• Ségolène Royal qualifie de «totalement incompatible» le credo de Bertrand Delanoë

    Ségolène Royal discutent avec des pêcheurs, le 23 mai 2008 à La Rochelle.
    C'est officiel: les hostilités sont lancées en vue de la bataille pour le leadership au PS. Ségolène Royal a qualifié samedi de «totalement incompatible» le credo à la fois «libéral et socialiste» développé par Bertrand Delanoë dans son livre «De l'audace».

    «Bertrand Delanoë a déclaré “je n'ai pas envie de pouvoir“», a dit l'ex-candidate à la présidentielle, interrogée par l'AFP alors que le maire de Paris et ses amis s'étaient réunis à la Mutualité pour une journée de travail. «Ca tombe rudement bien, parce que moi, si», a dit Mme Royal. «J'ai envie de pouvoir agir, avec beaucoup d'autres, pour produire et distribuer autrement les richesses, pour garantir à chacun un avenir meilleur, pour lutter contre les excès insupportables du capitalisme et tout ceci n'a rien de libéral».

    «Ma conviction, c'est qu'au XXIème siècle, être libéral et socialiste, c'est totalement incompatible», a asséné la présidente de Poitou-Charentes. Ségolène Royal s'est dite le 16 mai candidate à la succession de François Hollande, poste que pourrait lui aussi briguer Delanoë, même s'il ne s'est pas ouvertement déclaré samedi.

    «Il va y avoir tentative de caricature, ça c'est sûr»

    Soutien de Delanoë, Elisabeth Guigou a réagi à la déclaration de Mme Royal, en estimant que «le libéralisme politique, c'est notre histoire. On doit s'inscrire dans notre histoire et notre civilisation. On ne peut pas bâtir un nouveau Parti socialiste, si on ne se considère pas comme les maillons d'une chaîne». «En même temps, on ne veut pas tout marchandiser. Je fais la part des choses», a-t-elle estimé.

    «Il va y avoir tentative de caricature, ça c'est sûr», a poursuivi l'ex-ministre de Lionel Jospin. Ségolène Royal «a le droit de ne pas assumer l'héritage du libéralisme politique. C'est son droit absolu, mais au moins discutons-en», a conclu Mme Guigou.

    Xavier Leoty AFP ¦ Ségolène Royal discutent avec des pêcheurs, le 23 mai 2008 à La Rochelle.

     
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    Mise en exploitation d’un nouveau gisement pétrolier au large de Pointe-Noire

    Un nouveau gisement pétrolier vient d’être mis en exploitation à 80km au large de Pointe-Noire. D’une capacité de production de 90.000 barils par jour, ce champ appelé Moho Bilondo a été inauguré le 22 mai par le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso. Il sera exploité par la société Total E&P Congo qui en a consenti 1000 milliards de francs CFA d’investissement.

    Reportes CsA, Pointe-Noire le 22/05/2008


    Premier champ de l'offshore profond congolais, ce gisement augmentera la production pétrolière du pays de près de 35% par rapport à la situation actuelle. Moho-Bilondo dispose d'une Unité de production flottante (FPU) de 188m de long et 34m de large, pesant 28 000 tonnes.

    «Par sa dimension et son impact sur l’économie, le gisement Moho-Bilondo représente une étape essentielle et déterminante dans le développement du pays grâce aux richesses qu’il va créer offrant de nouvelles possibilités d’investissements au Congo», a indiqué le directeur de Total, Guy Maurice.

    Le décret accordant au groupe Total le permis d’exploitation de Moho-Bilondo a été signé le 24 juin 2005. Cette nouvelle plate-forme pétrolifère a été découverte en 1998. Dès lors le groupe Total a engagé les moyens nécessaires pour remplir ses obligations, notamment la mobilisation des ressources.

    Première compagnie d'exploitation pétrolière au Congo, le groupe Total a recruté et formé la nouvelle génération des Congolais devant mettre en œuvre cet outil industriel, afin de résoudre les difficultés techniques, optimiser l’extraction des réserves d’hydrocarbures et s’inspirer du respect de la nature en misant l’impact environnemental.

    C’est pour la première fois dans le cadre d’un projet à haute technologie en mer profonde que l’entreprise Total a pu démarrer les installations avec plus de 70 % de personnels congolais. La première goutte de pétrole est arrivée au terminal de Djeno le 27 avril 2008. D’après les estimations du groupe Total, la durée d’exploitation de ce gisement est estimée à 20 ans.

    Le puit de pétrole de Moho-Bilondo est surmonté par une importante barge appelée Alima. Cette barge de 188m de long sur 34m de large, pèse 28 mille tonnes. Elle a été construite en 19 mois dès la découpe de la première tôle au départ de Corée. La barge Alima comprend les installations de traitement, de séparation de pétrole, de l’eau et du gaz produit, les compresseurs de gaz, etc.

    Le champ de Moho-Bilondo sera exploité en synergie avec les installations existantes. Ainsi, 120km de pipe rigide ont été posés pour exporter l’huile produite. Avec des réserves estimées à près de 230 millions de barils, Moho-Bilondo va renforcer l'action de Total qui, conscient de ses responsabilités sociales et sociétales, envisage de profiter de ce projet pour amplifier son action dans le secteur social.

    «Moho- Bilondo apportera sa contribution à de nombreuses réalisations initiées par Total E&P Congo», a rassuré M. Maurice.

    Source: Congo-site.

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  • Vos questions sur la Chinafrique

    Serge Michel et Michel Beuret, auteurs de «Chinafrique»
     
     
    Il y aurait déjà 900 entreprises chinoises sur sol africain. Des milliers de Chinois arrivent en Afrique pour investir, travailler, construire et vendre. C'est ce que montre «La Chinafrique», une enquête au long cours de Serge Michel et Michel Beuret, deux des journalistes fondateurs du Bondy Blog.

    Les reporters vous ont répondu en direct:

    Leurs dernières réponses:

    tomdom | 23.05.2008 - 09h42
    La remise en cause du lien privilégié de la France avec l'Afrique peut-elle permettre, paradoxalement, une purge et une régénération de cette relation souvent pollué par la «Françafrique»?
    Super question pour conclure ce chat! En écrivant le livre, nous le pensions, en entendant Nicolasd Sarkozy en campagne, nous le pensions encore, mais ces derniers mois la tendance s'est inversée. Par exemple Bockel renvoyé pour avoir voulu signer l'arrêt de mort de la Françafrique. Sarkozy est en Angola aujourd'hui, voyons s'il parvient à renouveler l'approche française ou va maintenir un cap cynique.

    Pat | 23.05.2008 - 11h31
    Chinafrique, en qui peut-on faire le parallèle avec le concept de Françafrique développé par FX Vershave? Cela veut-il dire que la Chine utilise les mêmes outils que la France dans son entreprise de pénétration en Afrique (soutien aux dictatures, prédation des matières premières)? Dans ce cas là, la Chinafrique est un concurrent direct de la Françafrique, pas mieux, pas pire... Tout aussi détestable...
    La formule Françafrique vient, dit-on, de feu le président Houphouët-Boigny. Et remonte au début des années soixante. Dans son esprit, le sens était alors positif. Au fil du temps, bien sûr, son sens a bien changé et la plupart du temps, on le donne aujourd'hui le sens que lui a donné Vershave. A raison. Mais dans les deux cas, la Françafrique recouvre une réalité semblable: l'interpénétration politico-affairiste entre les élites africaines et les milieux français intéressés (Elysée, grandes entreprises, armée). La formule Chinafrique renvoie à la même idée, la création d'un monde incestueux et souvent corrompu.

    ramuncho | 23.05.2008 - 08h25
    La chine en pleine évolution technique a acheté à prix d'or toutes les matières premières à des pays, principalement d'Afrique, sans tenir compte de l'enrichissement des dirigeants au détriment des masses qui meurent de faim. Ce n'est pas pour rien que la Chine refuse de signer les accords de Quioto en ce qui concerne la pollution. Quant au prix du baril de pétrole, ne cherchons pas bien loin.
    Elle n'a pas racheté à prix d'or, elle a le plus souvent payé le prix du marché. Et sa forte demande a fait monté le prix du marché donc elle a payé de plus en plus cher. Les masses ne meurent pas de faim, elles ont besoin de routes et d'électricité pour faire comme l'Europe au XIXe, comme la Chine fin du XXe, se développer. Qui peut y contribuer, jaune rouge ou blanc, égoïste ou altruiste, sera bienvenu.

    alcofibrasnasier | 23.05.2008 - 10h50
    Des chinois viennent-ils s'installer durablement, avec leurs familles par exemple, ou s'agit-il le plus souvent de travailleurs temporaires? Quelles sont les régions les plus concernées?
    Il y a les deux. Des ouvriers qui ont des contrats de 2 ou 3 ans pour faire un barrage, un pont, une route, et qui repartent ensuite. Il y a aussi des aventuriers, pionniers de ce far west africain (pour la Chine, l'Afrique c'est l'ouest) qui tentent leur chance dans cet immense espace encore en friche, bien souvent, et réussissent à force de persévérance. Ceux-là font alors venir leur famille. Ou en fondent une sur place, sur leur nouvelle terre d'accueil. Les mariages mixtes sont rares, car les préjugés réciproques demeurent, mais nous avons tout de même rencontré plusieurs couples/familles mixtes.

    Jojolafrite | 23.05.2008 - 12h05
    Vous parlez de «pillages» de la part des ex-puissances coloniales. Moi je parlerais plutôt de mise en valeur des ressources naturelles pour les besoins de la civilisation occidentale. En effet, au début du XXème siècle, les tributs africaines ne retiraient aucune utilité de ces ressources. N'est-ce pas un peu facile de faire encore culpabiliser l'occident au travers de vos réponses simplistes?
    Il est indéniable que la course aux richesses africaines a déstructuré les sociétés africaines traditionnelles. Mais ce n'est pas le sujet de notre livre. Maintenant que c'est fait et que l'Afrique n'est plus constituées de tribus qui vivent à l'état de nature, mais de 900 millions de personnes qui ont des besoins d'éducation, d'emploi, d'accès aux technologie et qui constituent la zone de plus forte croissance mondiale actuelle, on fait quoi? On continue de prendre les ressources mais il serait bon qu'elles soient transformées sur place, et que l'Afrique exporte aussi des biens transformés pas seulement des matières premières. Les Chinois ont quelques projets intéressants dans ce domaine.

    lulu | 23.05.2008 - 08h49
    Est-ce un danger pour l'Europe, la présence chinoise en Afrique? Et que vont-ils y chercher?
    Ils vont y chercher des matières premières, bien sûr, tout le monde ne parle que de ça. Mais ce n'est pas tout. La Chine, dans son bras de fer avec les démocraties à l'ONU, cherche à renforcer ses appuis politiques aussi. Enfin, l'évolution démographique de la Chine et sa polarisation sociale croissante pousse aujourd'hui Pékin à opter pour une politique d'exportation de sa main d'oeuvre. Sous employée, mal employée en Chine elle représente à terme une classe dangereuse.

    macmady | 23.05.2008 - 12h10 envoyé de son mobile
    Pourquoi éviter le terme de pillage puisque selon vos propres dires, ces ressources étaient utilisées par l'Occident? l'Afrique a assez souffert de ces actes! On ne cherche pas à rejeter la faute sur l'Europe, mais on ne cautionne toujours pas le fait que des pays comme le Zaïre ont été dévastés par des guerres qui reposaient sur le «vol» de leurs richesses locales.
    On n'évite pas le terme de pillage. Mais il faut bien avoir conscience que la Chine est arrivée bonne dernière en Afrique et que tous les jolis morceaux étaient déjà pris. Dès lors, son «pillage» est forcément plus modeste. Je suis d'accord sur le drame du Congo belge ou Zaïre. Les chinois viennent d'arriver sur place, au Katanga, donnons leur quelques années pour voir s'ils font aussi mal que leurs prédécesseurs.

    zazoult | 23.05.2008 - 10h27 Un ami africain m'a dit que les Chinois cultivait du riz en Afrique, mais que les africain n'en profitait pas?
    Pour le riz, on ne sait pas, mais ce qui est sûr c'est qu'il y a des milliers d'agriculteurs et de techniciens agricoles chinois sur le continent. Parfois pour former les Africains à de nouvelles techniques de production, parfois pour produire des légumes chinois à destination d'un marché local formé par l'afflux massif de chinois.

    JMBern | 23.05.2008 - 11h44
    Dans l'intitulé du débat sur 20minutes.fr on peut lire «900 entreprises chinoise sur le territoire africain». Mais répartie sur 57 pays/territoires de l'Afrique, ça semble peu, soit environ 15 par pays. En comparaison combien y a-t-il d'entreprises françaises sur le territoire africain? Pour avoir une meilleure perspective, savez-vous combien d'entreprise chinoise sont sur le sol Européen? Bientôt une «Chine-Europe»? Quels sont les revenus des travailleurs chinois sur le sol africain par rapport aux travailleurs locaux? Sont-ils des migrants pauvres?
    Bonjour JMBern! Les 900 entreprises ne se répartissent pas dans tous les pays. Il faut dire aussi comme dans question précédente que ce sont des entreprises parfois géantes 100'000 ou 200'000 employés en Chine.
    Oui, rien qu'au Maroc, il y a 800 entreprises françaises mais surtout des PME. On n'a pas les statistiques pour tout le continent. Souvent, ce sont toujours les mêmes sur place, Bouygues, Alcatel, Bolloré, Axa, Société Générale. Mais ces entreprises sont en recul par rapport aux concurrents chinois, qui gagnent à tous les coups lors des appels d'offre.
    Les ouvriers chinois qui travaillent en Afrique pour une grosse entreprise sont payés entre 300 et 500 dollars par mois. C'est deux à trois fois ce qu'ils auraient en Chine.

    macmady | 23.05.2008 - 11h48 envoyé de son mobile
    900 entreprises chinoises, d'accord cela peut sembler peu par rapport au nombre de sociétés françaises installées en Afrique. Mais il est nécessaire d'engager le débat sur la présence chinoise, qui au détriment des droits de l'homme, soutient le conflit du Darfour. Est-elle créatrice d'emplois pour les travailleurs locaux? Quel est son véritable apport dans l'économie africaine?
    Oui cela semble peu, mais ces entreprises sont souvent immenses! Dans la construction surtout. La construction d'infrastructure aidera les entreprises africaines, à terme. Dans l'immédiat, certains pays ont rendu obligatoire aux entreprises chinoises d'employer 50 à 70 pour cent de locaux et c'est bien. Plus les Africains seront exigeants, plus ils obtiendront d'effets positifs des Chinois.

    agno2008 | 23.05.2008 - 07h15
    A-t-on essayé de vous corrompre lors de vos investigations? Votre vie a-t-elle était mise en danger à certains moments, endroits?
    Les Chinois sont si difficiles d'accès, qu'une fois la confiance gagnée, c'est plutôt nous qui avions envie de leur faire plaisir pour ne pas être mis à la porte tout de suite, pouvoir visiter leurs usines, circuler dans leur voiture et finalement voir l'Afrique avec leurs yeux, pour ne pas juste les décrire de l'extérieur. Ce qui nous a pas empêché d'aller voir juste après les ouvriers africains travaillant pour les Chinois et qui nous en ont dit pis que pendre.
    Pour la seconde partie de la question, oui... un épisode pénible dans les mains de la police secrète à Port-Soudan, parce que nous avions visité le terminal pétrolier en secret. Quelques courses poursuites aussi en Angola avec une troupe de gangsters, mais plus de peur que de mal. Quant au Nigéria, se déplacer sans escorte est un risque mais nous sommes passés entre les gouttes.

    SARKOOL | 23.05.2008 - 09h18
    Ne pensez vous pas qu'en soutenant militairement des dictatures en Afrique pendant des siècles, et en instaurant, le pillage systématique des économies( lire la Francafrique, les réseaux foccard) la France a perdu définitivement, sa crédibilité et son influence en Afrique, au profit de la Chine, et de l'Inde?
    Oui la France a perdu de sa crédibilité pour les raisons que vous dites, mais il ne tient qu'à elle de changer. On trouve rarement des gens vraiment fâchés contre la France en Afrique. Juste un peu amers. Personne n'a envie de renoncer au français pour le chinois... les chefs d'Etat vont pas troquer leurs villas de la cote d'azur pour une résidence sur la mer jaune!

    snopie | 23.05.2008 - 07h27
    Achats de matières 1ères (minerais , bois...), les Chinois pillent l'Afrique comme l'on fait les Européens à partir du XIXème siècle. L'appât de l'argent facile pour les Africains , et tant pis pour les sols et forêts dévastés... Les «Droits de l'Homme», n'en parlons pas... Pourquoi l'Afrique , qui a chassé les Européens , accepte-t-elle de nouveaux colonisateurs? Peut-être parce que les Chinois leur laissent leur «indépendance» , du point de vue politique?
    Oui, absolument, la non ingérence est une des raisons de leur succès politique. Mais il n'y a pas que ça. La Chine aide aujourd'hui efficacement l'Afrique à se développer, à lui construire l'infrastructure indispensable à son développement ce que les Européens n'ont jamais été fichu de faire. Alors aujourd'hui, pour la première fois une sorte de développement sud-sud est à l'oeuvre.

    bastet 17 | 23.05.2008 - 08h00
    Ne pensez-vous pas que l'ethnocentrisme, héritier du colonialisme, est responsable de la désaffection du l'Afrique pour la France et favorise la Chine?
    Les Chinois sont aussi assez ethnocentrés. Je pense plutôt que c'est le manque de perspicacité: la France s'est lassée de l'Afrique fin des années 90 au moment où celle-ci commençait à donner des signes positifs. Mais maintenant que la Chine y est, regardez comme la France se mord les doigts! A l'instant où je vous réponds, Nicolas Sarkozy est à Luanda...

    agno2008 | 23.05.2008 - 07h15 D'un point de vue personnel et éthique cautionnez vous l'appât du gain des dirigeants chinois dans le «business africain»? Doivent ils penser $ ou droit de l'homme?
    D'un point de vue personnel et éthique, je me demande qui n'est pas motivé par l'appât du gain. Je pense que la bonne volonté et l'aide humanitaire ne sont pas forcément ce qui fera le plus de bien en Afrique. L'aide est une phénomène pervers où celui qui donne attend la reconnaissance et reste finalement au dessus de celui qui est aidé. On entend beaucoup d'Africains dire en ce moment "on en a marre de l'aide, venez plutôt faire du business avec nous". Et en matière de droits de l'homme, je ne suis pas certain que l'Occident ait beaucoup de leçons à donner. Omar Bongo fête ses 40 ans au pouvoir et ce n'est pas la Chine qui l'a mis en place et soutenu les 30 premières années.

    panchito | 21.05.2008 - 13h20
    Chine, France, Inde voire Brésil, qui pillera le mieux les richesses africaines?

    Disons qu'elles ont déjà été largement pillées à l'époque ou une seule puissance, souvent ex-coloniale, était l'acteur principal dans chacun des pays d'Afrique. Je pense que la concurrence Chine Inde Brésil France Russie peut au contraire aider les Africains à prendre conscience de la valeur de leurs ressources et à faire monter les enchères, pas seulement en termes d'argent mais aussi retombées socio-economiques des projets miniers et autres.


    Le chat est fini…

    ¦ Serge Michel et Michel Beuret, auteurs de «Chinafrique»

     
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  • DDA A la une
    [22/05/08]

    Ségolène Royal refuse de "donner quitus" au gouvernement sur la réforme des institutions


    Ségolène Royal sur LCI
    Ségolène Royal a estimé jeudi qu'"aujourd'hui on ne peut pas donner quitus" au gouvernement par un vote favorable à la réforme des institutions, en commentant l'appel lancé par des députés socialistes en faveur de l'adoption de ce texte.

    "Ce que je pense c'est qu'aujourd'hui on ne peut pas donner quitus par un vote au gouvernement, parce que les institutions ne fonctionnent pas bien. On voit des conflits entre l'Elysée et Matignon, on voit un Parlement auquel on impose la loi sur les OGM" avec des "méthodes un peu autocratiques".

    "Ce qui manque cruellement dans la réforme des institutions c'est la démocratie sociale". Selon elle, "il faut être beaucoup plus ambitieux sur la réforme des institutions, y intégrer à la fois la démocratie parlementaire, la démocratie sociale et puis la démocratie participative qui est quand même très timide dans ce texte".

    "Normalement la réforme des institutions doit échapper au clivage partisan" dans un pays qui "fonctionne bien avec des institutions où chacun joue son rôle, où il n'y a pas d'empiètement du pouvoir des uns sur les autres, où les choses sont claires".
     
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  • François Hollande déposera une contribution au congrès PS

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande.
    «Il me semble que François Hollande est un peu vite enterré avant l'heure. Beaucoup d'observateurs ignorent (ou feignent d'ignorer) que personne ne peut devenir Premier secrétaire du PS sans son appui ou sa neutralité.» Voilà ce que dit François-Mitterrand en réponse à vos questions. Pour tout comprendre, cliquez ici.

     

    Et si l'invité mystère du congrès socialiste, capable de se glisser entre Delanoë et Royal, s'appelait tout simplement François Hollande? Pendant que le maire de Paris et la présidente du Poitou-Charentes accaparent les médias, le futur ex premier secrétaire du PS affine sa stratégie.

    Laquelle pourrait être plus offensive que ne l'imaginent certains de ses camarades. Car, selon nos informations, le numéro 1 socialiste déposera très probablement une contribution en vue du congrès de Reims. Pas question pour lui de briguer un nouveau mandat, puisqu'il s'est engagé depuis belle lurette à lâcher les rênes du parti en novembre. Mais pas question non plus de ne pas avoir la main sur sa succession.

    Un premier secrétaire pour préparer la candidature Hollande en 2012?

    «L'homme fort du parti jusqu'à Reims, ça restera François» confie un membre du bureau national. La stratégie de Hollande consisterait donc à peser très fort sur la désignation de son successeur en déposant un texte qui - c'est ce qu'il espère - trouvera un écho favorable dans les rangs des 105 patrons de fédérations socialistes, où il compte beaucoup d'amis.

    Le nom de ce futur premier secrétaire, dans le scénario rêvé par Hollande, n'est pas arrêté. «Personne n'est encore sorti du chapeau», assure un de ses fidèles. Son profil: «quelqu'un qui ne sera pas forcément très médiatique, et qui, surtout, se consacrera à 100 % au parti.» Quelqu'un, aussi, qui ne fera pas d'ombre à Hollande dans sa quête de la candidature socialiste à la présidentielle 2012.

    Philippe Grangeaud/PS/Flickr/CC ¦ Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande.

     
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    Stéphane Colineau


    20Minutes.fr, éditions du 21/05/2008 - 16h37


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