• Ségolène Royal : "Je veux dire à ceux qui hésitent encore de faire le choix de l'audace, de faire le choix de l'avenir"
    Hier soir, lors du face à face télévisé entre Ségolène Royal et le candidat de l'UMP, vingt millions de Françaises et de Français ont pu mesurer en direct à quel point les enjeux du vote de dimanche sont clairs.
    Le choix oppose deux projets de société, deux visions de la France, deux conceptions de la politique et deux tempéraments.
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    Lire le débat en intégralité
    Voir la vidéo du débat sur le site de France 2

    François Hollande : "Ségolène Royal a montré sa force de caractère, sa force de conviction, sa force de proposition".
    Quelques minutes après la fin du débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, le Premier secrétaire du PS livre ses réactions : "Ségolène Royal a mené le dialogue, elle a bousculé les règles : elle a ramené Nicolas Sarkozy sur son bilan d'entrée de jeu". Quant au candidat de l'UMP, François Hollande a insisté sur le fait "qu'on ne peut pas accepter sa méthode politique".

    F. Hollande : réactions suite au débat

    Revue de presse

    Plus de 20 millions de téléspectateurs pour le débat entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy
    Le face-à-face télévisé entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal mercredi soir sur TF1 et France 2 a réuni plus de 20 millions de téléspectateurs, une audience supérieure au débat Jacques Chirac/Lionel Jospin en 1995 (16 millions), selon les chiffres de Médiamétrie communiqués jeudi par les chaînes.
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    François Bayrou, à l'issue du duel télévisé : "Je ne voterai pas pour Sarkozy"
    Sollicité par le quotidien Le Monde suite au débat du second tour entre Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, l'ex-candidat de l'UDF, a assuré qu'il ne voterait pas pour le candidat de la droite.
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    Jean-Marie Colombani appelle à voter Ségolène Royal dans son édito du Monde
    "il y a bel et bien en présence deux France, deux visions de la société."
    Lire l'édito sur le site du Monde

    Soutiens

    Dominique Voynet : "J'ai envie de vivre dans un pays où l'on redistribue mieux les richesses"
    Dominique Voynet, l'ex-candidate des Verts à l'élection présidentielle, soutient sans aucune ambiguïté Ségolène Royal. "Je vois trop bien à quoi pourrait ressembler la France de Nicolas Sarkozy", s'inquiète-t-elle.

    "Je vote Ségolène" : Dominique Voynet

    Act Up appelle à voter pour Ségolène Royal
    "Sarkozy 2007-2012, nous n'y survivrons pas et vous non plus : votons Royal"
    Lire le communiqué de l'association de lutte contre le SIDA

    Les amis de la terre appellent implicitement à voter Ségolène Royal
    "A trois jours du second tour, face à l'urgence écologique et aux enjeux de l'élection présidentielle, l'association Les Amis de la Terre sort de sa réserve pour appeler tous les citoyens à voter. En effet, l'Alliance pour la Planète, dont font partie les Amis de la Terre, a rappelé récemment que tous les engagements des candidats ne se valent pas."
    Lire le communiqué

    Appel du Collectif droits des femmes et de la Cadac
    "Le Collectif national pour les Droits des Femmes qui regroupe associations féministes, syndicats et partis politiques de gauche et d'extrême gauche, la Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et la Contraception, tiennent à réaffirmer leurs exigences qui sont contradictoires avec ce qu'est et veut Nicolas Sarkozy "
    Télécharger l'appel en pdf

    Communiqués

    Communication de l'UMP autour du débat
    Julien Dray, Porte-parole du Parti Socialiste, demande aux Porte-paroles de Nicolas Sarkozy de ne pas « nous faire le coup » de la communication brejnévienne qui vise à répéter à l'identique depuis 6 heures du matin leur vue pour tenter d'imposer un jugement sur le débat.
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    Débat télévisé du second tour : les baisses d'impôts
    Monsieur SARKOZY se garde bien de dresser le bilan des baisses d'impôts importantes et injustes qu'il a déjà accordées aux plus riches sans aucun effet sur la croissance et l'emploi.
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    Débat télévisé du second tour : la fonction publique
    Pour Monsieur SARKOZY, le poids de la dette, les difficultés de l'hôpital ou l'insuffisance de la croissance, ne sont dus qu'aux 35 heures et au nombre de fonctionnaires. Pour y remédier, sa solution miracle est le non remplacement d'un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique et le recours massif aux heures supplémentaires.
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    Arguments

    Nicolas Sarkozy en campagne : chronique d'une dérive anti-républicaine
    L'examen des discours, des articles, des interviews de Nicolas Sarkozy montre pour tout observateur attentif une mue nationaliste, identitaire et réactionnaire d'un candidat qui, en trois mois, a tourné le dos aux fondements idéologiques de la droite républicaine. Revue de détails des dérives du candidat de l'UMP.
    Télécharger la note en PDF

    Erreurs et contre-vérités du candidat de la droite lors du débat du 2 mai 2007
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    Nouvelles technologies

    Tribune de Ségolène Royal au journal du net : "Je suis la candidate de l'innovation"
    Logiciels libres, responsabilité des intermédiaires techniques, soutien à l'innovation, réforme de la loi DADVSI, modernisation des services publics : Ségolène Royal livre au JDN son projet pour Internet et les nouvelles technologies.
    Lire la tribune

    Réponse de Ségolène Royal à la CNIL
    La Commission nationale de l'informatiques et des libertés (CNIL) a interrogé les candidats sur la manière dont ils envisagent son action devant le développement des nouvelles technologies. Dans sa réponse, Ségolène Royal, souligne que "ces cinq dernières années ont été mises à profit pour créer le plus grand nombre de fichiers à des fins sécuritaires de notre histoire, le plus souvent sans se soucier des avis de la CNIL" et s'engage sur différentes mesure pour "donner un coup d'arrêt à une dérive qui grignote un peu plus chaque jour les libertés publiques".
    Lire la réponse

    02_Mai_2007

    Reportage réalisé le 1er mai au grand rassemblement à Charlety
    Ségolène Royal a reçu le soutien de nombreux artistes et de plus de 60 000 personnes au stade Charlety. Reportage et images exclusives

    Segolene Royal - Stade Charlety

     

    Agenda

    Vendredi 4 mai
    Ségolène Royal sur France 3 à 19h30

    Sollicitez des procurations
    L’échéance électorale se rapproche et, le jour J, toutes les voix comptent. Certains d’entre vous ne seront peut-être pas disponibles pour se rendre à leur bureau de vote. C’est le moment d’établir une procuration pour un électeur de leur choix.
    Comment établir une procuration ?

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  • DDA A la une
    [02/05/07] 

    Moi je serai la présidente de ce qui marche, sans œillères.

     


    Segolene - Conclusion debat second tour

     
    Ségolène Royal a débattu avec Nicolas Sarkozy.

    "Aujourd'hui, les Français s'inquiètent beaucoup de la montée des violences et des agressivités dans la société française. Le nombre de faits de violence à l'école a augmenté de 26%". Ségolène Royal plaide pour "une France où l'agressivité et les violences reculent".

    "Je crois que la morale politique demande que les responsables rendent des comptes par rapport à ce qu'ils ont fait. Vous estimez-vous pour une part responsable de la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui ?"

    Les "agressions ont augmenté depuis 2002" alors que "M. Sarkozy, vous aviez parlé de la 'tolérance zéro".

    "Le commissariat de Clichy que vous aviez promis, il n'est toujours pas ouvert".

    La candidate socialiste conteste la proposition de Nicolas Sarkozy de supprimer un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite. Citant le viol d'une femme policier à la sortie de son commissariat à Bobigny, elle estime que "peut-être que cette femme ne se serait pas fait violer" "s'il y avait davantage de policiers". Elle évoque la délinquance sexuelle "qui vous en conviendrez avec moi, n'a rien de génétique".

    "Non, M. Sarkozy, je ne diminuerai pas le nombre de fonctionnaires". "Les agents publics seront protégés, en particulier les femmes" qui "seront raccompagnées à leur domicile lorsqu'elles sortent tardivement de leur commissariat de police."

    Concernant l’éducation, Ségolène Royal estime qu’il « faut un nouveau pacte éducatif ». «il y a beaucoup de souffrances, les enseignants ont besoin d’ une revalorisation de leur travail, les violences ont augmenté, 50 000 emplois jeunes ont été supprimés. Je remettrai l’éducation au cœur de tout. Je veux que tous les enfants sortent de l’école avec un bagage. » Elle propose ainsi un « service public de la petite enfance », « l’école obligatoire dès trois ans » et « la mise en place d’un soutien scolaire individualisé ». Ségolène Royal estime nécessaire de « diviser les gros collèges », afin qu’il n’y ait pas plus de 600 élèves par collège et de limiter les classes à 17 élèves par classe pour que les enseignants aient un vrai travail individualisé avec l’élève.

    La candidate socialiste veut porter la croissance à un rythme de croisière de 2,5%. Pour résorber la dette, il faut "d'abord relancer la croissance" pour aller vers un "taux de 2,5%". "Je le ferai en faisant un nouveau pacte avec les entreprises", et ce n'est "pas incompatible avec le progrès social, bien au contraire". "Je vais concentrer sur les PME les aides publiques" et les "allègements de charge". Les PME qui réinvestissent leurs bénéfices verront ainsi l'impôt sur les sociétés "divisé par deux".

    "Si la croissance est supérieure à 2,5% (par an), à la fois je finance mon pacte présidentiel et s'il y a davantage de croissance je prends l'engagement que tout ce qui sera au-dessus de 2,5% de croissance sera consacré au remboursement de la dette".

    Ségolène Royal propose une "nouvelle étape, mais une vraie cette fois" de régionalisation pour supprimer les "doublons" et "lutter contre toutes les formes de gaspillage d'argent public". Ce sera "une véritable réforme de l'Etat" pour qu'il soit "plus rapide, plus efficace et plus économe".

    "Ce n'est pas moi qui gère l'assurance maladie, mais c'est quand même de l'argent public qui est dépensé et des cotisations qui sont payées sur des salaires". "Je redéploierai", car "moi je le pourrai".

    "C'est la cohérence politique de la répartition des responsabilités. Aujourd'hui, qu'est-ce qu'il se passe ? Vous avez une loi de la décentralisation tellement confuse, qu'elle a entraîné une superposition des compétences entre les différentes collectivités territoriales et qui fait que tout le monde s'occupe de tout. "

    "Sur la question des heures supplémentaires, moi je crois que votre proposition est non seulement dangereuse mais inefficace". On ne travaille pas suffisamment, parce qu'il y a trop de personnes au chômage".

    Or, avec la proposition d'exonération des 35 heures, "un employeur aura davantage intérêt à donner des heures supplémentaires à un salarié qu'à recruter". Par ailleurs, "les heures supplémentaires sont possibles aujourd'hui, vous le savez bien". Or, "cette possibilité-là n'est même pas utilisée par les salariés. Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas forcément travailler plus".

    "Moi je propose au contraire de donner de l'emploi à ceux qui n'en ont pas", aux jeunes en particulier avec les emplois tremplins. « Moi je serai la présidente de ce qui marche, sans œillère .»

    "Si vous pensez que les 35 heures ont fait autant de dégâts, pourquoi ne les avez-vous pas supprimées?"demande-t-elle à Nicolas Sarkozy. "Parce que vous savez bien que ça correspond à un progrès social". Et "elles ne sont pas responsables de tous les maux de la terre".

    Toutefois, "la deuxième loi sur les 35 heures a été une loi trop rigide". "Je suis capable de regarder les choses telles qu'elles sont. Cela a créé des difficultés dans les petites entreprises, c'est vrai", donc "nous rediscuterons des 35 heures" pour voir "de quelle façon elles peuvent être généralisées et dans quelle branche".

    "La réponse très précise sur les 35 heures, c'est qu'il y aura sur ce sujet comme sur les autres la négociation entre les partenaires sociaux, branche par branche". En l'absence d'accord, il n'y aura "pas de généralisation des 35 heures dans les entreprises concernées".

    "Nous réformerons les régimes spéciaux, y compris le vôtre"."Vous ne parlez jamais du régime spécial des parlementaires et celui-ci aussi je le remettrai à plat".

    Ségolène Royal estime que le bouclier fiscal défendu par Nicolas Sarkozy était "très injuste", citant en exemple une "riche héritière" qui a reçu "sept millions d'euros" de remboursement d'impôt en raison de l'application de cette nouvelle mesure. "Il faut faire attention aux injustices fiscales" et "à la façon dont vous voulez exonérer un certain nombre de patrimoines élevés".

    A propos du nucléaire, "Vous avez une approche très approximative sur un sujet extrêmement technique mais en même temps extrêmement grave. Vous venez de dire une série d'erreurs. Cela peut arriver mais il faudra que vous révisiez un peu votre sujet".

    "Il serait sans doute plus intelligent d'investir déjà dans la quatrième génération" des centrales nucléaires. Il faut "maintenir la part du nucléaire" mais "augmenter la part de l'énergie renouvelable".

    La candidate socialiste souhaite que les questions liées à l’immigration soient "dégagées de tout enjeu politicien". Elles "ne doivent pas être exploitées. Aller arrêter un grand-père devant une école et devant son petit-fils, ce n'est pas acceptable dans la République française". Ségolène Royal se déclare favorable aux régularisations "au cas par cas".

     

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  • Dominique Strauss-Kahn : "Elle est innovante, adaptée à la mondialisation et elle préparera mieux la France à l'avenir que la politique de Nicolas Sarkozy." Dominique Strauss-Kahn assure qu'il ne faut pas avoir "de crainte à l'égard de la politique économique que présente Ségolène Royal"."Le sujet qui a été mis sur la table, c'est finalement de savoir si les propositions de Ségolène Royal sont solides, sont crédibles. Et moi je réponds oui".
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    De Renaud à Yannick Noah en passant par Bénabar et Saez, ils sont tous venus soutenir la candidate socialiste en chanson, pour le plus grand plaisir de l'immense foule présente au stade Charléty à Paris. L'équipe de la Web TV vous livre leurs impressions en images.

    Grand concert pour Ségolène Royal

     
    A l'issue du discours de la candidate, Dominique Strauss-Kahn, Dominique Bertinotti, Michel Rocard, Henri Weber, Jean Christophe Cambadelis et Christiane Taubira nous donnent leur sentiment à 3 jours du scrutin final.

    Concert à Charlety : réactions

    Agorascope
    Faites vos propres estimations des reports de voix au second tour, candidat par candidat sur le site Agorascope.

    Agenda

    Jeudi 3 mai :
    Meeting à Lille à 17h30 heures

    Sollicitez des procurations
    L’échéance électorale se rapproche et, le jour J, toutes les voix comptent. Certains d’entre vous ne seront peut-être pas disponibles pour se rendre à leur bureau de vote. C’est le moment d’établir une procuration pour un électeur de leur choix.
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  • Carnet de campagne de F. Hollande n°15

    Carnet de campagne du 1er mai. Jour hautement symbolique de la fête du travail. A cette occasion, François Hollande revient sur :
    - la symbolique du 1er mai
    - les syndicats et le pacte présidentiel
    - le concert-meeting du Stade Charlety avec Ségolène Royal
    - "la droite décomplexée" de Nicolas Sarkozy
    - les primaires des démocrates américains
    - les clés de la victoire de Ségolène Royal le 6 mai
    - l'évolution du vote des classes populaires


    Je n'aimerais pas une société qui soit le contraire des idéaux de Mai 68.


    Dominique Strauss Kahn revient sur les propos de Nicolas Sarkozy.
    "Je n'aimerais pas une société qui soit le contraire des idéaux de Mai 68. Il n'y a aucune raison que nous soyons honteux de 1968. Je ne renie pas ces valeurs, même si évidemment c'était souvent un peu loufoque".

    "Ces événements ont existé un peu partout dans le monde, aux Etats-Unis et partout en Europe, ça a été une sorte d'émergence de la jeunesse faisant valoir des valeurs nouvelles de liberté, d'affranchissement, de volonté, de solidarité, de joie et de projection dans l'avenir et de bonheur".

    Dominique Strauss-Kahn salue les réformes entreprises après ces événements notamment par des "personnes de droite comme Simone Veil, le remboursement de l'IVG, c'est le produit de 68", ajoutant que "les vingt ans qui ont suivi ont été inspirés dans la musique, dans les arts, dans la réflexion politique par Mai 68".

    "La seule liberté que Sarkozy aime, c'est la liberté économique, la liberté du plus fort qui écrase le plus faible. La liberté qui s'exprime par la créativité, la liberté que traduit la jeunesse quand elle veut changer les choses, ça a toujours été une question pour Nicolas Sarkozy".

    Lors de son meeting dimanche à Bercy, le candidat UMP à l'élection présidentielle s'est livré à une attaque en règle contre les héritiers de Mai 68 dont fait partie selon lui la gauche, les accusant d'avoir détruit les valeurs et la hiérarchie et se demandant si cet héritage "doit être liquidé une bonne fois pour toute".


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  • Je ne désignerai aucun ennemi sur le territoire français et même ceux qui n'ont pas mon opinion politique seront associés aux réformes.

    Je ne désignerai aucun ennemi sur le territoire français et même ceux qui n'ont pas mon opinion politique seront associés aux réformes.

    Ségolène Royal au concert-meeting de Charléty.
    Devant plus de 60 000 personnes, Ségolène Royal s'engage à "rassembler toutes les énergies d'où qu'elles viennent" si elle était élue, disant avoir "entendu" à la fois les messages des candidats de gauche et des électeurs centristes.

    "Je ne désignerai aucun ennemi sur le territoire français et même ceux qui n'ont pas mon opinion politique seront associés aux réformes. Je rassemblerai toutes les énergies d'où qu'elles viennent".

    "J'ai entendu les candidats de la gauche antilibérale : oui, « la vie vaut mieux que les profits », j'ai entendu l'idéal altermondialiste : « un autre monde est possible »". "J'ai entendu le message des électeurs du centre et des républicains de progrès : rien ne se fera sans goût de la démocratie, sans une Europe qui fonctionne et surtout sans un Etat impartial".

    Ségolène Royal revient sur les propos de Nicolas Sarkozy "Il disait que tout était de la faute de mai 68. Quelle mouche l'a piqué? Car Mai 68, c'était il y a 40 ans". "Tout semblait calme autour du Palais omnisports de Bercy", poursuit-elle en évoquant le meeting au cours duquel Nicolas Sarkozy a souhaité dimanche voir "liquider" l'héritage de 68: "Mais à l'écouter, à l'intérieur, ce n'étaient que voitures fumantes, barricades, charges de police, délitement des valeurs, laxisme des moeurs, crise de l'autorité".

    "La machine à remonter le temps avait été mise en marche. A Bercy, on était en juin 68. Moi, je ne souhaite pas que la France parvienne à ce point de blocage pour précisément susciter comme en mai 68 des révoltes, des revendications, des grèves qui ont tout bloqué".

    "Le Palais de Bercy, ce n'est pas la remontée des Champs Elysées, Malraux, ce n'est pas Doc Gynéco, François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie, et Nicolas Sarkozy, ce n'est pas le général de Gaulle. Alors il faut garder son calme et son sang froid et réformer la France avant qu'elle ne se soulève".

    "A Bercy, on a fait ovationner le mot Kärcher, on a parlé de liquider une partie de notre histoire. J'appelle tous les Français à y réfléchir en conscience, à se rassembler sur d'autres valeurs".

    "Nous savons à quoi va conduire le passage en force et la brutalité. La fameuse rupture annoncée est une fracture républicaine".

    "Je vous salue peuple de France, peuple libre, peuple fier, peuple insoumis et qui veut la victoire".

    Elle poursuit :"J'ai reçu tellement de bonheur partagé ce soir que tout le reste est oublié. Je suis avec vous, libre, droite, pour, dimanche prochain, faire gagner la France".

    "Je suis solide, je le savais mais le courage du combat politique, je l'ai construit avec vous pendant les 18 mois de campagne électorale. Mon courage, c'est vous, mon courage, c'est pour vous, mon projet, c'est vous!".

    Ségolène Royal veut "pour son pays la paix et la fraternité". "Vous êtes là pour une France rassemblée et fière de l'être. Vous êtes là pour une France qui libère les énergies, crée des richesses et les répartit bien" ajoute-t-elle, invitant les Français à "écrire une nouvelle page de l'histoire de France" dimanche.

    "Maquiller un bilan n'est pas tâche facile. Certains réécrivent l'histoire, captent celle des autres pour brouiller les pistes et créer de la confusion dans les esprits".

    "Nous ne sommes pas rassemblés un 1er mai par hasard. Cette date a un sens historique. Elle est la fête de la solidarité et de la demande de dignité du monde ouvrier".

    Déclinant les principales mesures de son programme, elle s'engage à revaloriser les bas salaires, affirmant que "la vraie valeur travail, c'est d'abord payer le travail à sa valeur".

    Ma candidature "c'est le choix de l'audace, mais aussi de la réconciliation; c'est le choix de l'harmonie, c'est le choix de la paix, de la réussite, de la justice, de l'énergie, c'est le choix d'une France plus juste et donc d'une France plus forte".

    "La voulez-vous, cette France qui se relève ? La voulez-vous, cette France souriante ? La voulez-vous, cette France optimiste ? La voulez-vous, cette France qui tend la main ? La voulez-vous, la liberté ? La voulez-vous, l'égalité ? La voulez-vous, la fraternité ?"

    "La voulez-vous la victoire ?" "Alors en avant, rassemblons-nous, prenons-nous la main, aimons-nous les uns les autres, construisons ensemble".
     

     


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