• Chérèque: «Sarkozy a une vision archaïque du syndicalisme»

    Nicolas Sarkozy, le 24 juin 2008
    PS Julien Dray a ironisé sur les déclarations «infantiles», qui «donnent toute la mesure de la manière dont il conçoit le dialogue social». Selon le porte-parole du PS, «comme on dit dans les cours de récréation: rira bien qui rira le dernier».
     
    Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque rejoint la liste des leaders syndicaux outrés par les propos de Nicolas Sarkozy, samedi. «Le président de la République a une vision très archaïque du syndicalisme (...) Notre objectif est d'amener des résultats, ce n'est pas la grève, la grève est le moyen ultime», a-t-il déclaré dimanche soir à Nouméa, sur Télé Nouvelle-Calédonie (RFO).

    Et d’ajouter: «Mesurer l'efficacité d'un gouvernement au nombre de grèves correspond a une vision archaïque du dialogue social. Je crois que le président de la République doit encore progresser dans sa vision du syndicalisme».

    Tollé

    Car la phrase du chef de l'Etat pourrait rester dans les mémoires. «Désormais, quand il y a une grève, personne ne s'en aperçoit», a lancé Nicolas Sarkozy, samedi lors du conseil national de l'UMP. Cette sentence provoqué les applaudissements des 2.000 cadres du parti.

    Elle a aussi suscité un tollé dans les rangs syndicaux. Pour Jean-Claude Mailly (FO), Nicolas Sarkozy a eu «un mot de trop», vu le «réel mécontentement des salariés». Selon Jacques Voisin (CFTC), le chef de l'Etat risque d' «attiser les conflits», au moment où les syndicats feraient preuve d'une «attitude très responsable» pour les éviter. Nicolas Sarkozy «joue avec le feu» prévient Maryse Dumas, l'une des secrétaires confédérales de la CGT, pour qui ces déclarations ne sont qu’«une opération diversion» face à l'insuccès de sa politique.

    Christian Mahieux (SUD-Rail), n'est pas plus amène avec le président. «Ces déclarations relèvent de la méthode Coué et de la provocation. S'il est vrai que la loi sur le service minimum dans les transports rend plus difficile l'organisation des mouvements mais, il est faux de dire que ça se passe mieux pour les usagers.»

    Mobilisations décevantes

    Il n'empêche qu'en mai et juin, les grèves n'ont pas eu le succès espéré par les syndicats. Christian Mahieux en convient. «En multipliant les journées d'action on a épuisé les forces militantes. Mieux vaudrait entamer un mouvement interprofessionnel long.»

    Gérad Aschieri (FSU) juge lui aussi «désolants» et «faux», les propos du président. Pour autant, le leader syndical enseignant remarque que le taux de grévistes dans le pays chute «depuis plusieurs années», notamment dans le privé. «Mais d'autres formes de protestation, localisées et dures, se développent: des occupations, des menaces de jeter des produits toxiques dans une rivière... On ne peut pas dire que le climat social est apaisé.»

    L'énorme quantité de commentaires sous cet article provoque des problèmes d'affichage, nous vous prions de nous en excuser...

    Ammar Abd Rabbo AFP ¦ Nicolas Sarkozy, le 24 juin 2008

     
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    Stéphane Colineau


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  • Les déclarations de Ségolène Royal provoquent des remous au PS

    Ségolène Royal, le 7 juin 2008 à Tonneins

     «Une enfant qui veut gâcher la fête»

    La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade a réagit aux propos de Ségolène Royal. «Je suis très choquée qu'elle réagisse comme ça. On a l'impression d'une enfant qui veut gâcher la fête».

    «Quand on voit que même la famille d'Ingrid Betancourt a remercié Nicolas Sarkozy, ça devrait faire l'unanimité», a-t-elle ajouté, reprochant à l'ex-candidate à l'Elysée de «vouloir gâcher ce moment de communion nationale, de joie, de plaisir partagé, en arrivant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine».

     

     
    Alors que les déclarations de Ségolène Royal ont provoqué des réactions ce mercredi au sein de la majorité, au PS aussi les critiques ont fusé. Et ce, à quelques mois du congrès de Reims qui doit permettre de désigner le nouveau leader du parti.

    «Manque d'élégance morale»


    Jack Lang a fustigé la «rare mesquinerie» et le «manque d'élégance morale» de l'ex-candidate PS à la présidentielle, dont il avait été le «conseiller spécial». «Pour le moment ces critiques ne sont pas du bon niveau», a déclaré de son côté le député PS fabiusien Philippe Martin, jugeant «assez tristes et un peu consternants» les propos de Ségolène Royal.

    L'opposition frontale à Nicolas Sarkozy revendiquée par l’ex-candidate «risque de devenir obsessionnelle», a ironisé pour sa part un cadre socialiste adversaire de la présidente de Poitou-Charentes, sous le couvert de l'anonymat.

    A peine rentrée de Québec, Ségolène Royal a tenté de couper court à une «polémique indécente soulevée par la droite» sur des «propos sortis de leur contexte». «Le moment n'est pas à la polémique politicienne», a-t-elle conclu.

    Jean-Louis Bianco défend Ségolène Royal

    «Cette polémique ridicule et indécente prouve que Ségolène Royal est pour certains de ses camarades socialistes et la droite l'adversaire à abattre», a estimé de son côté l'un des principaux lieutenants, Jean-Louis Bianco, sur LCI.fr.

    Un autre ancien proche de Ségolène Royal pendant la présidentielle, Julien Dray, a appelé à faire cesser critiques et attaques.

    Pierre Andrieu AFP ¦ Ségolène Royal, le 7 juin 2008 à Tonneins

     
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    Avec Agence


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  • Montebourg candidat au poste de président du groupe socialiste à l'Assemblée

    Arnaud Montebourg (g) parle avec le président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault, le 6 novembre 2007 à Paris
    Jusqu'à présent, Jean-Marc Ayrault était le seul candidat à sa succession. Mais Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, vient d'annoncer sa candidature à la présidence du groupe socialiste à l'Assemblée pour défendre «un changement de méthode».

    «Cette candidature est d'abord directement liée au diagnostic préoccupant qu'inspire la situation politique nationale», explique Arnaud Montebourg dans une lettre envoyée aux députés du groupe et dont l'AFP a eu copie.

    Selon lui, «les offensives brutales du pouvoir, ses abus de plus en plus fréquents à l'encontre de la République et des intérêts de la population, placent les socialistes dans le devoir de construire une critique forte et convaincante, sortir du conformisme, imaginer des actions et des attitudes nouvelles». Car «l'intensification des attaques et la mise en marche de stratégies cyniques du sarkozysme appellent un changement de méthode et d'intensité dans notre action».

    Ayrault avait promis de remettre son titre en jeu

    Rendant «hommage» au président du groupe, Jean-Marc Ayrault, qui occupe ce poste depuis 1997, il dit croire «sincèrement que le moment du changement et du renouvellement est venu pour nous. Ce changement est nécessaire pour asseoir la crédibilité des idées nouvelles que nous voulons porter et de l'alternative qu'il nous reste à construire ensemble».

    Le maire de Nantes avait été reconduit au poste de président du groupe après les législatives de juin 2007. Il s'était engagé à renouveler toutes les instances du groupe un an plus tard. L'élection des nouvelles instances doit avoir lieu mardi 8 juillet à 11 heures au cours de la réunion hebdomadaire du groupe.

    Jacques Demarthon AFP/Archives ¦ Arnaud Montebourg (g) parle avec le président du groupe socialiste de l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault, le 6 novembre 2007 à Paris

     
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    V.G. (avec agence)


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  • Toutes les infos sur la libération d'Ingrid Betancourt en direct

    Ingrid Betancourt à sa sortie de l'avion, à la base de Catam, à Bogota (Colombie), le 2 juillet 2008.
    Ingrid Betancourt, les trois otages américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.

    La Franco-colombienne était détenue par les Farc depuis 6 ans.
    Les députés français ont applaudi à l'Assemblée nationale quand l'Elysée a confirmé l'information vers 22h.

    >> Cet article est actualisé en temps réel. Cliquez ici pour rafraîchir la page...


    0h20: Cérémonie d'accueil sur le tarmac de l'aéroport
    Le ministre de la Défense colombien et des militaires haut-gradés accueillent officiellement les 15 otages libérés. Ingrid Betancourt devrait parler d'une minute à l'autre.

    0h09: L'avion des otages vient d'atterrir à Bogota
    On découvre les premières images d'Ingrid Betancourt. Sa mère l'accueille sur le tarmac et lui réserve la première accolade. Ingrid apparaît souriante, habillée en treillis militaire. Malgré des traits tirés, elle semble en bonne forme, loin de l'image qui était sortie ces derniers mois où elle semblait cadavérique.

    0h00: Les images de l'hélicoptère des otages
    BFM TV vient de diffuser des images d'un hélicoptère qui semble être celui qui a transporté les otages, dont Ingrid Betancourt.



    23h55: Le récit de la libération des otages
    D'après le quotidien colombien «El Tiempo», l'opération de sauvetage a été lancée mercredi matin. Elle a été réalisée à l'aide d'un hélicoptère de l'armée camouflé en hélicoptère privé. L'hélico a atteri dans un coin de la jungle où les attendait «Cesar», chef du groupe des preneurs d'otage, dont des soldats colombiens infiltrés avaient obtenu la confiance. Les agents infiltrés avaient convaincu «Cesar» d'emmener les otages voir «Alfonso Cano», le leader des Farc depuis le mois de mai. Une fois tous dans l'hélicoptère, ils ont révélé le piège et arrêté «Cesar», qui n'a pas offert de résistance.

    23h53: Les premiers mots d'Ingrid Betancourt
    «Je veux d'abord rendre grâce à Dieu et aux soldats de Colombie», a-t-elle déclaré à la radio colombienne Caracol. Sa voix est claire, calme, posée. «Je veux juste dire merci, encore merci», dit-elle à l'adresse de l'armée colombienne. D'après ses propos, il semblerait qu'il y ait eu une infiltration des Farc par l'armée colombienne.

    23h50: L'avion d'Ingrid Betancourt en route vers Bogota
    D'après l'ambassadeur colombien en France, un avion avec les otages serait en vol pour Bogota. Il est presque 17h dans la capitale colombienne.

    23h45: Quand Nicolas Sarkozy va-t-il accueillir Ingrid Bétancourt?

    Interrogé par 20minutes.fr, Franck Louvrier, conseiller à l'Elysée, n'a pas pu donner les détails de l'itinéraire du retour de l'ex-otage. «Pour l'instant, nous n'avons aucune information. Nous ne savons pas encore si Ingrid Betancourt viendra directement en France ou pas».

    23h41:
    La France «mobilisée» jusqu'à la libération de tous les autres otages
    Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, exprime dans un communiqué sa «joie immense» et assure que la France restera «mobilisée» jusqu'à la libération de tous les autres otages.

    23h40: Revivez les interventions de Sarkozy et de la famille de Betancourt
    Voici les images diffusées par TF1.



    23h36: Astrid Betancourt:
    «Maman est sûrement en train d'accueillir Ingrid»
    La soeur d'Ingrid, lors de son intervention à la télévision: «Je sais qu'Ingrid va rentrer avec toute la force de ce qu'elle aura vécu là-bas». «Maman est sûrement en train d'accueillir Ingrid», rajoute t-elle, alors que la mère d'Ingrid Betancourt, qui habite en Colombie, s'est envolée vers le lieu où se trouve actuellement sa fille.

    23h35: Lorenzo Delloye:
    «C'est juste le meilleur moment de ma vie»
    Au tour du fils d'Ingrid Betancourt de prendre la parole. «Je pourrais remercier la Terre entière, il y a eu beaucoup de soutiens. C'est juste le meilleur moment de ma vie.»

    23h34: Mélanie Betancourt: «
    Il y a encore des otages dans la jungle»
    Juste après les mots de Sarkozy, la fille d'Ingrid Betancourt prend le micro à l'Elysée, très émue: «Il y a encore des otages dans la jungle, il ne faut pas les oublier. Il faut continuer à se battre pour eux»

    23h32:
    Sarkozy: «Arrêter un combat absurde et moyen-âgeux»
    Sarkozy annonce que la famille Betancourt, qui l'entoure à l'Elysée, va s'envoler dans une heure pour la Colombie. «C'est une opération militaire couronnée de succès. Je voudrais demander aux Farc d'abandonner ce combat absurde et moyen-âgeux», déclare t-il encore. «Mes derniers mots sont pour le soldat Shalit. La France est toujours prête à se mobilier quand quelqu'un est injustement détenu». Référence à un soldat franco-israëlien retenu depuis deux ans par le Hamas.

    23h30: Sarkozy remercie Uribe
    Le président français remercie Alvaro Uribe et les autres présidents sud-américains qui se sont mobilisés. Sarkozy remercie aussi ceux qui se sont mobilisés en France... dont le chanteur Renaud.

    23h25: L'intervention de Nicolas Sarkozy à la télévision
    Le président apparaît en duplex de l'Elysée, entouré de la famille d'Ingrid Betancourt. «Ingrid est en bonne santé, elle est sur une base militaire colombienne», déclare Sarkozy. «La maman d'Ingrid est en route pour l'embrasser».

    23h05: Les otages dans un avion
    Un fonctionnaire de l'aéroport de San José du Guaviare a indiqué à l'AFP qu'il avait vu les otages descendre d'un hélicoptère et monter à bord d'un appareil de l'armée de l'air colombienne, qui devait partir pour Tolemaida, une base militaire du centre de la Colombie.

    23h: TF1 et France 2 bouleversent leurs programmes
    TF1 et France 2 ont coupé leurs programmes pour suivre en direct toutes les informations sur la libération d'Ingrid Betancourt.

    22h55: Toutes les réactions à la libération d'Ingrid

    Lorenzo Delloye, Ségolène Royal, Florence Aubenas: pour lire toutes les réactions qui se succèdent à rythme soutenu, cliquez ici.

    22h50: Sarkozy au téléphone avec Uribe
    Nicolas Sarkozy vient de s'entretenir longuement avec le président colombien Uribe, a annoncé mercredi un responsable à l'Elysée, ajoutant qu'elle se trouvait «en ce moment sur une base militaire».

    22h48: Cris de joie dans les rues parisiennes
    Les premiers cris de joie se font entendre à Paris, place de la République.

    22h43: George Bush félicite Uribe
    Le président George W. Bush a appelé mercredi son homologue colombien Alvaro Uribe pour le féliciter et le remercier après la libération des 15 otages, dont Ingrid Betancourt et trois Américains.

    22h30: Les images de l'annonce de la libération
    Voici l'annonce de la libération d'Ingrid Betancourt par le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos, telles qu'elles ont été diffusées par BFM TV.




    Nous sommes obligés de fermer les commentaires de cet article car certains internautes noient par leurs remarques d'un extrême mauvais goût les commentaires pertinents des autres.

    AFP PHOTO/TELESUR ¦ Ingrid Betancourt à sa sortie de l'avion, à la base de Catam, à Bogota (Colombie), le 2 juillet 2008.

     
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    V.G. (avec la rédaction de 20minutes.fr)


    20Minutes.fr, éditions du 02/07/2008 - 22h42


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  • 650.000 visionnages pour la vidéo «off» de Nicolas Sarkozy

    Nicolas Sarkozy s'énerve sur un technicien son sur le plateau de France 3.
    La vidéo «off» de Nicolas Sarkozy sur le plateau de France 3 fait un carton sur le Web. D'après nos calculs, mardi à 20h45, soit 24h après la mise en ligne de la séquence, la vidéo a été vue un peu plus de 650.000 fois.

    Rien que sur Dailymotion, on compte 22 versions de la vidéo mises en ligne par les internautes. Sans compter les reprises sur les autres plateformes comme YouTube, Wat, Wideo ou Veoh. Ce raz-de-marrée rappelle le succès de la vidéo «Casse-toi pauvre con» captée lors du Salon de l'Agriculture en février dernier.

    Les amis de Ségolène Royal sur le coup


    La récupération politique existe aussi sur Dailymotion. La section de Vaulx-en-Velin de «Désirs d'avenir», l'association qui soutient Ségolène Royal, a mis en ligne une version de la fameuse vidéo. Pour un total de 4660 pages vues.

    Voici la séquence, originale pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu.



    On commence à en savoir plus sur les conditions de tournage de cette séquence «off». Augustin Scalbert, le journaliste de «Rue89» qui a mis en ligne la vidéo, explique qu'il était présent dans les coulisses du JT de France 3 et que c'est lui qui s'est débrouillé pour obtenir les images.

    «Il y avait effectivement des risques»

    France 3 a en tout cas lancé une «enquête interne» pour déterminer qui avait fourni ces images. Ce genre de fuite n’était-il pas prévisible, compte tenu du contexte tendu avec les propositions de Sarkozy sur France Télévisions? «Il y avait effectivement des risques. Le président les connaissait et il est venu quand même, en les assumant», reconnaît Paul Nahon, interrogé par 20 Minutes. (voir la vidéo de l'accueil houleux du Président par les salariés du service public)

    L'UMP n'a pas tardé à réagir. Sur un blog hébergé par 20minutes.fr, Thierry Solère, le «M. Internet» du parti condamne cette «manipulation» en précisant qu'«Internet ne doit pas être le réceptacle de telles dérives déontologiques, et nous regrettons que les acteurs de ce média se laissent instrumentaliser de la sorte», écrit-il remonté contre cette «manipulation».

    DR ¦ Nicolas Sarkozy s'énerve sur un technicien son sur le plateau de France 3.

     
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    Vincent Glad


    20Minutes.fr, éditions du 01/07/2008 - 21h13


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