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Par berosia le 17 Octobre 2008 à 09:14
Pourquoi Nicolas Sarkozy en veut tant à l'ancien patron des RG
Le match Sarkozy-Bertrand a commencé il y a bien longtemps. Sarkozy a toujours considéré le patron des RG comme un affidé de Jacques Chirac et de lElysée. Une vraie menace, distillant vraies ou fausses informations pour lui nuire. Il a réclamé plusieurs fois sa tête, lobtenant finalement en janvier 2004. Atteint par la limite dâge, Bertrand, qui avait résisté à huit ministres de lIntérieur et deux cohabitations, est alors placardisé à lInspection générale de ladministration.
Grâce aux révélations du «Point» du 9 octobre, voici le résumé de laffrontement en six chapitres:
1995, quand Bertrand traque le balladurien
La guéguerre Chirac-Balladur fait rage, les clans saffrontent. Sarkozy, alors ministre du Budget, fait l'objet d'une enquête sur son patrimoine par la section financière des RG.
2002, larrivée à Beauvau
En mai, Sarkozy souhaite le départ immédiat de Bertrand, Jacques Chirac refuse catégoriquement. En octobre, il sen prend aux «notes blanches» des RG, en signant un décret supprimant ces papiers sans en-tête ni signature, sur lesquels les agents du renseignement livrent une multitude informations sensibles, loin d'être toutes vérifiées. La lecture d'un «blanc» particulièrement honteux sur un candidat présenté par le ministre des Sports pour prendre la tête de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie a provoqué la colère de Sarkozy.
Sarkozy, star des carnets de Bertrand
Dans les 23 carnets saisis par la justice, Yves Bertrand, de son écriture ronde, fait la part belle à celui désigné par «Sarko» ou par l'abréviation «N.S». Par exemple, fin mai 2002, le ministre de lIntérieur est, selon lui, impliqué dans lAngolagate. «Sarko: un mec le tient. Tassez.» Jean-Noël Tassez est l'un des prévenus du trafic darmes. Le nom de lancien directeur de Radio Monte-Carlo va revenir plusieurs fois. Juin 2002 : «Tassez a reçu du fric de Falcone pour Sarko, de Jean-Christophe (Mitterrand, ndlr) et de chefs d'Etat africains.» Le 2 juillet 2003, il est encore question de gros sous. Le patron des RG: «Sarko 150.000 francs en liquide dans son cabinet.»
Nicolas Sarkozy ne sera jamais impliqué dans lAngolagate, ni dans le dossier dinstruction de 170 tomes, ni dans les travaux dinvestigation journalistique les plus fouillés.
Notre belle famille Sarkozy
Yves Bertrand a toujours eu un penchant despion quand il s'agit de la famille Sarkozy. Et dabord pour le frère aîné du ministre, Guillaume, vice-président du Medef en 2002, qui ferait l'objet d'un «chantage». Le directeur des RG va même jusquà rédiger que Nicolas Sarkozy «couche» avec la femme d'un député, lequel est aujourd'hui ministre... Lundi 27 janvier 2003, Bertrand, inspiré, débriefe sur près de deux pages de carnet le mariage de Nicolas Sarkozy avec sa première femme, ainsi que leur séparation. On apprend notamment que «N.S.» a acheté pour sa première femme un appartement au château de Madrid à Neuilly. Surtout, un carnet dévoile le récit d'une conversation téléphonique entre l'épouse et la meilleure amie de celle-ci, où il est question d'adultère. Les deux amies parlent entre autres de Cécilia.
Cécila, la «fêtarde»
La seconde épouse de Nicolas Sarkozy est aussi une habituée des carnets. Bertrand sétend sur lépoque où elle nest pas encore mariée avec Nicolas Sarkozy. Elle est décrite comme «une fêtarde», ses parents ont «un immeuble rue Marbeuf à Paris face au restaurant Chez Edgar», et il expose par le menu les conditions de sa séparation avec Jacques Martin.
En première ligne dans Clearstream
Last but not least, Sarkozy voit en Bertrand un des piliers de laffaire Clearstream, le soupçonnant de travailler dans un cabinet noir sous les ordres de Dominique de Villepin (que Bertrand rencontre régulièrement). Les proches de Sarkozy pensent que Bertrand trempe dans la falsification des listings. C'est dailleurs dans le cadre de cette affaire que les vingt-trois carnets d'Yves Bertrand ont été saisis au domicile de l'ancien directeur des RG en janvier dernier, par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, chargés de l'instruction.
Et ils ont découvert une jolie annotation, en date du 8 mai 2001: «Un Libanais riche, 90, avenue Niel, Imad Lahoud né le 7 août 1967 à Beyrouth, gendre fr Heilbronner, s'est converti au Judaïsme pour épouser la fille d'Heilbronner.» Yves Bertrand connaissait donc Lahoud, le truqueur présumé des fameux listings, trois ans avant que n'éclate l'affaire Clearstream. L'ex-patron des RG a pourtant toujours confié avoir découvert le nom de Lahoud dans la presse..Jean-Pierre Muller AFP/Archives ¦ Yves Bertrand, directeur des Renseignements Généraux, assiste, le 5 juillet 2003 place Beauvau à Paris
20minutes.fr
20Minutes.fr, éditions du 16/10/2008 - 20h48
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Par berosia le 14 Octobre 2008 à 12:49
La lettre d'information du PS
POINT PRESSE DE STÉPHANE LE FOLL
Au sommaire du point presse hebdomadaire du 13 octobre animé par Stéphane Le Foll,
- La crise financière et l'Eurogroupe
- Le travail du dimanche
- Le redécoupage des circonscriptions
- Marina Petrella
Voir la vidéo
Lire le compte-rendu du point de presseLES MOTIONS DÉBATTENT SUR WWW.PARTI-SOCIALISTE.FR
Premier rendez rendez-vous mardi 14 octobre de 19h à 21h avec des personnalités signataires de la motion A (Bertrand Delanoë).
Répondront à vos questions :
- Harlem Désir, député européen
- Myriam El Khomri, adjointe au maire de Paris
- Élisabeth Guigou, députée de Seine-Saint-Denis
- Pierre Moscovici, député du Doubs, secrétaire national du PS
- Michel Sapin, député d'Indre et Loire, secrétaire national du PS
Posez vos questions dès maintenantCalendrier des discussions avec les autres motions :
15 octobre de 19h à 21h : motion B (Pôle écologique)
16 octobre de 19h à 21h : motion C (Benoit Hamon)
21 octobre de 19h à 21h : motion D (Martine Aubry)
22 octobre de 19h à 21h : motion E (Gérard Collomb/Ségolène Royal)
23 octobre de 19h à 21h : motion F (Franck Pupunat)Vous pouvez poser vos questions la veille de chaque discussion à partir de 22 heures.
RENDEZ-VOUS
jeudi 16 octobre : Rassemblements citoyens "Non à Edvige"
Le Parti socialiste appelle ses militants et ses élus à participer aux rassemblements citoyens organisés dans toute la France à l'appel du collectif "Non à Edvige" le 16 octobre prochain, jour de la Sainte-Edwige. Pour les Parisiens, rendez-vous donc à 18h00 Place Edouard Herriot ! Si vous habitez en banlieue ou en province, ou pour avoir plus d'informations, consultez le site du collectif « Non à Edvige »
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Par berosia le 11 Octobre 2008 à 00:38
Les droits des étrangers ne peuvent
se réduire à un marchéPétition pour le retrait de la réforme ministérielle
qui modifie les conditions d'intervention de la société civile
dans les centres de rétention administrativeNous, signataires, à la suite de nombreuses associations, exprimons notre préoccupation concernant le contenu du décret du 22 août 2008 et de lappel doffres consécutif qui modifient les conditions dintervention dans les centres de rétention administrative (CRA) quant à laide à l'exercice des droits des étrangers.
La mission telle quexercée jusquà ce jour par la Cimade auprès des étrangers retenus dans les CRA afin « de les informer et de les aider à exercer leurs droits » sera remise en cause par ces nouvelles dispositions :
> la réforme dénature la mission car lassistance à lexercice effectif des droits des personnes retenues est désormais réduite à une seule mission dinformation;
> lémiettement de cette mission contrarie toute observation, analyse et réaction densemble sur la situation prévalant dans les centres de rétention. Il entrainerait, outre une inégalité de traitement, une réduction de la qualité de l'aide apportée aux étrangers;
> louverture de cette mission par voie dappel doffres de marchés publics à des opérateurs autres que les associations spécialisées menace lexercice des droits fondamentaux des personnes retenues;
> lexigence de neutralité, de discrétion et de confidentialité revient à entraver toute parole publique de témoignage et dalerte sur certaines situations contraires au respect des droits fondamentaux.Cette volonté dentraver laction de la société civile est dautant plus inquiétante quelle intervient dans le contexte de la politique du chiffre en matière d'expulsion des étrangers et dans le cadre de l'adoption, le 18 juin, par le Parlement européen, de la «directive de la honte».
Nous, signataires, considérons que, telle quelle est envisagée, la réforme des conditions dintervention en rétention nest pas acceptable.
Nous exigeons du gouvernement qu'il renonce à sa réforme.
Nous demandons au gouvernement d'engager une concertation avec lensemble des organisations qui dans notre pays sont attachées au respect des droits des étrangers.
En cliquant sur ce lien vous pourrez également
> obtenir davantage d'informations sur la situation
> accèder à un courrier à envoyer au ministère de l'Immigration
<script language=JavaScript type=text/javascript> /*modify anchor tag if href=mailto to open a webmailer window for writing mails*/ var anchor = document.getElementsByTagName("a"); var aux ='"|'; var r = "mailto:([^ \"']+)"; var regexformailto = new RegExp(r,"i"); var link_replacer = document.getElementById('link_replacer').childNodes[0].getAttribute("href"); for(i=0;i<anchor.length;i++){ var target = ""+anchor[i].getAttribute("href"); var match = regexformailto.exec(target); if (match!=null && match.length > 0){ //set new href aux = link_replacer.replace("__address__",match[1]); aux = aux.replace(/mailContent/g,"mailDetail"); //set href var inHTML = anchor[i].innerHTML; anchor[i].setAttribute("href",aux); anchor[i].innerHTML = inHTML; //set onclick aux = document.getElementById('link_replacer').childNodes[0].getAttribute("onclick"); anchor[i].setAttribute("onclick",aux); anchor[i].onclick = aux; } } </script>
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Par berosia le 10 Octobre 2008 à 09:31
La motion "L'espoir à gauche, fièr(e)s d'être socialistes" est en ligne.
+ Téléchargez la motion "L'espoir à gauche, fièr(e)s d'être socialistes"
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Par berosia le 8 Octobre 2008 à 09:23
Service minimum d'accueil: Delanoë enverra la facture
En cause, les prévisions du rectorat vendredi, qui estimait à 62 le nombre d'écoles où les grévistes dépasseraient 25%, seuil à partir duquel le SMA doit être mis en place. Mais finalement, comme il est «impossible de prévoir précisément le nombre denseignants effectivement en grève dans les établissements scolaires», le dispositif n'a du être mis en place que dans 15 écoles.
Conséquence, «la Ville adressera à l'Etat la facture correspondant à la mobilisation de ses agents». A ses yeux, la journée de grève «a mis en évidence les problèmes liés à la mise en oeuvre du service daccueil».
Pour le maire de Paris, si la grève a été peu suivie, «face à un mouvement dampleur, les approximations de ce dispositif gouvernemental risquent de nuire à sa mise en oeuvre et de produire des effets négatifs pour les familles»
Jean-Pierre Muller AFP ¦ Le maire de Paris Bertrand Delanoë à l'université d'été du PS à La Rochelle, le 30 août 2008
20minutes.fr
20Minutes.fr, éditions du 07/10/2008 - 18h58
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