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    Pouvoir d’achat : les Français exigent du réel

    À l’inverse de l’inertie et du mépris du gouvernement, le Parti socialiste, par la voix du député européen Stéphane Le Foll, a avancé plusieurs pistes pour relancer le pouvoir d’achat des Français.

    “Utilisons les bicyclettes” C’est le «conseil intelligent » que la ministre de l’Économie, Christine Lagarde, a prodigué aux Français dans Le Parisien du 4 novembre.Pendant que leur pouvoir d’achat plonge, Madame Lagarde,qui ne semble pas habiter en grande banlieue ou à la campagne,se moque des Français.

    Hausses records

    Car ceux qui le peuvent ne l’ont probablement pas attendue pour utiliser des moyens de déplacement plus doux pour la préservation de la planète. En revanche, au-delà du respect, ce que les Français sont en droit de demander à leurs gouvernants, est de tenir compte de leurs difficultés au quotidien et de les régler. Autrement dit, agir d’urgence sur les questions de coût de l’énergie, des prix alimentaires et des loyers.

    Les prix des carburants ne cessent d’augmenter: le gazole (1,14 euro le litre) et le fioul domestique (0,71euro) viennent de battre leurs records, tandis que le super sans plomb 95 frôle les 1,30euros. Le prix du blé, répercuté sur le pain ou les pâtes, a doublé en un an.Et celui du lait a augmenté de plus de 20% entre septembre 2006 et septembre 2007.

    Face à ces signes inquiétants, le gouvernement, mené par un homme qui s’est fait élire sur le thème du pouvoir d’achat, s’est contenté de convoquer les pétroliers pour leur demander d’atténuer les hausses des carburants.

    Moratoire

    Devant l’inertie, l’inconséquence et le mépris du gouvernement, le Parti socialiste, par la voix du député européen Stéphane Le Foll, a avancé plusieurs pistes,lors du point presse du 5novembre. «Pour l’énergie, la mise en oeuvre effective du chèque-transport(1), le rétablissement de la TIPP flottante( 2) et des mesures fiscales sur les grands groupes pétroliers,dont les recettes pourraient être destinées aux catégories professionnelles touchées par l’augmentation de l’essence, notamment les pêcheurs. Pour les loyers, nous demandons un moratoire sur leur augmentation. Pour les PME-PMI, il faut favoriser les investissements par une fiscalité différentielle.

    La baisse des cotisations doit être modulée sur la création d’emploi et l’augmentation des salaires. » Et Stéphane Le Foll de conclure :« Il esttemps d’agir etde dépasser les discours. Le coup d’éclat médiatique ne peut faire oublier le coût de la vie.»

    Ariane Gil


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    L'ex-gauche plurielle crée un «groupe de liaison et d'échange»

    François Hollande, Cécle Duflot et Marie-George Buffete le 15 septembre 2007 à La Courneuve

    Francois Guillot AFP/Archives ¦ François Hollande, Cécle Duflot et Marie-George Buffete le 15 septembre 2007 à La Courneuve

     

    Dur de se réconcilier. Les leaders de l'ex-gauche plurielle se sont réunis mardi pour la première fois depuis leur défaite électorale, dans un café bio «d'économie sociale et solidaire», dans le XIe arrondissement de Paris. Zakouski et jus de betterave n'y ont rien fait : les désaccords ont persisté sur le soutien apporté à la grève des transports.
     
    Ni texte commun ni initiative de «soutien au mouvement social», comme l'avait souhaité la communiste Marie-George Buffet, n'ont émané de la rencontre. «Ce n'est pas un mariage que nous faisons ici», a-t-elle constaté. Mais «la réunion était très positive, nous nous sommes mis d'accord sur plusieurs points, notamment sur le pouvoir d'achat et sur la réforme des institutions», a-t-elle indiqué. «Il y a certains points sur lesquels nous ne sommes pas d'accord, comme l'Europe, mais on le savait déjà».
     
    Rendez-vous le 11 décembre prochain
     
    A l'issue de deux heures de débats, «où on s'est parlé assez franchement», selon la verte Cécile Duflot, les cinq (PS, PCF, Verts, radicaux de gauche et Mouvement républicain et citoyen, finalement présents) se sont donné rendez-vous pour le 11 décembre.
       
    François Hollande s'est réjoui, de son côté, de la création de ce «groupe de liaison et d'échange» appelé à se réunir mensuellement. Pour le président du PRG Jean-Michel Baylet - qui va rencontrer mercredi Jean-Louis Borloo, tout en se disant «clairement à gauche» - la réunion a été une «bonne nouvelle».
     
    Les municipales sur le tapis
     
    Les municipales de mars, autre sujet de frictions entre le PS et le PCF, ont été abordées mais en termes généraux: «nous devons travailler au rassemblement de la gauche et des écologistes», a dit Mme Buffet. «Nous recherchons des listes de rassemblement dans le plus grand nombre de villes possibles, mais sur la base de résultats électoraux», a nuancé François Hollande pour qui il reste «très peu de cas» litigieux.
        
    Mais la divergence avec Jean-Pierre Chevènement et Georges Sarre, qui avaient boycotté la rencontre pour protester contre «l'hégémonisme du PS» sur les municipales, reste vivace. Un représentant du MRC était bien présent, mais pour rappeler les revendications du parti.

     
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    20Minutes.fr


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    La gauche réunie pour la première fois depuis les élections

    François Hollande à Mulhouse le 18 octobre 2007

    Johanna Leguerre AFP ¦ François Hollande à Mulhouse le 18 octobre 2007

     

    Le Parti socialiste et ses alliés de l'ancienne gauche plurielle se réunissent mardi, à Paris, pour la première fois depuis la défaite des élections présidentielle et législatives. Objectif: renouer des liens dans un contexte de vives tensions sociales.

    Une gauche sans MRC


    Sont attendus le premier secrétaire du PS François Hollande, la numéro un communiste Marie-George Buffet, le président du PRG, Jean-Michel Baylet, et la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, ainsi que des représentants du MRC, a-t-on appris de ces organisations. Ni Jean-Pierre Chevènement ni George Sarre ne seront présents, en guise de protestation contre «l'hégémonie du PS» aux municipale, souligne-t-on au MRC.

    Appelé «groupe de liaison de la gauche et des écologistes», le forum débutera à 11h dans le restaurant Alter Mundi, établissement bio et équitable situé au 4, rue Jean-Pierre Timbaud, dans le XIème arrondissement.

    «Pas une simple manifestation de riposte»


    Coïncidant avec d'importants mouvements sociaux, cette première réunion devrait porter sur quatre thèmes: situation sociale et économique, Grenelle de l'environnement, réforme des institutions et Traité européen, selon les Verts.

    Pour le PS, il s'agit d'un «moment important, le premier depuis les dernières élections présidentielles et législatives», «pas simplement d'une manifestation de riposte» et «pas liée simplement à l'actualité, même si cette dernière la renforce».

    Ce type de réunion devrait être mensuel, a indiqué le PS. Pour les Verts, «il s'agit de dépasser les points de crispation et de proposer des débats de fond», selon Cécile Duflot, pour qui «on ne pourra pas faire l'économie d'un bilan des dernières élections». La question épineuse des municipales ne devrait pas être abordée, malgré l'insistance du PCF.
    Marie-George Buffet s'est dite lundi «à la fois préoccupée et déterminée». «Rien ne serait plus néfaste, le jour où Nicolas Sarkozy prend la parole sur l'Europe», à Strasbourg, «et où commence le mouvement des salariés contre la réforme de retraites, qu'on aboutisse à rien», prévient la numéro un communiste qui ne veut «pas d'une photo» mais «du contenu».

    Johanna Leguerre AFP ¦ François Hollande à Mulhouse le 18 octobre 2007

     
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    Sa. C. avec AFP


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    Royal revient sur sa campagne dans «Ma plus belle histoire, c'est vous»

    Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle, à Rome le 19 octobre 2007

    Andreas Solaro AFP/Archives ¦ Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle, à Rome le 19 octobre 2007

     

    L'ancienne candidate socialiste à l'élection présidentielle Ségolène Royal a annoncé lundi que son livre à paraître début décembre s'intitulerait «Ma plus belle histoire, c'est vous» et reviendrait sur sa campagne et sa défaite.

    «C'est à la fois un livre de rire et de larmes. Il y a des moments de grande joie dans cette campagne et de larmes parce qu'il y a la défaite au bout de cette campagne. Il faut le dire pour que cela ne puisse pas se reproduire», a déclaré Ségolène Royal à France 2.

    «Quand on a perdu le match, on ne s'incruste pas sur le terrain.»

    «Je vais m'adresser à chaque Français, ceux qui ont voté pour moi, ceux qui n'ont pas voté pour moi», a ajouté la présidente de Poitou-Charentes à propos de ce livre dont le titre est emprunté à celui d'une chanson de Barbara, à un mot près, car Barbara chante «Ma plus belle ihitoire d'amour, c'est vous».

    Elle a filé la métaphore sportive pour, une fois encore, éluder la question d'une éventuelle candidature à la direction du PS. «C'est comme au sport. Quand on a perdu le match, on ne s'incruste pas sur le terrain. On reconstitue ses forces, on se remet au travail. Le moment venu, si je puis être utile...»

    «il faut de la cohérence»

    «Les Français pensent que les socialistes se parlent trop entre eux», a-t-elle ajouté.

    Concernant les grèves à venir, Ségolène Royal a suggéré à l'exécutif de «rediscuter» avec les cheminots. «On ne peut pas accepter que le président de la République multiplie par trois son salaire et demande aux cheminots de revoir à la baisse leurs droits à la retraite. Cela ne va pas. Il faut de la cohérence».

    Andreas Solaro AFP/Archives ¦ Ségolène Royal, ex-candidate socialiste à la présidentielle, à Rome le 19 octobre 2007

     
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    D'après AFP


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    Ecoutez l'interview de Ségolène Royal

    L'interview de Ségolène Royal sur france inter

    Sur Nicolas Sarkozy et le climat social

    «Il nous avait promis un choc de croissance, aujourd'hui nous avons un choc de défiance. Nicolas Sarkozy a dégradé le climat social. Un piège est tendu aux organisations syndicales et aux salariés: il va prendre les Français à témoin en disant “vous voyez je vais aller jusqu'au bout, je vais faire la confrontation dans l'intérêt du pays». C'est lui qui a dégradé le climat social parce que les premières décisions qu'il a prises sont celles qui ont avantagé les hauts revenus.»

    «Il y a arrogance, il y a archaïsme et il y a volonté de ne pas régler les problèmes au fond».

    Sur la réforme des retraites

    «Bien sûr qu'il faut réformer le système de retraites globalement, mais ce qu'il ne faut pas faire et ce que fait malheureusement ce gouvernement, c'est faire de la provocation ou aller à l'affrontement pour l'affrontement.»

    Sur l'automonie des Universités

    Ségolène Royal soutient «une réforme qui permet aux universités d'avoir davantage d'autonomie», mais, il faut que «le gouvernement dise clairement» que la réforme des universités «sera accompagnée par une augmentation des moyens».

    «Lorsque vous donnez de l'autonomie sans donner de moyens, vous mettez en place la loi du plus fort», c'est-à-dire que «les universités les plus prestigieuses vont devenir encore plus prestigieuses et les universités les plus défavorisées vont avoir des difficultés supplémentaires.» Elle estime également que «les étudiants ont raison de protester pour que la réforme soit réajustée» mais «il ne faut pas de jusqu'au boutisme, il faut de la discussion, y compris de la part des étudiants».

    Sur le PS

    Elle souhaiterait la création «à partir du PS, (d')un mouvement politique de masse» à gauche, «des altermondialistes jusqu'au centre-gauche». Une telle transformation pourrait attirer «des électeurs, des citoyens qui ne se reconnaissent pas aujourd'hui dans le PS mais qui sont prêts à revenir vers un mouvement politique qui prend en compte un certain nombre de problèmes qui leur tiennent à coeur».

    Ecoutez l'interview en cliquant sur l'image.  


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