer, car les années ne sont pas pareilles, je suis avec vous ». Cest ce que je rêvais lui dire mais, ce nétait pas facile car il y a plus de 8.000 Km qui nous séparaient.<o:p></o:p>
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Dieu mavait fait la grâce davoir dans mes mains un Onze Mondial qui contenait les adresses et les biographies de certaines équipes françaises comme lO.M, le PSG, Nantes, Sainte Etienne. Je métais dit, quel privilège ? Ça y est, je lai mon Basile BOLI. Jétais toujours à Madingou, cest en 1993. Je me suis engagée à lui écrire en lui disant que je laimais et que je désirais créer les amitiés avec lui. Sans tarder, il ma répondu favorablement. A 14 ans, Basile BOLI est devenu mon correspondant. Merci Seigneur. Le courrier était arrivé par la boîte postale de mon père. Je lavais ouvert devant lui. Javais sursauté de joie et lui, mon père était très étonné de voir limage de Basile BOLI sur la feuille de ma missive, ensuite, il mavait félicité. Le lendemain, jai apporté la lettre à lécole pour montrer à mes copains parce que si je les informais seulement sans preuve, ils ne devaient pas me croire. Comment as-tu fait ? Où as-tu trouvé ses coordonnées ? Me demandèrent-ils. Je leur ai montré les adresses des équipes que je détenais et jai donné à ceux qui voulaient écrire à leur préféré. Cela a été fait, malheureusement, aucun deux navait reçu une réponse. BOLI continuait à faire ma joie par ses nombreuses lettres et dans des multiples rencontres de lO.M jusquen finale de la champions league du 26 mai 1993 à Munich.<o:p></o:p>
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Le soir de cette finale qui opposait lO.M à Milan AC était une soirée exceptionnelle pour moi. Jétais impatiente la journée. Je souhaitais que le match commence déjà pour quon ait beaucoup de temps de jouir de la victoire, mais sétait pour le soir le rendez-vous. Je métais libérée de toutes mes occupations avant 19 heures pour me rendre déjà devant lécran de la T.V. Le coatch Raymond GOETHALS avait présenté une très bonne sélection : Fabien BARTHEZ, Eric DI MECO, Basile BOLI, Angloma, Marcel DESAILLY, Durant, Franck SAUZEE, Didier DESCHAMPS, SAVICHEVIC (excuses pour lorthographe), Alen BOKSIC, Rüdi VOLLER, Abedi PELE AYEW, Christian KAREUMBEU, etc. Léquipe adverse aussi avait une bonne constitution : Paulo MALDINI, Baresi, COSTACURTA, Jean Pierre PAPIN le français, lex-joueur de lO.M et vice champion de 1992 avec lO.M, Albertini, Lentini, Tassoti, etc.<o:p></o:p>
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Cétait à Munich en Allemagne la finale de la champions league saison 1992-1993 entre lOlympique de Marseille (France) et Milan AC (Italie). Il y avait une grande ambiance à Munich avec des supporters venant de la France, de lItalie et dailleurs, des étrangers habitant lAllemagne et les autochtones ; sans oublier la présence des joueurs et anciens joueurs (Chris WADDLE, ex-joueur olympien) dans les vestiaires olympiens qui sétait entraîné deux joueurs avant la finale avec sa vieille équipe, Massaro (italien), les trois hollandais Marco Van BASTEN, Gullit et Rijkaard, etc.<o:p></o:p>
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Les deux équipes se battaient avec force pour remporter la victoire. A qui sera le tour ? Qui rentrera chez lui avec le trophée ? Depuis chez moi, jétais entrain dencourager lO.M. Allez lO.M. Voici le corner de la victoire. Tir dAdedi PELE et tête du libero Basile BOLI, le but est marqué. 1 à 0 en faveur de lO.M. Quelle coup de tête, mon Basile BOLI vient de marquer le but. Des cris de joie partout dans le stade. Le stade était en ébullition. Les supporters de lO.M. ont sauté, dansé, chanté et crié pour manifester leur joie. Basile BOLI, le buteur rempli de joie a couru dans le stade vers les supporters en criant « Non, aujourdhui je ne pleure plus, je ne vais plus pleurer ». A Madingou, les supporters de lO.M. ont manifesté leur joie en criant WO O O, en sautant, en dansant, en applaudissant dans les maisons, dans les rues. Notre quartier était vraiment agité de joie. Quant à moi, trop débordée de joie, jai fini par pleurer à genou. Dieu a transformé les pleures de mon frère en joie, ses larmes en sourire. Ce but est resté le but de la victoire et de lhistoire du foot français. LO.M., champion de lEurope. En regardant J.P.P, son attitude triste maudissait le jour de son déplacement pour Milan. Basile BOLI a fait ma plus grande joie et cette soirée est restée gravée dans ma mémoire. Basile BOLI a fait de lOlympique de Marseille la première et lunique équipe française a avoir remporté la champions league jusquau aujourdhui. LO.M., droit au but. La tête de BOLI, droit au but. Tous les supporters de lO.M. sont sortis dans les rues pour savourer la victoire et puis, bonne nuit et bon sommeil.<o:p></o:p>
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Après la victoire, il faut fêter. Tous les olympiens sétaient très bien habillés (ensemble veste bleue, chemise bleue ciel, cravate bleue rayée en blanc) pour fêter la victoire. Dans le yatch de Bernard TAPIE, ils ont fait une promenade sur les côtes de la Méditerranée. Raymond GOETHALS qui, à 73 ans encore champion dEurope, avait présenté un bon menu : Fabien à la Barthez, les champignons Deschamps, sauce de Sauzée et Boli à la samba. Moi aussi comme GOETHALS, Basile BOLI est devenu « mon Basilou ».<o:p></o:p>
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Onze Mondial navait pas tarder à interroger certains olympiens qui avaient donné leurs appréciations pour la victoire obtenue face à Milan AC. <o:p></o:p>
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Pour Bernard TAPIE, le président de lO.M. « lémotion est immense Cétait un match très intense, très dur. Un vrai match dhommes qui pouvait basculer dun côté ou de lautre. Je savais quon avait des chances et nous étions très motivés et solidaires. La clé comme lavait dit PLATINI, ce fut une plus grande volonté de notre part. mais, on avait peur, toutefois, de décevoir parce quon était presque devenu favoris à lapproche du match. »<o:p></o:p>
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Daprès Raymond GOETHALS lentraîneur : « cest avant tout la victoire des joueurs et la victoire de tout le club. Cest mon troisième succès européen, le dernier mais aussi et surtout, le plus beau ».<o:p></o:p>
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Quant à Didier DESCHAMPS le capitaine : « Cest fabuleux et extraordinaire. Nous avons tous regardé cette coupe avant le coup denvoi avec énorme envie. Ce fut un match très dur. Milan sest crée des occasions, mais les à manqué. Nous avons eu la réussite avec nous mais, nous avons su résister et conserver notre avantage tout au long de la deuxième mi-temps ».<o:p></o:p>
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Basile BOLI a dit : « Finies les larmes de Bari. Ce bonheur est complet. Je dédie mon but à mon neuve, né il y a deux jours et qui sappelle aussi Basile. Cest de la folie, pas de la joie ».<o:p></o:p>
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Selon Eric DIMECO, « Depuis le temps que tout le monde attendait cette victoire, cest enfin arrivé, cest presque trop beau mais, nous y avons tous tellement cru que le succès est des plus mérités ».<o:p></o:p>
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Franck Sauzée, lui signifie que : « Cest trop beau, trop fort pas contre Milan. Cest fantastique ».<o:p></o:p>
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Onze Mondial lui a conclu qu «Ils lont fait ».<o:p></o:p>
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Mon Basilou et moi avons partagé la joie de la victoire par nos écrits et notre amitié était devenue plus forte.<o:p></o:p>
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JE LAI PERDU<o:p></o:p>
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Laffaire Bernard TAPIE, président de lO.M., en ce temps là, a beaucoup bouleversé le fonctionnement de léquipe. Il fallait donc vendre les joueurs, surtout les meilleurs. Par exemple, Marcel DESAILLY à Milan AC, Adedi PELE AYEW à Torino, Franck SAUZEE à Atalanta de Bergane, Didier DESCHAMPS à la Juventus de Turin (tous en Italie), Basile BOLI en Ecosse à Glascow Rangers, Fabien BARTHEZ à Monaco en France Moi aussi, je nhabitais plus Madingou. Jétais partie à Nkayi, 4ème ville du Congo Brazzaville, toujours dans le Département de la Bouenza à 35 Km de Madingou.<o:p></o:p>
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Enfant que jétais, je ne savais pas comment le joindre. Je navais même pas lidée de lui écrire par ladresse de lO.M. s/c de Raymond GOETHALS. Seulement, cest trop bête comme idée, mais je lavais fait, javais quand même osé de lui écrire. Voici ce javais écrit sur lenveloppe : Basile BOLI joueur de léquipe de Glasgows Rangers à Glasgows Ecosse sans boîte postale. Malheureusement, pas de suite. En fin dannée 1995, javais quitté Nkayi pour Brazzaville la capitale.<o:p></o:p>
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Aucune des nouvelles de Basile sinon que lami de Chris WADDLE devrait apprendre la langue de son «British Friend » et shabituer avec le nouveau climat puisquen Ecosse, le climat best plus tempéré quen France. Après une année en Ecosse, il est rentré en France plus précisément à Monaco. Jétais un peu soulagé parce que je métais dit que je pouvais avoir de ses nouvelles même à RFI en suivant le championnat de chaque mercredi et samedi soir.<o:p></o:p>
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Arrivée à Brazzaville, ma vie de sportive, de supporter, de fan et de lectrice avait complètement changé. Ici dans ma famille ou mon milieu, les gens ne sintéressent pas au sport, surtout pas au football. Au contraire, tous se moquaient de moi et continuent à se moquer de moi, une fille qui ne sintéresse quau sport qui ne paye pas ici au pays. Je navais donc personne à la maison avec qui je pouvais causer et discuter du foot, personne qui pouvait macheter les journaux de sport. Mais à lécole, au lycée de la seconde en terminale, les collègues de classe sétonnaient de moi et mencourageaient à plus aimer le foot. Ils mapportaient des vieux numéros dOnze Mondial, de France Football et dAfrique Football, et mappelaient par « MWANA YA WEAH » ce qui signifie « lenfant de WEAH ».<o:p></o:p>
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Japprends une nouvelle à RFI que mon Basilou est blessé au cours dun match du championnat. Pourquoi ? Cétait ma première réaction. Tous les jours, je priais pour lui, quil ne meurt pas et quil sorte de son coma. Je suppliais Dieu de mexaucer et cest ce qui a été fait. Cest bizarre, je laimais vraiment comme mon vrai frère de sang. Javais cette assurance et cette conviction quon devait se rencontrer un jour. Après sa guérison, il est encore parti loin et cette fois-ci, très loin au Japon où il a arrêté avec le foot. Avant cela, je navais plus de ses nouvelles car nous avons traversé en juin 1997, une période de trouble. Il fallait vite quitter Brazzaville pour Madingou qui est devenu comme un village pour moi pou éviter la mort. En février 1998, après la fin de la guerre, je devrais revenir à Brazzaville pour préparer mon Bac. Latmosphère de la capitale avait beaucoup changé. Plein de maisons détruites, des familles et des vies détruites, des services publics et privés pillés. Il était né dans les curs des congolais, des sentiments de haine, de colère, de tribalisme, de vengeance, de trahison, de rébellion, dégoïsme et de méfiance. Ce nétait plus Brazza la verte mais Brazza la noire, Brazza de faim et de souffrance. Jétais déconnectée du monde actif.<o:p></o:p>
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Je commençais à avoir un dégoût du foot. Plus de radio et de télévision pour suivre les matches, plus de livres pour sinformer et se mettre à jour. Si bien que je navais pas bien suivi le Mondial 1998 des Français, sauf les matches de la demi-finale et de la finale.<o:p></o:p>
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A la demi-finale de la Coupe du Monde 98 en France, un défenseur français et un défenseur brésilien avaient attiré mon attention. Le français, cest Lilian THURAM avec ses deux buts marqués contre la Croatie. Un homme bien, humaniste qui ma rappeler Basile BOLI en maillot des Bleus. Lorsque, en regardant ce match devant lécran, je fermais les yeux, cest mon Basilou que je voyais jouer et lorsque je les ouvrais, cétait Lilian THURAM que je voyais jouer. La présence de THURAM au sein des Bleus ma encouragé de continuer à aimer le foot, à croire que mon frère est vivant. Lilian THURAM est pour moi « Le Lion THURAM, le Lion Berger de la défense française ». Car il est le défenseur et le protecteur de léquipe française et cela est visible dans léquipe où il évolue actuellement en championnat. Plein succès à Lilian THURAM. Le brésilien, cest Roberto CARLOS. Lhomme aux jambes robustes et très fortes. Rien que son portrait physique fait peur à ladversaire. Prêt à engager des beaux tirs et à marquer les buts.<o:p></o:p>
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En décembre 1998, une autre guerre très sanglante a laissé des mauvais souvenirs dans ma vie. Il fallait marcher de Brazzaville jusquau fin fond du Département du Pool dans la partie sud du pays pour se rendre au sud de la République Démocratique du Congo en traversant le grand fleuve Congo par pirogue. Cétait le moment plus pénible de ma vie. Je sentais que la mort me guettait. Javais peur de mourir seule loin de ma famille. Par lamour de Dieu, jétais quand même avec peines arrivée à Kinshasa la capitale de la République Démocratique du Congo. Avec laide de lambassade congolaise à Kinshasa et de la Croix Rouge, jétais rentrée à Brazzaville toute malade en février 1999 par bateau.<o:p></o:p>
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Jai eu une vie scolaire très perturbée. Jétais accueillie par une famille de bonne foi qui ma hébergée jusquen 2004. Jai commencé à refaire ma vie en 2000, lannée à laquelle jai réussi au baccalauréat. Toujours et cette fois-ci deconnectée des médias. Je pensais toujours à mon vieil ami, à mon frère qui était très loin de moi. Je me demandais comment était devenue Bérangère, si elle avait déjà eu des frères et si Basile son neveu habitait toujours avec lui. Personne ne savait comment faire pour maider à retrouver les traces de Basile BOLI.<o:p></o:p>
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Tous les vieux courriers et vieilles cartes postales que javais reçus de BOLI, je les avais tous perdu pendant les troubles de 1997. Il métait restée quune feuille où se trouvent son image sous le maillot de lO.M. et celles de Laurent BLANC, dEric CONTONA et de David GINOLA que javais arrachée dans le livre « Femme Actuelle » qui datait des années 92-93 que je nai lu quen 2003. Cette feuille, je la détiens jusquaujourdhui car, je la garde jalousement. <o:p></o:p>
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JE SUIS A LA RECHERCHE DE MON VIEIL AMI<o:p></o:p>
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En 2002, pendant le Mondial qui sest déroulé en Corée du Sud et au Japon, je me suis décidée à relancer mes recherches. Parmi plusieurs commentateurs qui nous commentaient les matches du Mondial, nous remarquons la présence de lancien marseillais : Basile BOLI. Ici à Brazzaville, nous suivions souvent les rencontres diffusées par Canal + Horizon. <o:p></o:p>
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Le jour que je lavais suivi entrain de commenter les matches de la Coupe du Monde, javais sursauté de joie et crié, cest mon Basilou. Lun de mes frères qui, lui aussi supporter de lO.M. et aimait beaucoup BOLI, me dit que "sûrement ton Basilou est consultant à Canal + Horizon" et le lendemain, il ma remis de largent pour que jaille faire des recherches dans le site de Canal + Horizon. Je suis allée dans le site de canalplus. fr et jai cliqué sur recherche en laissant un message qui disait que jétais une ancienne correspondante de Basile BOLI, que javais perdu ses traces que je désirai retrouver après que je me sois présentée et que jaie donné mes coordonnées. Mais pas de réponse. Cest un travail que jai fait à plusieurs reprises. Jai écrit à saga@canalhorizon.fr, à abo.canal.@aviso.ci, des adresses que javais relevées dans le site de canal +, toujours pas de suite favorable. Je suis allée dans le site de lom.com, javais vu son image de la finale de la champions league. Jai cliqué à contacts pour, comme toujours, demander ses coordonnées, pas de réponse. Jai même écrit à monsieur Hervé de lO.M., à webmaster@omfr.com, toujours rien. Je métais faite inscrit à lO.M. dont le numéro de mon compte était le 25761762. Toutes ces souffrances, cest pour chercher les traces de celui que jai appelé par mon frère Basile.<o:p></o:p>
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Fatiguée, javais arrêté ces recherches pendant un moment parce que je métais dit que je navais plus de souffle, plus de balles pour poursuivre ce combat.<o:p></o:p>
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En 2006, après avoir remarqué quil manquait quelque chose dans mes démarches, le sel qui est tout simplement Dieu, il fallait donc associer Dieu, le maître des temps et des circonstances. Javais maintenant lhabitude avant de partir au cyber, je devrais prier en disant à Dieu que « maintenant je vais au cyber, ce peu dargent que jai, je pouvais le garder pour macheter à manger mais, je me sacrifie à cause de mes recherches qui naboutissent pas toujours. Seigneur, sil te plaît, aide-moi à retrouver mon Basilou. Amen ». Quand je faisais cela, javais foi que Dieu mexauçait et quun jour, je le retrouverai.<o:p></o:p>
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Je suis rentrée dans le site de canalplus.fr. Sur la page daccueil, cest son image avec celles des autres. Au fond de moi, je me suis dit que cette fois-ci, ça va marcher. Jai cliqué sur recherche et jai et écrit ma demande celle davoir les contacts de mon ancien correspondant Basile BOLI. Mais en vain.<o:p></o:p>
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Je vous assure que lorsquon a besoin de quelque chose, on dépense toute son énergie. La soif de retrouver les traces de mon Basilou ma conduit jusque dans le site de RFI où jai écrit à Couleurs Tropicales, à Afrique Football et à Claudi SIAR personnellement. Jai aussi osé écrire à la Fédération Française de Football.<o:p></o:p>
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Seule, je ne pouvais plus. Jétais obligée de demander le concours de mes frères pour poursuivre ces recherches. Un na pas pu et ma seulement remis de largent. Lautre comme il fut un ancien joueur des Diables Rouges, surnommé (Barési), ma pu trouver ses coordonnées de lO.M.T.V. Le 5 janvier 2007, je lui ai envoyé un fax au numéro suivant : (+331) 49 17 607 77. Toujours, sans suite. Jétais arrivée à bout de mon souffle. Je métais dit que peut être quil a changé et est devenu comme toutes les stars, peut-être quil a déjà reçu mes messages et ne veut pas me répondre. <o:p></o:p>
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JE LAI TROUVE<o:p></o:p>
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Le 5 janvier 2007, comme je lai dit précédemment, javais envoyé un fax à mon Basile auquel je mattendais à une réponse. Dès ce jour, javais un pressentiment quil devrait venir ici à Brazzaville. Je ne savais pas comment et je ne cherchais pas à comprendre comment cela devrait-il arriver. Mais ce qui était important pour moi, cest quil devrait venir et je devrais continuer à espérer. Javais même pris le risque de dire cela à mon petit frère Baron qui mavait pris au sérieux.<o:p></o:p>
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Du 20 janvier au 3 février, devrait se dérouler à Brazzaville et à Pointe-Noire, la Coupe dAfrique des Nations de football Juniors. Je navais aucun jour pensé que mon Basilou devrait y participer.<o:p></o:p>
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Vous voyez comment Dieu le Tout Puissant entend nos curs, comment il parle à nos curs et comment il fait des choses, le lundi 22 janvier dans la nuit, mon frère Barési me dit pendant quil était à table : "Sandrine, ton gars est ici et il est logé au Méridien". Je ne lui ai pas demandé de qui il sagissait puisque javais déjà compris quil parlait de mon Basilou. Aussitôt, jai posé ma main droite sur le côté gauche de ma poitrine en disant que " le Seigneur Jésus Christ a exaucé les cris de mon coeur". Et puis, jai adoré mon Dieu qui a rempli mon cur de grande joie. Mon frère Rufin qui est mon tuteur me dit "tu aimes rêver".<o:p></o:p>
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Je devrais donc me rendre à lhôtel le Méridien qui se trouve au centre ville le lendemain matin. Dès que je métais levée le mardi à 5 heures du matin, jai confié mon départ et mon arrivée à lhôtel entre les mains de mon Dieu. Je ne voulais pas arriver là bas après 7 heures, de peur que je labsente. <o:p></o:p>
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Je me suis bien habillée, car cétait le jour de fête pour moi. Comme je ne voulais pas labsenter, je me suis rendue à lhôtel à 6 h 40 mn par taxi. Malheureusement, il nétait pas là, il était en déplacement à Pointe-Noire toujours pour le compte de la CAN juniors. Javais laissé à la réception une lettre quon devrait lui remettre dans laquelle javais notifié toutes mes coordonnées. Car je savais quil devrait revenir à Brazza, cétait où devrait se jouer la finale. Finalement, il était revenu à Brazza avant les matches de la demi-finale. Ici à Brazza, cétait le match de la demi-finale Gambie Nigeria qui sest déroulé le mardi 30 janvier et cétait lui le commentateur. Je nétais pas informé de sa venue à Brazza puisque je navais suivi que le match Congo Zambie joué à Pointe-Noire commenté par Campbell. Ces deux matches se sont déroulés le même jour, le mardi à la même heure. Et ici à Brazza, on jouait pendant quil pleuvait car, cétait la période de la petite saison sèche.<o:p></o:p>
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Je navais pas perdu lespoir. En moi, je croyais fermement à ce jour de ma rencontre avec Basile BOLI. Je suis même arrivée à dire quil est venu ici pour moi. Ce sont les cris de cur qui lont conduit vers moi. Il n y aura donc pas de sens sil repartait en France sans quon se voie. Dans mes prières, je demandais à Dieu de faire que le grand jour de la rencontre arrive déjà. <o:p></o:p>
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Le mercredi après-midi, à léglise, mon frère Barési me demande si on sétait déjà vu, non je lui ai répondu. Il est ici, cest lui qui a commenté le match dhier, il me répliqua.<o:p></o:p>
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Le jeudi 1er février 2007, je me suis levée très tôt pour me préparer avant de me rendre à lhôtel. Dans ma prière, jai demandé à Dieu de faire que cette rencontre soit possible. Que lorsque je vais me présenter, sans beaucoup réfléchir, quil se rappelle aussitôt de moi. Que je ne force pas les choses, au contraire quil soit très content de me voir, moi son amie adolescente qui a grandi. Amen. Je me suis de nouveau très bien habillée.<o:p></o:p>
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Il était 7 h 20 mn quand je suis arrivée par taxi à lhôtel avec une seule décision, je ne dois pas le rater aujourdhui. Le Méridien avait une atmosphère très belle, calme, douce et il navait pas assez de gens au grand salon. Quand je me suis présentée à la réception, le réceptionniste me dit quil est rentré juste ce matin et quil devrait dormir car la ligne de son téléphone était coupée. Ce nest pas un problème, je nai pas un autre programme pour la journée daujourdhui. Je vais lattendre même sil descendait le soir, lessentiel cest quil est là dans sa chambre. Je devais donc masseoir pour lattendre. Là où jétais assise, je mattendais à un monsieur fort, court, influent. Au fur et à mesure que le temps passait, latmosphère de lhôtel changeait. Beaucoup de gens défilaient au salon. Parmi eux, les joueurs de la Zambie, de la Gambie, du Nigeria, les journalistes étrangers (ils étaient tous logés au Méridien), les travailleurs, les clients et les visiteurs. La salle était beaucoup bruyante, il y avait ceux qui sembrassaient, qui échangeaient des souvenirs, ceux qui se créaient des amitiés, bref, il y avait une ambiance totale.<o:p></o:p>
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Il était midi passé lorsquil est descendu de sa chambre. Jai entendu les gens le saluer, bonjour monsieur Basile BOLI et je me suis tournée, le voilà qui venait. Il sapprochait et sest assis à table qui était juste après moi avec un groupe de personnes qui lattendait aussi. Jétais là assise entrain de le regarder, de le contempler. Bien quil soit fort, mais il nest pas court et influent. Cest un homme grand de taille et fort, bien habillé et très simple avec un look très classique qui me paît beaucoup : pantalon jeans, belle chemise à rayures, chaussures basses aux pieds. Jétais très contente de le regarder même de loin, mon cur était rempli démotions. Je voulais quil finisse déjà avec ces gens parce que jétais très impatiente. Lui de son côté, il ne savait pas quil y avait une certaine Sandrine qui lattendait depuis 7 heures.<o:p></o:p>
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Quand il a fini avec ces gens, je me suis vite levée pour le rencontrer de peur quun autre groupe loccupe. Etonné de voir la manière dont je métais mise devant lui, il sest arrêté. Sans attendre quil me demande ce qui se passait, je lui ai dit « Monsieur Basile BOLI, je suis venue vous voir ». Comment ? Me demanda-t-il. Monsieur Basile BOLI je suis venue vous voir. Il me dit : « jai un seul souci, celui de mon téléphone, je ne lai pas, je ne sais pas là où je lai mis, je dois aller le chercher. Sil te plaît, accorde moi quelques minutes, je dois aller chercher mon téléphone, attends-moi car je ne vais pas trop tarder ». Lorsque jétais restée, jétais entrain de demander toujours à Dieu de faire quil se rappelle vite de moi lorsque je vais me présenter et quil soit dans la joie de me rencontrer. Je continuais à prier assise, en lattendant. Cependant, il y avait des idées négatives qui défilaient dans ma tête. Est-ce vrai quil est parti chercher son phone ? Est-ce vrai qu'il va vite revenir ? Devrais-je vraiment lattendre ? Est-ce quil se souvient quil a demandé à une personne de lattendre ? Comme je suis une jeune fille, peut-être il a cru que je suis une ratée. Non, non, cest Basile BOLI, mon correspondant denfance, le papa de Bérangère, loncle de Basile, je le connais, alors je dois à tout prix lattendre même si je suis fatiguée, je dois lattendre.<o:p></o:p>
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Fatiguée parce que je suis restée pendant longtemps assise sans rien manger, je me suis levée pour faire un tour dans le jardin. Après ma promenade, en voulant regagner le salon, cest lui qui descendait de la voiture. Quand il est arrivé devant moi, il ma vite reconnu et me demanda, cest bien vous qui voulez me voir ? Jai répondu oui monsieur. Alors, je vous écoute, il me répliqua. Remplie démotions, je ne savais plus par où commencer. Je ne sais pas si les réceptionnistes vous ont remis la lettre que javais laissée ici pour vous lorsque vous étiez à Pointe-Noire. Non, répondit-il. Bon, dans les années 93 94, il y avait une petite fille congolaise de 14 ans qui vous écrivait, je ne sais pas si vous vous rappelez toujours : oh oui oui, cest donc vous ? Oui, je lui ai repondu. Très content, il me tapa sa main droite dessus la mienne et rit. Moi aussi, jétais très contente car, je nai pas fourni beaucoup defforts pour quil se rappelle de moi. Merci mon Dieu. Il me demanda, tu habites maintenant Brazzaville ? Oui. Cette question ma intéressée puisque mon Basilou se souvient quand même que je nhabitais pas Brazzaville lorsquon sécrivait. Ensuite, il a voulu aussi savoir si ma maison était loin de lhôtel. Non. A mon tour, moi aussi, je suis lui ai posé quelques questions : comment va votre fille adorable Bérangère ? Elle va bien. Peut elle avoir aujourdhui 17 ou 18 ans ? Elle est devenue très grande, elle aura ses 18 ans cette année et peut même dépasser ta taille. Et votre neveu Basile ? Lui aussi, il va bien. Lorsquon a fini avec des questions, il me dit quil est attendu et minvita à participer à la conférence quil devrait organiser le lendemain soir avec Canal Sat Horizon toujours à lhôtel le Méridien. Je lui ai signifié que jétais là entrain de lattendre de 7 h du matin, il me présenta des excuses et me dit quil est rentré tout juste entre 4 h et 5 h, donc il dormait et ajouta : demain tu viens à 17 h, on va bien causer. Puis, on sest dit au revoir. Cette causerie sest passée dehors. Je suis rentrée à la maison avec une grande joie. Je lai vu, Basile BOLI. Oh ! Quelle grâce que Dieu ma accordée ?<o:p></o:p>
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Le jour du rendez-vous est arrivé. Cest le vendredi 2 février 2007 à 17 heures. Dès que je suis arrivée à lhôtel, je me suis présentée à la réception pour lui mettre au courant de mon arrivée. Il y avait beaucoup de gens dans le grand salon, des journalistes, des photographes et des cameramen. Lorsquil est descendu de sa chambre, nous sommes partis voir les salles quon devrait occuper. Et puis, nous nous sommes assis tout juste en face de la salle de conférence Equateur pour éviter tout dérangement car, il ne faut pas oublier quil est une star très connue, et beaucoup aimée ici. Cest ce qui fait que, tout le monde voulait le voir, tout le monde voulait avoir un entretien avec lui.<o:p></o:p>
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Etant assis, il me dit : pose toutes les questions qui te viennent à lesprit et surtout, nhésite pas. Jai commencé à lui poser des questions concernant sa famille : il me dit que sa femme était ivoirienne et que Bérangère avait quatre petits frères. Concernant lex-international ivoirien, ancien joueur de Mans, le papa de Mohamed et dHassan, Oumar Ben SALAH, il minforma quaprès sa sortie de prison, il sest lancé dans les affaires. Je lui ai dit que je pensais beaucoup à lui. Lui aussi, me dit la même chose. Javais peur de lui poser trop de questions, peur de beaucoup parler, peur dabuser de son temps. Mais, je lui ai informé quand même que je dirige un groupe de chants à vocation chrétienne dont je suis la fondatrice et la première responsable. Ce groupe est constitué uniquement denfants qui apprennent à chanter et je me débrouille à faire de la chorégraphie. Mes enfants, surtout les plus petits (4 12 ans) aiment bien danser. Ils ont été en studio pour lenregistrement dun album, mais jusque là, je nai pas encore eu un producteur. Ce groupe denfants a pour dénomination « la Gloire de lEternel ». Jaimerai aussi regrouper tous les enfants qui jouent dans ma ruelle au football pour former une équipe et pour les aider à vivre leurs rêves. De son côté lui, ma demandé si je faisais quelque chose, non je lui ai répondu. Ensuite, si jintroduisais des dossiers pour demander de lemploi, oui et je suis toujours à lattente. Pendant quon causait, les photographes défilaient pour vouloir nous faire des photos et cela a été fait. Et puis, je lui parlé de toutes les recherches que jai eu à faire pour le retrouver. Bref, nous avons passé un super moment de conversation.<o:p></o:p>
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Pendant quil voulait partir dans sa chambre pour mapporter la photo de sa femme, cest une foule de gens qui est venue lentourer pour les cartes photos et les autographes. Or, il savère que lheure de la conférence avait déjà sonnée. Dans la salle Equateur, il y avait déjà les représentants de Canal Sat Horizon, les journalistes, les cameramen, les photographes et les invités mais, ils attendaient que BOLI lorganisateur pour commencer la séance. Se rendant compte quil fallait déjà quil se présente dans la salle pour la conférence, pressé il a oublié que nous devrions nous rendre ensemble à la conférence, il est entré rapidement devant mes yeux. Noubliez pas que jétais assise en face de la salle de conférence.<o:p></o:p>
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Dès quil est entré, tout le monde sest mis debout pour le saluer en applaudissant. Il a pris la parole salua la salle, sexcusa de son retard en parlant de moi son amie congolaise, sa vieille correspondante qui était avec lui et prononça les mots douverture de la conférence. Là où jétais assise, je me suis dit en moi-même : si je suis là, cest pour cette conférence. Pourquoi pas que je dise à ces français qui sont devant la porte que je suis avec Basile BOLI ? Lorsque je me suis présentée devant la porte, ils mont autorisé dentrer. Quand je suis entrée, il ny avait plus de place. Il y avait des gens qui étaient debout et jai constaté aussi que tous les invités de Canal Sat Horizon nétaient que des gens de la presse (congolaise et étrangère). Et jai trouvé un agent de Canal Sat Horizon qui était entrain de faire un exposé sur Canal Sat Horizon. Il a parlé de sa création, de son rôle, de ses buts quil veut atteindre, de son étendu, de labonnement, de son rôle, de ses réalisations, etc. Et des raisons qui ont fait que Canal Sat Horizon vienne au Congo pour couvrir la CAN juniors. En lui suivant attentivement, cest Basile BOLI qui a tenu que Canal Sat Horizon vienne à Brazzaville et ils nont pas compris ce que Basile a fait pour que le Congo arrive en finale. Nous étions vendredi le 2 février la veille de la finale Congo Nigeria. A la fin de son exposé, il a donné la place aux invités de poser des questions sur ce quils voulaient savoir de plus sur Canal Sat et des questions sur Basile BOLI. Il y avait une pluie de questions surtout sur Basile. Celui-ci devrait répondre à une question. Il était entrain de parler des attaquants qui ont joué avec lui dans lO.M., je lai complété en citant le nom du bosniaque Alen BOKSIC et du yougoslave SAVICHEVIC. Aussitôt, il leva la tête, voyant que cétait moi, il dit à la salle, cest elle mon amie congolaise dont je vous ai parlé au début ; parce quil navait pas suivi quand jétais entrée dans la salle. Il fallait voir la réaction de la salle. Tout le monde, très content de me voir, sest mis à applaudir et aussi les amis de Basile BOLI de Canal Sat Horizon. Ceux-ci mont supplié de masseoir avec eux cest-à-dire au podium, là où ils étaient assis avec BOLI. Mais, jai eu honte de me déplacer. Je vous assure que je nai rien compris de ces gestes quils ont faits à mon égard. Je me suis demandé en moi-même : pourquoi cet honneur ? Pas de réponse. Nous étions deux femmes dans la salle. Celle de la presse et moi. Javais deux questions à poser à mon Basilou. Lorsque jai levé ma main, il y a eu encore un grand bruit dans la salle. Les amis de Basile vont se mettre à rire et ont dit même vous ? Pour eux, jétais bien placée pour connaître tout sur BOLI. Moi aussi, je me suis associée à eux dans le rire. Aussitôt, jai senti une grande joie et un grand soulagement dans mon cur, car la considération était trop forte pour moi. Je vous assure que je navais jamais vécu ce beau moment pareil dans ma vie. Gentiment, il a bien répondu à mes questions. <o:p></o:p>
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Après la conférence, il devrait avoir une projection, en direct de France de léquipe de type africaine de football constituée de tous les bons joueurs africains évoluant en Europe, dans la plus grande salle de conférence de lhôtel le Méridien dénommée Maya, plus un banquet. Tout ceci à lhonneur de tous les abonnés de Canal Sat Horizon habitant Brazzaville et tous les invités et aussi avec la participation du musicien franco congolais LANGUI.<o:p></o:p>
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Pendant le banquet, mon Basilou était très occupé et toujours entouré pour des autographes et des cartes photos. Quant à moi, les journalistes qui avait participé à la conférence de presse venaient me voir pour me demander mes coordonnées et moi aussi, jai profité de leur demander les raisons qui les avaient conduites à applaudir lorsquils mavaient vu. Si BOLI est venu en retard, cest parce que il était avec toi sa vieille correspondante, me répondirent-ils.<o:p></o:p>
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Dans lambiance, jai perdu de vue mon Basilou. Trop de monde, je ne savais pas où le trouver. Je métais décidée de men aller car il faisait déjà vingt et une heures. Lorsque je suis arrivée au grand salon, je suis restée debout devant la réception et cest lui qui venait avec les journalistes de la DRTV, et ils se sont mis debout devant moi pour une interview. Après son interview, il ma pris me demanda est-ce que tu as reçu le tee-shirt ? Non je lui ai répondu. Puis il dit, tu as trop souffert pour moi, viens avec moi chercher ton tee-shirt. Il ma remis un tee-shirt (Canal Sat Horizon) plus un sac (le Club Canal + Horizon). Après cela, nous nous sommes quittés pour le lendemain. <o:p></o:p>
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SES AMIS SONT DEVENUS MES AMIS
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Le rendez-vous était pour le lendemain, samedi le 3 février 2007, le jour de la finale entre le Congo et le Nigeria. Nous nous retrouvés au stade MASSAMBA Débat séparément. A la fin du match gagné par les juniors congolais 2 - 0, je le vois sur le terrain avec ses amis, les journalistes entrain de faire des reportages et des interviews. Je voulais le rejoindre mais, jétais empêchée par un policier. Javais fini par lappeler en criant mon Basilou. Il ma entendu et sest retrouvé, me voyant, il me demanda de le rejoindre. Je lui fît un signe que je ne pouvais pas parce quil y avait le policier qui avait barré le passage. Il sest déplacé lui-même et a supplié le policier de me laisser passer, cest ce qui a été fait. Lorsque nous sommes arrivés aux lieux, il ma présenté à ses amis (anciens footballeurs, journalistes) surtout, à ceux qui nétaient pas soir à la conférence. Très contents de savoir que Baz avait une correspondante congolaise et de faire ma connaissance, ils mont demandé ce que je faisais et pourquoi je ne jouais pas au football. Monsieur Campbell, celui qui a commenté ce match de la finale a regretté le fait que je lui sois présentée après le match. Il dit à Baz, si cela a été fait avant le match, jaurai fait passer sa voix au micro et il ajouta, prochainement si Dieu nous accorde loccasion. Cest bon de rester au milieu des sportifs car, il y a de lhumour, des plaisanteries, des rires, etc. Baz attaquait ses amis pour leurs absences à la conférence, ils racontaient leurs vieilles histoires, vieux souvenirs et riaient, ils ont essayé de jouer au foot, de faire les gestes de dribles quils ont oubliés pour certains. Jai aimé cette ambiance, jai découvert le surnom de mon Basilou. Ses amis lappellent Baz. Cest joli comme prénom.<o:p></o:p>
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Après les reportages et les interviews faits par Canal + Horion et autres chaînes de télévision, après les amusements, chacun devrait rentrer. Baz et moi avons pris un taxi qui nous a conduit à lhôtel. Arrivés à lhôtel, il y avait des journalistes qui lattendaient pour les interviews. A savoir le journaliste du journal "la Voie" de la Côte dIvoire. Après cela, nous nous sommes dit au revoir et à demain.<o:p></o:p>
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Avant quil rentre en France, jai passé de très bons moments avec lui. Des moments de partages, des souvenirs, des cartes photos, des promesses, des connaissances. Jai fait la connaissance de léquipe de Canal + qui lavait accompagnée. Je peux citer messieurs Christophe Abel, journaliste reporter dimage qui travaille avec lui depuis deux ans ; monsieur Lilian GATOUNES, journaliste à Canal + installé en Espagne (commentateur des matches du championnat espagnol de football) ; de monsieur Patrick le patron de Canal Sat Horizon de Brazzaville ; de monsieur BOURGUIGNON le président de la J. Auxerre ; de monsieur Roger OKOU, journaliste au journal "la Voie" de la Côte dIvoire (le cousin de Baz), etc.<o:p></o:p>
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Mon Basilou est très simple. Il est tolérant, très discret, méfiant, prudent, respectueux. Ici à Brazzaville, il était toujours prêt à répondre aux appels quil recevait soit pour les cartes photos, soit pour les renseignements et soit pour les contacts. Il était prêt à recevoir tout le monde (petits et grands). Cest un monsieur qui aime aussi écouter les autres. Et aussi, il aime très bien shabiller.<o:p></o:p>
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Cest pourquoi, je dis merci à lO.M. qui ma donné "un Ami" et au foot aussi qui ma donné un "un Frère".
www.mondialcomservices.com<o:p></o:p>
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