• La fin de la francafrique ce n’est pas pour demain.

     La fin de la francafrique ce n’est pas pour demain.

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    La « Françafrique » ou volet occulte de la politique de la France en Afrique selon François-Xavier Verschave, a encore de beaux jours.  Le Président de la République, Nicolas Sarkozy prônait le changement durant la campagne présidentielle, se posant en avocat de la "rupture" dans les relations entre l’Hexagone et ses anciennes colonies, s’érigeant même en adversaire des pratiques chiraquiennes, raillant ceux qui pensent que la démocratie n’est pas faite pour les Africains.

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    La réalité une fois élu, en a été autre. Dernièrement, Le soutien manifeste de Nicolas Sarkozy au président tchadien, Idriss Déby, a montré que la Françafrique avait une nouvelle fois, triomphé, au détriment de l’établissement d’une vraie démocratie dans ce pays. Visiblement, les dirigeants changent mais pas la politique française de l’Afrique.<o:p></o:p>

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    Guerres civiles, dictatures, pauvreté, analphabétisme, malnutrition... La situation catastrophique de l'Afrique francophone soulève de nombreuses questions. Pourquoi tant de misère dans des pays si riches en matières premières ? A qui profite l'argent du pétrole, de l'uranium, du bois, des minerais ? Comment expliquer la présence permanente de l'Armée française dans ses anciennes colonies ? Pour quelles raisons le gouvernement français reçoit-il, avec tous les honneurs de la République, des dirigeants africains parvenus au pouvoir par des coups d'Etat ou des élections truquées ?<o:p></o:p>

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    Le co-développement ne doit pas être un simple slogan de complaisance mais une réalité. En effet le développement de l’Afrique francophone n’est pas une fatalité, mais les autorités françaises le veulent-ils vraiment ?<o:p></o:p>

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    Jean-Marie Bockel avait déclaré dans une interview au Monde: “La Françafrique est moribonde. Je veux signer son acte de décès". Et avait exprimé son impatience vis-à-vis d’une “rupture [qui] tarde à venir”. Selon Jean-Marie Bockel, sur "100 milliards de dollars annuels d'aide à l'Afrique, 30 milliards s'évaporent".<o:p></o:p>

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    Le passage de Jean-Marie Bockel de la Coopération à la Défense et aux Anciens combattants après le remaniement gouvernemental suscite des interrogations ? S’agirait-il d’une "rétrogradation" pour ses propos sur la "Françafrique" ? Y aurait-il eu  des pressions des  chefs d’Etats africains amis de la france pour faire partir Bockel du Quai d'Orsay?».<o:p></o:p>

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    Je me suis posé aussi un tas de questions et je suis arrivé à cette conclusion que la fin de la francafrique ce n’est pas pour demain.<o:p></o:p>

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    Bertrand Kissangou.                      

     


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