• Ségolène Royal sera candidate à la direction du PS

    Ségolène Royal, Najat Belkacem, Jean-Noel Guerini et  Aurelie Filipetti le 23 septembre 2008 à la Mutualité à Paris 
     
    Un de ses proches — qui ne veut pas être cité – vient de le confirmer: Ségolène Royal proposera bien sa candidature à la succession de François Hollande. Arrivée en tête du vote des militants le 6 novembre, elle avait fait part de sa volonté de se présenter ce lundi à l'occasion de la réunion des délégués de sa motion au Sénat, selon «Le Monde».

    Ségolène Royal a publié un document de travail, qui va être remis aux représentants des autres motions, baptisé «Pour l'unité et le renouveau du Parti socialiste». Le document insiste beaucoup sur la «décentralisation» du PS, et le rôle des élus locaux. Aux fédérations par exemple de dresser un bilan de la crise financière, qui serait un «préalable à un grand forum global». Elle se verront également confier de nouvelles responsabilités, «pour que le parti fonctionne de façon ascendante». Avec à la clé, «des dotations financières plus importantes», et la mise en place dans chaque région d'une «université populaire de la connaissance».

    Rassemblement de la gauche

    Dans ce texte, elle clarifie également la question de l'alliance avec le Modem, en réaffirmant sa fidélité à la stratégie de rassemblement de la gauche, «autour d'un contrat de gouvernement». Pour cela, Ségoène Royal préconise la création d'un «comité d'action de la gauche, ouvrant la perspective à terme d'une fédération». C'est «seulement ensuite» qu'elle envisage de dialoguer avec «toutes les frces susceptibles de se reconbnaître dans le projet socialiste pour battre la droite»

    Mi-septembre, elle avait pourtant fait part de sa volonté de mettre «au frigidaire» sa candidature, ce qui lui avait permis de rallier à sa cause les élus locaux de «La ligne claire», opposés à ce qu'un présidentiable occupe le poste de premier secrétaire.

    Royal candidate, un «dysfonctionnement»

    Parmi eux, il y a notamment le patron des socialistes des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini, qui déclarait encore samedi qu'il ne souhaitait pas à la tête du PS «une candidate ou un candidat présidentiable, parce qu'immédiatement, dès l'éléction du premier secrétaire, évidemment, le débat serait fixé sur la prochaine échéance. Il y aurait un dysfonctionnement de notre parti».

    Francois Guillot AFP ¦ Ségolène Royal, Najat Belkacem, Jean-Noel Guerini et Aurelie Filipetti le 23 septembre 2008 à la Mutualité à Paris

     
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    Emile Josselin


    20Minutes.fr, éditions du 11/11/2008 - 09h30


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  • Les favoris pour la tête du PS

    Vincent Peillon, François Rebsamen et Julien Dray Elle briguait le poste de premier secrétaire du PS, puis Ségolène Royal a annoncé, en septembre dernier, qu'elle mettait sa candidature au «frigidaire». Après la victoire de sa motion, le 6 novembre dernier, l'ex-candidate estime avoir gagné «une légitimité» pour diriger le PS. Elle réunit ses troupes ce lundi, et doit annoncer le nom de son candidat pour la tête du PS avant le congrès de Reims. En dehors d'elle, qui tient la corde? 20minutes.fr dresse le portrait des prétendants.


    Julien Dray: «Ca peut être moi»
    A 53 ans, le natif d'Oran, en Algérie, ne cache pas ses ambitions. Militant à la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) dés 1970 à l'âge de 15 ans, co-fondateur de SOS Racisme en 1984, il entre au Parti socialiste en 1981. Il se situe d'emblée à la gauche du parti, créant en 1988 le courant «gauche socialiste», avec notamment Jean-Luc Mélenchon. En 2002, il fonde le Nouveau Parti Socialiste (NPS), avec entre autres son rival, Vincent Peillon. Longtemps cantonné au rôle de chargé de la sécurité au PS, le député de l'Essonne claque la porte du NPS en 2003 pour soutenir François Hollande. Il devient alors porte-parole du PS. En 2006, il devient supporter de Ségolène Royal, et joue un rôle-clé dans sa campagne présidentielle. Depuis, le vice-président du conseil régional d'Ile-de-France en charge de la jeunesse lui est resté fidèle. Aujourd'hui, il lui semble que le patron du PS soit issu de l'Assemblée nationale, «parce qu'il faut créer cette symbiose entre le terrain et le débat parlementaire».

    Vincent Peillon: «Ce n'est pas la question»
    Le député européen de 48 ans refuse de commenter sa possible candidature. Il a enseigné la philosophie pendant plus de dix ans, avant de se consacrer exclusivement à la politique en 1997. Une carrière débutée en 1992 en tant qu'assistant d'Henri Emmanuelli, alors président de l'Assemblée Nationale. En 1994, il entre au bureau national du PS, au côté du premier secrétaire, Lionel Jospin. En 1997, il devient secrétaire national aux études du PS et député de la Somme, avant d'exercer les fonctions de porte-parole du parti en 2000. Après avoir perdu son siège de député, en 2002, il démissionne de son poste de porte-parole et fonde le NPS avec Julien Dray, mais aussi Arnaud Montebourg. Il est le seul à en faire toujours partie, avec Benoît Hamon. Député européen depuis 2004, il s'est rallié à Ségolène Royal en 2006. Comme elle, il estime aujourd'hui qu'il faut «placer les idées, le projet, le rassemblement des socialistes avant les questions de personnes».

    François Rebsamen: «Peillon peut porter l’image du renouvellement»
    Le doyen du trio, à 57 ans, la joue modeste. Il est entré en politique en 1978, en tant que chargé de mission à la région Bourgogne. Comme Julien Dray, il est passé par la LCR avant de rejoindre le PS. En mai 1981, il rejoint l'équipe de Pierre Joxe, qui en fera son chef de cabinet en 1984, après sa nomiantion au ministère de l'Intérieur. Secrétaire national du PS en 1997 puis conseiller général en 1998, il devient maire de Dijon en 2001, mais ne sera jamais député. Discret sur le plan national, il connaît le PS par cœur, pour avoir contribué à le réorganiser en 2003, en tant que secrétaire national en charge de l'organisation et de la coordination. Il est à l'origine du referendum interne sur la constitution européenne en 2004. Comme ses camarades, il rejoint Ségolène Royal en 2006, et devient son co-directeur de campagne. D'ailleurs, selon lui, il convient aujourd'hui de ne pas oublier la patronne, «Ségolène Royal, qui a toute légitimité pour être candidate».

    Montage photos/20 Minutes/AFP ¦ Vincent Peillon, François Rebsamen et Julien Dray

     
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    Julien Ménielle


    20Minutes.fr, éditions du 10/11/2008 - 17h09


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  • La soirée électorale du PS en live comme-à-Solférino: les résultats tombent

    Le logo du parti socialiste

    Eric Feferberg AFP/Archives ¦ Le logo du parti socialiste

     
    Le PS fait sa soirée électorale. Après six semaines de campagne, les militants ont voté sur les différentes motions jusqu'à 22 heures jeudi. Voici la soirée que nous allons vous faire vécue en live comme-rue-de-Solférino.

    Les scores provisoires officiels sont tombés, annoncés par le directeur de cabinet de François Hollande, Stéphane Le Foll:
    Royal : 29%
    Aubry et Delanoë: 25%
    Hamon: 19%
    Utopia et le Pôle écologique: entre 1 et 1, 5%

    >> Au fait, ce vote, il sert à quoi? Et quelles sont les forces en présence? Cliquez ici pour le savoir...

    Pensez à actualiser en cliquant ici


    3h05. Solférino se vide.
    Les journalistes quittent un à un le navire, en attendant des résultats plus précis demain, et aussi le règlement des cas litigieux. On va faire pareil je crois.

    Merci en tout cas d'avoir suivi ce live socialiste, on fera le bilan, calmement demain.

    3h03. Au final, on en est où?

    Une grande gagnante
    : Ségolène Royal, parce qu'elle est arrivée devant.
    Deux gagnants: Aubry et Hamon, parce qu'ils ont fait plus qui était prévu.
    Un perdant: Delanoë, parce qu'il a fait beaucoup moins que prévu.

    3h. Pronostics.
    Selon darkmicka, Delanoë devancerait Aubry de 600 voix. Pas évident à dire, les résultats sont provisoires, et de grosses discussions ont lieu au sujet des votes dans les sections de Béthune et Liévin, parmi les plus importantes du parti. Selon vous, lequel des deux arrivera le premier?

    2h56. Menucci: "changer".
    Le Marseillais voit dans le score de Ségolène Royal et celui de Benoît Hamon l'expression d'un "besoin de changement". Quant à savoir si ce score resuscite la candidature de Ségolène Royal à la tête du PS, il élude la question: "elle prendra sa décision dans le collectif".

    2h42. Hamon veut plus.
    "Je pense que notre motion fait plus dans les 21%" a estimé le député européen, qui pointe son score dans certaines grosses fédération, "où notre score est deux à trois fois inférieur à la moyenne nationale".

    2h42. Ca va continuer à discuter. "Dans une soixantaine de fédérations, il n'y a pas de souci, pour le reste, il y aura des discussions" autour des chiffres, selon Stéphane Le Foll. Si la tendance générale n'évoluera pas, il y aura sans doute des ajustements au niveau des scores, notamment pour savoir qui d'Aubry ou de Delanoë est deuxième.

    2h41. Faible participation. 55% des socialistes, soit 128.000 adhérents se sont déplacés pour voter, a précisé Stéphane Le Foll.

    2h40. Les scores provisoires "officiels" sont tombés
    , annoncés par le directeur de cabinet de François Hollande, Stéphane Le Foll:
    Royal : 29%
    Aubry et Delanoë: 25%
    Hamon: 19%
    Utopia et le Pôle écologique: entre 1 et 1, 5%
    Certains score ne sont pas encore arrivés: le Cher, les Français de l'étranger, la guadeloupe, Wallis et Futuna.

    2h 14. Les ségolènistes pavoisent. "La motion est en tête de manière relativement nette, de quatre ou cinq points", estime David Assouline, sénateur de Paris et partisan de Ségolène Royal. "Ca nous donne l'obligation d'être rassembleur" ajoute le Marseillais Patrick Menucci. Il en profite pour corriger les précédentes estimations sur le score de Royal dans les Bouches-du-Rhône: il serait autour de 70% et non pas de 80.

    2h05. Harlem Désir reconnaît la défaite. Le député de Haute-Garonne, lieutenant de Bertrand Delanoë, arrive rue de Solférino. Il dit qu'il "prend acte des résultats", et avoue une certaine déception: "quand on défend une motion, on espère qu'elle va arriver en tête".

    1h53. Les dernières tendances.
    A l'heure qu'il est il semble quasi certain que Royal est en tête. La dernière question est de savoir qui de Delanoë ou d'Aubry sera deuxième. La seule certitude: avec beaucoup moins de voix que prévu, et une première place qui semble lui échapper, le maire de Paris appraît comme le grand perdant.

    1h50. Dray arrive. Le député de l'Essonne Julien Dray vient d'arriver au siège du parti, fendant la horde de journalistes sans faire de commentaires.

    1h07. Aubry majoritaire dans le Nord, c'est définitif. Les résultats définitifs sont tombés dans le Nord: Martine Aubry recueille 59%, Delanoë 16%, Benoît Hamon entre 13,5 et 14% et Ségolène Royal seulement 10%. L'hostilité de Martine Aubry à son égard a du faire tache d'huile dans une fédération qui l'a désignée à plus de 60% lors des primaires.
    delanausée et tryppypat, qui faites un duel dans les commentaires, ça vous étonne ce score de Royal plus haut que prévu?Nous on avait mis un petit jeton sur Royal et Aubry à 21h59

    1h02. Le Maine-et-Loire vote Delanoë.
    38% des militants du département ont choisi le texte du maire de Paris. Royal recueille 24% et Aubry 19%, annonce Ouest-France.

    0h58. Hamon affirme passer les 20%.
    C'est ce que le leader de l'aile gauche du PS a déclaré ce soir. Mais attention, "le résultat des grosses fédés n'est pas encore arrivé". Interrogé sur sa candidature au poste de premier secrétaire, il a dit ne pas voir "ce qui justifierai que je la retire".

    0h48. Règle à calcul. Comment les politiques arrivent-ils à donner des estimations alors que tous les chiffres ne sont pas arrivés? En fait, tout est question de pondération. Exemple en ce moment: sur les résultats arrivés, Delanoë est mieux classé que ce que donnent les estimations. Mais comme le résultat des grosses fédés ne lui sont pas favorables (Nord et Pas-de-Calais pour Aubry, Bouches-du-Rhône pour Royal), il devrait normalement perdre du terrain.
    >> En fait, les fédés socialistes sont comme les Etats américains, dont les résultats arrivent au compte goutte.


    0h46. "Reb's" fait le métier.
    Fervent soutien de Ségolène Royal, le sénateur-maire de Dijon lui a assuré un score solide dans sa ville: 72%.

    0h36. Estimation encore, made in Aubry.
    Selon un lieutenant de la maire de Lille, sur 45 fédérations, les chiffres seraient les suivants : 31% pour Royal, 27-28% pour Aubry, moins de 25 pour Delanoë, et plus de 20 pour Hamon, que les divers représentants des motions annoncent à la hausse .

    0h25. Les dernières rumeurs. Martine Aubry recueillerait 60% dans le Pas-de-Calais, une fédé forte de 12.000 adhérents, tandis que Bertrand Delanoë ne ferait "que" 40% dans la fédération de Paris. Les Bouches-du-Rhône auraient voté à 80% pour Ségolène Royal.

    0h10. Pêche au gros. Les représentants des diverses mlotions attendent les résultats définitifs des grosses fédération: Paris, le Nord, le Pas-de-Calais, les Bouches-du-Rhône. Leur résultats pourraient décider qui de Martine Aubry ou de Ségolène Royal sera devant. Ca sent pas bon pour Delanoë.

    0h07. Et puis non. Le député maire de Palaiseau, François Lamy, bras droit de Martine Aubry, sort dans la cour de Solférino. Afflux massif de caméras et de micros. Mais non en fait, il va juste fumer une cigarette.

    Minuit. L'heure de faire le point sur l'ambiance à la fédé du Nord. Sans surprise, les militants attendent avec anxiété l'addition des divers résultats locaux, qui sont compilés par la direction.

    23h47. Royal serait en tête!
    Selon les divers representants des motions présents à Solferino, l'ancienne candidate à la présidentielle serait arrivée en tête, devant Aubry et Delanoë, qui serait plus bas que prévu.

    23h42. Aubry à la maison.
    La maire de Lille réaliserait «entre 60 et 65%», selon un representant local de sa motion. Un score qui dépasserait les 70% sur Lille.

    23h10. Tours pour Royal. Moins de chance pour le maire de Tours Jean Germain que pour son homologue lensois. Lui avait pris parti pour Delanoë, mais ses militants ont préféré Royal.

    23h. Lens pour Delanoë. Nous voilà à Solférino, avec quelques infos qui tombent. La section PS de Lens, une des plus grosse du parti, a voté pour Bertand Delanoë. Ce qui n'est pas vraiment une surprise, le maire de Lens étant un fervent jospiniste.

    22h. Le vote est clos.
    Et nous, on va rue de Solférino pour assister à l'annonce des résultats. On se retrouve donc vers 22h30, et on vous laisse une petite question pour réfléchir: sur quels thèmes attendez vous le plus du futur premier secrétaire du parti pour les Français?

    21h59. Pronostics. Geoffrey pronostique dans les commentaires que Delanoë arrivera en tête mais un résultat assez serré. Et vous? Nous on mettrait peut-être un jeton sur Aubry ou Royal devant, mais très légèrement. Et vous? Continuez à nous le dire dans les commentaires.

    21h58 Jospin n'a pas voté. Toujours dixit Médiapart, dans la section Jean-Baptiste Clément du 18e arrondissement de Paris, l'ex-Premier ministre ne s'est pas rendu aux urnes, contrairement à ses amis Delanoë, Estier et Vaillant. Le secrétaire de section Jean-Philippe Daviaud n'a pas d'information: «Je n'interprète surtout pas cela comme un manque de soutien.» Dans la salle, la rumeur dit qu'il est à l'étranger.

    21h51. A la fédé de Paris, calme plat.
    Apparemment, y'a personne, dixit Mediapart, qui est allé jeter un coup d'oeil. Et la camaraderie alors?

    21h43. Vidéos de la dernière chance. Au cas où vous les auriez ratées, Martine Aubry (ici) et Ségolène Royal () ont appelé leurs partisans à se mobiliser pour le vote de ce soir.

    21h34. Qui est la personne qui évoque les pressions, nous demande nostradidus? Il a demandé à rester anonyme, mais on vous l'assure, il fait bien partie de la direction du parti.

    21h25. Aux Ulis tout se passe bien. Geoffrey, qui milite à la section des Ulis, dans l'Essonne, nous fait remarquer que chez lui, tout se passe bien: «Aucun soucis, carte d'identité vérifiée, signature contrôle des cotisations.» Il ne faut pas selon lui, «crier au loup». On va essayer...
    >> Une info envoyée par un de nos lecteurs. Continuez à nous raconter votre journée de militant au 33320 @20minutes.fr ou par MMS au 33320.

    21h15. Hollande espère une grosse participation.
    François Hollande, qui a voté chez lui à Tulle (Corrèze), espère une mobilisation en sa faveur: «plus la participation sera haute, meilleur sera le résultat pour la motion A». Dans la petite fédé de Corrèze (177 adhérents), l'isoloir était dans la cuisine des locaux. Comme quoi, il n'y pas que les Américains qui placent des urnes dans des endroits improbables.

    21h. A Marseille, on ne rigolerait pas non plus... Le même représentant d'une des motions, par ailleurs membre de la direction du parti, dénonce aussi des «menaces physiques sur ceux qui contrôlent le vote» à la section Etang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, qui comporte 900 inscrits.

    20h50. Ca commence mal... Joint par téléphone, un des représentants d'une des motions a été saisi de fraudes présumées dans le scrutin interne des socialistes. «A La Réunion, vous avez 50 inscrits et 100 votants», note-t-il, tandis qu'à Liévin (Pas-de-Calais, 1.000 cartes), «on accepte que les adhérents réglent leur renouvellement de cotisation en liquide au moment du vote». A Béthune, dans le même département, on n'accepte pas la vérification de l'identité des adhérents.

    En même temps, c'était déjà mal parti: le chef du PS du Pas-de-Calais (12.000 adhérents), proposait déjà aux dirigeants des sections de faire voter des militants qui ne figuraient pas sur le fichier national. Avant d'être rattrapé par la patrouille, c'est à dire le premier secrétaire du PS, et donc de rectifier le tir.

    Eric Feferberg AFP/Archives ¦ Le logo du parti socialiste

     
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    E.J.


    20Minutes.fr, éditions du 06/11/2008 - 20h41


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  • L'HEBDO DES SOCIALISTES N°507L'hebdo n°507

    « L'Amérique envoie ainsi une image de la démocratie dans sa dimension universelle » écrit François Hollande. Le monde entier a salué l'élection de Barack Obama. L'Hebdo analyse cette victoire pleine d'espoir, revient sur cette campagne d'un nouveau genre et livre les enjeux de la prochaine mandature américaine.
    L'autre actualité développée dans L'hebdo cette semaine, c'est l'histoire de la rédaction du Manifesto2009, le socle programmatique commun à l'ensemble des sociaux-démocrates européens pour les élections de juin prochain. Alors que le texte sera adopté par les partis le premier week-end de décembre à Madrid, le président du Parti socialiste européen, Poul Nyrup Rasmussen explique le poids d'un tel travail pour réussir ensemble à changer l'Europe.

    L'hebdo en ligne
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  • Photo Ségolène Royal : débat participatif à Grenoble

    Lettre aux militants


    Chers toutes et tous,


    On voudrait nous faire croire que le vote que nous allons faire jeudi est anodin, comme si les élections américaines devaient absorber tous les regards.

    Mais non ! Ce vote est très important, historique même, et vous avez une responsabilité essentielle. N’oublions jamais que dans de nombreux pays des hommes et des femmes risquent leur vie pour créer des partis libres. Nous qui avons la chance de pouvoir agir, faisons-le, et je vous appelle à participer très nombreux à ce vote.

    Car même si les Français ne comprennent pas toujours nos procédures, ce vote du Congrès va dire ce que l’avenir de la gauche sera.


    Oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?

    Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger ?

    Oui ou non, la nouvelle génération que nous poussons en avant va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?

    Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois, va-t-il venir vers nous parce que nous saurons lui redonner de l'espoir ?


    L'histoire nous enseigne que les civilisations sont mortelles. Pourquoi en serait-il autrement pour un parti ? Comme l'ont dit les femmes salariées de la Camif, les ouvriers de Ford et bien d’autres : « Le PS peut disparaître s'il s'éloigne du peuple. »

    Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l’avenir. Donnons-nous un temps d’avance.

    Nous n’avons pas le droit d’être faibles ou de disparaître au moment où la France a besoin de nous. N’oublions jamais la confiance que dix-sept millions de Français ont placée en nous, et pensons aussi à toutes celles et ceux cruellement déçus par une droite dont l’insolence le dispute à l’incompétence.

    Aujourd’hui l’Amérique métissée assume son histoire. Et nous? Pourquoi renoncer à tendre la main à la France métissée qui a tant cru en nous et ne demande qu’à revenir vers nous ? N’y renonçons pas. Nous le ferons.


    Imaginons que les Français, grâce à nous, se ré-intéressent à la politique.

    Imaginons qu’on leur donne, nous socialistes, les clefs pour comprendre le monde et donc peser sur les choix de société.

    Imaginons que nous apportions au mouvement social notre énergie pour inverser les rapports de force entre le capital et le travail.

    Imaginons un parti dans lequel le coût de l’adhésion, désormais très modique, permettrait à la jeunesse, aux employés, aux ouvriers, aux petits retraités, de venir nous rejoindre.


    Il faut oser un parti tellement uni et où les militants sont tellement respectés que lorsqu’ils désignent un ou une candidate, tous les autres font campagne pour la victoire. C’est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.

    Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le monde. Agir pour que les valeurs humaines s’imposent toujours sur le cynisme financier. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent.


    Deux millions d’Italiens se sont levés contre Silvio Berlusconi et sa politique de destruction de l’éducation publique et laïque.

    Je vous assure que nous sommes capables d’en faire autant. A condition de le vouloir.


    Jeudi 6 novembre, vous pouvez le faire : votez pour une transformation radicale, sereine et utile.

    Cette transformation que la droite redoute. Mais une transformation que les Français, notamment ceux qui souffrent, attendent de nous, parfois désespérément.

    Oui, nous le voulons ! Oui, nous le pouvons ! En avant !


    Fidèlement,

    Amitiés socialistes,




    Ségolène


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