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Dominique Strauss-Kahn : "On n'hésite pas : quand on est à gauche, on vote à gauche."
Dominique Strauss-Kahn : "On n'hésite pas : quand on est à gauche, on vote à gauche."
À quatre jours du premier tour de lélection présidentielle, Dominique Strauss-Kahn animait le point presse de campagne. Il revient sur ce qui fera le résultat du 22 avril, il faut, selon lui, "revenir au fondamentaux. Quand on est de gauche, on vote à gauche." La campagne trompeuse de François Bayrou et les propos scandaleux de Nicolas Sarkozy sur lAllemagne ont également été abordés par lancien ministre.Point presse du 18 avril : Strauss-Kahn
Ségolène Royal : "Je suis une promesse d'audace sécurisée."
Interrogée par le quotidien Métro sur limportance des indécis à quelques jours du premier tour Ségolène Royal répond : "D'abord il y a une nouvelle génération politique qui arrive. Les gens ne nous connaissent pas forcément très bien et ils observent avec beaucoup d'attention nos tempéraments, nos caractères, nos projets. Ils savent aussi que la France est en mauvais état."
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Lire l'interview dans son intégralitéFrançois Hollande : "La politique de Nicolas Sarkozy est suffisamment inquiétante pour quon nait pas besoin de la caricaturer."
François Hollande sur I-Télé. « Nous sommes à quatre jours du premier tour de lélection présidentielle. Si lon veut le changement, si lon veut que la gauche soit en situation de diriger le pays, il faut voter Ségolène Royal dès le premier tour. C'est le premier message quil faut passer. »
« Si Ségolène Royal est en situation dêtre au second tour, nous le saurons le 22 avril avec la perspective dune victoire, il faudra rassembler, rassembler la gauche dabord. Il y a quand même des candidats et des candidates qui se réclament de la gauche, voire même de la gauche extrême. Ceux-là, ils doivent appeler à voter pour Ségolène Royal, parce que cest le vote qui, justement permet non seulement de battre la droite, mais de changer, de transformer notre pays. Alors, après, il y a des électeurs qui iront voter pour dautres candidats, mêmes, que des candidats de gauche, eh bien, à ces électeurs, il faudra leur dire : « quest-ce que vous voulez ? Est-ce que vous voulez quil y ait un progrès, est-ce que vous voulez quil y ait des valeurs républicaines qui soient respectées, est-ce que vous voulez quil y ait un pays qui soit fière de lui-même, qui nait pas peur de sa jeunesse, qui nait pas peur des étrangers, qui nait pas peur de ceux qui ne pensent pas comme le chef de lEtat ? »
« Nous sommes dans une élection présidentielle, on nest pas là dans des manuvres, dans des regroupements, dans des débauchages personnels, on est dans une élection qui doit être fondée sur la clarté. Voilà ce que cest quune élection présidentielle. »
« Les électeurs qui voudront voter pour Ségolène Royal, ils ne veulent pas dune opération, dune manuvre, dune combinaison politique. Ils auront regardé ce quest le pacte présidentiel, les propositions qui sont faites, léquipe qui sera présentée autour de Ségolène Royal dans lentre deux tours. »
Le pacte présidentiel « nest pas négociable. On nest pas là pour enlever telle ou telle proposition pour faire plaisir à celui-ci, en rajouter dautres pour faire plaisir à celui-là, cest quand même lavenir du pays qui est en cause, cest quand même ce qui va être fait pendant les 5 ans, donc je suis pour une conception transparente, claire, respectueuse de la politique. »
« On nous a déjà fait ce coup là où un candidat de droite essaie de faire apparaître quil est moins à droite que lautre, pour essayer de capter les électeurs de gauche qui se disent : « il faut peut-être faire barrage à celui qui nous fait le plus peur », en loccurrence, à lépoque, cétait Balladur, aujourd'hui c'est Nicolas Sarkozy. Eh bien moi, ce que je vous dis, cest quil ne faut pas prendre des voies obliques, des voies détournées, des zigzags, il faut prendre la voie directe, si je puis dire, la voie « Royal ». »
« Moi je ne suis pas dans la caricature, Sarkozy cest la droite dure, qui va souvent sur les terrains de la droite extrême, mais je ne serais pas là, dans une espèce de version apocalyptique. Je dis que la politique de Nicolas Sarkozy est suffisamment inquiétante pour quon nait pas besoin de la caricaturer. Ecoutez-le, ça suffit, il ny a pas besoin de dire quil est comme Le Pen. Dans une certaine mesure, il est comme Sarkozy, cest déjà suffisamment inquiétant. »
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