• Ségolène Royal - Parti Socialiste Cannes

    "L'impression d'une fin de règne"

    Ségolène Royal au Grand Jury (LCI/RTL)

    Ségolène Royal estime que la présidence de Nicolas Sarkozy "donne parfois l'impression d'une fin de règne" et que l'opinion et l'opposition sont "en droit de demander des comptes". Elle accuse le chef de l'Etat de ne pas tenir ses promesses.

    "On a parfois l'impression d'une fin de règne et ça ne fait que sept mois que le président de la République est là", a déclaré Mme Royal au "Grand Jury" RTL/LCI/Le Figaro, assurant avoir "entendu ça (fin de règne, NDLR) sur un marché de Strasbourg".

    "Aujourd'hui, on est en droit de demander des comptes", avant d'estimer que "la désillusion est très, très profonde, et notamment parmi les couches les plus défavorisées".

    Jugeant que la politique "c'est tenir parole", Ségolène Royal a estimé que le chef de l'Etat devait "expliquer pourquoi il ne fait pas ce qu'il a dit".

    "Il se voulait le président du pouvoir d'achat: la vie n'a jamais été aussi chère (...) il ne tient pas parole sur les annonces que les Français ont le plus entendues et auxquelles les Français ont cru", citant notamment la promesse "d'une hausse immédiate de 25% des petites retraites et du minimum vieillesse".

    Relevant que le président avait assuré début janvier qu'il ne pouvait pas, pour favoriser le pouvoir d'achat, "vider des caisses qui sont vides", Ségolène Royal a déclaré: "soit il est incompétent, soit il a sciemment menti. Mon hypothèse, c'est qu'il a menti".

    Interrogé sur ce que M. Sarkozy avait réussi depuis son élection, elle a estimé que "l'ouverture a été une réussite tactique, c'était bien joué".


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  • DSK de retour?

    Dominique Strauss-Kahn, le 20 novembre 2007 à Genève

    Fabrice Coffrini AFP/Archives ¦ Dominique Strauss-Kahn, le 20 novembre 2007 à Genève

     
    Au troisième forum de rénovation du PS, organisé à Paris, les ténors socialistes étaient tous présents pour tenter de rénover le parti au lendemain de la défaite à l’élection présidentielle.
    Ségolène Royal, Bertrand Delanoë, Laurent Fabius, François Hollande et... Dominique Strauss-Kahn, devenu, depuis novembre, directeur général du Fonds monétaire international (FMI), un poste basé à Washington, aux Etats-Unis.
    Interrogé sur les raisons de sa venue, il a déclaré être «un militant qui vient comme n'importe quel militant. Cela me fait plaisir de venir voir des amis. La rénovation avance, les choses se font, elles ne sont pas toujours visibles (...) Je suis de très près ce qui se passe.»

    A quelques semaines des municipales, la venue des grands noms du PS veut envoyer un signal fort de «jeu collectif». «Nous, les progressistes, on est meilleur quand on joue collectif, a lancé Bertrand Delanoë, candidat à sa succession à la mairie de Paris. C'est bien si on est tous ensemble pour des choses plus grandes que nos personnalités, nos individualités.»

    La trêve hivernale finie pour le PS?

    C’est l’heure, pour l’opposition, de revenir sur la scène politique, pense François Hollande qui a réagi à l’annonce de la baisse de la cote de popularité de Nicolas Sarkozy, faisant pour la première fois depuis son élection plus de mécontents que de satisfaits. «Il y a un trou d'air de l'exécutif, a déclaré le secrétaire national du PS, et que l'on ne nous fasse pas croire que, parce que François Fillon serait plus haut (dans les sondages) que Nicolas Sarkozy, l'un compenserait l'autre. Non!»

    Mais, a-t-il tempéré, «ce n'est pas parce qu'il y a un trou d'air du gouvernement que le Parti socialiste va s'envoler. Il faut que lui-même mérite la confiance des électeurs. Et comment mériter la confiance, sinon en travaillant sur les idées, en rénovant notre parti - nous le ferons profondément au lendemain des élections municipales et cantonales - et aussi en apportant des propositions concrètes, y compris sur le pouvoir d'achat.» Secteur où, précisément, Nicolas Sarkozy a deçu, d’après le baromètre mensuel Ifop-JDD publié ce dimanche,

    «Le trou d'air, nous le constatons, nous, ce qu'il nous faut, c'est annoncer le printemps», a conclu François Hollande.

    Fabrice Coffrini AFP/Archives ¦ Dominique Strauss-Kahn, le 20 novembre 2007 à Genève

     
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    AA avec agence
    20Minutes.fr, éditions du 20/01/2008 - 13h05


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  • Lettre d'information  du Parti Socialiste

    L'HEBDO DES SOCIALISTES N°473

    Durée légale du travail remise en cause, législation réécrite au détriment des salariés, sous prétexte de recodification, droit de grève mis à mal : Sarkozy et son gouvernement multiplient les attaques contre le droit du travail. Avec plus particulièrement en ligne de mire les 35 heures, une mesure pourtant bénéfique pour les salariés, l'emploi et l'économie comme en témoignent les intervenants de notre dossier. Le temps est donc au combat contre la démolition systématique du code du travail, comme en atteste la mobilisation de l'opposition parlementaire.
    Le Parti socialiste sera également une force de propositions pour la campagne des municipales. Nous poursuivons nos reportages sur des candidats en campagne, cette semaine à Strasbourg, et sur les initiatives exemplaires portées par les municipalités socialistes, comme à Poitiers.

    L'hebdo en ligne
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    DIMANCHE 20 JANVIER : 13e RASSEMBLEMENT NATIONAL DES SECRÉTAIRES DE SECTION ET DES CANDIDAT(E)S

    Maison de la Mutualité 24, rue Saint-Victor - 75005 PARIS (métro Maubert-Mutualité)

    9h30 - 13h : 3e forum de la rénovation "Les socialistes et l'individu"
    sur les thèmes : "Refonder les solidarités, lutter contre les inégalités , émanciper les individus : vers un nouveau contrat social"

    9h30   Accueil - Patrick Bloche, Premier secrétaire de la Fédération de Paris
    9h45   Présentation des débats - André Vallini président du forum
    10h00   Présentation des travaux et des propositions de la commission Najat Vallaud-Belkacem, et Mireille Le Corre
    10h10   Éducation : quelles voies pour l'égalité dans la formation des   personnes ?  Animatrice: Najat Vallaud-Belkacem
    Intervenants liminaires Alain Bergounioux, Lucile Schmid, Michel Yahiel
    10h50   Travail : quelle place pour l'individuel et le collectif ?
    animateur : André Vallini
    intervenants liminaires : Jacques Généreux, Dominique Meda, Elisabeth Guigou
    11h40   Questions sociétales : libertés individuelles et protections collectives   Animatrice : Mireille Le Corre
    Intervenants liminaires : Laurence Rossignol, Gilles Bon-Maury, Bariza Khiari
    12h30   Conclusion de François Hollande

    13h00   Repas pris en commun

    14h30 - 17h : Lancement des campagnes municipales et cantonales des 9 et 16 mars 2008
    14h30  Intervention de Bruno Le Roux secrétaire national du PS aux élections
    La mobilisation du Parti pour les campagnes de 2008 :
    Table ronde interactive animée par Kader ARIF, secrétaire national du PS aux fédérations à laquelle participeront des secrétaires de section et des membres de la direction national
    16h30   Conclusion de François Hollande

    La vidéo et les textes du forum seront mis en ligne sur le site du Parti socialiste et le Blog de la rénovation à partir du lundi 21 janvier.


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  • Photo Ségolène Royal - Ségolène Royal, présidentielles 2007

    Les déplacements de Ségolène Royal et la liste de ses prochaines échéances.

    Le déplacement à Colmar
    http://socialistes.canalblog.com/
     
    Le 19-20 de France 3
    http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=b67a_1920
     
    Visite de l'usine SONY
    http://www.lalsace.fr/



    Vous trouverez ci-dessous la liste de ses prochaines échéances :

    Elle est invitée au Grand Jury RTL dimanche 20 janvier, de 18H30 à 19H30, et à l’émission de Michel Drucker Vivement Dimanche le 27 janvier. 

    Elle poursuit ses déplacements dans les villes où les candidats socialistes en campagne ont sollicité sa présence : Tours le 24 janvier, Chartres le 25, Argenteuil le 30, Villeurbanne et Vaulx-en-Velin le 14 février.

    En prévision, un déplacement aux Etats-Unis la première semaine de février, à l’invitation de Philippe Aghion, professeur d’économie à l’Université Harvard. 


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  • Photo Ségolène Royal - Ségolène Royal, présidentielles 2007

    « Donnons un bon avertissement » au pouvoir et refusons « l'irréversible » en Iran

    Message de Ségolène Royal

    Chers Amis,

    Après Saint-Bieuc samedi dernier, ville où Danielle Bousquet est en campagne, je me suis rendue hier à Strasbourg aux côtés de Roland Ries. Là encore, l’atmosphère était très chaleureuse ; et là encore, j’ai vu un parti socialiste en ordre de bataille, pleinement mobilisé pour reprendre la ville à la droite.

    À cette occasion, nous avons tous deux déploré les promesses non-tenues de Nicolas Sarkozy. Car avec lui, plus que les lendemains qui déchantent, ce sont les lendemains qui pleurent. Après avoir traité de l'économie solidaire dans un restaurant coopératif, nous avons rappelé l'absence de baisse du chômage, qui ne cesse de toucher très fortement les jeunes.

    Nous avons également mis en cause le recul de l'État sur les solidarités essentielles, avec en particulier l'instauration des franchises médicales. Dans le quartier sensible du Neuhof, Roland Ries m’a fait rencontrer une association d'aide à l'insertion des femmes d'origine étrangère : magnifique initiative, source de sociabilité et de convivialité, dans un quartier délaissé par l’équipe municipale en place. Merci aux bénévoles, aux animateurs, aux travailleurs sociaux d’entretenir ainsi l’espoir !

    Avec des personnes âgées, nous avons participé à un thé dansant qui se tenait dans le quartier Hautepierre : j’ai senti le mécontentement de beaucoup contre un gouvernement qui avait promis d’augmenter le minimum vieillesse et les petites retraites, et qui n’a encore rien fait. Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il ferait une lecture nationale des résultats aux élections locales. Face à la politique du pire, nous devons donner lui un bon avertissement en votant massivement pour les candidats de la gauche !

    Dans la matinée, je m'étais rendue sur le site de Sony France à Ribeauvillé, dans le Haut Rhin, où 230 emplois sur 719 sont menacés. Les salariés sont frappés par leur cinquième plan social en l’espace de quelques années, résultat d’un manque complet d’anticipation des mutations industrielles.

    A la fin des mes entretiens avec les syndicats et la direction, je suis sortie de l’usine où m’attendait une centaine d’ouvriers. La presse, qui n’avait pas eu l’autorisation d’entrer, a calmement forcé le barrage et pu rencontrer les salariés du site.

    J’ai rappelé les exigences suivantes : la France devait enfin se doter d’une véritable politique industrielle, notamment en matière de sous-traitance ; il n’y aurait pas de fatalité à la désindustrialisation si tout était fait pour pousser les entreprises à innover et anticiper ; il fallait que l’Europe trouve les moyens de se protéger et de s’organiser ; enfin, la formation tout au long de la vie ne devait pas rester une incantation, mais devenir une réalité !

    Merci à tous ceux qui m’ont accueilli avec tant de gentillesse et qui m’ont accordé leur confiance ! Je leur souhaite bon courage dans leur lutte ! Je suivrai ce dossier attentivement et écrirai dans les prochains jours à la direction de Sony-Europe.

    Dans le train du retour, j’ai appris en lisant le journal Le Monde que la France allait installer une base navale à Abou Dabi, en face des côtes iraniennes. C'est une décision lourde de sens qui a été prise en catimini par le chef de l'État, sans débat au Parlement, en nous plaçant devant le fait accompli.

    Quel signal souhaite ainsi envoyer Nicolas Sarkozy ? Cherche-t-il à être le meilleur élève de la « classe Atlantique », au moment où le Royaume-Uni fait entendre sa différence ? Cherche-t-il à provoquer sciemment l'irréversible en créant les conditions d'une montée des extrêmes dans la région ? Comment justifier ces positions « bottées » au moment où il dissémine les centrales nucléaires un peu partout au Moyen-Orient ? Où est la cohérence ?

    La fermeté face à l'Iran est une nécessité. J'ai été la première à avertir des dangers de la politique d'enrichissement d'uranium menée par Téhéran. Mais cette fermeté doit être efficace et ne pas conduire à l'escalade, ainsi que l'ont compris aussi bien les candidats démocrates à l'élection présidentielle américaine que l'ancien secrétaire d'État républicain James Baker.

    L'Iran doit se conformer à ses obligations internationales, mais jamais la politique du « bâton » n'a réussi à créer les conditions de la sécurité et de la stabilité. Plutôt que de se lancer dans une surenchère suiviste de G. W. Bush, la France doit faire entendre la voix de la raison et proposer à l'Iran les voies d'une sortie par le haut.

    Il est encore temps d'éviter le pire : offrir à l'Iran de s'intégrer pacifiquement à la communauté internationale, ainsi que le préconise le rapport Baker. Et puisque le président de la République est prêt à « discuter avec tout le monde », qu'il aille à Téhéran avant qu'il ne soit trop tard, ainsi que Nixon l'avait fait avec la Chine !

    À très bientôt,

    Amicalement,
     
    Signature Ségolène Royal


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