• Pierre Mauroy mis en examen

    L'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le 3 mai 2007 à Lille lors d'un meeting de Ségolène Royal
    L'ancien Premier ministre PS Pierre Mauroy, 79 ans, a été mis en examen vendredi pour «détournement de fonds publics» à propos d'un emploi fictif présumé de Lyne Cohen-Solal, quand il était président de la communauté urbaine de Lille, affirme l’AFP qui cite son avocat Me Jacky Durand.
     
    19.000 euros de salaires
     
    Le délit visé par cette mise en examen, décidée par un juge d'instruction de Lille est passible de 3 ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende. Le sénateur du Nord, qui a été entendu pendant près de sept heures, n'est soumis à aucune mesure de contrôle judiciaire. «Il est complètement effondré, très affecté», a précisé l'avocat, alors que l'ex-Premier ministre a affirmé dans un communiqué que «ce reproche n'est pas fondé» et qu'il était «confiant dans la suite de la procédure».
     
    Les sommes concernées se monteraient au total à quelque 19.000 euros, selon l’AFP. Soit un salaire versé à Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe au maire de Paris, pour un emploi d'attachée de presse de la communauté urbaine, pendant dix mois en 1992. Dans son communiqué, Pierre Mauroy justifie le salaire accordé par la communauté urbaine à Lyne Cohen-Solal en soulignant qu'elle avait alors «parfaitement rempli sa mission» de promotion de la métropole lilloise. Le juge d'instruction lillois devrait entendre mardi l'ancien directeur de cabinet de Pierre Mauroy à la communauté urbaine, Bernard Masset, soupçonné de «complicité» et mercredi Lyne Cohen-Solal, pour «recel».
     
    Pas de prescription
     
    L’année dernière, la chambre de l'instruction de la cour d'appel d'Amiens a pris la décision d'ouvrir une nouvelle information judiciaire pour cette affaire, issue d'une plainte déposée en juin 2000 par Eric Darques, ancien élu local de la ville de Lambersart, dans l'agglomération lilloise. La mise en examen a été également rendue possible par un arrêt de la Cour de cassation du 8 février 2006, qui avait jugé les faits non prescrits, contrairement à une ordonnance d'un juge d'instruction de Lille du 3 août 2004 et à un arrêt de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Douai, le 10 décembre 2004. La Cour de cassation avait notamment estimé que, plus que la date des faits eux-mêmes, c'était la date auxquels ils avaient pu être constatés qui devait être retenue.
     
    Pierre Mauroy n'a plus de mandats locaux depuis qu'il a laissé en avril la présidence de la communauté urbaine de Lille après dix-neuf ans d'exercice, à l'issue des dernières élections municipales. Il a occupé le fauteuil de maire de Lille pendant vingt-huit ans.

    Bertrand Guay AFP/Archives ¦ L'ancien Premier ministre socialiste Pierre Mauroy, le 3 mai 2007 à Lille lors d'un meeting de Ségolène Royal

     
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    Avec agence


    20Minutes.fr, éditions du 20/06/2008 - 19h12


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  • Aubry-Delanoë: Deux maires ami-ami à Lille

    Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë est accueilli par son homologue lilloise Martine Aubry à son arrivée à Lille, le 19 juin 2008

     

    Fusion-effusions. C'est un simple «ami» que Martine Aubry a accueilli hier après-midi en gare de Lille. Bertrand Delanoë est venu présenter dans sa ville son dernier ouvrage, «de l’audace». Mais les retrouvailles entre le maire de Paris et la maire de Lille avaient des airs de rencontre au sommet. Anciens jospiniens, les deux élus «locaux», comme ils se présentent eux-mêmes, sont mis en concurrence pour le poste de premier secrétaire au congrès du PS à l'automne.
    La Dame des 35h et de la CMU a retrouvé une audience favorable auprès des militants après ses victoires éclatantes à Lille (élue avec 66 % des voix en mars). Le maire de Paris caracole en tête des sondages de popularité (78 % d'opinions favorables au dernier baromètre Ifop). «Nous n'allons pas parler politique aujourd'hui, sur un quai de gare», s'est défendue Martine Aubry. Mais cela démangeait son accolyte. « Nous devons discuter pour proposer une réponse à la désespérance sociale», a indiqué Bertrand Delanoë, impatient de savoir «s'il est possible de dégager une large majorité basée sur nos idées» au prochain congrès. Promis juré, pour la maire de Lille il n'est pas question de «s'allier pour contrer quelqu'un». Dans l'après-midi, un groupe d'élus soutenant Bertrand Delanoë a en tout cas trouvé pertinent de publier un texte affirmant qu'ils ne trouvent pas la «cohérence» qu'ils recherchent «dans la démarche initiée autour des Reconstructeurs», un pôle qui regroupe des proches de Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Martine Aubry et Arnaud Montebourg. «Intéressé» par cette déclaration, Bertrand Delanoë a invité la presse à ne pas «tirer des conclusions» de sa rencontre avec Martine Aubry. Surtout pas.

    Philippe Huguen AFP ¦ Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë est accueilli par son homologue lilloise Martine Aubry à son arrivée à Lille, le 19 juin 2008

     
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    A Lille, Olivier Aballain


    20Minutes.fr,


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  • François Hollande compte ses troupes sur un site Internet

    François Hollande le 10 janvier 2008 lors d'une conférence de presse à Paris

     

    François Hollande poursuit son offensive en vue du congrès de Reims de novembre 2008 avec le lancement d'un site Internet à son nom. Son objectif est de compter ses troupes avant la bataille de Reims où il pourrait essayer de placer un des siens au poste de premier secrétaire, pour viser lui-même une éventuelle candidature à la présidentielle 2012.

    D'après nos informations, le numéro un socialiste va adresser ces jours-ci un courrier à l'ensemble des parlementaires, des membres du bureau national et des patrons de fédérations du parti. Il invite ceux et celles qui adhèrent à ses positions (résumées dans cette tribune dans «Le Monde») à apporter leur signature électronique sur une adresse mail dédiée au nom de François Hollande. Une vraie pétition 2.0.

    Hollande a pourtant déjà un blog

    Pour être sûr de ne rater personne, François Hollande demande aussi à ses troupes d'inviter les militants à signifier leur soutien sur un nouveau site web qui sera lancé mercredi soir, fhollande.org. Le premier secrétaire du PS montre une nouvelle fois son attirance pour Internet, deux mois après avoir lancé son propre blog, francoishollande.fr.

    Patrick Kovarik AFP/Archives ¦ François Hollande le 10 janvier 2008 lors d'une conférence de presse à Paris

     
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    Stéphane Colineau (avec V.G.)


    20Minutes.fr, éditions du 18/06/2008 - 18h27


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  • POINT PRESSE SUR LE LIVRE BLANC SUR LA DEFENSE ET LA SECURITE NATIONALE
    Le point de presse hebdomadaire
    À la veille de la présentation du livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale par Nicolas Sarkozy, le Parti socialiste livre un constat inquiétant sur les perspectives que propose ce document. Carte militaire réformée sans concertation, absence d'ambition pour la politique européenne de défense, suivisme aveugle de la politique américaine... autant de thèmes abordés par les élus socialistes.


    Voir la vidéo
    Lire le compte-rendu du point de presse

    PIERRE MOSCOVICI : "RÉCONCILIER L'EUROPE ET LES EUROPÉENS"
    Alors que les Irlandais ont rejeté le Traité de Lisbonne, Pierre Moscovici, secrétaire national du PS en charge des questions internationales, analyse ce vote et propose des pistes pour réussir à réconcilier l’Europe et les Européens.

    Lire l'entretien


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  • Mélenchon: le non irlandais une "bonne nouvelle", doit être "respecté" (AFP)

    PARIS, 13 juin 2008 (AFP) - Le sénateur PS, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé vendredi à l'AFP que le non irlandais attendu au traité européen de Lisbonne est "une très bonne nouvelle" et a appelé à un "nouveau combat" pour faire respecter ce vote.


    "Le non des Irlandais envoie le traité de Lisbonne dans la poubelle où le non des Français et des Hollandais a déjà jeté la version originale qu'était le traité constitutionnel", affirme le sénateur de l'Essonne, un des ténors du non au référendum de 2005.
    Selon lui, désormais, "les grandes manoeuvres vont commencer pour essayer de contourner le vote des Irlandais. Un nouveau combat commence donc pour faire respecter ce Non".
    "Le moment est venu pour les dirigeants européens, qui viennent de prendre cette euro-gifle, de faire un examen de conscience" et "faire le constat que la méthode qui consiste à proposer des textes illisibles pour cacher des politiques libérales ne réussit pas", souligne-t-il.
    Selon lui, "leur arrogance et leur méthode de culpabilisation infantilisante des électeurs, finissent par créer un sentiment anti-européen qui n'est pas bon".
    Le sénateur propose une autre méthode: "donner un mandat constituant au Parlement européen, qui sera élu l'an prochain, de rédiger un nouveau traité d'organisation des pouvoirs" en Europe.
    em/bbm/dlm


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