• Montebourg souhaite que le PS récrive "toutes les règles du jeu"

    Le socialiste Arnaud Montebourg, le 16 juillet 2007 à Paris 

    Miguel Medina AFP/Archives ¦ Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, critique vigoureusement l'"immobilisme" du parti socialiste qui doit selon lui pour se renouveler "récrire toutes les règles du jeu".

     

    Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, critique vigoureusement l'«immobilisme» du parti socialiste qui doit selon lui pour se renouveler «récrire toutes les règles du jeu».

    Dans une interview à l'Express, le député estime que Ségolène Royal, dont il était porte-parole de campagne, a «réussi à faire bouger le PS par l'extérieur» en faisant «entrer dans le projet des socialistes des questions que le parti esquivait» (autorité républicaine, VIème république, réconciliation avec l'entreprise).

    «La facture de l'immobilisme»

    Pour lui, «la gauche et le PS paient très cher la facture de l'immobilisme». «A ne vouloir rien changer, à espérer que les alternances viendraient automatiquement, comme si la paresse pouvait être payée en retour, à trop sous-estimer l'adversaire, nous nous sommes condamnés à rester minoritaires».

    Insistant sur la nécessité pour les socialistes de ne pas se «diviser, tout en organisant (leur) propre mutation», il affirme que «le système des motions et des contributions du parti d'Epinay a vécu».

    «Il faut récrire toutes les règles du jeu, y compris en ouvrant les primaires à l'ensemble des électeurs de gauche, à l'italienne, pour désigner notre candidat en 2012».

    «Réellement différent»

    Il souhaite aussi, en 2008, un successeur à François Hollande «capable de trancher, prenant des risques, préférant l'ouverture du parti à son repli et le remettant au travail collectif», donc, dit-il, «réellement différent».

    Enfin, à propos du projet présidentiel de réforme des institutions, il estime que «considérer la Vème République comme un objet de culte est un contresens sur la désagrégation du système politique à la française» et accuse Nicolas Sarkozy d'être «le conservateur obstiné d'un système moribond».

    «renforcer tous les systèmes de contrôle»

    Pour lui, il faut, plutôt que d'une présidentialisation du régime, «renforcer tous les systèmes de contrôle», supprimer l'article 49-3, rendre le parlement «plus représentatif de la société».

    Arnaud Montebourg participe vendredi, avec Manuel Valls et Gaëtan Gorce, à un séminaire à Evry (Essonne) sur l'avenir de la gauche.

    Miguel Medina AFP/Archives ¦ Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, critique vigoureusement l'"immobilisme" du parti socialiste qui doit selon lui pour se renouveler "récrire toutes les règles du jeu".

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    © 2007 AFP


    votre commentaire
  • Un avion privé pour l’expulsion des étrangers

     
    Un avion plus souple d’utilisation et plus discret. Depuis octobre 2006, la police aux frontières (PAF) s’est dotée d’un Beech 1900, un bimoteur de 19 places, pour effectuer une partie des reconduites à la frontières des immigrés en situation irrégulière. Selon «Le Monde» daté de jeudi, qui révèle l’information, cet avion est loué à une compagnie privée.

    Alors que le Comité central d’entreprise d’Air France a récemment demandé «l'arrêt de l'utilisation des avions du groupe Air-France KLM pour les expulsions d'étrangers», le directeur de la PAF reconnaît dans les colonnes du quotidien que «le Beech offre plus de souplesse et assure à la PAF une plus grande indépendance qu’une compagnie régulière». A tel point que le ministère de l’Intérieur envisagerait de se doter d’un second appareil.

    Le gouvernement évite ainsi tout dérapage médiatique, provoqué par l’intervention d’une association ou de passagers au moment de l’embarquement à bord des compagnies régulières. Ces dernières continuent toutefois d’assurer l’essentiel des éloignements, notamment vers l’Afrique et l’Asie. Pour les vols groupés, le ministère loue des charters, mais il lui arrive aussi de réquisitionner des appareils de sécurité civile. Dernier en date, le bombardier d’eau Dash 8, utilisé le 1er avril dernier.
     


    20Minutes.fr


    votre commentaire
  • Jack Lang pas si près de Mendès France

    Jack Lang, le 26 mars 2007 à Paris

    Joël Saget AFP/archives ¦ Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il avait demandé au socialiste Jack Lang de "participer" à la commission chargée de faire des propositions pour moderniser les institutions, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.

     
    Contacté par 20Minutes.fr, Jack Lang le reconnaît implicitement: il n'a jamais été un proche de Pierre Mendès France (PMF). Mais a milité dans les mêmes partis que PMF pendant une dizaine d'années. Le député socialiste du Pas-de-Calais avait pourtant déclaré sur TF1 qu'il avait combattu pour la réforme de la Constitution «auprès de Pierre Mendès France, auprès de François Mitterrand, de Lionel Jospin». Une formulation «excessive» concernant PMF, d'après Tristan Mendès France, son petit-fils.

    La réponse -détaillée- de Jack Lang est donc une plongée dans ses souvenirs d'étudiant des années 60. «Il a beaucoup compté et compte toujours beaucoup pour moi, s'est-il justifié. Je suis devenu assez vite, en 1957 ou 1958, secrétaire général des étudiants radicaux (le parti de PMF, ndr) de Meurthe et Moselle. J'ai même échangé des lettres avec lui.» Et PMF aurait répondu.

    «Il m’avait dit merci»

    Et l'ancien ministre de raconter qu'il organisait des débats pour la revue radicale «les Cahiers de la République» dans son département. Avant de mentionner ses rencontres avec son idole lors d'un meeting à Nancy et d'une intervention devant le congrès du parti radical, à Lyon, en 1958. «J'avais prôné la rénovation et il m'avait dit merci», se souvient Jack Lang. Lorsque PMF rejoint le PSU, Lang le suit. Et quand il le quitte, en 1968, c'est dans les pas de son mentor.

    «Le seul point de désaccord entre PMF et moi, c'est l'élection du Président au suffrage universel. Il était contre, j'étais pour», relève Jack Lang. Et il ajoute qu'il avait organisé lui-même la cérémonie à l'Assemblée nationale lors du décès de Mendès France.

    Joël Saget AFP/archives ¦ Le président Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il avait demandé au socialiste Jack Lang de "participer" à la commission chargée de faire des propositions pour moderniser les institutions, dans une interview à paraître dans le Journal du Dimanche.

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>



    20Minutes.fr, éditions du 17/07/2007 - 20h09

    dernière mise à jour : 17/07/2007 - 20h09


    votre commentaire
  • Ségolène fait un bilan «sans complaisance et sans masochisme»

    Ségolène Royal à Paris le 16 juillet 2007

    Mehdi Fedouach AFP ¦ Les proches de Ségolène Royal se sont retrouvés lundi matin autour de l'ex-candidate pour une réunion de travail sur la campagne, un peu plus de deux mois après la défaite socialiste à la présidentielle.

     
    Ségolène Royal ne veut pas se voiler la face. A l’issue de sa réunion avec ces proches, lundi, à l’Assemblée nationale, elle l’a promis: elle dressera un bilan «sans complaisance et sans masochisme».

    «C'était une belle campagne»

    Ségolène Royal n’entend pas se défiler face aux responsabilité de l’échec du 6 mai dernier, mais entend capitaliser sur l’élan créé. Elle veux «assumer jusqu'au bout les forces et les faiblesses pour que ça soit utile pour la suite». «Certes nous avons perdu mais nous avons aussi fait des choses extrêmement positives, c'était une belle campagne, on en est fiers».

    Principal regret, «l'élaboration du pacte présidentiel est intervenue très tard par rapport à celui de Nicolas Sarkozy, qui lui était prêt beaucoup plus tôt».

    Conclusions le 25 août

    Pour pousser plus loin l’analyse, Ségolène Royal va mettre en place un groupe de travail pour analyser les dernières campagnes. Elle présentera une première synthèse le 25 août à Melle (Deux-Sèvres) à l'occasion de la Fête de la Rose.

    Plus tôt dans la journée, les participants avaient déjà tiré un  premier bilan, forcément positif, de cette séance d’autocritique.

    Mehdi Fedouach AFP ¦ Les proches de Ségolène Royal se sont retrouvés lundi matin autour de l'ex-candidate pour une réunion de travail sur la campagne, un peu plus de deux mois après la défaite socialiste à la présidentielle.

     
    <script>document.getElementById("legendePhotoVisible").innerHTML = document.getElementById("legendePhotoInVisible").innerHTML;</script>


    P. K.


    20Minutes.fr, éditions du 16/07/2007 - 20h00

    dernière mise à jour : 16/07/2007 - 20h00


    votre commentaire
  • [16/07/07]

    "Je suis engagée dans le bilan de la campagne présidentielle, mais pour ouvrir des perspectives"


    Ségolène royal a réunit son premier séminaire de travail sur l'analyse de la campagne.

    Ségolène Royal et son équipe se sont retrouvés dans une salle de l'Assemblée nationale pour une première réunion de travail post-élections: le matin avec une trentaine de membres de son équipe de campagne, et l'après-midi pour une réunion élargie aux élus qui l'ont soutenue et aux experts.

    "Je suis engagée dans le bilan de la campagne présidentielle, mais pour ouvrir des perspectives", explique Ségolène Royal. Le but de cette réunion est de "regarder ce qui s'est passé". Elle souhaite qu'"à la lumière de ce qui c'est passé, ce travail, cette réflexion puissent contribuer fortement à la rénovation des idées socialistes, pour faire en sorte que la société française soit mieux connue et que l'espoir qui s'est levé pendant l'élection présidentielle ne soit pas perdu".

    Ségolène Royal a en effet décidé de mettre en place"un groupe de coordination" et "des groupes de travail" autour des valeurs qu'elle a défendues pendant la campagne présidentielle et des "insuffisances des réponses concrètes apportées".

    "Ce travail sera mis à disposition du parti socialiste" précisant qu'une première synthèse en serait faite le 25 août à la Fête de la rose de Melle (Deux-Sèvres), lors de sa rentrée politique.

    "Je viendrai régulièrement restituer le produit, le fruit de ces réflexions collectives devant les instances du parti, je viendrai chaque fois que j'aurai avancé dans le cadre de ces groupes de travail sur des idées bien construites et bien structurées, je viendrai, puisque l'occasion m'en est proposée, devant le bureau national du parti socialiste pour les restituer et mettre dans le patrimoine commun".

    "J'ai confiance, je suis optimiste, nous allons reconstruire, nous allons rénover, accompagner la société française, répondre au désarroi et aux attentes des militants. Je suis là et bien là, avec eux, je vais le faire avec ma parole libre de femme libre, mais appuyée sur un mouvement collectif , je serai là et bien là au sein du parti socialiste".

    "Nous devons tous nous remettre au travail, en examinant avec beaucoup de clairvoyance tous les éléments refondateurs qui se sont levés pendant la campagne, et sur lesquels il faut continuer à travailler".

    "J'ai compris mes forces et mes faiblesses. Certes nous avons perdu mais nous avons aussi fait des choses extrêmement positives, c'était une belle campagne, on en est fiers. Je ne fuirai pas ce bilan dans ses points forts, dans ses points faibles, dans ses lumières, ses échecs, et ses insuffisances, c'est en ayant le courage de faire ce bilan de vérité et d'authenticité que l'on pourra ensuite bâtir sur des bases très solides".

    Côté forces, elle rappelle que "même s'il y a eu défaite, il ne faut pas renoncer à tout ce qui a fait lever ce formidable élan pendant la campagne". Elle évoque également ses "intuitions", même si elles étaient "parfois insuffisamment précises", et les "éléments refondateurs" qui se sont levés: la démocratie participative, la valeur travail, l'ordre juste... "Nous ne devons pas abandonner les raisons pour lesquelles tant de gens nous ont rejoints".

    Ségolène Royal reconnaît, côté faiblesses, que "l'élaboration du pacte présidentiel est intervenue très tard par rapport à celui de Nicolas Sarkozy, qui lui était prêt beaucoup plus tôt".

    Elle évoque aussi les difficultés de "traduction" de ces concepts et le "manque de réactivité", notamment à la télévision. Elle réitère ses regrets de n'avoir pas fait elle-même, quand elle était à Paris, les points de presse quotidiens de campagne: "C'est moi qu'on attendait". Ségolène royal regrette également que la "greffe avec le parti" dans la deuxième phase de campagne ait dû se faire "dans l'urgence".

    source: desirdavenir.org


    votre commentaire