• Ségolène Royal veut "sortir la France d'une espèce de mollesse"

    Ségolène Royal : au B-Box, reportage Fatcat Films à Clermont-Ferrand


    A Carmaux, Ségolène Royal reprend le flambeau de Jean Jaurès <?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>


    CARMAUX (Tarn), 6 avr 2007 (AFP) - Ségolène Royal a voulu reprendre le flambeau de Jean Jaurès, dont elle a exalté la mémoire lors d'une réunion publique vendredi soir à Carmaux (Tarn), le fief du fondateur du Parti socialiste (à l'époque SFIO) en 1905.
    "Ici à Carmaux, on sait ce que c'est que de lutter", s'est exclamée la candidate socialiste à la présidentielle dans l'ex-cité minière où Jean Jaurès s'était illustré dans la défense des mineurs en grève au tournant du XXe siècle, alors qu'il n'était pas encore socialiste.
    Ségolène Royal a célébré Jaurès "révolté par la dure condition ouvrière de son temps" et qui "n'hésite pas à se ranger du côté de ceux qui luttent pour leur dignité".
    Le député de Carmaux "dénonçait un système de métal qui traite les hommes comme une marchandise (...), moi je dis la même chose aujourd'hui", a-t-elle ajouté, en présence du président de Midi-Pyrénées Martin Malvy et du député actuel de la circonscription, Paul Quilès.
    Mais, a soutenu la candidate socialiste, Jean Jaurès est aussi celui qui "a assumé le devoir d'invention" et s'est "affranchi des dogmes". Aujourd'hui aussi, a-t-elle lancé, "n'ayons peur d'aucune idée, n'ayons pas peur d'avancer, répondons aux problèmes, au désespoir, mettons en mouvement nos intelligences collectives à l'abri de tous les dogmes".
    C'est dans ce cadre que Ségolène Royal a resitué le "Contrat nouvelle chance" - une formule évoquant le "Contrat nouvelle embauche" qu'elle veut supprimer -, commettant un lapsus pour parler du "Contrat première chance".
    "J'ai le souci de l'efficacité" pour "ceux qui sont désespérés de quelque chose qui ne vient pas". "Avec moi, quelque chose viendra parce que j'aurai la force de bousculer tout ça et que j'ai compris vos impatiences", a-t-elle affirmé, sous de vifs applaudissements.
    Dans cette région où est parlé l'occitan, Ségolène Royal s'est déclarée "favorable à l'enseignement des langues régionales" qui "enrichissent l'identité nationale". "Nous ratifierons la charte des langues régionales", a-t-elle réaffirmé.
    Elle s'est aussi prononcée pour "une Europe capable de protéger les siens d'une mondialisation mal maîtrisée", tout en se défendant d'être nationaliste. "Un peu d'internationalisme éloigne de la patrie, mais beaucoup y ramène", a-t-elle dit, citant Jean Jaurès.
    tma/def
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    Ségolène Royal regrette le refus de Sarkozy d'un débat TV avant le 1er tour <O:P></O:P>


    MONTAUBAN, 6 avr 2007 (AFP) - Ségolène Royal a regretté vendredi à Montauban l'absence de débat avec ses adversaires d'ici le 1er tour de l'élection présidentielle, car cela aurait permis "de débusquer les contre-vérités", selon elle.
    Nicolas Sarkozy s'est déclaré hostile à l'organisation d'un tel débat avant le 1er tour, estimant qu'il aurait fallu "le faire avant".
    "Je regrette qu'il n'y ait pas de débat avant le 1er tour pour débusquer un certain nombre de contradictions et de contre-vérités", a déclaré la candidate socialiste lors d'une rencontre informelle avec la presse.
    "Ce débat, les Français le veulent. Cela permettrait de clarifier les choses", a-t-elle ajouté.
    Mme Royal a par ailleurs indiqué qu'elle consacrerait les trois grands meetings prévus d'ici le 22 avril à "bien repréciser les grands enjeux institutionnels qui relèvent de la présidence de la République.
    Mme Royal parlera à Nantes "des réformes institutionnelles", à Metz "de la politique étrangère" et à Toulouse de "la cohérence globale" de son projet présidentiel, a -t-elle précisé.
    La candidate entend également donner "un calendrier précis" de ce qu'elle entend faire pour relancer la construction européenne, si elle est élue.

    tma/cgd/mic

     

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    Ségolène Royal veut "sortir la France d'une espèce de mollesse" <O:P></O:P>


    MONTAUBAN, 6 avr 2007 (AFP) - Ségolène Royal a déclaré vendredi à Montauban qu'elle serait "la présidente qui agira, qui marchera droit", et qu'il était temps de "sortir la France d'une espèce de mollesse", répliquant aux critiques contre sa proposition de "contrat première chance".
    "Le pays attend quelqu'un qui va le sortir de la situation dans laquelle il est (...), les Français attendent quelqu'un qui agisse. Je serai cette présidente qui agira, qui marchera et qui marchera droit", a affirmé la candidate socialiste lors d'une rencontre informelle avec les journalistes.
    Sur un ton très ferme, Mme Royal, apparemment agacée par les critiques contre sa proposition de "contrat première chance" (CPC) pour les jeunes non qualifiés, a estimé que sa "responsabilité est de répondre à l'angoisse, à la colère des Français".
    "Ils attendent des réponses concrètes. Si certains ont de meilleures idées, qu'ils les donnent. Cette idée, je la réaliserai, vous m'entendez bien!", a-t-elle lancé.
    Concernant le CPC proprement dit, "je peux ajuster", mais "j'avancerai droit, personne ne m'intimidera", a-t-elle enchaîné.
    La candidate socialiste a jugé "normal que les organisations de jeunes, en particulier, aient posé des questions" sur ce CPC, compte-tenu, a-t-elle dit, de l'expérience du CPE et "des gaspillages" des aides publiques aux entreprises.
    "Mais il est temps de sortir la France d'une espèce d'attentisme, de mollesse, d'indifférence", a tonné Mme Royal.
    La candidate a dénoncé "un système bureaucratisé". "On est en train de +chicailler+, les gens n'en peuvent plus de ça, ils veulent des actions efficaces" dans la lutte contre le chômage.
    Sur le Contrat première chance, "la voie est tracée, et elle sera tenue", qui consiste à redonner aux jeunes sans qualification un accès à l'emploi, a dit Ségolène Royal. "Ceux qui ne seront pas d'accord seront associés à l'évaluation" du dispositif.
    Elle a estimé que le CPC n'avait "rien à voir, ni dans l'objectif, ni dans l'esprit", avec le Contrat première embauche (CPE), proposé puis retiré par le gouvernement de Dominique de Villepin en 2006 après des manifestations de centaines de milliers de personnes.
    tma/ol/def
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    A Carmaux, le meeting pour et par Jaurès de Ségolène Royal<O:P></O:P>

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    CARMAUX, Tarn-et-Garonne (Reuters) - Ségolène Royal a invoqué vendredi soir l'esprit de Jean Jaurès qui n'hésitait pas en son temps - comme elle - à "bousculer toutes les idées reçues".<O:P></O:P>

    A Carmaux, patrie de la figure tutélaire du socialisme dans le Tarn-et-Garonne, la candidate à la présidentielle a repris à son compte son "devoir d'invention" pour défendre ses dernières propositions, notamment le "contrat première chance".<O:P></O:P>

    Devant plusieurs centaines de personnes réunies dans la salle François Mitterrand, la présidente de Poitou-Charentes a commis un lapsus, évoquant le "contrat nouvelle chance", dans le sillage sémantique du "contrat nouvelles embauches" mis en place par le gouvernement Villepin. <O:P></O:P>

    Elle a surtout eu une pensée particulière pour le "Jaurès le plus hardi, le plus iconoclaste (...) celui qui houspillait fraternellement ses camarades en leur disant 'mais n'ayez peur d'aucune formule et d'aucune idée neuve'".<O:P></O:P>

    Une maxime à laquelle elle pense "chaque fois (qu'elle) lance une idée neuve - ô une idée qui paraît neuve - mais qui s'appuie simplement sur la volonté farouche de répondre à un certain nombre de problèmes".<O:P></O:P>

    "Quand je propose un contrat nouvelle chance (sic) j'entends dire que ce n'est pas possible et (...) 'oh lala ça va être compliqué' et 'qu'est-ce qui va se passer'. Et bien moi j'entends la leçon de Jaurès: 'N'ayons peur d'aucune idée. N'ayons pas peur d'essayer, d'avancer. Répondons d'abord aux problèmes, au désespoir'", a lancé Ségolène Royal.<O:P></O:P>

    "PARLER DE JAURÈS, C'EST PARLER DE NOUS"<O:P></O:P>

    Depuis son entrée en campagne, Nicolas Sarkozy multiplie les hommages à Jean Jaurès, éditorialiste de La Dépêche et député socialiste de Carmaux à la fin du XIXe siècle. <O:P></O:P>

    Vendredi soir, au milieu d'une tournée de trois jours dans le Sud-Ouest, Ségolène Royal s'est mise dans les traces de ce "fils d'un Tarn souvent rebelle" ayant "montré le chemin du socialisme du réel".<O:P></O:P>

    Jean Jaurès "reste pour moi le défricheur et l'éclaireur d'un combat toujours actuel pour que la République tienne sa promesse de liberté, d'égalité et de fraternité", a-t-elle poursuivi, démentant évoquer son souvenir "par nostalgie" ou "parce que ce serait ici un exercice obligé".<O:P></O:P>

    "Parler de Jaurès, c'est parler de nous", a-t-elle lancé à la foule, d'où dépassaient plusieurs grands drapeaux tricolores.<O:P></O:P>

    "Ici à Carmaux (ndlr, théâtre de grandes grèves minières et berceau de plusieurs organisations syndicales), on sait ce que lutter veut dire et cette lutte n'est pas terminée face aux nouveaux défis", a souligné Ségolène Royal.<O:P></O:P>



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