•                CONGO

                              

    Un mausolée pour Brazza

    Un siècle après sa mort, la dépouille de l’explorateur français Pierre Savorgnan de Brazza a traversé le continent noir depuis Alger pour être ré-inhumée, dans la capitale congolaise, Brazzaville, qu’il a fondée en 1880.
     
     
    Le Plan de BRAZZAVILLE
     
    Consultez également:
         - la carte du Congo    
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    1 Situation géographique

    Carte : Congo

    Le Congo-Bazzaville ou république du Congo (par opposition au Congo-Kinshasa ou République démocratique du Congo) est un État d’Afrique équatoriale (voir la carte) limité à l’ouest par l’océan Atlantique et le Gabon, au nord par le Cameroun et la République centrafricaine, à l’est et au sud par l’ex-Zaïre (ou République démocratique du Congo). On peut visualiser la carte de l'Afrique francophone en cliquant ICI.

    Comparativement au Congo-Kinshasa ( 2 345 000 km²), à la République centrafricaine (622 436 km²), au Cameroun (475 442 km²) et à l’Angola (1 246 000 km²), le Congo-Brazzaville semble un petit pays avec ses 341 821 km² (France: 543 965 km²). Le Congo possède une façade maritime, longue de 169 km, ouverte sur l’océan Atlantique. Sa capitale est Brazzaville.

    2 Données démolinguistiques

    La population du Congo-Brazzaville (2,6 millions d'habitants) est composée très majoritairement de Bantous et de quelques minorités parmi lesquelles on compte des Pygmées (1,4 %). Parmi la soixantaine d’ethnies, les Kongos sont les plus nombreux (51,5 %), suivis par les Tékés (17,3 %) et les Mboshis (11,5 %). Les autres ethnies représentent 19,7 % de la population. La population reste inégalement répartie, car 70 % des Congolais sont concentrés dans le sud du pays, sur le littoral, sur la rive du Congo moyen et près de la voie ferrée Congo-Océan qui relie ces deux zones. Soulignons également que les trois quarts de la population habitent les villes, ce qui fait que le Congo-Brazzaville reste l'un des pays les plus urbanisés d'Afrique. À elles seules, les agglomérations de Brazzaville (990 000 habitants) et de Pointe-Noire (576 000 habitants) concentrent plus de 60 % de la population; les autres villes importantes sont Loubomo (83 000 habitants) et Nkayi (42 000 habitants).

    Les langues les plus importantes du pays appartiennent à la famille bantoue: il s’agit du munukutuba (50,3 %), du kikongo (36,5 %), du lingala (13 %), du mboshi (8,5 %) et des langues tékés (8 %), ainsi que quelques autres langues. Le lingala, la «langue du fleuve», est parlé dans le Nord et à l’est, tout le long des cours d’eau; le munukutuba (ou kituba), la «langue du chemin de fer», est parlé dans le Sud. 

    Le nombre des locuteurs du munukutuba, du kikongo et du lingala comprend ceux qui les parlent comme langue seconde. Ces trois langues sont considérées comme des langues véhiculaires avec le français (officiel). Ainsi, le munukutuba, le kikongo et le lingala rejoignent toute la population congolaise. Ces deux langues ont connu une grande expansion depuis la colonisation française, mais le lingala a connu la plus grande extension. Quant à la langue française, elle demeure une langue-refuge et la langue du pouvoir en raison de son statut de langue officielle. Au Congo-Brazzaville, le français a acquis une coloration locale très prononcée dont l'ampleur reste encore à déterminer. 

    3 Données historiques

    Les premiers habitants du pays semblent avoir été les Pygmées. Au 1er millénaire avant notre ère, des populations de langue bantoue venues du nord et pratiquant la métallurgie du fer et l’agriculture atteignirent la région en longeant la côte et les cours d'eau. Plusieurs royaumes se constituèrent dont on ne connaît pas très bien les origines: le royaume téké au nord dans les terres; plusieurs royaumes kongo sur la côte et dans le massif du Mayombé.

    3.1 La pénétration européenne

    En 1482, l'explorateur portugais Diogo Cam atteignit l'embouchure du fleuve Congo. Les contacts avec les populations indigènes furent tendues. Les Portugais commencèrent la traite des Noirs, ce qui eut pour effet de réduire grandement la population et de déstabiliser les entités politiques et les sociétés d'Afrique centrale. C'est dans ce contexte d’exploitation que débuta la pénétration européenne vers 1875 avec Pierre Savorgnan de Brazza, qui remonta le cours de l'Ogooué, explora la rive droite du fleuve Congo. 

    En 1880, il conclut avec un souverain téké, le roi Makoko, un traité de protectorat au profit de la France (1880). Puis, en 1883, Cordier négocia un traité de reconnaissance avec le royaume de Loango.

    5.2 La colonisation française

    Le Parlement français ratifia l'accord de Savorgnan de Brazza en 1882, tandis que la conférence de Berlin (1884-1885) reconnut les droits de la France sur la rive droite du Congo. Devenu commissaire général, Pierre Savorgnan de Brazza réunit le Congo et le Gabon sous son autorité, puis étendit les possessions françaises vers le nord. La colonie du Congo français fut créée en 1891 et des compagnies concessionnaires se partagèrent le territoire pour exploiter les ressources (caoutchouc et ivoire). Ces compagnies se livrèrent à toutes sortes d’exactions: réquisitions, pillage des ressources, travail forcé, brutalités, assassinats, etc., ce qui eut pour effet de susciter des révoltes, toutes réprimées dans le sang.

    En 1910, Brazzaville devint la capitale de l'Afrique équatoriale française, et les régions explorées par Brazza furent partagées en deux territoires: le Gabon à l’ouest et le Congo à l’est. En 1911, les compagnies concessionnaires perdirent la majeure partie de leurs territoires. La réaction anti-coloniale qui se manifesta par la suite prit la forme de mouvements de protestation. Mais le nationalisme ne commença réellement qu’après la Seconde Guerre mondiale. Tirant parti des rivalités locales, l’abbé Fulbert Youlou se fit élire aux élections municipales de 1956 et accéda au porte de premier ministre (1958) de la République au sein de la Communauté équatoriale française. 

       
    La Culture Téké, par Eugénie OPOU

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    Mieux connaitre Sarkozy

     

    LES RESTOS DU CŒUR SERVENT-ILS D’APPÂT A LA POLICE DE SARKOZY ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    France  terre d’asile, pays des droits de l’homme, ce slogan  appartient – il au passé maintenant ?<o:p></o:p>

    Depuis le mois d’août, il y a plusieurs rafles dans les rues de Paris, et les policiers ne se gênent 
    pas d’aller maintenant aux lieux de distribution des restos du cœur. Comme pour les bêtes, 
    l'appât au centre, les chasseurs en embuscade et les fourgons pour évacuer les prises. 
    Cette rafle ciblée clients des restos du cœur exécuté sur réquisition du Procureur de la  République 
    qui avait ordonné des contrôles entre 19h et 23h sur unPérimètre comprenant la place de la République
     et ses environs. Certains habituels des restos du cœur qui sont sans papier craignent maintenant de s’y 
    rendre pour éviter d’être embarqué. Mais qui donne ces ordres, est ce le Ministre de la chasse aux étrangers ?<o:p></o:p>
     Je ne savais pas que pour demander la charité il fallait avoir des papiers, Coluche doit se retourner dans sa tombe. 
    En effet, une politique peut être ferme mais humaine, mais ce que je déplore ici c’est la manière.<o:p></o:p>
    Ces malheureux qui n’ont déjà pas de statut particulier et qui ont faim sont maintenant pourchassés aux endroits de réconfort. 
    J’ai oui dire que même dans certains hôpitaux, il y a maintenant la chasse aux sans papiers.<o:p></o:p>
    A force de vouloir convoiter l’électorat du FN, on oublie le bon sens.<o:p></o:p>
     L’hypocrisie des politiques est manifeste dans la mesure où  il y a des secteurs d’activité comme le bâtiment, la restauration,
     les travaux saisonniers agricoles... où les patrons emploient les sans papiers, par ce qu’il manque de main d’œuvre et beaucoup
     de Français, ne veulent de ces boulots. Les politiques le savent mais ferment les yeux et préfèrent diaboliser les sans- papiers
     par des coups médiatiques pour un éventuel électorat. Je reste persuadé que les sans papiers qui travaillent au noir dans le bâtiment,
     la restauration, les travaux agricoles… constituent un manque à gagner pour l’Etat français, puisqu’ils ne sont pas déclarés.
     Ils ne payent de ce fait pas d’impôts ni les cotisations sociales. L’idéal serait donc de les régulariser, surtout ceux justifiant d’un travail, 
    et non de toujours les diabolisés en faisant croire qu’ils prennent du travail aux Français, alors qu’ils font pour la plus part des cas les boulots
     que les autres n’en veulent pas. 
     
    Bertrand Kissangou.
     
    <o:p>
     
    </o:p>

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    Psaume 91

    J’ai pour habitude de lire ce psaume avant de m’endormir. Aussi souvent le matin et j’ai la ferme conviction de bien commencer ma journée. En effet, L’Eternel avait dit à Josué : je ne t’abandonnerai pas, je ne te délaisserai point. Je sais que lorsque je suis sous sa protection, je ne crains rien. Car il est le même hier , aujourd’hui et pour l’éternité.



    1 Celui qui s'abrite sous la protection du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant.
    2 Je dis à Yahweh: " Tu es mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie. "
    3 Car c'est lui qui te délivre du filet de l'oiseleur et de la peste funeste.
    4 Il te couvrira de ses ailes, et sous ses plumes tu trouveras un refuge. Sa fidélité est un bouclier et une cuirasse.
    5 Tu n'auras à craindre ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole pendant le jour,
    6 ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui ravage en plein midi.
    7 Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint.
    8 De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants.
    9 Car tu as dit: " Tu es mon refuge, Yahweh! " tu as fait du Très-Haut ton asile.
    10 Le malheur ne viendra pas jusqu'à toi, aucun fléau n'approchera de ta tente.
    11 Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies.
    12 Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre la pierre.
    13 Tu marcheras sur le lion et sur l'aspic, tu fouleras le lionceau et le dragon.
    14 Puisqu'il s'est attaché à moi, je le délivrerai; je le protégerai puisqu'il connaît mon nom.
    15 Il m'invoquera et je l'exaucerai; je serai avec lui dans la détresse. "Je le délivrerai et le glorifierai.
    16 Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. "

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    Le développement de l’Afrique, une utopie réalisable ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    L’Afrique, berceau de l’humanité est un énorme continent qui regorge beaucoup de richesses, mais cependant les populations africaines, ne jouissent de ces richesses. Elles sont toujours en quête d’un lendemain meilleur, et cela jusqu’en mettant en péril leurs vies.

     <o:p></o:p>

    Ces populations accusent les anciens colons, pour justifier leur situation actuelle, prétextant que c’est la faute à la colonisation, du fait de la spoliation des richesses. De ce fait, elles préfèrent rester en position d’assistés, au lieu d’être des partenaires à parts égales.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Certes l’Afrique a été pillée de ses richesses, mais les Etats africains sont indépendants depuis plusieurs décennies maintenant. A mon sens, c’est l’altruisme et le bon sens qui manquent aux dirigeants africains. Il est temps pour les Africains de se prendre eux même en charge, notamment en multipliant les politiques d’échanges entre Etats tout en prônant le partenariat à parts égales et non de dominants à dominés. 

    <o:p></o:p> 

    Les Etats africains de la zone franc par exemple devraient créer leur propre monnaie, évitant ainsi une dépendance à l’euro.

    <o:p></o:p> 

    Aujourd’hui les pays africains se tournent vers la Chine, qui a grandement besoins de leurs matières premières pour son développement. Ces Etats devraient exiger de la part de la Chine le savoir-faire en imposant un apport de connaissance. Cela permettra  qu’à la longue qu’ils exploitent eux même leurs matières premières, jusqu’à nationaliser les industries si cela s’avère nécessaire.<o:p></o:p>

     <o:p></o:p>

    Il est en effet inadmissible comme nous le constatons de nos jours, que les Chinois qui construisent les stades et les édifices en Afrique, se servent de la main d’œuvre chinoise, alors qu’il y a des africains au chômage qui n’attendent  qu’un petit brin d’espoir.

     <o:p></o:p>

    En somme, ce n’est qu’en se prenant elle-même en charge que l’Afrique se développera un jour.

     <o:p></o:p>

    Bertrand Kissangou.<o:p></o:p>


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    Je sais en effet que L’Eternel est mon guide, il ne m’abandonnera jamais  même quand je suis éprouvé, je sais que chaque chose a une fin. Il ne peux permettre que je sois tenté au delà de mes limites. C’est pour cela que je me confie en lui.

    23.1
    Cantique de David.
    L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien.

    23.2
    Il me fait reposer dans de verts pâturages,
    Il me dirige près des eaux paisibles.

    23.3
    Il restaure mon âme,
    Il me conduit dans les sentiers de la justice,
    A cause de son nom.

    23.4
    Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
    Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
    Ta houlette et ton bâton me rassurent.

    23.5
    Tu dresses devant moi une table,
    En face de mes adversaires;
    Tu oins d'huile ma tête,
    Et ma coupe déborde.

    23.6
    Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
    Tous les jours de ma vie,
    Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel
    Jusqu'à la fin de mes jours.

     


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