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    [22/05/08]

    Ségolène Royal refuse de "donner quitus" au gouvernement sur la réforme des institutions


    Ségolène Royal sur LCI
    Ségolène Royal a estimé jeudi qu'"aujourd'hui on ne peut pas donner quitus" au gouvernement par un vote favorable à la réforme des institutions, en commentant l'appel lancé par des députés socialistes en faveur de l'adoption de ce texte.

    "Ce que je pense c'est qu'aujourd'hui on ne peut pas donner quitus par un vote au gouvernement, parce que les institutions ne fonctionnent pas bien. On voit des conflits entre l'Elysée et Matignon, on voit un Parlement auquel on impose la loi sur les OGM" avec des "méthodes un peu autocratiques".

    "Ce qui manque cruellement dans la réforme des institutions c'est la démocratie sociale". Selon elle, "il faut être beaucoup plus ambitieux sur la réforme des institutions, y intégrer à la fois la démocratie parlementaire, la démocratie sociale et puis la démocratie participative qui est quand même très timide dans ce texte".

    "Normalement la réforme des institutions doit échapper au clivage partisan" dans un pays qui "fonctionne bien avec des institutions où chacun joue son rôle, où il n'y a pas d'empiètement du pouvoir des uns sur les autres, où les choses sont claires".
     
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  • François Hollande déposera une contribution au congrès PS

    Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande.
    «Il me semble que François Hollande est un peu vite enterré avant l'heure. Beaucoup d'observateurs ignorent (ou feignent d'ignorer) que personne ne peut devenir Premier secrétaire du PS sans son appui ou sa neutralité.» Voilà ce que dit François-Mitterrand en réponse à vos questions. Pour tout comprendre, cliquez ici.

     

    Et si l'invité mystère du congrès socialiste, capable de se glisser entre Delanoë et Royal, s'appelait tout simplement François Hollande? Pendant que le maire de Paris et la présidente du Poitou-Charentes accaparent les médias, le futur ex premier secrétaire du PS affine sa stratégie.

    Laquelle pourrait être plus offensive que ne l'imaginent certains de ses camarades. Car, selon nos informations, le numéro 1 socialiste déposera très probablement une contribution en vue du congrès de Reims. Pas question pour lui de briguer un nouveau mandat, puisqu'il s'est engagé depuis belle lurette à lâcher les rênes du parti en novembre. Mais pas question non plus de ne pas avoir la main sur sa succession.

    Un premier secrétaire pour préparer la candidature Hollande en 2012?

    «L'homme fort du parti jusqu'à Reims, ça restera François» confie un membre du bureau national. La stratégie de Hollande consisterait donc à peser très fort sur la désignation de son successeur en déposant un texte qui - c'est ce qu'il espère - trouvera un écho favorable dans les rangs des 105 patrons de fédérations socialistes, où il compte beaucoup d'amis.

    Le nom de ce futur premier secrétaire, dans le scénario rêvé par Hollande, n'est pas arrêté. «Personne n'est encore sorti du chapeau», assure un de ses fidèles. Son profil: «quelqu'un qui ne sera pas forcément très médiatique, et qui, surtout, se consacrera à 100 % au parti.» Quelqu'un, aussi, qui ne fera pas d'ombre à Hollande dans sa quête de la candidature socialiste à la présidentielle 2012.

    Philippe Grangeaud/PS/Flickr/CC ¦ Le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande.

     
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    Stéphane Colineau


    20Minutes.fr, éditions du 21/05/2008 - 16h37


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  • PS: les clés pour comprendre le Congrès

    Le numéro deux du PS François Rebsamen (g) discute avec le premier secrétaire du PS François Hollande au Congrès du Mans, le 19 novembre 2005

    A l'occasion des divers mouvements qui se sont amorcés ce week-end, petite revue de ce qu'il faut savoir pour comprendre la bataille et le futur Congrès du PS.


    Qui est candidat?

    Ségolène Royal , et Pierre Moscovici ont fait acte officiel de candidature, tandis que Claude Bartolone a expliqué qu'il ne s'interdisait rien. Tout comme le député de l'Essonne Julien Dray... Manuel Valls y pense aussi, tout comme l'ancienne ministre de <?XML:NAMESPACE PREFIX = ST1 /><ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="la Justice Marylise">la Justice Marylise Lebranchu. Benoît Hamon est le candidat déclaré à la gauche du parti. Bertrand Delanoë devrait officialiser prochainement. Au total, et pour le moment, ils sont déjà huit, sans que l’on puisse savoir quelle est la part d’intox dans ces prises de position.

    Qu'est-ce qu'un «reconstructeur»?
    Le mot - on trouve aussi le terme «rénovateur» - désigne les quadras et quinquas qui ont pris de l'importance ces dernières années. Certains travaillent actuellement à une motion alternative au duel Royal-Delanoë: on y retrouve des proches de Dominique Strauss-Kahn comme l'ancien ministre Pierre Moscovici, ou Jean-Christophe Cambadélis. Des proches de Laurent Fabius, comme Claude Bartolone, et l'ancien royaliste Arnaud Montebourg font partie de l'initiative.

    Mais d'autres, comme le député de <ST1:PERSONNAME w:st="on" productid="la Nièvre Gaëtan">la Nièvre Gaëtan</ST1:PERSONNAME> Gorce, et le député-maire d'Evry Manuel Valls, peuvent aussi se prévaloir du label, alors qu'ils se rapprochent de Ségolène Royal. Quant au jeune député européen Benoît Hamon, il cherche plus à structurer la gauche du PS, avec l'aide de Henri Emmanuelli.

    Que sont devenus «les éléphants»?
    Comme pour les reconstructeurs, il s'agit plus de l'âge du capitaine que de ligne politique. Les «éléphants», ce sont les élus historiques du Parti socialiste. Parmi eux, Dominique Straus-Kahn, parti diriger le Fonds monétaire international, n'a pas renoncé à 2012, tout comme sans doute Laurent Fabius. Dans la génération d'avant, Lionel Jospin, Henri Emmanuelli ou encore Michel Rocard, préfèrent de leur côté user de leur influence plutôt que de se mettre en avant.

    Quel est le calendrier?
    Pour le moment, la seule date fixée est celle du Congrès en lui-même, qui se déroulera à Reims, du 14 au 16 novembre.

    Le Congrès, à quoi ça sert?
    A élire la direction du Parti socialiste, et si possible à dégager une ligne politique claire.

    Qu'est-ce qu'une contribution?
    C'est un texte écrit par des élus et/ou militants, présenté quelques mois avant le congrès.

    La formule la plus ouverte est la contribution «thématique»: dans ce cas, son ou ses auteurs se penchent sur un thème particulier, voire très précis, comme en 2005 «Le télétravail, entre facteur de cohésion et de dislocation sociale ?», écrit par un militant des Deux-Sèvres à l'occasion du Congrès du Mans... Les socialistes sont en général très prolixes en terme de contributions: il y en a eu 259 en 2005 pour le Congrès du Mans...

    La contribution dite «générale» présente un projet plus abouti, et préfigure les grandes alliances à l'oeuvre. En 2005, il y en avait 18.

    Qu'est-ce qu'une motion?
    C'est la clé du Congrès. C'est un texte soumis au vote des militants. Le score de chaque motion détermine sa représentation dans les instances nationales.

    Que se passe-t-il durant le Congrès?
    Cela dépend beaucoup des résultats du vote. Si une motion a la majorité à elle seule, et qu'elle ne souhaite pas intégrer les autres sensibilités, le Congrès se borne à la désignation - connue d'avance - du premier secrétaire, et des instances dirigeantes: c'est ce qui s'est passé en 2003 au Congrès de Dijon.

    En revanche, même si une motion a plus 50%, elle peut décider d'inclure les autres sensibilités dans une synthèse, au cours d'une commission des résolutions, qui dure en général tard dans la nuit de samedi à dimanche. C'était le cas du Congrès du Mans de 2005.

    Reste l'autre cas de figure: personne n'a la majorité tout seul. Donc ça négocie des alliances dans tous les couloirs, sans toujours réussir, comme au Congrès de Rennes, en 1990.</ST1:PERSONNAME>

    Fred Dufour AFP/Archives ¦ Le numéro deux du PS François Rebsamen (g) discute avec le premier secrétaire du PS François Hollande au Congrès du Mans, le 19 novembre 2005

     
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    Emile Josselin


    20Minutes.fr, éditions du 19/05/2008


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  • "Je pense qu'aujourd'hui le monde a changé et que le Parti socialiste doit changer"


    Ségolène Royal sur RTL

     

    "Je l'ai fait par transparence, par sincérité, par clarté, par cohérence".

    "Je pense qu'aujourd'hui le monde a changé et que le Parti socialiste doit changer, que les socialistes doivent changer pour répondre aux nouveaux défis du temps présent".

    "J'ai beaucoup réfléchi avant de dire une chose comme celle-ci. J'ai réfléchi aussi avec ceux qui m'entourent, les équipes. Il y a encore beaucoup de travail à faire, de clarifications politiques à apporter".

    Sur ses adversaires potentiels, elle a noté les "différences" existantes avec ses positions, notamment sur la démocratie participative.


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  • "Si les militants l'estiment utile pour le Parti socialiste, j'accepterai avec joie et détermination d'assumer cette belle mission de chef du parti"


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