• Lettre d'information
    SPÉCIALE MUNICIPALES

    Chaque semaine, jusqu'au deuxième tour des élections municipales le 16 mars prochain, la rédaction de L'hebdo des socialistes vous propose 5 reportages vidéos réalisés en suivant 5 candidats socialistes en campagne.

    CETTE SEMAINE :
    EN CAMPAGNE AVEC... GUILLAUME GAROT
    (LAVAL)

     

    Retrouvez également l'actualité socialiste des élections municipales sur le blog Municipales 2008 : http://municipales2008.parti-socialiste.fr
    - "En campagne avec..." reportages avec des candidats en campagne (texte)
    - "En campagne avec..." reportages avec des candidats en campagne (vidéo)
    - Villes de gauche, villes exemplaires
    - Télécharger le manifeste municipal
    - Les sites et blogs des candidats

     

    RENDEZ-VOUS

    > lundi 25 février :
    - Ségolène Royal vient soutenir lors d'une réunion publique à Périgueux, le candidat PS Michel Moyrand à 20 heures au Centre Départemental de la Communication
    - François Hollande participe à une réunion publique à 20h00, en soutien aux candidats du Calvados et de Basse Normandie, en présence de Philippe Duron
    centre des congrès de Caen -13, avenue Albert Sorel

    > mercredi 27 février :
    - Grand meeting de campagne avec Bertrand Delanoë au Zénith de Paris, à 18h
    - François Hollande participe à un meeting à Limoges (Haute-Vienne) à 19 h00. Salle Jean Moulin, route de Paris en soutien à la candidature d'Alain Rodet à Limoges et aux candidats du limousin


    votre commentaire
  • L'algarade de Nicolas Sarkozy fait polémique

    En visite samedi matin au Salon de l'agriculture, Nicolas Sarkozy a mené la visite au pas de charge, à peine plus de deux heures, alors que son prédécesseur Jacques Chirac pouvait y rester plus de six heures. Mais au-delà d'un discours sur la refondation des modalités de mise en oeuvre de la Politique agricole commune (PAC), c'est surtout l'algarade avec un visiteur que l'on retiendra de cette visite.

    cette vidéo réalisée par Leparisien.fr(voir la vidéo)

    La scène, filmée et diffusée depuis samedi soir sur notre site internet, montre le chef de l'Etat en train de s'abandonner à un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main : «Touche moi pas, tu me salis», lui dit ce visiteur.

    <script type=text/javascript> sas_pageid='2358/16832'; // Page : manchettepub/leparisien.com/articles_politique sas_formatid=1278; // Format : rectangle 300x250 sas_target=''; // Targeting SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target); </script> <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/2358/16832/1278/S/2329255980/?"></script>

    «Casse-toi alors, pauvre con !», lui répond Nicolas Sarkozy, rappelant ainsi son échange vigoureux avec un marin-pêcheur au Guivilnec (Finistère), en novembre dernier.

    Dimanche soir, la vidéo du Parisien.fr avait été consultée plus de 800.000 fois

    Dans la classe politique, l'incident suscite en tout cas des réactions vives et passionnées. A l'image de l'ancien garde des sceaux Robert Badinter qui, sur France Inter, a estimé que «la présidence de la République est une fonction qui appelle de la part de celui qui l'exerce réserve, distance et modestie (...) Vous n'empêcherez jamais ces provocations et ces insultes. Vous devez vous préparer à avoir la réponse convenable tout de suite».

    Dans le même registre, le député PS Jean-Christophe Cambadélis a estimé dimanche soir sur son blog que «tout semble indiquer symboliquement que Nicolas Sarkozy ne se maîtrisant pas, ne maîtrise pas la situation». Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a jugé de son côté «insupportable», dimanche sur Canal +, que «le président ne soit pas exemplaire», jugeant qu'il manque «à tous ses devoirs».

    En revanche, invité du Grand rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien-Aujourd'hui en France, l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a affirmé qu'il s'agissait «d'un dialogue privé, d'homme à homme, direct et viril». «Je ne commente que le dialogue politique, c'est un dialogue privé, d'homme à homme», selon le vice-président de l'UMP, qui évoquait même des «images volées».

    Ami de trente ans de Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, a lui aussi volé au secours de son patron, prétextant sur BFM TV que «les hommes politiques, ce ne sont pas des carpettes sur lesquelles on doit systématiquement s'essuyer les pieds», avant d'ajouter : «Nicolas Sarkozy s'est exprimé de manière à ce que son interlocuteur le comprenne, eh bien moi je trouve ça très bien que le président de la République s'exprime comme chaque Français».

    Source: LeParisien.fr

    En ce qui me concerne, le Président a certainement eu un écart de langage auprès d'un visiteur qui refusait de lui serrer la main en disant : «Touche moi pas, tu me salis», mais quelles que soient nos sensibilités politiques, je pense que l'on a pas à parler comme cela à un Chef d'Etat.

    Votre avis?


    votre commentaire
  • Les jeunes de Villiers-le-Bel choqués par l’incarcération d’Adama et Abou

    Ce sont apparemment des témoignages anonymes qui ont eu raison, pour l’instant, des deux frères. L’un d’eux militait avec la candidate Sylvie Noachovitch.

    Les derniers journalistes quittent vendredi le Palais de justice de Pontoise à l’issue de la conférence de presse de la procureure de la République. Elle vient d’annoncer le succès de l’opération qui a débuté lundi 18 février à 6 heures du matin. Sur une trentaine de gardés à vue, seize on été mis en examen, pour la plupart écroués, et les autres on été libérés sans aucune charge retenue contre eux pour le moment.

    Au même moment, Djibril sort également du Palais de justice pour regagner Villiers-le-Bel, abattu et traumatisé par le sort réservé à ses deux frères, Abou et Adama, âgés d'une trentaine d'années. Ils ont été mis en examen, respectivement écroués à la prison de Fleury-Mérogis et de Villepinte, pour des délits, ou plus, qu'ils auraient commis lors des émeutes de novembre 2007 contre les forces de l’ordre. Le père, infirmier à la retraite, est actuellement en vacances en Afrique et n’a pas encore été informé de la situation de ses deux fils.

    Toutes les personnes rencontrées dans la cité de la ZAC sont très sceptiques sur les charges accablant les deux frères, en particulier sur celles retenues contre Adama. Ce dernier est une figure de Villiers-le-Bel, il a été le suppléant d’un candidat lors des élections législatives de 2007 sur la 8e circonscription du Val-d’Oise, et juste avant son arrestation, il participait activement à la campagne municipale de la candidate Sylvie Noachovitch, qui se présente à Villiers-le-Bel, soutenue par l’UMP.

    Il était très présent dans le quartier, incitant les jeunes à se responsabiliser et à se prendre en main. Lors des émeutes de novembre, certains habitants nous ont affirmé qu’il a été parmi les premiers à appeler les jeunes à ne pas commettre d’actes délictueux. Selon l’avocat d’Adama et Abou, qui a demandé un contrôle judiciaire au regard de la situation familiale et professionnelle de ses deux clients, refusé par les juges, il semblerait que les seuls éléments retenus contre par la police aient été fournis par des témoignages anonymes.

    Les jeunes du quartier de Presmane, où vivaient Adama et Abou lorsqu’ils étaient adolescents, sont sous le choc, ils n’admettent pas leur incarcération, ils sont persuadés que leur passé judiciaire a joué en leur défaveur.

    Malgré tout, la plupart d’entre eux veulent l’apaisement et souhaitent que l’enquête sur la mort de Laramy et Moshin avance. Ils n’excluent pas une action pacifique pour protester contre la mise sous les verrous d’Adama et Abou.

    Chaker Nouri

    Source: Bondyblog.


    votre commentaire
  • Ségolène Royal appelle à "changer d'air" à Nice comme ailleurs

    À Nice pour soutenir les candidats socialistes aux municipales, Ségolène Royal a dénoncé la multiplication d'annonces et de promesses présidentielles non tenues.

    À Nice comme ailleurs, à l'occasion du scrutin de mars, "il est maintenant grand temps de changer d'air", a déclaré Ségolène Royal, dans un clin d'oeil à l'intitulé de la liste de gauche "Changer d'ère - Aire d'échange".

    "Hausse des prix, vie trop chère, hausse du prix de l'essence, de l'alimentation, impôts, promesses non tenues, on n'en peut plus", a-t-elle estimé lors d'un point de presse place Masséna.

    "Trop de familles sont dans les difficultés. On en a assez de cette politique d'improvisation, de désinvolture, d'annonces nouvelles au quotidien sans doute pour faire oublier celles de la veille", a-t-elle insisté aux côtés de Patrick Allemand, tête de liste socialiste.

    Pour Ségolène Royal, la France n'a jamais connu un tel désordre, "et Nice un tel affairisme, abus et corruptions en tous genres. Il est temps que cela cesse, cette ville doit retrouver le sens de la morale publique et de la justice sociale".


    votre commentaire
  • Mayotte privée de droit du sol

    Débarquement sur le port de Dzaoudzi, sur l'île de Mayotte, le 17 octobre 2005

    Richard Bouhet AFP/Archives ¦ Débarquement sur le port de Dzaoudzi, sur l'île de Mayotte, le 17 octobre 2005

     
    Vers une intégration à deux vitesses? Le secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Christian Estrosi envisage de ne plus donner la nationalité française aux enfants nés à Mayotte de parents en situation irrégulière. «Une décision exceptionnelle» a-t-il reconnu, vendredi sur France 2. Mais pourquoi cette mesure draconienne?
     
    «30% de population clandestine»
     
    «Nous avons aujourd'hui à Mayotte 30% de la population qui est en situation clandestine, irrégulière et, dans dix ans, elle pourrait être majoritaire par rapport à la population franco-mahoraise», a-t-il souligné. Pourquoi une telle détérioration? «Nous sommes là, dans les heures qui viennent, sous une invasion imminente de la fédération des Comores en direction de l'île d'Anjouan, qui est à 70 km de Mayotte», a-t-il déclaré. En effet, le gouvernement fédéral des Comores a obtenu le soutien de l'Union africaine et de Paris pour une opération militaire contre les autorités «illégales» de l'île autonome d'Anjouan. Ce climat de tensions pourrait conduire les habitants de l’île à converger vers Mayotte toute proche.

    Un spectre contre lequel «il est important d'envoyer un signe fort», selon le secrétaire d'Etat. Il assure qu’il s’agit, pour l’heure, d’une «expérimentation avec un inventaire qui sera fait de la loi dans cinq ans». Une proposition de loi pourrait être présentée au printemps, selon Estrosi qui précise en avoir parlé avec Nicolas Sarkozy, François Fillon et le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux. Une loi qui, si elle était adoptée, ouvrirait une brèche dans l’acquisition de la nationalité française, qui repose aujourd’hui sur le droit du sol ou le droit du sang.
     
    Pas contraire à la Constitution

     
    Et justement, selon le juriste Guy Carcassonne, spécialiste de droit constitutionnel, cet éventuel aménagement du droit du sol n’est «pas contraire à la Constitution». «Le Conseil Constitutionnel a déjà jugé, le 20 juillet 1993, que ce n'était pas un principe constitutionnel», a-t-il expliqué. Et d’ajouter: «Ce que le législateur a fait, un autre législateur peut le défaire. La seule exception est quand la loi, antérieure à 1946, a érigé un principe fondamental et ce n'est pas le cas».
     
    Ce projet pourrait donc rapidement aboutir, d’autant que l’acquisition de la nationalité française à Mayotte est un sujet qui préoccupe la droite depuis longtemps. En septembre 2005, dans un entretien publié dans le «Figaro Magazine», le ministre de l'Outre-mer d'alors, François Baroin, avait estimé qu'il «faudrait envisager» la remise en question du droit du sol pour l'accession à la nationalité française dans «certaines collectivités» ultramarines dont Mayotte. Ces déclarations avaient suscité une vague de protestations, notamment à gauche, obligeant Dominique de Villepin, alors Premier ministre, à ne pas donner suite.

    Etendu à d'autres territoires français?
     
    Aujourd’hui, des voix s’élèvent de nouveau à gauche. «Les déclarations de M. Estrosi concernant la remise en cause du droit du sol sont inefficaces, irresponsables et dangereuses», a estimé le député apparenté PS René Dosière, qualifiant ces déclarations d’intervention politicienne tout à fait dangereuse» dans le contexte électoral actuel. De son côté, la sénatrice communiste Eliane Assassi s'est déclarée «profondément scandalisée par cette annonce». Elle dénonce un projet «qui ouvre une brèche dans la remise en cause de notre droit du sol, lequel a pourtant été au fondement de la République et de la société française». Et de s’interroger: «Qui nous dit que ce projet -expérimental et limité à Mayotte- ne sera pas, demain, étendu à d'autres territoires français voire à la France métropolitaine?»
     
    Réponse de Christian Estrosi, vendredi matin: «Pour l'instant, il n'est pas question» de transposer une telle mesure «à d'autres territoires français», a-t-il insisté, se défendant de «remettre sur la table le dossier de l'immigration» à deux semaines des élections municipales

    Richard Bouhet AFP/Archives ¦ Débarquement sur le port de Dzaoudzi, sur l'île de Mayotte, le 17 octobre 2005

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    Avec agence


    20Minutes.fr, éditions du 22/02/2008 - 18h15


    votre commentaire