• Torapamavoa Originale" rap anti sarkozy


    Sarkozy en banlieue… à toute vitesse et en catimini
    Nicolas Sarkozy le 11 avril 2007 à Villepinte 

    Thomas Coex AFP ¦ Nicolas Sarkozy, que ses adversaires accusent d'être persona non grata dans les banlieues, a exalté mercredi lors d'un bref déplacement à la mairie de Villepinte, en Seine-Saint-Denis, la France "qui donne tout, pourvu qu'on sache la respecter et l'aimer".

     
    Après plusieurs mois de polémique, Nicolas Sarkozy est enfin retourné en banlieue, à Villepinte (Seine-Saint-Denis) plus précisément. Il faut toutefois relativiser cette information: le candidat de l’UMP y est allé le matin, sans avoir prévenu beaucoup de monde, et il est resté une heure, sans bouger de la mairie - c’est à dire dans la partie calme de la ville - avant de repartir au pas de course. C’est vrai qu’ainsi, il a limité les risques d’incidents.

    Sur place, même les élus locaux de la majorité UMP n’avaient pas été alertés. «Non, personne ne nous a prévenus, nous ne sommes pas invités dans la salle, constatait hier Mohamed Zenasni. C’est quand même dommage que les Villepintois soient tenus à l’écart d’événements qui les concernent.»

    «J’ai autre chose à foutre»

    Effectivement, les rares passants qui s’arrêtent à la vue de la meute de journalistes qui attendent le candidat, ne sont au courant de rien. Et leur surprise est réelle quand on leur dit que Nicolas Sarkozy vient dans leur commune. Quatre jeunes Français issus de l’immigration arrêtent leur voiture en face de la mairie. Eux-aussi sont intrigués par l’attroupement. Hyper lookés, lunettes à la mode, ils s’avancent vers les journalistes.
    - Qu’est-ce qui passe ici ? demande l’un d’entre eux
    - Vous devriez rester, il y a Sarkozy qui arrive, leur répond un «perchman»
    - Nannn, tu déconnes…
    Le jeune homme va annoncer la nouvelle à ses copains qui ne le croient pas dans un premier temps. Ils se charrient quelques instants puis décident de repartir. «J’ai autre chose à foutre», balance l’un d’entre eux.

    «Cette famille France»

    La présence policière est plutôt discrète. Les forces de l’ordre, en civil pour beaucoup, sont attentives au moindre groupe qui s’approche de la mairie, mais sans en faire trop.
    Peu avant 10h30, Nicolas Sarkozy arrive et se dirige vers la mairie où doit se dérouler la cérémonie d’entrée dans la nationalité française, objet de son déplacement.

    Cette visite est l’occasion pour le candidat d’origine immigrée de faire une déclaration d’amour à la France: «C'est dans cette famille, cette famille la France, qui accueillit jadis mon grand-père et mon père que je vous accueille à mon tour (…). Elle m'a tout donné, je lui dois tout. Elle vous donnera tout à vous aussi, pourvu que vous sachiez la respecter, que vous sachiez l'aimer. » A plusieurs reprises, il met en avant ses origines hongroises, comme pour répondre à Le Pen qui l’a qualifié il y a quelques jours de candidat «qui vient de l’immigration».

    Vite fait, bien fait

    Dans la salle ont pris place les 14 «nouveaux Français» plus quelques nouveaux électeurs invités pour l’occasion. Sans oublier les employés municipaux. Une cérémonie en cercle fermé autrement dit. A la fin du discours de Nicolas Sarkozy, la maire UMP Martine Valleton, espère que le candidat prendra le temps de rester un peu. «Nous allons prendre le pot de l’amitié et le ministre [elle l’a appelé «ministre» tout le temps] sera à votre écoute», déclare-t-elle.

    Mais d’écoute, il n’y en aura pas. Sitôt distribués les Livrets du Citoyen, le candidat quitte la mairie et après une halte improvisée de cinq minutes avec du personnel hospitalier, il repart dans sa voiture aux vitres fumées. Vite fait, bien fait.

    David Carzon


    20Minutes.fr, éditions du 11/04/2007 - 18h37

    dernière mise à jour : 11/04/2007 - 18h39


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  • Clip - Vote ou crève

    J-11
    Point de campagne du 11 avril
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    Actu : Une vraie politique industrielle
    Poilitique industrielle : "Point de presse d'Arnaud Montebourg"
    Terrain : Meeting à Paris
    Riposte : Sarkozy et les gènes
    Vidéo : "Sur la recherche"


    "L'Etat mettra en place de vraies politiques industrielles et ne tolérera pas que des dirigeants qui ont échoué partent avec la caisse"

    François Hollande
    Carnet de campagne de François Hollande

     

    L'Actu

    Ségolène Royal : "L'Etat mettra en place de vraies politiques industrielles et ne tolérera pas que des dirigeants qui ont échoué partent avec la caisse"
    Invitée des 4 vérités ce matin sur France 2, la candidate est revenue sur les révélations sur les indemnités perçues par l'ancien dirigeant d'EADS lors de son départ de l'entreprise, mais aussi sur la "révolution idéologique de la gauche", ainsi que sur les dernières prises de parole du candidat UMP.
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    Arnaud Montebourg : "Nous souhaitons inventer une nouvelle économie financière"
    Arnaud Montebourg, porte parole de Ségolène Royal animait ce matin le point presse quotidien de campagne. Il a insisté sur la nécessité de “reconstruire une politique industrielle digne de ce nom” et est revenu sur le “golden parachute” de Noël Forgeard. Il a jugé que M. Forgeard devrait rembourser les indemnités reçues et a rappelé qu’il avait été en 2003 le co-auteur d’une proposition de loi pour réglementer les salaires des dirigeants et obliger les assemblées générales d’actionnaires à fixer la fourchette entre le plus petit salaire et le plus élevé. Déposée par le groupe socialiste cette proposition de loi avait été rejetée par l’UMP et l’UDF.
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    Décryptage : Les piliers du pacte présidentiel

    Le pacte présidentiel en vidéo
    Pilier n°1 "La croissance"

    Retrouvez le pacte présidentiel sur le site de Ségolène Royal

    En perspective

    "Industries : une volonté et une stratégie"
    Entretien avec Jean-Louis Levet sur la politique industrielle
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    François Hollande

    Carnet de campagne n°8
    Dans la dernière ligne droite de la campagne, François Hollande tient un carnet de campagne à chaque fois que l'actualité l'exige. Ce mercredi matin le Premier secrétaire du PS revient sur :
    - l'éternelle hésitation de l'extrême gauche pour le second tour
    - l'engagement d'amnistie de N. Sarkozy à J. Chirac
    - Le candidat de l'UMP et "l'oubli de soi"…
    - le golden parachute de Noël Forgeard signé par le gouvernement ?
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    Riposte

    "Les propos de Nicolas Sarkozy tendant à attribuer aux gènes la pédophilie et les tendances suicidaires des jeunes sont inacceptables."
    "Bien entendu la pédophilie doit être poursuivie et condamnée et le suicide des jeunes doit faire l'objet d'un vaste plan de prévention, mais prétendre que les comportements sont prédéterminés c'est considérer que l'Éducation, la famille, la mixité ne jouent aucun rôle, pas plus que la liberté humaine."
    Lire la suite du communiqué

    Terrain

    Bertrand Delanoë, François Hollande et Razzye Hammadi en meeting à Paris
    Dans une ambiance survoltée au gymnase Japy dans le 11e arrondissement de Paris, Bertrand Delanoe, Razzye Hammadi, président du MJS et François Hollande ont tenu meeting le 10 avril pour diffuser le pacte présidentiel de Ségolène Royal. Le Premier secrétaire a insisté sur le fait que  "Tout se jouera au premier tour le 22 avril, que chacun s'en convainque."
    Lire la suite

    Suite à ce grand rassemblement populaire, Patrick Bloche, premier secrétaire de la fédération de Paris, François Vauglin, secrétaire de section du 11e arrondissement et Razzye Hammadi nous livrent leur réactions.
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    Vidéos

    Reportage : "Sur la recherche"
    Reportage sur le déplacement de Ségolène Royal à Pessac sur les thèmes de le recherche et de l'innovation
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    Captures d'écrans
    5 minutes indispensables des dernières 24h de la campagne dans les médias.
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    Matériel militant

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    Faites connaître le pacte présidentiel de Ségolène Royal
    Pour vous aider à faire connaître les 7 Piliers du Pacte présidentiel nous avons mis à votre disposition, sur le site de campagne, un outil qui vous permet de choisir un des 7 Piliers du Pacte et d'envoyer un message personnalisé aux personnes de votre choix. C'est facile et rapide.
    http://emilitants.parti-socialiste.fr/piliers.php


    Agenda

    16 avril :
    Meeting national avec Ségolène Royal à Nantes
    19 avril :
    Meeting national avec Ségolène Royal à Toulouse
    Tout l'agenda

     

    Sollicitez des procurations
    L’échéance électorale se rapproche et, le jour J, toutes les voix comptent. Une forte participation est une de nos chances de victoire. Certains d’entre vous ne seront peut-être pas disponibles pour se rendre à leur bureau de vote. C’est le moment d’établir une procuration pour un électeur de leur choix.
    Comment établir une procuration ?

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  • Nicolas Police


    Les magistrats ne peuvent pas y croire
    Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy le 9 janvier 2007 à Bobigny 

    Patrick Kovarik AFP/Archives ¦ Le président Jacques Chirac a annoncé mercredi que Nicolas Sarkozy quitterait le ministère de l'Intérieur le 26 mars pour "se consacrer pleinement à la campagne" et, dans la foulée, lui a apporté un "soutien" mesuré mais clair dans la course présidentielle.

     
    Jacques Chirac aurait-il monnayé son soutien à Nicolas Sarkozy contre une éventuelle amnistie? C’est ce qu’affirme le «Canard enchaîné», citant une source à l’Elysée, un Chiraquien «pur sucre», un familier du chef de l’Etat selon les mots de l’hebdomadaire.
     
    Selon le «Canard», «Sarko a promis à Jacques Chirac de passer au Karcher ses dossiers judiciaires», comme l’explique un proche du président: «Un article de la loi imposera aux juges de clore leurs dossiers dans des délais très stricts (…) Les dossiers trop anciens, encore à l’instruction, seront purement et simplement annulés.»
     
    Cette amnistie déguisée  arrangerait bien l’actuel président, qui, toujours selon l’informateur du Canard, a pris ses précautions pour que Nicolas Sarkozy n’oublie pas ses promesses, une fois à l’Elysée: «Les garanties, ça nous connaît! C’est du rapport de forces, du donnant-donnant! On a des dossiers sous le coude!»
     
    «Tout cela reste à vérifier»
     
    Une information qui a fait bondir Bruno Thouzellier, président de l’union syndicale des magistrats (USM), premier syndicat professionnel. Contacté par 20minutes.fr, il réagit: «Si cela était vrai, je serais consterné, mais pour l’instant, je ne peux pas y croire. Tout cela reste à vérifier. Il y a tout de même beaucoup d’éléments qui me paraissent surprenants.» 

    Pierre Koetschet


    20Minutes.fr, éditions du 11/04/2007 - 11h22

    dernière mise à jour : 11/04/2007 - 11h22 


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  • Torapamavoa Originale" rap anti sarkozy


    AFP - mardi 10 avril 2007, 22h21

    Pédophilie et déterminisme: le tollé se poursuit, Sarkozy modère sa position

    le candidat UMP à la présidentielle Nicolas Sarkozy, le 10 avril 2007 à Tours

    Les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le déterminisme, qui expliquerait selon lui le caractère inné d'actes pédophiles et les suicides, ont continué mardi à provoquer un tollé dans l'ensemble de la classe politique, conduisant le candidat UMP à modérer sa position.
    "Qui peut me dire que c'est normal d'avoir envie de violer un petit enfant de trois ans? (...) A partir de ce moment là, quelle est la part de l'inné et la part de l'acquis?" s'est demandé mardi matin le candidat UMP.
    "Je me garderai bien de trancher", a-t-il encore nuancé dans l'après-midi, modérant cette fois considérablement les propos qu'il avait tenus dans un entretien avec le philosophe Michel Onfray et qui ont déclenché un tollé dans l'ensemble de la classe politique.
    Dans l'entretien publié par "Philosophie Magazine", M. Sarkozy s'était dit "incliné (...) à penser qu'on naît pédophile". Il avait en outre estimé, à propos des jeunes qui se suicident, que "génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable".
    Le candidat UDF François Bayrou avait ouvert le feu ce week-end qualifiant ces propos de "terriblement inquiétants" et "glaçants". Des scientifiques avaient également émis des mises en garde.
    L'ensemble de la classe politique leur a emboîté le pas en condamnant la théorie du candidat UMP. Certains y ont vu la preuve d'une conception inquiétante de la vie et de la société de la part de M. Sarkozy.
    La candidate PS Ségolène Royal est restée prudente dans un premier temps, "laissant les scientifiques répondre", avant que sa porte-parole Najat Belkacem n'y perçoive "le signe d'un programme profondément réactionnaire".
    "C'est inacceptable, profondément choquant et profondément inquiétant quant à la conception de la société" de M. Sarkozy, a renchéri mardi, le chef de file des députés PS Jean-Marc Ayrault.
    Le comité de campagne de la candidate socialiste a encore condamné mardi soir "la tentation de l'obscurantisme".
    Pour Christiane Taubira (PRG), les déclarations de M. Sarkozy "résument mieux que tous les discours sa vision de la société", où "tout est joué".
    "Quelle monstruosité!", s'est indignée la candidate PCF Marie-George Buffet.
    Pour les Verts, les propos du candidat UMP renvoient "à un monde de castes et de sous-hommes, bien loin de nos démocraties".
    L'altermondialiste José Bové a dénoncé de son côté un "eugénisme" qui expliquerait chez M. Sarkozy "l'absence de politique de prévention" et "la mise au rancart des travailleurs sociaux".
    L'entourage de M. Sarkozy est resté discret, seule Valérie Pécresse, une des porte-parole de l'UMP critiquant une volonté "de caricaturer" M. Sarkozy.
    Après Jean-Marie Le Pen (FN) qui a ironisé sur des "déclarations absurdes", Philippe de Villiers (MPF) a lui aussi pris le contre-pied de propos "d'un autre âge" et exclu tout "prédéterminisme".
    Le candidat CPNT Frédéric Nihous, qui s'écarte rarement du thème de la ruralité, a rejoint mardi soir le tollé. "Je trouve ça pitoyable comme raisonnement", a-t-il dit. "D'abord laissons faire les spécialistes, qui ne sont pas tous d'accord entre eux".
    Mais s'il admet dorénavant ne plus vouloir "trancher" entre l'inné et l'acquis, M. Sarkozy revendique toujours le droit de "débattre" durant la campagne électorale, de toutes les questions de société.
    "J'ai avancé ces idées pour en débattre", a-t-il plaidé mardi. "On ne parle pas de l'immigration, de délinquants sexuels, des fraudeurs, de l'identité nationale, on ne parle de rien... Mais ce n'est pas ça, une campagne électorale", a-t-il lancé.

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  • Voici le tout premier spot de campagne diffusé sur France 2 (durée de 2 minutes 20 secondes / 09/04)

     

    Chère Madame, Cher Monsieur,

    Je m'adresse à vous parce que je vous porte une attention et un respect particuliers, à vous qui avez transmis et transmettez encore en ce moment à vos enfants et vos petits-enfants les trésors d'énergie, d'intelligence et de solidarité qui font la France d'aujourd'hui, tout simplement.

    Je vous écris avec gravité, car j'ai pour notre pays, et pour notre peuple, un attachement profond que je veux partager avec vous.

    Durant de nombreux mois, j'ai entendu vos désirs d'avenir, vos inquiétudes, vos colères mais aussi vos espoirs, pour vous et les vôtres, pour vos enfants, vos petits-enfants et même vos arrière-petits-enfants !

    Je veux remettre le pays debout. Mais j'ai besoin, pour réussir dans cette tâche, de votre soutien et de votre engagement. C'est vous qui transmettez à vos descendants le sens de la responsabilité et de l'effort. C'est vous qui animez les familles qui sont au cœur du pacte présidentiel que je propose à la France.

    Je ne peux m'adresser à vous sans aborder un sujet grave : celui de vos retraites d'aujourd'hui et de demain. Malheureusement, l'actuelle majorité a créé dans ce domaine une véritable bombe à retardement. Progressivement, par des mécanismes complexes et peu visibles, vos retraites diminuent et votre pouvoir d'achat est rogné.

    Je n'accepte pas, pour ma part, que la qualité et même la dignité de la vie des plus anciens soit menacée par des politiques imprévoyantes. Il faut garantir le financement des retraites d'une manière beaucoup plus solide, et nous interdire la pauvreté de nos aînés : elle serait indigne de la France.

    C'est un enjeu de civilisation. Travailler plus pour gagner plus est une phrase creuse pour ceux qui, comme vous, ne travaillent plus aujourd'hui en raison de leur âge. C'est, en réalité, le paravent du chacun pour soi et de la loi du plus fort. Dans ce modèle de société, les anciens sont toujours sacrifiés. Ce n'est pas ce que nous voulons pour la France.

    L'ordre juste, au contraire, c'est le règne du gagnant-gagnant, du donnant-donnant. Vous avez donné votre travail et votre vie active pour votre pays et vos enfants, nous vous devons, aujourd'hui, une certaine qualité et, je le répète, une certaine dignité de vie.

    Ces principes fondamentaux devront se traduire par des mesures concrètes : la revalorisation des retraites les plus modestes, mais aussi des pensions de reversion. La création d'un véritable service public de la dépendance pour que cette épreuve devienne, pour ceux qui la subissent, un temps de vie véritable et de relations maintenues avec les proches plutôt que celui de l'exclusion liée à l'âge. Tout cela est possible. Nos voisins européens le mettent déjà en œuvre. Nous n'avons que trop tardé.

    La qualité de vie, pour vous comme pour tous les Français, cela signifie aussi être fermes avec ceux qui ne respectent pas les règles et s'attaquent, évidemment, aux plus faibles ! Il faudra donc créer une police de quartier qui s'appuiera sur l'expérience de la police de proximité supprimée depuis 2002. Chacun doit être conscient que ses droits sont inséparables de ses devoirs. Etre en sécurité chez vous est un « service minimum » que la République vous doit.

    Mais ce que la France vous doit, surtout, c'est l'engagement à faire en sorte que les générations futures vivront au moins aussi bien et, qui sait, mieux encore que vous-mêmes. C'est aussi à cela que je m'engage, en mettant la famille, l'éducation, le travail et l'écologie au cœur de mon pacte présidentiel.

    Les jeunes de vos familles ont droit à une éducation de qualité. Ils ont droit, aussi, à acquérir une expérience dans le monde du travail de manière systématique, grâce aux emplois tremplins et aux contrats première chance. Ces deux mesures permettront aux entreprises de les embaucher au lieu d'exiger systématiquement, comme c'est le cas aujourd'hui, plusieurs années d'expérience, de manière absurde : comment commencer à travailler dans ce cas !

    Les générations futures ont le droit, aussi, d'hériter d'une planète préservée. Au niveau de notre pays, beaucoup peut être fait, comme l'interdiction des OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) en plein champ ou le développement des énergies renouvelables. C'est en étant écologiquement irréprochables dans le cadre national que nous pourrons être exigeants au niveau international.

    Tout cela est possible. Par la confiance, l'avenir devient réalité. Le pire n'est jamais sûr, et l'angoisse ou la peur doivent moins compter, dans nos choix, que la volonté et l'espoir. Face à la crise que nous connaissons, la France a besoin de calme, non de nervosité. De sagesse, non d'impatience. D'unité, non de division. D'autorité, non de brutalité.

    Aujourd'hui, je veux en appeler à votre mémoire, vous qui avez aussi connu des heures sombres de l'histoire de notre pays, et vous demander : quand la France a été tentée par la peur, le repli sur elle-même et l'autoritarisme, est-ce qu'elle ne s'est pas toujours condamnée à l'impuissance et au malheur ?

    Au contraire, quand notre pays s'est tourné vers l'avenir, est-ce qu'il n'a pas toujours donné le meilleur de lui-même pour devenir plus grand et plus fort ? Donnons-lui, donnez-vous à nouveau cette chance aujourd'hui !

    C'est sur vous que repose la responsabilité très lourde de choisir le futur du pays pour vos enfants, non pas seulement pour cinq ou dix années, mais pour une période beaucoup plus longue, parce que les projets de civilisation qui vous sont proposés sont totalement différents.

    Vous pouvez compter sur moi pour bâtir l'avenir en m'assurant de la participation de tous, c'est-à-dire de vous-mêmes et des vôtres. L'avenir du Peuple Souverain, c'est-à-dire de cette France Présidente que j'appelle de mes vœux. Une France riche d'avenir et de chances pour vous et ceux qui vous sont chers.

    Je compte aussi sur vous.

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    Ségolène Royal

     

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