• Tout le débat Bayrou-Royal

    Le débat Bayrou-Royal sur BFM-TV et RMC, ce samedi matin.


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    20Minutes.fr, éditions du 28/04/2007 - 17h56

    dernière mise à jour : 28/04/2007 - 18h04 


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  • 27_Avril_2007

    D'éminents généticiens reviennent sur les propos de Nicolas Sarkozy et apportent leur soutien à Ségolène Royal.


    Les propos de Nicolas Sarkozy [« J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile… » ou « Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense." ] ont appelé des commentaires de généticiens, comme Axel Kahn, sur les ondes de quelques radios ou dans les pages de quelques journaux, et, en attendant la réaction des sociétés savantes (il y en a huit, dont la Société Française de Génétique et la Société Française de Génétique Humaine) sur un sujet qui devraient les rappeler à de douloureux souvenirs, il semble utile aux signataires de ce texte de s’adresser à l’opinion.

    Il faut rappeler que cette question de l’hérédité, comme déterminant possible de faits sociaux, est une vieille histoire dans laquelle la génétique balbutiante des années 20-30 s’est fâcheusement compromise. Mais le développement de cette discipline a permis, avec le temps, de prendre conscience et de mesurer l’ampleur des simplifications abusives et des aberrations auxquelles certains de ses disciples s’étaient laissés aller durant cette période.

    1. Un peu d’Histoire :

    - Depuis 1869 et la publication par Francis Galton de l’ouvrage sur « l’hérédité du talent », tout un courant faisant indûment appel au Darwinisme, sous la forme dite du « Darwinisme social », prétend que les maux dont souffre la société, le paupérisme, l’alcoolisme, les déviances sexuelles, les pathologies psychiatriques, seraient d’origine naturelle, donc de naissance car déterminées par l’hérédité qui a pris ensuite le nom de génétique (le développement de la génétique moderne ne datant que des années 1910-1920).

    - A partir de ce point de vue, Galton en 1883 et bien d’autres (Weismann et Haeckel en Allemagne, Gobineau, l’un des initiateurs du concept de race aryenne, et Vacher de Lapouge en France), ont développé un Eugénisme qui consistait à dire que, si toutes ces tares étaient d’origine génétique, il convenait d’en tarir la source : les américains, les suédois et les allemands entreprirent des stérilisations forcées, parfois massives ; les nazis allèrent plus loin en 1934 avec l’éradication par euthanasie. Les anglais, au nom de l’Habeas Corpus, ne firent rien.

    - En France, ce type d’opinion a toujours été minoritaire et le fait de cercles d’extrême droite : notre prix Nobel de médecine, Charles Richet, soutenu par un autre prix Nobel, Alexis Carrel, proposa en 1919 « la suppression des anormaux » et leur collègue, le Dr Binet-Sanglé leur en suggéra le moyen par « l’utilisation du gaz ». Mais sous Vichy, les seules mesures prises seront de type nataliste et non eugénique.

    Toujours est-il qu’il convient, devoir de mémoire et conscience citoyenne obligent, de connaître son Histoire.

    2. Un peu de génétique :

    Les généticiens passent leur temps à démontrer au laboratoire, et à enseigner à leurs étudiants, que si « rien de biologique n’existe sans les gènes », il est absurde d’imaginer que « tout est dans les gènes », cela vaut pour l’intelligence, le génie ou la sexualité et ses déviances.

    De la même manière, il est absurde de considérer que tout le Requiem de Mozart est dans sa partition, puisque ce qu’on entend dépend aussi des interprètes, de leurs instruments et du chef d’orchestre.

    Les gènes (la partition) ne suffisent donc pas à déterminer un caractère complexe comme un comportement, cognitif ou sexuel, car le vécu (l’orchestre et les instruments), en l’occurrence, l’éducation, l’apprentissage ou le manque d’apprentissage, viennent superposer leurs effets, de la même façon que les couches répétées de neige viennent enrober les reliefs rocheux au point de pouvoir en « effacer » les formes.

    On sait qu’il existe des facteurs génétiques de risque pour le diabète ou l’obésité, mais même ici, le généticien ne dira pas que c’est de naissance, puisque la maladie suppose, pour se développer, l’adjonction de nombreux facteurs de risque du milieu.

    Si des facteurs de risque peuvent éventuellement exister, encore qu’on n’en a pas le moindre début de preuve, pour le suicide ou la pédophilie, il serait de toute façon absurde de dire que « c’est de naissance ». Dire cela revient à simplifier outrageusement le problème en réduisant sa causalité à un déterminisme génétique supposé et non démontré, alors qu’il existe un déterminisme social ou sociétal évident, massif et accessible à la connaissance : on ne peut disculper la société de sa responsabilité dans le suicide ou la pédophilie en faisant appel à d’hypothétiques facteurs génétiques de risque. Pour prendre un exemple tragiquement récent, la société américaine ne saurait éviter d’analyser ses propres responsabilités dans la tuerie du campus de Virginia Tech au motif que le tueur était dépressif et violent et qu’il pourrait peut être y avoir des facteurs génétiques de risque.

    Est-il besoin aussi de rappeler qu’il est possible d’agir sur les facteurs du milieu par l’action sociale ou éducative alors qu’il serait difficile d’agir sur des facteurs génétiques, à moins de retomber dans les errements du passé rappelé ci-dessus ?

    3. Que penser de ces propos ?

    Soit il s’agit de propos délibérés, soit il s’agit de propos maladroits.

    La première hypothèse serait grave car elle signifierait qu’ils sont destinés à un frange très extrême de l’électorat et, au demeurant, « maladroits car bien à droite » et pouvant indisposer une fraction beaucoup plus majoritaire de cet électorat (il suffit de considérer la réaction immédiate de l’église catholique, traditionnellement opposée à toute forme d’eugénisme).

    La seconde, la maladresse, est plus vraisemblable, mais n’en est pas moins inquiétante si on considère que cette réaction spontanée traduirait alors le fond de la pensée de Nicolas Sarkozy sur le déterminisme de certains des maux tragiques de notre société.

    Ceci semble bien confirmé par les propos additifs des jours suivants ; ce type de pensée à l’Elysée constituerait là aussi une rupture avec la tradition française.

    Signataires :

    * Jean-Louis Serre, professeur de génétique à l’université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, membre du conseil d’administration de la SFGH (Société française de génétique humaine).

    * Bernadette Limbourg-Bouchon, professeur de génétique à l’université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines, secrétaire générale de la SFG (Société française de génétique).

    * Jean-Michel Rossignol, professeur de génétique à la faculté de Paris Sud (Orsay).

    * Catherine Bonaïti-Pellié, directrice de recherche INSERM (unité de génétique épidémiologique et structure des populations humaines), secrétaire générale adjointe de la SFGH (Société française de génétique humaine).

    * Simone Gilgenkrantz, professeur émerite de génétique humaine, CHU de Nancy.

    * Bernard Prum, Laboratoire Statistique et Génome, CNRS-INRA-Université d'Evry

    * Laurent Becquemont, professeur, Service de génétique moléculaire et pharmacogénétique, Faculté de médecine Paris Sud (Orsay).

    * Jean François Bureau, chef de Laboratoire à l'Institut Pasteur

    * Bertrand Fontaine, professeur à Paris VI, chercheur en génétique humaine et directeur de laboratoire INSERM

    * Avner Bar-Hen, professeur de biostatistiques, Universite Paris 13

    * Françoise Clerget, directrice de l'Unité INSERM de génétique épidémiologique et structure des populations humaines.

    * David Tregouet, chercheur en génétique statistique, unité INSERM 525.

    * Mehdi Alizadeh, Assistant scientifique, Laboratoire HLA, EFS (Etablissement français du sang) de Rennes

    * Jean-Luc Vayssière. Professeur de Biologie à l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

    * Brigitte Simon-Bouy, docteur en médecine génétique humaine, docteur es science, directeur adjoint du laboratoire de diagnostic génétique SESEP.

    * Etienne Mornet, PhD, PAST à l’Université de Versailles, directeur adjoint du laboratoire de diagnostic génétique SESEP.

    * Catherine Brenner-Jan, CR-HDR, CNRS UMR 8159, université de Versailles.

    * Claudie Isnard, professeur de génétique à Paris VII, Institut Jacques Monod, Paris.

    * Christine Mutti, médecin généticien, présidente du réseau GIFO (Génétique Ile de France Ouest).

    * Dr Pascale Kleinfinger, cytogénéticienne, Insitut Pasteur-CERBA.

    * Nicolas Janin. Docteur en Médecine, Docteur es Sciences, Génétique Humaine CHU de Liège, Belgique (citoyen français)

    * Dr. Nathalie Leporrier, MCUPH Génétique, Département Génétique et Reproduction, CHU Caen

    * Dr Marie-France Portnoï, Laboratoire de Cytogénétique, Hôpital Saint-Antoine

    * Sylvie Girard-Orgeolet, MCU-PH de Génétique, Université René Descartes/ Groupe hospitalier Cochin Saint-Vincent-de-Paul

    * Jean Pierre Siffroi, Professeur à la Faculté de Médecine de l’Université Pierre et Marie Curie, Chef du Service de Génétique et d’Embryologie médicales à l’hôpital Armand Trousseau.

    * Florence Richard, MCF, cytogénomique et évolution, Universite Versailles Saint Quentin

    * Evelyne Heyer - Professeur de génétique des populations humaines - Muséum National d'Histoire Naturelle.

    * Dr Clarisse Baumann, PH, génétique clinique, Hôpital Robert Debré, Paris

    * Edith Heard, PhD, Mammalian Developmental Epigenetics Group, UMR 218 - Nuclear Dynamics and Genome Plasticity, Curie Institute.

    * Vincent Colot, DR Unité de Recherche en Génomique Végétale (URGV), UMR INRA 1165 - CNRS 8114 – Université d’Evry.

    * Guillaume Stahl, MCF, Université Paul Sabatier, CNRS - LBME, Toulouse.

    * Franck Viguié, Laboratoire de Cytogénétique - Service d'Hématologie Biologique, Hôpital Hôtel-Dieu, Paris.

    * Sylvie Odent, médecin, Professeur de Génétique médicale, CHU de Rennes

    * Laurent Pasquier, PH Unité de Génétique - Hôpital SUD, Rennes.

    AGENDA

    Samedi 28 avril
    - Débat entre Ségolène Royal et François Bayrou sur BFM TV et RMC à 11h00

    Dimanche 29 avril
    - François Hollande sur Canal + à 12h45
    - Julien Dray à 14h20 sur Radio J
    - François Hollande à 18h30 sur RTL pour "Le grand jury"
    - François Hollande à 17h45 sur France 5 invité de "Ripostes"
    - J.L. Bianco à 19h00 sur Europe 1
    - Vincent Peillon et Elisabeth Guigou sur France 3 à 23h00 pour "France Europe Express"
    Lundi 30 avril
    François Hollande à 8h25 sur RMC
    Mardi 1er mai
    - François Hollande à 7h50 sur Canal +
    - Femmes de France, prenons la dernière Bastille ! Mobilisons-nous, manifestons-nous!   à Paris, toutes et tous, place de la Bastille, le 1er mai à 13h
    - Grand concert de soutien à Ségolène Royal à Paris à 17 heures au stade Charlety (ouverture des portes dès 15h)
    En savoir plus
    Mercredi 2 mai :
    - François Hollande à 7h50 sur LCI
    - Débat Ségolène Royal/N.Sarkozy à 21h00 sur France 2 et TF1
    Jeudi 3 mai :
    Meeting à Lille à 19 heures

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  • Le débat Royal-Bayrou aura lieu demain à 11h

    Le débat Royal-Bayrou aura lieu à la télévision (duréee: 1mn40) 

    Vendredi 27 avril

    17h29:
    Par le biais d'un communiqué de presse, le CSA fait savoir qu'il l'organisation d'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou relevait «de la pleine responsabilité» de la chaîne BFM TV, du moment que cette dernière accordait une compensation en temps de parole au profit de Nicolas Sarkozy. Cette compensation «n'implique pas nécessairement l'organisation d'un autre débat», précise le texte.

    17h15: L'équipe de François Bayrou précise à 20minutes.fr que les journalistes présents lors du «débat/discussion» entre Ségolène Royal et le leader centriste devraient pouvoir poser des questions à la fin. Le journaliste qui animera la rencontre devrait être Jean-Jacques Bourdin ou Olivier Mazerolle, confirme l'équipe UDF.

    François Hollande rencontre Marie-Georges Buffet au siège de campagne
    Le Premier secrétaire du PS recevait jeudi 26 avril Marie-George Buffet et une délégation du parti communiste : "cette recontre a permis de confirmer l'engagement total de Marie-Geoge Buffet et du parti communiste dans la campagne de Ségolène Royal".

    Le SNJ-CGT appelle à "Battre Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle"
    Le syndicat de journalistes appelle à battre Nicolas Sarkozy dans les urnes le 6 mai
    Lire le communiqué

    Le syndicat des éducateurs judiciaires appelle à voter contre Nicolas Sarkozy
    Le premier syndicat d'éducateurs de la Protection judiciaire de la jeunesse (Snpes-PJJ/FSU) a appelé jeudi "à faire barrage à Nicolas Sarkozy" au second tour de l'élection présidentielle.
    Lire la suite

    Le Syndicat National de l'Enseignement Supérieur (SNESUP), premier syndicat de l'Enseignement supérieur invite à voter Ségolène Royal
    Le SNESUP invite à utiliser le bulletin S. Royal le 6 mai pour faire barrage
    à la droite et à l'extrême-droite.
    Lire le communiqué

    Emploi : Manifestation des intermittents du spectacle
    Les intermittents du spectacle et de l'audiovisuel, en occupant, avec des associations de chômeurs, le toit du siège de l'UNEDIC, manifestent à nouveau pour la défense de leurs droits. Le Parti socialiste rappelle qu'il a constamment apporté son soutien à la juste revendication de ces professions artistiques et culturelles, dont le droit à l'indemnisation du chômage a été gravement remis en cause par les protocoles  de 2003 et 2006, que le pouvoir actuel a avalisés.
    Lire la suite

    25_Avril_2007

    Agenda

    Vendredi 27 avril :

    Meeting à Lyon (Eurexpo) à 19 heures
    Mardi 1er mai :
    Meeting de Ségolène Royal à Paris à 17 heures au stade Charlety
    Femmes de France, prenons la dernière Bastille ! Mobilisons-nous, manifestons-nous ! à Paris, toutes et tous, place de la Bastille, le 1er mai à 13h
    Mercredi 2 mai :
    Débat Ségolène Royal/N.Sarkozy à 21h00 sur France 2 et TF1
    Jeudi 3 mai :
    Meeting à Lille à 19 heures

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  • Nicolas Sarkozy vu par François Bayrou

    François Bayrou réserve ses flèches les plus acérées à Nicolas Sarkozy <?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>


    PARIS, 25 avr 2007 (AFP) - François Bayrou (UDF) a réservé mercredi ses flèches les plus acérées au candidat UMP Nicolas Sarkozy, en pointant "sa proximité avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques", se montrant plus modéré à l'encontre de Ségolène Royal (PS).
    "Nicolas Sarkozy, par sa proximité avec les milieux d'affaires et les puissances médiatiques, par son goût de l'intimidation et de la menace, va concentrer les pouvoirs comme jamais ils ne l'ont été. Par son tempérament, et les thèmes qu'il a choisi d'attiser, il risque d'aggraver les déchirures du tissu social, notamment en conduisant une politique d'avantage au plus riche", a déclaré M. Bayrou lors de sa conférence de presse.
    "Ségolène Royal paraît mieux intentionnée en matière de démocratie, encore que le PS n'ait rien fait quand il était au pouvoir pour corriger ces maux", a observé le candidat centriste arrivé 3e au premier tour de <?XML:NAMESPACE PREFIX = ST1 /><ST1:PERSONNAME ProductID="la présidentielle. Elle" w:st="on">la présidentielle. Elle</ST1:PERSONNAME> lui parait aussi "plus attentive à l'égard du tissu social".
    Cependant son programme, en "multipliant les interventions de l'État" va aux yeux du responsable centriste, "exactement à l'encontre" des "orientations nécessaires pour rendre à notre pays et à son économie leur créativité et leur équilibre".
    "Notre pays a un problème de démocratie, un problème de fracture sociale, un problème d'économie, un problème de dette. Nicolas Sarkozy va aggraver les problèmes de la démocratie et la fracture du tissu social, Ségolène Royal, par son programme, va aggraver durablement les problèmes de l'économie et l'un comme l'autre vont déséquilibrer le déficit et la dette", a-t-il ajouté.
    Au moment des questions, il a de nouveau implicitement attaqué M. Sarkozy, sans le citer, dénonçant "cette manière de forcer le pouvoir, d'intimider autour de soi et si tu n'obéis pas +on te le fera payer+, qui a pu gagner jusqu'aux rangs de la presse" et qui "est tellement archaïque, anachronique".


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  •  

    Selon une dépêche AFP, François Bayrou affirme que Nicolas Sarkozy lui avait proposé une alliance anti-Chirac.

    François Bayrou affirme que Nicolas Sarkozy lui avait proposé il y a trois ans une "alliance" contre Jacques Chirac, dans des propos dont le site internet du journal Sud-Ouest diffuse mercredi un enregistrement.
    "Je te propose une alliance contre Chirac. On va faire les jeunes et on va le démoder, lui qui est vieux. On va lui faire la guerre et, au bout du compte, on fait une alliance contre Chirac", aurait déclaré M. Sarkozy, affirmait François Bayrou en mars dernier, s'exprimant en "off" devant des lecteurs du journal.

    Nicolas Sarkozy aurait proposé ce pacte en 2004 lors d'un dimanche après-midi passé avec M. Bayrou chez le journaliste Jacques Chancel, dans les Hautes-Pyrénées.

    "Ca ne m'intéresse pas. Je ne veux pas faire d'alliance avec toi. Je ne veux pas faire une alliance contre Chirac sur le critère de l'âge. Cela ne me ressemble pas. Alors, tu fais ce que tu veux, mais moi, je ne le ferai pas" déclare M. Bayrou, en réponse à Nicolas Sarkozy, avant d'ajouter: "Depuis, en effet, il y a comme un froid entre nous..."

    "On ne peut pas rencontrer plus différents que Nicolas Sarkozy et moi", a affirmé par ailleurs M. Bayrou, expliquant qu'il n'avait "pas parlé avec Nicolas Sarkozy depuis trois ans".

    L'enregistrement des propos de M. Bayrou, effectué le 16 mars au cours d'un entretien avec des lecteurs dans les locaux de Sud Ouest à Bordeaux, est à la fois diffusé sur le site et retranscrit dans les pages du quotidien : Cliquez ici

     

    Carnet de campagne de F. Hollande n°11


    Carnet de campagne de F. Hollande n°11

    Ségolène Royal Inside Montpellier

    Réactions : meeting de Montpellier

     

    Agenda
    Mercredi 25 avril :
    Ségolène Royal invitée de "A vous de juger" sur France 2 à 20h50
    Jeudi 26 avril :
    Ségolène Royal invitée de "Face à la une" sur TF1 à 20h20
    Vendredi 27 avril :
    Meeting de Ségolène Royal et Romano Prodi à Lyon
    Mardi 1er mai :
    Meeting de Ségolène Royal à Paris
    Vendredi 4 mai :
    Meeting de Ségolène Royal à Lille

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    Le petit Nicolas et ses grands amis
    Vu de Belgique, les médias français ont tous rallié Nicolas Sarkozy. Par
     connivence ou par calcul.

    Les Français ne s’en rendent peut-être plus compte tellement ils ont le nez
     dedans, mais vue d’ici la manière dont la quasi-totalité des médias s’est
     rangée en ordre de bataille derrière Sarkozy est proprement sidérante. Ce
     type peut dire tout et son contraire sans que personne ou presque ne s’en
     émeuve, de même qu’est notée comme anecdotique l’incroyable posture qui
     consiste en tant que ministre de l’Intérieur à organiser une élection à
     laquelle on se présente.

    De plus, question conneries, Sarkozy se permet tout et effrontément sans que
     quiconque relève la supercherie : plus c’est gros, mieux ça passe. Un
     exemple : dans la seule émission de TF1 du 5 février, il assène que la
     moitié des salariés français gagnent le smic ; vérification faite, ils sont
     17 %. Il parle du baril de pétrole qui aurait atteint 90 dollars alors qu’en
     réalité il n’a jamais dépassé les 78 dollars ; puis, emballé par sa
     démonstration, il évoque ces temps affreux où l’inflation, en France, était
     à 24 %. Depuis que les statistiques existent, le pic le plus élevé indique
     14 %. Tout faux, donc, et plus grave que la “bravitude” lâchée par Ségolène
     Royal. Mais peu importe, c’est elle qui est conne. D’ailleurs, une femme,
     hein…

    Comment expliquer cet alignement ? Eh bien, c’est une belle histoire d’amitié
     entamée en 1983, et cultivée et arrosée sans relâche depuis. Patiemment, le
     déjà futur président de la République s’est fait pote avec ceux qui
    dirigent les entreprises de presse et les journalistes qui vont avec : Martin
     Bouygues (TF1), Serge Dassault (Le Figaro, L’Express, L’Expansion et des
     cadors de la presse régionale), Arnaud Lagardère (Paris-Match, Le Journal
    du dimanche, etc.), Alain Minc (président du conseil de surveillance du
    Monde), François Pinault (Le Point) et le milliardaire Bernard Arnault, très
    présent dans la presse économique. J’en passe. Du beau linge. Tous de droite. <?XML:NAMESPACE PREFIX = O /><O:P></O:P>


    Est-ce à dire que tous les journalistes de ces organes de presse roulent sciemment
     pour Sarkozy ? Evidemment non, mais comment aller à l’encontre de la ligne
     éditoriale de son patron sans risquer sa tête – comme Alain Genestar (pas
     vraiment un gauchiste), le boss de Paris-Match, viré pour avoir publié des
     photos de Cécilia Sarkozy et de son amant ? Et puis, dans le fond, il est
     plus facile de se glisser dans le courant dominant que de ramer à
     contre-courant. Puisque les jeux sont faits, nous dit-on, pourquoi passer
     pour le ringard de service ? Je vous le demande. Tous les journalistes ne
     sont pas des héros.

    Cette presse bien-pensante court pourtant un double risque : écœurer les
     électeurs et une fois de plus leur donner l’impression qu’ils n’ont pas le
     choix, que l’affaire est pliée. Sans remonter jusqu’à Balladur en 1995 qui
     allait triompher les doigts dans les narines, c’était cousu, rappelons-nous
     le référendum de 2005 sur la Constitution européenne. L’immense majorité
    des médias militaient pour le oui, et c’est tout juste si on ne traitait pas
     d’inciviques ou de traîtres à la patrie les Français qui trouvaient le
     gâteau indigeste. Cette année-là, le mépris des élites autoproclamées fut
     tel qu’elles se trouvèrent fort dépourvues lorsque le non fut venu.

    Quoi qu’en pensent – et on s’en fout un peu – les Glucksmann, Finkielkraut,
     Gallo, Hanin et autres retourneurs de veste, Sarkozy traîne dans son
    sillage agité un bric-à-brac de brutalité, de démagogie et d’arrivisme aux relents
     berlusconiens. Que la presse béate à sa botte continue à confondre
     journalisme et stratégie de communication, et elle en dégoûtera les
     Français. Pas trop tôt, j’espère. Pile poil au deuxième tour. Sans Le Pen.
     <O:P></O:P>

    Léon Michaux
    Le Journal du mardi
    <O:P></O:P>


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