• Nicolas Sarkozy a coûté plus cher que Ségolène Royal

    Le président Nicolas Sarkozy le 14 juillet 2007 à Paris 

     

    21 millions d’euros pour être élu président. Nicolas Sarkozy est le candidat qui a le plus dépensé pour sa campagne électorale, suivi de près par Ségolène Royal (20,7 millions euros). Ces chiffres ont été publiés vendredi par le Journal officiel, mais demandent encore à être validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

    La campagne du vainqueur de l'élection a coûté exactement 21.038.891 euros TTC, contre 20.712.043 euros TTC pour la candidate socialiste, selon ces documents déposés par les équipes des candidats. François Bayrou et Jean-Marie Le Pen arrivent ensuite avec 9,7 millions d'euros chacun, suivis de Marie-Georges Buffet (4,8 millions d’euros), Philippe de Villiers (3,1), Arlette Laguiller (2,1), Dominique Voynet (1,4), José Bové (1,2), Olivier Besancenot (0,9), Frédéric Nihous (0,8), Gérard Schivardi (0,7).

    Les deux candidats arrivés au second tour en 2007 ont été plus gourmands que leurs prédécesseurs en 2002. Jacques Chirac et Jean Marie Le Pen avaient respectivement engagé des frais à hauteur de 18 millions d'euros et de 12 millions pour le second. Lionel Jospin, éliminé à l'issue du premier tour, avait pour sa part dépensé 12,5 millions.
     
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  • Plainte contre Bongo et Sassou: pour Sarkozy, la justice doit faire son travail

    Combo réalisé à partir des photos d'Omar Bongo, chef d'Etat gabonais, et Denis Sassou Nguesso, président congolais

     

    Patrick Kovarik AFP/Archives ¦ Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après une plainte pour "recel" d'associations françaises accusant les chefs d'Etat Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) de posséder en France des biens financés par de l'argent public détourné.

     
    Nicolas Sarkozy a estimé vendredi à Libreville (Gabon) que la justice française, qui a ouvert en juin une enquête au sujet d'une plainte visant ses homologues gabonais et congolais, devait «faire son travail» sans que cela entrave les relations bilatérales.

    «Je ne vois pas au nom de quoi cela peut impacter nos relations avec le Gabon», a souligné le président français. «Si, chaque fois qu'il y avait des enquêtes judiciaires, il fallait arrêter les relations, on ne les aurait pas arrêtées uniquement du côté africain, si vous voyez ce que je veux dire», a-t-il ajouté en allusion aux affaires ayant récemment impliqué de hauts dirigeants français, notamment son prédécesseur Jacques Chirac.

    Argent public détourné

    Le président Bongo ne s'est pas exprimé lors de cette conférence de presse au palais présidentiel de la capitale gabonaise. Le parquet de Paris a ouvert le 19 juin une enquête préliminaire après le dépôt, en mars, d'une plainte pour «recel de détournement de biens publics» déposées par des associations contre les présidents Bongo et Denis Sassou Nguesso.

    L'Association Sherpa, un réseau international de juristes, et la Fédération des Congolais de la diaspora, accusent ces deux chefs d'Etat de posséder en France des biens immobiliers de luxe financés par de l'argent public détourné.

    Patrick Kovarik AFP/Archives ¦ Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire après une plainte pour "recel" d'associations françaises accusant les chefs d'Etat Omar Bongo (Gabon) et Denis Sassou Nguesso (Congo) de posséder en France des biens financés par de l'argent public détourné.

     
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    Avec AFP


    20Minutes.fr, éditions du 27/07/2007 - 19h30


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  • La Françafrique ou France en Afrique



    voir l'image en grand

     

        Sarkozy veut en finir avec la françafrique<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Le Président de la République est arrivé ce jeudi au Sénégal et a déclaré qu’il voulait en finir avec la françafrique (Alléluia), qu’il en avait assez de la relation de paternalisme et du clientélisme entre la France et l’Afrique, appelant les dirigeants africains à plus de responsabilité, pour limiter l’immigration de la misère.

    Il a en outre fait un léger mea culpa en reconnaissant que «la colonisation fut une grande faute. Un postulat de départ pour ensuite affirmer qu’elle n'était «pas responsable de toutes les difficultés actuelles de l'Afrique», citant les guerres, les génocides, la corruption, les gaspillages.

    Concernant la françafrique, j’en suis pessimiste car il y a des intérêts économiques énormes qui sont en jeux. En effet, Depuis plus de quarante ans, la politique française en Afrique vise uniquement à exploiter les ressources naturelles et géopolitiques de ces pays, Les profits sont immenses, les armes importent peu. Plus d'une vingtaine de réseaux politiques, d'officines mafieuses, de filières occultes, se partagent aujourd'hui le gâteau africain. A peine 2 ou 3 % de l'aide publique française au développement sert à lutter contre la pauvreté. L’on peut se poser la question de savoir si c’est vraiment dans l’intérêt des pays développés que le continent africain soit développé ? Les problèmes de l’Afrique sont connus, les réelles causes de l’immigration clandestine aussi, et les pays occidentaux ont le remède. Cependant malheureusement, on a plutôt l’impression que " l'Afrique, c'est autre chose ", le pré carré de toutes les compromissions et de tous les coups tordus, un espace protégé où l'impunité est assurée aux puissants.
    Je suis d’accord avec le Président de la République quand il dit que la colonisation n’est pas responsable de tous les maux de l’Afrique, par contre en citant les guerres et les génocides, je m’y oppose car ce sont les grandes puissances qui fournissent les armes, pensant d’abord à sauvegarder leurs intérêts au péril de la vie des pauvres africains, le pouvoir étant à base ethnique en général dans ces Etats.<o:p></o:p>

    Il en est de même pour la corruption et les gaspillages, comme a su le dire le Président de la République. Par contre l’aide destinée au développement bien que minime, est-elle utilisée à bon escient ? Là aussi, si les dirigeants occidentaux étaient moins complaisants envers certains dirigeants africains, beaucoup de choses auraient changer en afrique. Malheureusement, dans la réalité même quand les droits de l’homme sont bafoués, l’on est fréquentable tant que certains intérêts sont sauvegardés. Mais je sais que le Président de la République est un homme intelligent, lui qui veut aller vite et avoir du résultat est sensé savoir les causes de l’immigration de la misère. L’on peut louer des avions privés et en rapatrier des milliers tous les jours, cela ne règlera pas les problèmes d’immigration car ils reviendront par d’autres moyens tant que les problèmes de fond ne seront pas résolus à la source.

    bertrand Kissangou.

    Un extrait d'une vidéo sur la françafrique,

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  • Ségolène Royal «était fichue»

    Michel Rocard et Ségolène Royal le 5 avril 2007 à Paris

     

    Damien Meyer AFP/Archives ¦ L'ancien Premier ministre Michel Rocard confirme, dans un entretien à Paris-Match à paraître jeudi, avoir demandé à Ségolène Royal de retirer sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 pour prendre sa place, au motif qu'"elle était fichue".

     
    Rien de mieux qu’une interview choc pour montrer qu’on est en pleine forme. Après son hémorragie cérébrale en Inde, un Michel Rocard en maillot de bain flingue à tout va dans «Paris-Match».

    Principale cible: Ségolène Royal. «En France, on ne peut pas parler d’une femme politique si elle est jolie. Quand on aura usé beaucoup de femmes politiques médiocres, on pourra reparler normalement des talents entre hommes et femmes.»

    Guigou pour 2012

    L’ancien Premier ministre, déjà pressenti pour être candidat en 1981, (quand Nicolas Sarkozy n’avait que 27 ans) a alors proposé à la candidate l’impensable: se désister en sa faveur. Evidemment, c’est non. Ségolène Royal a répondu «que si elle se désistait, se serait au profit du premier secrétaire. Une sottise», ajoute Michel Rocard, apparemment convaincu que sa candidature aurait pu changer le cours de l’élection.

    Pour 2012, Michel Rocard voit Elisabeth Guigou, comme candidate PS. Pas vraiment le premier choix des sondages, mais la route est encore longue.

    Damien Meyer AFP/Archives ¦ L'ancien Premier ministre Michel Rocard confirme, dans un entretien à Paris-Match à paraître jeudi, avoir demandé à Ségolène Royal de retirer sa candidature à l'élection présidentielle de 2007 pour prendre sa place, au motif qu'"elle était fichue".

     
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    P. K.


    20Minutes.fr, éditions du 25/07/2007 - 18h58


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  • Le bouclier fiscal sème la zizanie au sein de la majorité

    Jean-François Copé le 14 janvier 2007 à Paris
    Sécu Eric Woerth a également annoncé que l'Etat rembourserait «5,1 milliards d'euros au régime général de la Sécurité sociale avant octobre», précisant qu’il n'était «pas favorable à une augmentation de la CRDS (Contribution au remboursement de la dette sociale), récemment préconisée par la commission des Affaires sociales du Sénat, «ni d'ailleurs à celle de la CSG (Contribution sociale généralisée)».

    Dominique Faget AFP/Archives ¦ Ces journées parlementaires, qui réuniront dans la métropole alsacienne députés, sénateurs et eurodéputés UMP, seront l'occasion de présenter les conclusions des trois groupes de travail dont M. Copé a annoncé la création.

     
    Le bouclier fiscal a décidemment du mal à passer. A l’origine d’une première bisbille entre les députés du Nouveau centre et ceux de l’UMP, cette réforme divise à nouveau la majorité. Alors que le ministre du Budget Eric Woerth a déclaré dans «Le Monde» daté de mercredi que le bouclier fiscal à 60% n’avait «pas fonctionné», Jean-François Copé, son prédécesseur, a qualifié d'«avancée très importante» cette mesure.

    2.800 bénéficiaires

    «J'aurais aimé qu'il (Eric Woerth) complète sa réponse en rendant hommage au travail qui a été fait, c'est-à-dire introduire pour la première fois dans notre droit fiscal un “bouclier fiscal”», a déclaré le chef de file des députés UMP lors de son point de presse hebdomadaire à l'Assemblée.

    Dans son entretien au «Monde», Eric Woerth avait déclaré que seulement «quelque 2.800 personnes ont demandé, au premier semestre de 2007, à en bénéficier», alors que le précédent gouvernement avait estimé à plus de 90.000 le nombre de bénéficiaires. A la question, «le bouclier fiscal à 60% de Jean-François Copé a-t-il marché?», le ministre a répondu : «Non».

    «Hommage sympathique»

    Pour Jean-François Copé - ex-secrétaire d'Etat au Budget du gouvernement Villepin-, «désormais, nul ne peut payer en impôt plus qu'un certain pourcentage de ses revenus, ce qui en soi a été une avancée très importante». «C'est la première année d'application, je constate qu'il y a effectivement moins de monde que prévu. Mais j'aurais apprécié qu'il complète, qu'il enrichisse son “non” d'un petit hommage sympathique pour ce que nous avions mis en place», a-t-il ajouté.

    Ambiance, alors que l'Assemblée nationale a adopté le 13 juillet, dans le cadre du projet de «paquet fiscal», l'article ramenant de 60% à 50% le «bouclier fiscal» en question.

    Dominique Faget AFP/Archives ¦ Ces journées parlementaires, qui réuniront dans la métropole alsacienne députés, sénateurs et eurodéputés UMP, seront l'occasion de présenter les conclusions des trois groupes de travail dont M. Copé a annoncé la création.

     
    20Minutes.fr, éditions du 24/07/2007

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