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    Le choc de méfiance

    A propos des Echos

    "Quand l’argent, le pouvoir et la presse sont à ce point mélangés, il y a danger pour la démocratie."

    Ce qui est en train de se passer aux Echos est grave. Voilà un journal dont l’indépendance fonde la crédibilité, un journal qui gagne de l’argent, un journal dont le lectorat augmente.

    Il vient de tomber aux mains de Bernard Arnault, la première fortune de France contre l’avis de sa rédaction qui s’est mobilisée pendant quatre mois en dénonçant des risques sérieux de conflits d’intérêt.

    Car, comment parler sereinement des activités des multiples filiales du groupe LVMH ? Comment traiter sereinement les résultats des groupes concurrents ? Comment rester politiquement libres alors que Bernard Arnault est un ami intime de Nicolas Sarkozy ?

    Parfaitement cynique, l’Elysée a non seulement couvert l’opération mais s’en est réjoui publiquement. C’est une formidable nouvelle pour un journal qu’un industriel achète 240 millions d’euros, c’est un prix très très important s’est réjoui George Marc Benamou le conseiller culture et audiovisuel de Nicolas Sarkozy en reconnaissant, mais sans s’en émouvoir, que oui, il risquait d’y avoir des conflits d’intérêt rédactionnels et éditoriaux.

    En même temps qu’il rachète Les Echos, Bernard Arnault vend La Tribune... La première fortune de France s’arroge le droit de restructurer à son avantage le marché de la presse économique. Et le gouvernement ne trouve rien à redire. Quand on lui demande s’il va saisir le conseil de la concurrence pour s’assurer de la transparence de toute cette opération, il élude la réponse.

    Quand l’argent, le pouvoir et la presse sont à ce point mélangés, il y a danger pour la démocratie.
     
    Signature Ségolène Royal


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    Règlement de Comptes, de Julien Dray

    Règlement de comptes"Règlement de comptes" paraîtra mercredi prochain, le 14 novembre, chez Hachette Littératures. Julien Dray a essayé d'y présenter de manière aussi claire que possible son analyse de la gauche et de la politique de notre pays avant, pendant, et après la campagne présidentielle. Il donne son point de vue sur la situation actuelle du Parti socialiste, et surtout sur ce que le parti peut faire pour retrouver le chemin de la victoire. Et contribuer ainsi au grand débat de fond que le PS et la gauche ne pourront éviter s'ils veulent renouer avec la société française dans toute sa diversité.

    Dans ce livre, il  égratigne tous ceux qui n'ont pas soutenu Ségolène Royal. Et raconte comment Sarkozy a cherché à le débaucher.

    ET UN DE PLUS ! Après une avalanche de livres anti-Ségolène et une pincée d'ouvrages la défendant, Julien Dray, pilier de la campagne présidentielle de Royal, publie un plaidoyer en faveur de l'ex-candidate qui se présente comme une virulente réponse au réquisitoire de Lionel Jospin, « l'Impasse ». Intitulé « Règlements de comptes »*, le livre du député PS de l'Essonne sera en librairie mercredi. « Le Parisien » et « Aujourd'hui en France » vous livrent des extraits choisis en exclusivité :

    Ségolène et François.

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    « En décembre 2005, je profite d'une intervention sur RMC pour déclarer que les socialistes devraient être attentifs au fait qu'il se passe quelque chose autour de Ségolène Royal. Quelques jours après, Ségolène m'appelle :

    - Julien, je veux être candidate à la présidentielle. Tu m'aides ?

    - Et François ?

    - Il n'est pas en situation. Il a refusé de se préparer. On a tous essayé de l'aider, mais tu vois le résultat.

    (...) En février 2006, je suis convoqué à déjeuner par Stéphane Le Foll, homme de confiance du premier secrétaire : « Alors, ça y est, tu laisses tomber François, tu es passé chez Ségolène ? » (...) La colère de Le Foll me perturbe. François prend-il ombrage de la montée en puissance de sa compagne ? Je sais alors que le couple traverse une mauvaise passe. (...) Le lendemain, je vois François en tête-à-tête. Il est mal à l'aise. Je lui raconte l'espoir, l'engouement que suscite Ségolène. François écoute et se contente de suggérer que se forme autour d'elle un petit groupe pour l'aider à structurer cet élan. « Ne la laissez pas seule», me demande-t-il. (...) Lorsque Ségolène remporte triomphalement les primaires socialistes, la question du directeur de campagne se pose. « Il faut que ce soit François », lui ai-je dit tout de suite. Elle a acquiescé : « Va le lui proposer. » Sans m'étonner sur le moment que ce ne soit pas elle qui lui en parle directement, je suis allé porter son message. Sa réponse est tombée comme un couperet : « Impossible. »

    L'hostilité des « éléphants ». « Le 11 février au soir, après le rassemblement de Villepinte, (...) Arielle Dombasle organisait la première de son spectacle dans une grande salle parisienne. DSK y assistait. A ses interlocuteurs impressionnés par la performance de Ségolène, il répondit par une moue dubitative et finit par lâcher que cette « intervention à la Fidel Castro » n'était « ni faite ni à faire ». (...) Arrivant dans l'urgence (à un meeting en faveur du Darfour), Ségolène oublia, lorsqu'elle prit la parole, de saluer la présence de Laurent Fabius. Celui-ci entra dans une colère noire, prenant tout Paris à témoin pour faire savoir qu'il se sentait méprisé. Claude Bartolone, son fidèle lieutenant, fut sommé dès le lendemain de choisir : « C'est elle ou moi. » (...) Je me souviens de ce déjeuner de l'équipe de campagne où Claude s'était retourné vers nous pour nous dire qu'il n'aurait jamais cru qu'un jour il quitterait Dark Vador pour rejoindre la Petite Maison dans la prairie. (...) C'était bien de Laurent Fabius dont il parlait... »

    Lionel Jospin. « Le livre de Lionel Jospin occupe une place particulière dans la série de pamphlets parus depuis notre défaite (...) Consacrer 88 pages sur 140 à démolir, avec des arguments d'une bassesse inhabituelle sous la plume d'une éminence de cet ordre, la candidate que l'écrasante majorité des militants socialistes a voulu, et soutenue, est non seulement la preuve d'une violence de tempérament qui ne surprendra que ceux qui ne l'ont jamais fréquenté, mais également une injure inqualifiable envers les 17 millions de Français qui ont voté Ségolène Royal. »

    La tentative de débauchage de Sarkozy. « Dimanche 17 juin 2007, 18 heures, jour du second tour des élections législatives. Le téléphone sonne, Nicolas Sarkozy veut me parler (...) :

    - Si tu veux me présenter tes condoléances pour ma défaite, attends encore deux heures !

    - Tu vas être réélu, (...) mais là, je veux te parler de toi. (...) Je veux que tu entres au gouvernement. (...) J'ai besoin des meilleurs. (...). Tu feras ce que tu veux.

    - J'espère que tu ne te fais pas trop d'illusions.

    - Non, mais réfléchis, on ne sait jamais. »

    *« Règlement de comptes » de Julien Dray, Ed. Hachette Littératures, 17 €. 

    Ségolène Royal, la rementée est enclenchée.

    Selon le sondage Ifop pour Paris Match du jeudi 8 Novembre 2007

    Ségolène Royal recueille 57 % d'opinions favorables (+10 par rapport au mois d'octobre.)

    Quand on pose la question aux français:

    Parmi les personnalités suivantes, laquelle souhaitez-vous désignée Premier Secrétaire du Parti Socialiste en 2008?

    23 % répondent Bertrand Delanoé (-5) et 28 % parmi les sympathisants socialistes.

    22 % répondent Ségolène Royal (+4) et 28 % parmi les sympathisants socialistes.

    11 % répondent Laurent Fabius (=) et 11 % parmi les sympathisants socialistes.

    7 % répondent François Hollande (+1) et 10 % parmi les sympathisants socialistes.

    Royal rattrappe Delanoë

    Après l'enthousiasme « pro-Vélib' » et en l'absence de DSK, Bertrand Delanoé reperd dans l'ensemble de l'opinion 5 point (-8 chez les sympathisants socialistes.).

    Du coup, Ségolène Royal, de retour dans l'opinion, fait jeu égal avec lui au PS, alors qu 'elle était devancée de 8 point le mois dernier.


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    Le Parti socialiste s’est prononcé en faveur du Traité de Lisbonne, lors du bureau national du 6 novembre. Avec 36 voix pour, 20 contre, 2 abstentions et 1 personne ne prenant pas par au vote, le traité a été adopté par une large majorité. Le Premier secrétaire, François Hollande, revient sur cette décision.


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    PS : une démission qui trouble l'unité sur le traité européen

    Le dirigeant socialiste Benoît Hamon, le 22 mai 2007 à Bezons

    Vincent Nguyen AFP/archives ¦ Le dirigeant socialiste Benoît Hamon, le 22 mai 2007 à Bezons

     

    Il joue les trouble-fêtes. En démissionnant de son poste de secrétaire national au projet européen, le socialiste Benoît Hamon a troublé la sensation d'unité que le PS entendait mettre en avant après que son bureau national a voté en faveur du traité européen simplifié.

    Pour lui, le parti a commis une «erreur» en refusant d'opter pour l'abstention, qui aurait permis de faire la synthèse des positions. «Je ne veux pas être l'interprète de cette cacophonie ou de cette polyphonie», lance-t-il dans un couloir de la rue de Solferino, entouré d'une nuée de journalistes. Et de dénoncer le «retour des vieux réflexes et des arguments lapidaires» au parti. «C'est une drôle de manie de retomber dans le piège du clivage tendu par Nicolas Sarkozy», dénonce celui qui aurait aimé que le parti se contente d'exiger un référendum, une «obligation démocratique comme l'avait martelé Ségolène Royal pendant la campagne».

    «Nous avons une position»

    De son côté, François Hollande se réjouit devant les micros que la question soit «derrière nous». «Nous avons désormais une position», proclame-t-il.

    Même le turbulent noniste Jean-Luc Mélenchon, souriant, se dit «content» à la sortie du bureau national. «Le débat a été digne et dense», fait-il valoir.

    Mais si l'ancien noniste Vincent Peillon vante la «position claire» du parti et si Claude Bartolone, proche de Laurent Fabius, se félicite que le PS «mette fin à la discussion», certaines questions restent en suspens. Notamment: le parti devra-t-il encore trancher quelle position adopter lors de la réforme constitutionnelle permettant la ratification par voie parlementaire du traité? En clair, les parlementaires socialistes voteront-ils en faveur de l'amendement constitutionnel ou s'abstiendront-ils car ils auraient préféré la voie référendaire? «Nous n'avons pas abordé aujourd'hui les modalités du scrutin, ça vaut mieux comme ça», glisse depuis un ascenseur l'ancien ministre aux Affaires européennes, Pierre Moscovici.

    Le PS «regrette» qu'il n'y ait pas de référendum

    Officiellement, François Hollande se contente de «regretter» que Nicolas Sarkozy ne consulte pas les Français par référendum. «Mais cela ne devait pas nous empêcher de nous prononcer sur le contenu du traité.» Vincent Peillon se montre lui aussi prudent et dit attendre «de voir précisément en quoi consistera la réforme constitutionnelle».

    Quant à Benoît Hamon, interrogé par 20minutes.fr, il ne semble pas croire qu'un PS, favorable sur le fond au contenu du traité, puisse s'abstenir de voter pour contester le mode de ratification. «Oui, c'est oui, non, c'est non, l'abstention, c'est l'abstention», tranche-t-il.

    Dernier doute: les parlementaires socialistes opposés au traité pourront-ils voter contre? «Chacun devra assumer les positions du parti mais on va être tolérant», répond François Hollande sur un mode un peu elliptique. Benoît Hamon a là encore sur cette question un avis divergent: «Il va être très dur de leur demander de s'aligner.»

    Vincent Nguyen AFP/archives ¦ Le dirigeant socialiste Benoît Hamon, le 22 mai 2007 à Bezons

     
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    Alexandre Sulzer


    20Minutes.fr, éditions du 06/11/2007 - 21h15


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    "Le monde bouge et l'Europe a besoin de la France"

    Message de Ségolène Royal sur le référendum

    Chers amis,

    Le PS vient de dire oui à une nouvelle étape pour l'Europe et je pense, comme je l'ai dit récemment que nous devons avancer aux côtés de la gauche européenne pour peser sur les prochaines étapes et contruire l'europe sociale par la preuve.

    On sait aujourd'hui que le référendum que j'aurais organisé si j'avais été élue n'aura pas lieu car Nicolas Sarkozy n'a pas la même conception de la démocratie que moi. Cette absence de référendum ne doit pas nous empêcher de prendre position pour avancer.

    J'entends dire certains que j'ai changé d'avis sur le référendum. Ce n'est pas exact. Je tiens compte de la situation pour avancer sur des convictions qui n'ont pas changé sans me réfugier derrière une question de procédure (importante) pour ne rien oser dire.

    Le monde bouge et l'Europe a besoin de la France. Pas n'importe quelle Europe bien sûr. C'est pourquoi les socialistes doivent peser. Donc être au rendez-vous.

    Dans l'actualité, la reprise du journal Les Echos par LVMH est plus qu'inquiétante. Je mettrai demain une réaction sur le site désirsdavenir.

    Lundi matin je prends la parole sur France Inter.

    Enfin j'ai mis sur le site la troisième et dernière lettre d'Amérique latine, l'étape du Chili.

    A bientôt,

    Ségolène
     
    Signature Ségolène Royal


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