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Le Chef de lEtat marqué par la volonté du Président français de développer une franche coopération avec lAfrique
Le Président de la République, Denis Sassou-Nguesso, a affirmé le 12 juillet à Brazzaville quil a été marqué par la volonté de son homologue français, Nicolas Sarkozy, de développer une franche coopération entre la France et lAfrique. M. Sassou-Nguesso la déclaré à son retour de Sao Tome et Principe, où il a pris part à la célébration du 32ème anniversaire de lindépendance de ce pays, après avoir participé au 9ème sommet de lUnion Africaine (UA) à Accra et effectué une visite de travail à Paris.
Gos G. Lenckonov/CSA/13/07/2007
«Jai senti le Président Sarkozy, comme il la déclaré lors de son élection, désireux de coopérer avec lAfrique. Il a déjà commencé à prendre contact avec lAfrique, notamment lAfrique du Nord. Je crois quil se proposera de prendre aussi contact avec les pays de lAfrique au Sud du Sahara. Jai retenu quil a la volonté de développer une coopération sérieuse avec lAfrique. Jai aussi senti quil est en train dexécuter, en France, le programme pour lequel il a été élu. Il le fait avec beaucoup de volonté», a déclaré M. Sassou-Nguesso.
En ce qui concerne particulièrement la coopération entre le Congo et la France, le Chef de lEtat a indiqué que celle-ci va se poursuivre de façon rigoureuse, en attendant voir ce que cela pourra donner dans les prochaines années. La volonté a été clairement réaffirmée, a précisé le Président de la République. Des questions liées aux relations de coopération et damitié qui lient le Congo et la France ont été évoquées, le 5 juillet à lElysée, par les deux Chefs dEtat.
Le Chef de lEtat congolais a eu aussi des entretiens avec dautres personnalités françaises, parmi lesquelles le Ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner ; le Secrétaire dEtat à la Coopération et à la Francophonie, Jean-Marie Bockel ; la Ministre de lIntérieur, de lOutre-mer et des Collectivités territoriales, Michèle Alliot-Marie ; le président directeur général (PDG) de la société Total Fina ELF, Christophe de Marjory ; le Secrétaire général délégué de lUMP et président du Conseil général des Hauts de Seine, Patrick Devedjan.
Avant de se rendre à Paris, le Président de la République a dabord pris part au 9ème sommet des Chefs dEtat et de Gouvernement de lUA, tenu du 1er au 3 juillet autour du thème : «Grand débat sur le Gouvernement de lUnion». Les dirigeants africains ont donné, chacun, sa position sur le Gouvernement de lUnion, dont lidée a été lancée lors de la 4ème session ordinaire de lUA, tenue en janvier 2005 à Abuja, au Nigeria.
Tout en appréciant ce sommet, M. Sassou-Nguesso a indiqué : «Pour nous placer dans lère du temps, ce nest pas en ordre dispersé que lAfrique pourra relever les défis de développement de la mondialisation. Cest ainsi quau cours du grand débat que nous avons organisé à Accra, le consensus sest formé. Le débat doit aussi être organisé dans le milieu du peuple pour que les peuples africains comprennent le projet. Les dirigeants africains ont réaffirmé la volonté daller vers la création des Etats-Unis dAfrique et vers le Gouvernement continental».
Et le Chef de lEtat congolais dajouter : «Pour arriver à mettre en place ce Gouvernement continental, nous avons pensé quil ne fallait pas seulement le vouloir sans agir en cherchant à sauter les étapes. Nous avions déjà le plan daction de Lagos que nous navions pas accompli totalement. Il y avait aussi le Traité dAbuja que nous navions pas totalement exécuté. Mais, on a pensé quil fallait aller de lavant et créer lUnion Africaine. Aujourdhui, nous pensons que pour aller de lavant, il faut réaliser ces piliers ; les communautés économiques et politiques régionales devaient constituer des piliers de lUnion».
Répondant aux préoccupations de la presse sur lorganisation des élections législatives de cette année, le Président de la République a déploré le fait quil ait eu tant de dysfonctionnements dans lorganisation du premier tour. «Je crois que le Gouvernement semploie et sest déjà employé à redresser la situation. Daprès les rapports qui mont été faits, les élections partielles se sont déroulées dans de bonnes conditions, celles de dimanche vont aussi se dérouler dans de bonnes conditions. Ainsi, on ira vers la vraie maîtrise du processus des législatives. On organisera sans flottement le deuxième tour», a assuré M. Sassou-Nguesso, informant quil attend les rapports de la commission nationale des élections (CONEL) et du Gouvernement pour se prononcer sur la date du deuxième tour.Source: congo-site
Grand ReportageLe Congo Brazzaville un pays en plein désaroiUn document audio "RFI" par l'envoyé spécial de cette radio lors des élections législatives:
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Manuel Valls veut «dépoussiérer» le PS et changer le nom du parti
Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ Manuel Valls, député socialiste de l'Essonne, a suggéré dimanche que le Parti socialiste "change de nom" et "dépoussière" son fonctionnement, sans attendre les municipales de 2008, en affirmant que "le train-train est mortel".
Manuel Valls, député socialiste de l'Essonne, a suggéré dimanche que le Parti socialiste «change de nom» et «dépoussière» son fonctionnement, sans attendre les municipales de 2008, en affirmant que «le train-train est mortel».
Provoquer le débat
«J'aime bien provoquer le débat. Et ce débat sur le nom et sur la déclaration de principe du parti doit nous amener à nous interroger beaucoup plus sur notre propre identité», a-t-il déclaré lors du Grand Rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien.
Il a précisé qu'il verrait bien une nouvelle dénomination contenant «le mot gauche».
«La gauche, c'est le mouvement»
Selon Manuel Valls, pendant la campagne, «la gauche a été trop identifiée à la tradition, à une forme de conservatisme». «La gauche, c'est le mouvement», a-t-il dit.Opposé au calendrier
Il a réaffirmé son opposition au calendrier de rénovation voté le 23 juin par le PS. «Il fallait commencer ce débat tout de suite et j'espère que de la part de François Hollande la volonté d'accélérer.»
Le député de l'Essonne a indiqué avoir envie «de participer pleinement à la rénovation de la gauche» et «de prendre des responsabilités» au sein du parti.Injuste avec Royal
Manuel Valls a indiqué qu'il participerait lundi à la réunion organisée par Ségolène Royal avec ses partisans, en jugeant qu'«on a été très injuste à son égard». «Elle a créé une relation avec 17 millions de Français, elle a créé l'espoir», a-t-il rappelé.
© 2007 AFP
20Minutes.fr, éditions du 15/07/2007 - 19h48dernière mise à jour : 15/07/2007 - 20h30
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Une gauche moderne nest pas droitière
11 juillet 2007
Sage actif, Laurent Fabius entame la réflexion de fond en vue de la refondation de la gauche. Il publie cette tribune dans "Le Nouvel Observateur".
Pour voir la gauche emporter lélection présidentielle, il faut remonter près de vingt ans en arrière. Cétait François Mitterrand, à ce jour seule figure socialiste dans la galerie des présidents de la Ve République.
Devant cette réalité tout le monde parle de refondation, mais attention aux faux-semblants ! Evitons de jouer « retour vers le passé », lhypertrophie des égos en plus, un retour présenté paradoxalement comme le dernier cri de la modernité. Il sagirait notamment dappliquer en France les recettes traditionnelles de la social-démocratie, longtemps efficaces mais devenues souvent inadaptées face au nouveau capitalisme.
Certes, personne ne possède dès maintenant le sésame de la refondation et je nentends pas aborder ici en détail les questions importantes dorganisation. Mais pour avancer je suis convaincu que nous devons à la fois maintenir nos valeurs socialistes et revisiter très profondément nos propositions, en les ouvrant davantage sur le monde et sur le futur : cest la double clé de la refondation.
Lesprit douverture doit dabord guider lanalyse de notre défaite. Pour 2007, en laissant de côté les questions de personne, toujours discutables, nous avions plusieurs atouts incontestables : le mauvais bilan de la droite, le remords du 21 avril 2002, la forte demande de changement dans le pays et la domination des thèmes de gauche auprès de lopinion. Ce dernier point doit être souligné. La société française ne sest pas droitisée. Le refus des excès de la mondialisation financière est vivace. Lexigence de services publics et dégalité est forte. De nombreuses mobilisations sociales sont survenues ces dernières années. Aujourdhui, les Français sinquiètent des nouvelles taxes sur la santé ou des milliers demplois denseignants supprimés. Ce nest pas un hasard si le candidat de la droite sest senti obligé durant la campagne de reprendre dans les mots certaines aspirations de la gauche et si le grand homme de cette séquence électorale fut ... Jean Jaurès.
Une forte demande de gauche donc, qui se termine en victoire de la droite. Jy vois deux raisons principales. Le terrain économique et social a été trop délaissé par nous, au profit de thématiques davantage sociétales, personnelles et morales. La critique des projets de la droite na pas été assez convaincante. Ainsi, le fameux slogan « travailler plus pour gagner plus » na pas été efficacement déconstruit. Tirons-en au moins une leçon : les socialistes doivent refuser tout sectarisme, ils doivent aussi refuser le confusionnisme consistant à se laisser glisser sur le terrain de ladversaire qui peut alors brouiller les cartes et manuvrer à sa guise.
Au plan électoral lenjeu de la refondation, cest la reconquête de notre base populaire qui subit de plein fouet la précarisation et les difficultés de pouvoir dachat. Les données sont claires : cest dabord cet électorat qui nous a manqué, en particulier dans les régions industrielles durement touchées par les effets de la mondialisation. Tous ces Français attendent à juste titre de la gauche plus dégalité (davantage pour le travail et non pour le seul capital), plus de solidarité (investissements publics dans la santé, lécole, le logement, les transports) et plus de protection (sécurité, juste échange plutôt que libre échange). Pour eux, les questions du pouvoir dachat et de lavenir de leurs enfants priment sur tout autre sujet. Ils attendent de la gauche des propositions précises, crédibles et opératoires dans ces domaines. Cest notre défi.
La première exigence pour relever ce défi, cest-à-dire pour conjuguer solidarité et efficacité, consiste à clarifier enfin notre rapport à la mondialisation. Nous navons pas su le faire jusquà présent. Evidemment celle-ci constitue un phénomène très complexe. Dun côté, louverture des frontières, la mise en réseau des hommes et des cultures et les avancées technologiques conduisent à un développement humain positif. De lautre côté, le capitalisme financier creuse les inégalités et en installe de nouvelles ; le marché, utile en lui-même, affaiblit les régulations et les normes dès lors quil devient tout puissant ; la recherche systématique de la rentabilité à court terme détruit souvent lenvironnement, oppose les individus, déséquilibre les territoires.
Certains ne voient dans la mondialisation que ces désordres et senferment dans la seule dénonciation. Cest limpasse de lultragauche dont le diagnostic est parfois juste, mais qui laisse lespace aux ultra-libéraux faute dapporter des réponses crédibles. Dautres croient en une « mondialisation heureuse » et recommandent ladaptation, voire la résignation. Ainsi sexprime parfois une certaine branche de la sociale démocratie lorsquelle prône seulement linsertion dans la mondialisation telle quelle est, estimant possible détablir des compromis à la façon des années 50. Le problème est que la mondialisation financière actuelle déséquilibre les rapports de forces au profit du capital, précarise les salariés et déstabilise laction publique dans chaque Etat, rendant largement caduques les vieilles méthodes. Prôner un « socialisme du réel » est juste mais na de sens que si on noublie pas en cours de route que le réel est devenu plus libéral et plus brutal.
Cest pourquoi je pense quaucune de ces voies - lultragauche et linfragauche - nest vraiment satisfaisante. Oui, la double clé de la refondation, cest la rénovation de nos propositions dans la fidélité à nos valeurs. Car ces valeurs ne sont pas dépassées. Face à la précarité et à lindividualisme, il y a besoin dégalité et de solidarité. Face aux communautarismes, il y a plus que jamais besoin de laïcité. Face à la marchandisation généralisée, il y a besoin de services publics et de développement durable. Face à la concentration des pouvoirs, il y a besoin de démocratie libre et de pluralisme. Face à lexplosion des nationalismes, au risque de guerre des civilisations et aux inégalités internationales, il y a besoin dEurope et dinternationalisme. La gauche doit revendiquer ses valeurs. La gauche moderne nest pas une gauche droitière.
Je refuse le choix quon cherche à nous imposer entre archaïsme et libéralisme. A bien des égards, cest le libéralisme qui est archaïque. Ses solutions, appliquées durement, mènent souvent aux reculs sociaux, à laccroissement des inégalités et au saccage de lenvironnement. Le socialisme, lui, est fondamentalement progressiste. Nous défendons les conquêtes sociales, nous proposons de développer de nouveaux droits, de créer de nouveaux gisements demploi et de croissance, dagir contre les inégalités, nous refusons lobscurantisme, nous croyons dans la science et la technique, nous encourageons de nouvelles découvertes améliorant le sort de lhomme.
Mais pour faire vivre ces valeurs dans un monde qui a changé et qui va changer, nous avons besoin de propositions très novatrices. Ne redoutons pas dêtre audacieux. Quatre exemples.
Le rapport capital - travail : là où la mondialisation financière exerce une pression à la baisse sur la rémunération du travail, notre réponse en direction de lemploi et du pouvoir dachat doit viser la « compétitivité par le haut » et non la course au moins disant. Pour la France, cela implique dinvestir beaucoup plus quaujourdhui dans lenseignement supérieur, la formation, la recherche, la culture, linnovation ; dencourager - eh oui ! - les entrepreneurs et lesprit dentreprise ; de sécuriser les parcours professionnels et daméliorer la santé au travail ; de soutenir le pouvoir dachat par lamélioration des salaires, des pensions et par une meilleure répartition ; de repenser lorganisation du temps de travail, tout au long de la vie en tenant compte du vieillissement, donnée majeure.
LEurope : pour agir contre les dérives du libre-échangisme, nous devons proposer de nouvelles régulations. Une vraie réciprocité dans les pratiques commerciales, la lutte contre le dumping social et environnemental, la pénalisation des entreprises prédatrices doivent devenir de nouveaux mots dordre. Nous devons relancer et réorienter la construction européenne sans nous contenter de simples ripolinages institutionnels. Pour bâtir une véritable souveraineté économique et sociale de lUnion européenne, lobjectif de convergence sociale européenne doit être réactivé, un budget commun pour la recherche et linnovation mis en place, une politique monétaire de croissance remplacer celle de leuro cher, le fétichisme de la concurrence laisser place à une politique industrielle et énergétique concertée. Un tarif extérieur commun doit se substituer aux dérives actuelles.
La puissance publique : dans certains domaines, nous devons rétablir des leviers daction. Cest le cas pour notre approvisionnement énergétique, enjeu majeur du siècle à venir et secteur où la France possède des atouts magnifiques. De même pour notre capacité à stimuler léconomie, par exemple en faveur des PME innovantes. Dans dautres domaines tels que la solidarité, nous devons rénover les mécanismes grippés pour éviter, par exemple, les dépendances durables ou lassistanat. Cest à la gauche de se fixer comme objectif daméliorer partout lefficacité de laction publique, celle de lEtat et des collectivités territoriales à travers des solutions innovantes.
Lenvironnement enfin : sa dégradation est gravissime. Elle est, jen suis convaincu, encore plus avancée quon ne le dit. Lexigence écologique doit devenir transversale. Elle doit être prise en compte dans toutes nos politiques nationales et dans toutes les négociations internationales. Une fiscalité écologique doit être mise en place. La recherche déconomies dénergie doit être généralisée et le ferroutage massivement développé. Socialiste et écologiste, au 21ème siècle, ces deux combats nen font plus quun.
Je nai pas évoqué ici les questions dorganisation, mais pour refonder la gauche, il faudra évidemment la rassembler, donc accepter ses différences. A cet égard, le Parti socialiste a vocation à couvrir un espace idéologique et électoral plus vaste quaujourdhui, allant des antilibéraux au centre-gauche. Les alliances avec les communistes, les radicaux, les verts, les progressistes, devront se nouer sur la base du projet socialiste et non à la va-vite. Le recrutement militant devra être diversifié, le fonctionnement moins « personnalisé », le débat didées stimulé. Un tel parti, socialiste et progressiste, pourra alors obtenir au moins 35% des voix au premier tour des élections. Cet objectif est parfaitement accessible à condition que chacun accepte de travailler ensemble, de tirer les leçons du passé, de faire taire ses rancunes et ses rancurs, de souvrir à lavenir et au monde tout en sachant résister à lair du temps. Un énorme travail dunification et dimagination est indispensable, qui ne peut pas être une opération de laminage. On cherche une méthode pour cette refondation ? Je propose celle-ci : traiter dabord sérieusement les questions de fond.
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Participez à la rénovation du Parti socialiste !
Militant, syndicaliste, universitaire ou tout simplement citoyen, le Parti socialiste vous invite à vous pencher vous aussi sur la rénovation du parti. Pour ce faire, trois grands forums seront mis en place dès la rentrée. De l'avenir de la solidarité, en passant par la citoyenneté, jusqu'à la mondialisation, tous les thèmes de la vie politique seront abordés.
François Hollande précise ici les questions qu'il faudra creuser, et auxquelles il faudra répondre, lors de ce grand débat national.Lavenir de la solidarité dans une société individualisée
La citoyenneté dans la nation
Le socialisme dans la mondialisation
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Crise au sommet du Parti Socialiste
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Quatre semaines environ nous séparent du second tour des législatives où le PS a fait mieux que de sauver les meubles. Cela reste tout de même une aubaine compte tenue des divisions en son sein concernant la question du leadership et des sondages qui annonçaient une vague bleue à lAssemblée. Depuis, il y a eu une succession dévènements en un temps record, parmi les quels : lannonce officielle de la séparation du couple Hollande-Royal, le SMIC à 1500 se trouvant dans le pacte présidentiel dont la candidate elle-même ny croyait pas, le conseil national qui a reconduit la même équipe dirigeante jusquau prochain congrès dautomne 2008 malgré léchec, la démission de Dominique Strauss-Kahn du bureau national, puis de Laurent Fabius, aujourdhui cest Jack Lang qui emboîte le pas . Bref une succession dévènements qui décrédibilisent le parti et rendent perplexes les militants. On est loin de la ferveur populaire de la campagne présidentielle et des adhérents de la victoire, les dirigeants faisant tout pour ne pas stimuler de nouvelles adhésions. Le Président de la République est en phase de réussir son pari qui est celui de déstabiliser et daffaiblir le PS en vue des municipales, pour mieux faire passer ses réformes. De ce fait, pour arrêter lhémorragie il est salutaire pour le parti de se ressaisir maintenant et non à lapproche des municipales. La rénovation savère plus que jamais indispensable pour préparer les échéances électorales à venir. Cest ainsi quil est à mon sens urgent de consulter les militants dans limmédiat car en effet, nos concitoyens qui se reconnaissent en la gauche aspirent à un changement profond venant delle.<o:p></o:p>
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Bertrand Kissangou.
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