• Yannick Noah: "Tout me choque" dans l'action de Nicolas Sarkozy

    Le chanteur français Yannick Noah, le 10 novembre 2005 à Paris
      Jean-Pierre Muller AFP/Archives ¦ Le chanteur français Yannick Noah, le 10 novembre 2005 à Paris
     

    Yannick Noah, qui avait soutenu Ségolène Royal lors de l'élection présidentielle, a déclaré que "tout (le) choque" dans l'action de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, dans un entretien à paraître dans le Journal du Dimanche.

    "L'attitude, le ton, l'arrogance me choquent. Le déballage de richesse, le cynisme me choquent. La désinformation me choque", estime l'ancien joueur de tennis devenu chanteur, qui dit toujours soutenir Ségolène Royal.

    "Je n'ai pas encore rencontré quelqu'un qui m'a dit ce qu'il avait vraiment fait", ajoute-t-il. "Qu'est-ce qu'il y a eu à part un brouhaha et de la godille? Quels problèmes ont été réglés?"

    "Je ne veux même pas parler du côté diversion avec la mise en scène de sa vie privée, et tous les médias qui suivent. C'est le roi avec sa cour, et les courtisans se mettent à genoux", poursuit Noah, qui avait tenu des propos comparables dans le journal Le Parisien de samedi.

    Il indique en outre avoir reçu une proposition de l'entourage de Nicolas Sarkozy pour participer au concert du Champ de Mars le 14 juillet dernier.

    "J'ai dit OK mais pour quatre fois le prix proposé, en rigolant", affirme-t-il. "J'étais au golf quand ils ont accepté ma fausse proposition, le lendemain (...) Je ne suis pas un courtisan, même à ce prix-là".

    Noah a repris à Zinédine Zidane le titre de personnalité préférée des Français, que l'ancien footballeur lui avait ravi en juillet 2006, selon le classement réalisé par l'institut de sondages Ifop pour le même numéro du JDD.

    Jean-Pierre Muller AFP/Archives ¦ Le chanteur français Yannick Noah, le 10 novembre 2005 à Paris

     
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  • Ségolène Royal - Parti Socialiste Cannes

    Déjudiciarisation du divorce consenti: "matérialisme exacerbé"

    Ségolène Royal a dénoncé un "matérialisme exacerbé" dans le projet de divorce par consentement mutuel devant un notaire et non plus un juge, dans une interview jeudi à Radio Notre-Dame, RCF et La Croix.

    "On est là dans un matérialisme exacerbé. Un divorce, ce n'est pas seulement une séparation de biens. Les principales victimes d'un divorce, ce sont d'abord les enfants".

    "La dimension psychologique et affective d'un divorce ne se règle pas par un acte notarié. Voilà une drôle de conception de la société, des rapports humains et de la complexité de la famille"

    Rachat des RTT: "un peu une arnaque"

    Ségolène Royal a jugé jeudi que le rachat par les salariés de jours de RTT non pris, prévu dans le projet de loi sur le pouvoir d'achat, était "une sorte d'arnaque".

    Dans une interview à Radio Notre-Dame, RCF et La Croix, l'ex-candidate à la présidentielle observe, à propos de la mesure, que seul "un salarié sur trois a des RTT à racheter".

    "Nicolas Sarkozy nous a dit qu'il fallait travailler plus pour gagner plus. Aujourd'hui, il nous demande de prélever sur notre propre épargne-temps, de racheter ce qui nous appartient: c'est un peu une arnaque".

    "La seule mesure efficace de Nicolas Sarkozy, c'est le bouclier fiscal, pour les plus riches..."

    Région Poitou-Charentes: moins de cartes de voeux pour aider des licenciés

    La région Poitou-Charentes, présidée par Ségolène Royal, a décidé de réduire fortement les cartes de voeux et de verser l'argent économisé aux personnes licenciées économiquement dans l'année.

    "Nous avons décidé en région Poitou-Charentes d'attribuer aux 850 salariés licenciés économiquement en 2007, un chèque-cadeau, parce que souvent, ils n'ont même plus les moyens d'offrir un Noël à leur famille", a indiqué Ségolène Royal, avant un déjeuner en compagnie de personnes défavorisées à Poitiers.

    Cette initiative va coûter 90.000 euros, selon la région.

    "Mais cette dépense de solidarité sera réalisée en économisant sur les cartes de voeux. Cette année, elles seront électroniques pour la plupart d'entre elles et celles en papier seront très simples", a expliqué la présidente de région. Le budget dévolu habituellement aux voeux n'a pas été précisé.

    "Les salariés licenciés sont oubliés dans les plans économiques et sont aujourd'hui en grandes difficultés à travers tout le pays".


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  • Ségolène Royal - Parti Socialiste Cannes

    Ségolène Royal demande au gouvernement "une loi contre le surendettement"

    Ségolène Royal a réclamé vendredi à Nicolas Sarkozy "une loi très efficace pour mettre fin au surendettement" et "aux abus des banques".

    "Je réclame à Nicolas Sarkozy, une loi très efficace contre le surendettement, contre les tarifications bancaires. On voit des familles qui vivaient normalement basculer dans la précarité", a déclaré Mme Royal à la presse, avant un déjeuner en compagnie de personnes défavorisées à Poitiers.

    Pour l'ex-candidate PS à la présidentielle, "la priorité des priorités, c'est légiférer pour mettre fins aux abus des banques".

    "Je demande au gouvernement qu'il se bouge, qu'il se bouge pour mettre fin au surendettement et aux abus bancaires", a insisté Ségolène Royal. "Je demande urgemment de réformer l'indice des prix pour bien calculer la vie chère".

    Selon la présidente de la région Poitou-Charentes, les familles les plus pauvres sont celles qui ont "basculé dans le surendettement" à cause "des abus de crédit, du coût des tarifs bancaires, de la vie trop chère".

    "Il serait temps que le président de la République prenne en charge nos problèmes et parmi nos problèmes dans notre pays, la question de la précarité est insupportable".


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  • La présidente de Poitou-Charentes circule parmi les embauchoirs, les chaînes et compatit: Royal avec les ouvriers de Charles Jourdan pendant que "le président s'amuse"

    ROMANS-SUR-ISERE (AFP) - "Je suis ici en solidarité. Restez debout!": Ségolène Royal, dans l'escalier de l'usine Charles Jourdan à Romans-sur-Isère, dit son "admiration" et sa "colère" devant les salariés dont l'entreprise a été mise en liquidation judiciaire.

    Entourée de micros et caméras en nombre, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, chemise en daim et pantalon noir, arpente les salles, les chaînes de montage vides et rencontre pendant une heure et demie les ouvriers de cette entreprise, fleuron de Romans, "capitale de la chaussure de luxe".

    Au milieu des escarpins de cuir ou de daim raffinés, de bottes somptueuses en lézard, les ouvrières ne cachent pas leur émotion. Des femmes ont la larme à l'oeil, évoquant leurs 35, 38 ou 40 ans d'entreprise.

    Certains salariés affichent des visages maussades : "elle aurait dû venir avant...On est liquidés, on est morts..."

    Interpellée, Ségolène Royal s'arrête, discute. Ici, elle se renseigne sur le nombre d'années de présence dans l'entreprise. "40 ans?", s'étonne-t-elle. "C'est vous la doyenne? Quand êtes-vous entrée?" "A 16 ans et demi", répond l'employée, les yeux embués, en anorak rouge.

    Une ouvrière rousse, au verbe haut, dénonce les financiers qui ont mis à mal l'entreprise et ne veulent que "du profit, du profit".

    Une autre parle, mais ne finit pas sa phrase, trop émue. Ségolène s'approche et l'embrasse.

    Tous se relaient pour dire le "savoir-faire", "l'élégance", le "travail d'orfèvre", l'esprit de famille" de cette entreprise fondée en 1921, qui a chaussé Rita Hayworth, Grace Kelly, Mistinguett et même "le pape".

    Tous se relaient pour raconter leur histoire: Charles Jourdan a été mis en liquidation judiciaire lundi entraînant le licenciement de ses 197 salariés après le retrait de l'Américain Omniscent, qui restait seul en lice pour la reprise après le départ de Repetto. Le chausseur avait été placé en redressement judiciaire le 12 septembre pour la troisième fois depuis 2003...

    La présidente de Poitou-Charentes circule parmi les embauchoirs, les chaînes et compatit: "Je trouve atroce, abominable ces licenciements avant Noël". Les femmes opinent.

    Une ouvrière parle d'"appel au secours", une déléguée du personnel lui dit: "nous lançons le dernier cri d'appel pour qu'un industriel sérieux nous reprenne".

    Dans le petit musée du premier étage où sont conservés les précieux modèles, elle "lance un appel aux industriels sérieux". C'est un "outil de travail qui ne doit pas mourir".

    Ségolène Royal est venue, car elle a vu la "détresse" des salariés. Se disant "femme politique" avec "un peu de pouvoir médiatique", elle s'est mise "au service d'une cause" qu'elle croit "être très bonne". "S'il y a un petit espoir de faire bouger les choses, il faut y aller", lance-t-elle, elle qui n'a apporté que sa "modeste présence".

    Et elle évoque une prochaine rencontre des salariés le 3 janvier avec Hervé Novelli, secrétaire d'Etat aux Entreprises et au Commerce extérieur. "Preuve que ça a bougé", selon elle.

    A la fin de la visite, un délégué lui offre "au nom du CE" deux paires d'escarpins, rouge et noire.

    A l'extérieur de l'usine, avant de repartir pour Paris, elle lance: "En voilà assez de cette cruauté sociale, de ces entreprises qui ferment et délocalisent", avant de lâcher le vrai message de cette visite: "le Président s'amuse et la France souffre".

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  • Municipales 2008: encore quelques jours pour s'inscrire sur les listes électorales

    Des personnes patientent pour s'inscrire sur les listes électorales, le 27 décembre 2006 dans la mairie du 19e arrondissement à Paris
      Thomas Coex AFP/Archives ¦ Des personnes patientent pour s'inscrire sur les listes électorales, le 27 décembre 2006 dans la mairie du 19e arrondissement à Paris
     
    Les 9 et 16 mars 2008 auront lieu les élections municipales. Mais pour pouvoir voter, vous ne devez pas oublier de vous inscrire sur les listes électorales de votre commune. 20minutes vous explique comment faire.
     
    Où et quand s'inscrire ? 
    Pour pouvoir voter l'année prochaine, il faut être inscrit sur la liste électorale de la commune où vous résidez. Si vous avez déménagé dans l'année 2007, vous devez remplir une demande d'inscription dans votre mairie de résidence avant le 31 décembre prochain.  
    Si vous avez 18 ans avant le 28 février 2008, l'inscription se fait automatiquement, aucun besoin de se déplacer en mairie. Mais si vous avez 18 ans entre le 1er mars 2008 et le 9 mars 2008, date du premier tour des élections municipales, vous devez également vous déplacer à la mairie. Pour les autres personnes, l'inscription se fait automatiquement.
    N'oubliez pas de prendre contact avec votre mairie pour connaître ses heures d'ouverture.
     
    Quelles sont les conditions à remplir?
    Pour pouvoir s'inscrire sur les listes électorales, il faut évidemment avoir la qualité d'électeur, donc être majeur, de nationalité française et jouir de ses droits civils et politiques. Il faut également pouvoir justifier d'une attache avec la commune où l'on souhaite s'inscrire, soit y être domicilié, soit y résider depuis six mois au moins de façon continue, soit y payer depuis cinq ans au moins la taxe foncière, la taxe d'habitation ou la taxe professionnelle.
     
    Quels papiers amener?
    Il faut avoir avec soi sa carte nationale d'identité ou son passeport et un justificatif de domicile (loyer, EDF,...) à votre nom datant de moins de trois mois. Si vous habitez chez quelqu'un, vous doit rédiger et signer une attestation d’hébergement et fournir un justificatif de domicile de moins de trois mois à son nom.

    Faut-il se faire radier des listes électorales de notre ancienne commune?
    Non. La nouvelle commune où vous vous inscrivez prend en charge les démarches de radiation auprès de votre ancienne commune.
     
    Faut-il se réinscrire chaque année?
    Ce n'est pas nécessaire, sauf si vous déménagez, même à l'intérieur d'une même commune, ou si vous avez été radié des listes électorales.
     

    Thomas Coex AFP/Archives ¦ Des personnes patientent pour s'inscrire sur les listes électorales, le 27 décembre 2006 dans la mairie du 19e arrondissement à Paris

     
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     voir l\ Je serais sur la liste PS  conduite par notre tête de liste Thierry Mandon, maire de RIS-ORANGIS pour les municipales 2008.


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