• François Hollande: «Le perdant, c'est Nicolas Sarkozy»

    François Hollande: «Le perdant, c'est Nicolas Sarkozy»

    François Hollande le 8 avril 2008 à l'Assemblée nationale
    Après l’approbation à une voix près de la réforme de la Constitution au Congrès de Versailles, l’opposition a contre-attaqué en mettant en avant la marge étriquée avec laquelle le texte a été voté. Pour François Hollande, «le perdant, c'est Nicolas Sarkozy». Il «avait imaginé une réforme avec une large majorité et il se trouve aujourd'hui avec une réforme adoptée à une voix en plus du résultat requis», a t-il affirmé sur France 3.

    Autre son de cloche pour Nicolas Sarkozy, qui avait salué plus tôt depuis l'Irlande, «une victoire pour la démocratie française». «Je veux dire aux Français qu'une fois de plus le camp du mouvement, du changement, de la modernité l'a emporté sur le camp de l'immobilisme, de la rigidité et du sectarisme», a déclaré le président devant la presse.
     
    Royal et la «trahison» de Lang
     
    Les socialistes ne sont pas tendres non plus avec Jack Lang, seul socialiste à avoir voté «pour» la réforme. Ségolène Royal a durement critiqué la «trahison» du député du Pas-de-Calais, pourtant son ancien conseiller pendant la campagne présidentielle. Selon François Hollande, Jack Lang a «une responsabilité» dans ce résultat. «Nous avons à la faire valoir», a-t-il dit, sans plus de précision.

    De son côté, Bertrand Delanoë a jugé que Nicolas Sarkozy «sera peut-être tenté d’interpréter [ce vote] comme un succès personnel» mais que ce n'était «assurément pas» un succès pour la démocratie. Le maire de Paris dénonce «une logique partisane à courte vue, destinée essentiellement à accroître son propre pouvoir et à servir les intérêts de l’UMP», a-t-il regretté.

    Du côté des autres partis

    Le Parti communiste français a estimé lundi qu'avec l'adoption de la réforme des institutions par le Congrès de Versailles, «l'hyperprésidentialisation franchit une nouvelle étape». François Bayrou, président du MoDem, a estimé pour sa part que l'adoption du projet constitutionnel par le Congrès avec une seule voix d'avance avait montré «l'absence de soutien» pour cette réforme. Il a également dénoncé les «marchandages, de menaces, de promesses et de battage».

    Pour le président du Nouveau Centre, Hervé Morin, la Ve République entre «dans une nouvelle phase de son existence», après le vote de la réforme des institutions par le Parlement à Versailles. «Cette réforme, c'est la nôtre, celle portée par la famille centriste depuis des décennies».
     
    Enfin, pour Jean-Marie Le Pen, cette «mauvaise réforme qui n'ouvre la voie à aucun progrès de la démocratie (...) ne peut surtout masquer le fait que notre Constitution n'est plus qu'une charte régionale, subordonnée aux institutions du super-Etat européen».

    Patrick Kovarik AFP/Archives ¦ François Hollande le 8 avril 2008 à l'Assemblée nationale

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    V.Z. et 20minutes.fr


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :