-
Ségolène Royal et «sa gauche»
PS: Moscovici et Montebourg présentent leur contribution
Les strauss-kahniens et les amis d'Arnaud Montebourg ont présenté mercredi soir le texte de leur contribution commune en vue du congrès du Parti socialiste. C'est le député Pierre Moscovici qui a présenté le texte de devant des militants d'Ile-de-France. Dans le projet de contribution, baptisé «Besoin de gauche», les signataires affirment «Qu'il s'agisse des retraites, de l'éducation, des conditions de travail, le socialisme doit mieux prendre en compte la diversité des situations et des attentes qu'elles créent».
Il faut «faire désormais davantage descendre, quand c'est possible, l'action correctrice de la politique au niveau même de l'individu».Sur le même sujet- Congrès du PS : Valls rejoint Collomb et Guérini
Un état préventif
«Cette idée dun Etat préventif qui intervient et investit prioritairement avant, plutôt quaprès, on peut la décliner dans bien des domaines».
Les délocalisations et plans de licenciement massifs
«Il faut mettre laccent sur la formation des salariés, sur les investissements en recherche et en innovation des entreprises, notamment dans les PME.»
Une agence de réindustrialisation
« LEtat et les régions doivent conditionner leurs aides aux entreprises à des comportements responsables en préservant une capacité dintervention à travers une agence de réindustrialisation permettant des maîtrises publiques temporaires».
Les Salaires
Il faut annuler «laberrant paquet fiscal».
LEtat et lentreprise
LEtat ( ) doit utiliser les leviers dont il dispose comme les exonérations de cotisations patronales.»
«Conditionner ces aides non pas à louverture des négociations salariales ( ) mais à la conclusion daccords entre patronat et syndicat sur les salaires et les conditions de travail».
«LEtat ne doit pas agir seulement pour réparer».
«Il doit stimuler la négociation sociale de façon ciblée et incitative ( )»
«Les incitations fiscales doivent être délivrées en fonction du degré dexposition à la concurrence internationale et de leur respect du dialogue social».
La dette
«La réduction de la dette ( ) est une obligation».
«Un euro dépensé est un euro utile». «Cela signifie ( ) ne pas engager de nouvelles dépenses sans économies sur les dépenses anciennes; reconduire des dépenses anciennes seulement après évaluation de leurs résultats avec les usagers. Et surtout un Etat efficace grâce à une nouvelle étape de décentralisation.»
La France Métissée
«Je propose pour renforcer le sentiment dappartenance à la nation, de créer une cérémonie républicaine pour tous les jeunes, quelle que soit leur origine pour le passage à la majorité à 18 ans, lâge du droit de vote. «Le service national civil ( ) doit être mis en place».
La réforme des retraites
«Je propose que la gauche fasse sien le projet dune évolution profonde de lensemble de nos régimes de retraite de base vers un régime inspiré de la réforme suédoise, dans lequel chaque cotisant dispose dun compte individuel sur lequel il accumule des points tout au long de sa vie active de façon à déterminer le montant de sa pension au moment où il choisit de prendre sa retraite».
La stratégie dalliance
«Il existe une irréductible pluralité de gauche dont le parti Socialiste se doit dêtre le fédérateur. Une fois cette gauche rassemblée, une ouverture vers d'autres mouvements est possible. Je suis convaincue que seul un Parti socialiste fort, reconstruit, sûr de ses valeurs claires, pourra ensuite et j'insiste : ensuite envisager les alliances adéquates pour rassembler une majorité de Français autour de son projet.»
Les défis du parti socialiste
«Ma gauche est celle qui affronte les réalités, qui ne se résigne pas, même lorsque ces réalités sont désagréables, et surtout lorsqu'elles sont difficiles. Je ne veux pas d'une gauche qui, sous couvert de réalisme, renoncerait de fait à corriger un certain nombre d'inégalités et d'injustices, notamment celles produites par le libéralisme économique. Ce dont le socialisme a impérativement besoin, aujourd'hui plus que jamais, c'est d'une lucidité radicale. ( )»
«Mieux vaut une bonne querelle qu'une mauvaise synthèse qui, toujours, à plus ou moins long terme, nourrira des affrontements autrement plus diviseurs qu'un vrai débat, aussi tendu soit-il.»Pierre Andrieu AFP ¦ Ségolène Royal, le 7 juin 2008 à Tonneins
V.Z
20Minutes.fr
votre commentaire -
Départ mouvementé de Sarkozy
«Un garde-frontière sest suicidé à laéroport Ben Gourion au moment où le président français Sarkozy était sur le point de partir», a affirmé le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld. Il se trouvait à 100 ou 200 mètres de l'avion, dans le périmètre de sécurité, selon lun des principaux quotidiens israélien, Haaretz. Les autorités ont, en revanche, réfuté toute hypothèse de tentative dassassinat sur le président français. Témoins de l'incident, deux soldates se seraient évanouies sur le tarmac.
Le coup de feu a été tiré alors quune fanfare jouait de la musique, et les chefs dEtat nauraient rien entendu, selon le «Jerusalem Post». Le Président et son épouse ont été immédiatement évacués, indemnes, par leurs gardes du corps vers leur avion.
Le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président Shimon Peres ont été emmenés durgence vers leurs voitures blindées. Ehoud Olmert serait néanmoins remonté à bord de l'avion après lincident pour saluer le couple présidentiel. L'avion du président français a pu décoller sans autre incident.
J.GUEZ/AFP ¦ Les services de sécurité israéliens réagissent à l'alerte de sécurité pendant le départ de Nicolas Sarkozy à l'aéroport Ben Gurion de Tel Aviv.
avec envoyée spéciale sur place Armelle Le Goff
20Minutes.fr, éditions du 24/06/2008 - 16h42
votre commentaire -
POINT PRESSE DE STEPHANE LE FOLL
Au sommaire du point presse hebdomadaire du PS animé par Stéphane Le Foll,député européen :
- les chiffres de la croissance
- l'Allocation de Rentrée Scolaire
- le sommet de Bruxelles
- l'union de la Méditerranée
- l'agression d'un jeune de 17 ans à Paris
- l'incendie du centre de rétention de Vincennes
- La situation électorale au Zimbabwe
Voir la vidéo
Lire le compte-rendu du point de presseRENDEZ-VOUS
> Mercredi 2 juillet : : Conseil National
> Mardi 15 et mercredi 16 juillet : Rencontres d' Avignon organisées par le PS, la FNESR et le PSE
votre commentaire -
Quatorze «retenus» s'évadent lors de l'incendie d'un centre de rétention à Vincennes
Après des opérations de recomptage effectuées dimanche dans la soirée, sur les 249 retenus présents dans le centre d'une capacité de 280 places au moment de l'incendie, seules 14 personnes manquaient à l'appel lundi matin et se seraient enfuies. Dimanche, la préfecture de police avait tout d'abord évoqué le chiffre «d'au moins une trentaine» avant de parler d'une «cinquantaine».
L'UMP critique les collectifs de défense des sans-papiers
Un des porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre a critiqué lundi l'action de collectifs comme le Réseau éducation sans frontières (RESF) qui se livrent à «des provocations (...) au risque de mettre en danger des étrangers retenus». «L'UMP demande que dans l'affaire de Vincennes toutes les conséquences soient tirées, y compris au plan judiciaire, si la responsabilité de membres de collectifs comme RESF était avérée», a-t-il ajouté, soulignant que «les départs de feu volontaires auraient pu faire des victimes.
Une vingtaine de personnes ont été intoxiquées par les vapeurs et conduites à lhôpital, selon la préfecture de police. RESF déplorait pour sa part une quarantaine de blessés, dont quatre graves, et a recueilli par téléphone des témoignages de sans-papiers faisant état dun mort «tabassé par la police», selon un militant. La police ne confirmait rien. Les retenus étaient redirigés dimanche soir dans dautres centres de la région parisienne, à Lille, Nîmes, Palaiseau et Oissel.
Les suites du décès d'un Tunisien
«On pressentait ces émeutes depuis un moment, la situation entre retenus et forces de lordre était très tendue», a déclaré un représentant du syndicat de police Alliance. Le ton est monté dun cran samedi lorsque sest répandue la nouvelle du décès dun Tunisien de 41 ans. Lhomme a succombé à une crise cardiaque, mais lautopsie réalisée hier na relevé aucune trace de sévices.
Des incidents ont éclaté dans la soirée, certains retenus tentant de mettre le feu à un matelas. La police aurait usé de gaz lacrymogènes. Dimanche, RESF a mobilisé une centaine de militants, venus exiger la libération de Megdi Kalla Falla, un Egyptien de 28 ans qui devait être expulsé alors même quil venait de faire une tentative de suicide. Le feu a pris lors de cette manifestation.
Le Mrap manifestera mardi devant le centre de rétention
Lincendie a nécessité lintervention de dizaines de véhicules de secours. Des élus franciliens de gauche sont entrés de force dans le centre avant dêtre violemment repoussés par la police. Les manifestants ont essuyé des tirs de gaz lacrymogènes.
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a appelé dimanche soir à «un rassemblement devant le centre de rétention de Vincennes» mardi à 18h pour dénoncer la «honte pour la République» que représentent selon lui les centres de rétention.Serge Pouzet / 20minutes ¦ Incendie dans le centre de rétention administrative de Vincennes, le 22 juin 2008.
Sophie Caillat (avec V.G.)
20Minutes.fr
votre commentaire -
Pierre Mauroy mis en examen
19.000 euros de salaires
Le délit visé par cette mise en examen, décidée par un juge d'instruction de Lille est passible de 3 ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende. Le sénateur du Nord, qui a été entendu pendant près de sept heures, n'est soumis à aucune mesure de contrôle judiciaire. «Il est complètement effondré, très affecté», a précisé l'avocat, alors que l'ex-Premier ministre a affirmé dans un communiqué que «ce reproche n'est pas fondé» et qu'il était «confiant dans la suite de la procédure».
Les sommes concernées se monteraient au total à quelque 19.000 euros, selon lAFP. Soit un salaire versé à Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe au maire de Paris, pour un emploi d'attachée de presse de la communauté urbaine, pendant dix mois en 1992. Dans son communiqué, Pierre Mauroy justifie le salaire accordé par la communauté urbaine à Lyne Cohen-Solal en soulignant qu'elle avait alors «parfaitement rempli sa mission» de promotion de la métropole lilloise. Le juge d'instruction lillois devrait entendre mardi l'ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy à la communauté urbaine, Bernard Masset, soupçonné de «complicité» et mercredi Lyne Cohen-Solal, pour «recel».
Pas de prescription
Lannée dernière, la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens a pris la décision d'ouvrir une nouvelle information judiciaire pour cette affaire, issue d'une plainte déposée en juin 2000 par Eric Darques, ancien élu local de la ville de Lambersart, dans l'agglomération lilloise. La mise en examen a été également rendue possible par un arrêt de la Cour de cassation du 8 février 2006, qui avait jugé les faits non prescrits, contrairement à une ordonnance d'un juge d'instruction de Lille du 3 août 2004 et à un arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai, le 10 décembre 2004. La Cour de cassation avait notamment estimé que, plus que la date des faits eux-mêmes, c'était la date auxquels ils avaient pu être constatés qui devait être retenue.
Pierre Mauroy n'a plus de mandats locaux depuis qu'il a laissé en avril la présidence de la communauté urbaine de Lille après dix-neuf ans d'exercice, à l'issue des dernières élections municipales. Il a occupé le fauteuil de maire de Lille pendant vingt-huit ans.Bertrand Guay AFP/Archives ¦ L'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le 3 mai 2007 à Lille lors d'un meeting de Ségolène Royal
Avec agence
20Minutes.fr, éditions du 20/06/2008 - 19h12
votre commentaire