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Par berosia le 1 Août 2007 à 23:34
Le paquet fiscal définitivement adopté par le Parlement
Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ La France va "développer les relations commerciales avec la Libye", a affirmé la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde mercredi sur la chaîne LCI, niant toutefois une accélération de la coopération dans le nucléaire civil.
Le projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (Tepa) voté par les sénateurs est celui qu'avaient élaboré mardi 14 députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire, et qui reprend pour l'essentiel la rédaction adoptée par le Sénat le 28 juillet.
13,8 milliards d'euros par an
Il prévoit un dispositif favorisant les heures supplémentaires, un crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts immobiliers, une quasi suppression des droits de succession, un abaissement de 60 à 50% du bouclier fiscal, la mise en place du RSA (revenu de solidarité active) ou encore l'encadrement des «parachutes dorés».
Le coût du projet, vivement contesté par l'opposition et sujet à plusieurs bisbilles au sein de la majorité, a été estimé par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, «entre 10 et 11 milliards d'euros en 2008, et 13,8 milliards d'euros (par an) en régime de croisière».Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ La France va "développer les relations commerciales avec la Libye", a affirmé la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde mercredi sur la chaîne LCI, niant toutefois une accélération de la coopération dans le nucléaire civil.
20Minutes.fr, éditions du 01/08/2007 - 19h10
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Par berosia le 30 Juillet 2007 à 07:46
Humilié, Villepin bientôt député ?
Lire aussi
Miguel Medina AFP ¦ L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été mis en examen vendredi par les juges de l'affaire Clearstream notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", avec interdiction de rencontrer les principaux protagonistes du dossier dont Jacques Chirac.
Nouvelle convocation
Toutefois, avant de se lancer dans une nouvelle carrière de député, lancien Premier ministre pourrait être reconvoqué en septembre par les juges Jean-Marie dHuy et Henri Pons, en charge du dossier Clearstream. Lors de sa mise en examen, notamment pour complicité de dénonciation calomnieuse, vendredi, Villepin leur avait demandé de reporter linterrogatoire pour prendre connaissance du dossier et préparer sa défense. Un délai que les magistrats ont accepté mais accompagné dun humiliant contrôle judiciaire (caution de 200 000 euros payable en quatre fois et interdiction dentrer en contact avec plusieurs personnalités liées à laffaire).
Vers l'épreuve de force ?
Aujourdhui, Dominique de Villepin a deux options. Ou bien il accepte de venir sexpliquer comme un citoyen ordinaire et plaide sa bonne foi, ou bien il tente lépreuve de force. Lancien Premier ministre pourrait demander lannulation de sa mise en examen au motif quil a agi dans le cadre de ses fonctions et donc que son cas ne relève pas de la justice ordinaire mais de la Cour de justice de la république. Vendredi, son avocat indiquait que rien nétait tranché.Miguel Medina AFP ¦ L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été mis en examen vendredi par les juges de l'affaire Clearstream notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", avec interdiction de rencontrer les principaux protagonistes du dossier dont Jacques Chirac.
20Minutes.fr, éditions du 29/07/2007 - 12h01
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Par berosia le 29 Juillet 2007 à 07:52
«On donne tout et on ne reçoit rien en retour»
«L'ouverture qui réussit, c'est un partage de projets et d'idées, pas un partage de postes», déclare ce proche de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Il se dit «dubitatif sur la façon dont les choses se passent» concernant la politique douverture voulue par Nicolas Sarkozy.
Tout bénéfice pour la gauche?
«Pour l'heure c'est tout bénéfice pour la gauche qui refuse tout consensus», déclare-t-il dans une interview au «Journal du Dimanche». «Finalement on donne tout et on ne reçoit rien en retour, ce n'est pas conforme à la doctrine que Nicolas Sarkozy a toujours défendue», poursuit-il.
«Si l'on arrive aux municipales avec des duels majorité-opposition sur les lignes de fractures habituelles je me dis que l'ouverture n'aura pas réussi et j'ai peur que nombre de villes de plus de 30.000 habitants soient perdues pour nous», ajoute-il.
20Minutes.fr, éditions du 28/07/2007 - 19h21
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Par berosia le 28 Juillet 2007 à 08:36
Nicolas Sarkozy a coûté plus cher que Ségolène Royal
21 millions deuros pour être élu président. Nicolas Sarkozy est le candidat qui a le plus dépensé pour sa campagne électorale, suivi de près par Ségolène Royal (20,7 millions euros). Ces chiffres ont été publiés vendredi par le Journal officiel, mais demandent encore à être validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.
La campagne du vainqueur de l'élection a coûté exactement 21.038.891 euros TTC, contre 20.712.043 euros TTC pour la candidate socialiste, selon ces documents déposés par les équipes des candidats. François Bayrou et Jean-Marie Le Pen arrivent ensuite avec 9,7 millions d'euros chacun, suivis de Marie-Georges Buffet (4,8 millions deuros), Philippe de Villiers (3,1), Arlette Laguiller (2,1), Dominique Voynet (1,4), José Bové (1,2), Olivier Besancenot (0,9), Frédéric Nihous (0,8), Gérard Schivardi (0,7).
Les deux candidats arrivés au second tour en 2007 ont été plus gourmands que leurs prédécesseurs en 2002. Jacques Chirac et Jean Marie Le Pen avaient respectivement engagé des frais à hauteur de 18 millions d'euros et de 12 millions pour le second. Lionel Jospin, éliminé à l'issue du premier tour, avait pour sa part dépensé 12,5 millions.20Minutes.fr.
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Par berosia le 23 Juillet 2007 à 22:42
Lettre d'information
du Parti socialiste« Refonder la République »
Le projet socialiste pour la France, adopté par les militants lors dune convention nationale, le 1er juillet 2006, contenait une partie III intitulée «Refonder la République ».
En voici lintégralité.Notre République doit être profondément rénovée. Moralement dabord, tant la droite a pratiqué la confusion des pouvoirs et bafoué les règles de léthique politique en privatisant lÉtat. Politiquement ensuite, pour remettre dans nos institutions la préoccupation première de lintérêt général. Socialement enfin,pour que tous les acteurs de la société puissent être associés à la décision publique
La République, cest évidemment des institutions, mais cest tout autant des valeurs. Pour être fidèle à son principe, la République doit mener une lutte déterminée contre toutes les discriminations et toutes les intolérances. Elle doit permettre lintégration de tous dans la vie politique et sociale. Elle permet à la fois lexpression des diversités et elle rassemble dans un patrimoine culturel commun. Les Français veulent être mieux représentés. Ils veulent des élus et des gouvernements qui assument pleinement leurs responsabilités. Ils veulent pouvoir être consultés dans lélaboration des politiques publiques. La laïcité est au coeur de notre pacte républicain où chacun doit honorer ses devoirs pour que lÉtat puisse garantir le respect des droits de tous : respect mutuel, tolérance, liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de pratiquer sa religion dès lors que cette pratique ne porte pas atteinte à lordre public. Lislam doit se voir reconnaître les mêmes droits et assumer les mêmes devoirs que les autres. Nous proposerons une Charte de la laïcité, adossée à la Constitution, pour que soient respectés les principes républicains dans tous les lieux publics (hôpitaux, services publics ).
Une nouvelle République
Après une victoire de la gauche lors des élections présidentielles et législatives, nous organiserons dans les six mois un référendum, mis en oeuvre par larticle 11 de la constitution, pour soumettre aux Français un ensemble de réformes démocratiques.
Une République parlementaire
Le président de la République sera responsable. Le statut pénal du chef de lÉtat sera réformé. En cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec lexercice de son mandat,le président de la République pourra être destitué à linitiative de lAssemblée nationale. Il ne présidera plus le Conseil supérieur de la magistrature et ne nommera plus les membres du Conseil constitutionnel. Le quinquennat ne sera renouvelable quune seule fois.
Le Premier ministre sera lié par un contrat de majorité. Il sollicitera la confiance avant dengager son action. Il présentera, au début de chaque session parlementaire, un programme de travail donnant lieu à débat. Le gouvernement sera composé de manière paritaire.
Le pouvoir du Parlement sera renforcé : co-maîtrise de lordre du jour avec le gouvernement, suppression du vote bloqué et de larticle 49-3, stricte limitation de larticle 38 sur les ordonnances et des recours à la procédure durgence (art.45), augmentation du nombre de commissions parlementaires permanentes, reconnaissance de la fonction dévaluation de la loi, vrai statut pour lopposition.Dans cet esprit, sera instauré le mandat unique pour les parlementaires ainsi que la limitation renforcée du cumul des fonctions (présidents de gouvernements communaux ou de syndicats) et du cumul dactivités professionnelles. Pour les ministres, le cumul avec une fonction exécutive locale sera interdit. LAssemblée nationale sera rendue plus représentative par lintroduction dune dose de proportionnelle et lélection au suffrage universel direct de députés représentant les Français de létranger. Environ un député sur cinq devrait être élu à la proportionnelle sur des listes nationales, complémentaires des candidatures par circonscriptions. Celles-ci seront redécoupées pour représenter plus équitablement les territoires. Cette réforme dampleur sapplisappliquera dès les élections législatives de 2012.
Le Sénat entrera dans lère de lalternance par lextension du mode de scrutin proportionnel départemental à partir de 3 sièges et la modification du collège sénatorial. Son droit de veto en matière constitutionnelle sera supprimé.
Le Parlement sera mieux associé à lélaboration de la politique étrangère et de défense ainsi quà la conduite des négociations commerciales internationales et au contrôle des institutions financières internationales.
Le Conseil constitutionnel verra sa composition modifiée. Ses membres seront désignés à la majorité des deux tiers par le Parlement.
Une démocratie plus directe
Nous favoriserons la loi dinitiative citoyenne au terme dune procédure de dépôt dune pétition signée par un million de signatures dans 30 départements au moins.
Nous reconnaîtrons la prise en compte séparée des bulletins blancs.
Nous ouvrirons le droit pour les citoyens de saisir le Conseil constitutionnel.
Nous reconnaîtrons le droit de vote pour les scrutins locaux aux résidents étrangers acquittant des impôts depuis cinq ans dans notre pays.
Nous procèderons à la rénovation du Conseil économique et social, pour faire de cette instance une troisième chambre effective, en rénovant sa composition, en la consultant fréquemment et en intégrant ses recommandations dans le débat national. Les conseils dexpertise de lÉtat seront placés sous son autorité.
Un nouvel âge de la décentralisation
Il faut faire franchir à la décentralisation une nouvelle étape après avoir réalisé un bilan de celle-ci.
Démocratiser
Nous donnerons aux élus les moyens de se consacrer pleinement à leurs fonctions : la limitation du cumul des mandats dans le temps à trois mandats consécutifs et du cumul des fonctions ainsi que la mise en place concomitante dun statut de lélu. Nous introduirons le scrutin de liste pour le département, inspiré de celui des élections régionales et municipales. Et nous abaisserons également le seuil de la représentation proportionnelle aux communes de 2 000 habitants.
Nous favoriserons également la participation électorale des citoyens par le regroupement des élections locales le même jour, lharmonisation de la durée des mandats à 5 ans et des modes de scrutin.Le renouvellement des conseils généraux aura lieu le même jour.
En ce qui concerne lélection des représentants des intercommunalités, nous identifierons les représentants sur la liste des municipales. Simplifier
Nous clarifierons les compétences des différentes collectivités territoriales dans le sens de la garantie de leur autonomie financière et la justice dans la répartition des moyens.
Nous refonderons les relations entre lÉtat et les collectivités locales en organisant des transferts de compétences intégralement compensées, en rapprochant les trois fonctions publiques, en nouant un contrat entre lÉtat et les territoires, à travers une Conférence nationale territoriale.
Partager
Nous corrigerons les injustices de la taxe dhabitation en prenant en compte les revenus des contribuables. La taxe professionnelle sera partiellement mutualisée en mettant en place un impôt à taux unique assis sur la valeur ajoutée. Les contraintes pesant sur les collectivités locales dans la détermination des taux seront allégées. La spécialisation des impôts sera débattue pour que chaque collectivité dispose dun impôt principal en relation avec la nature de ses compétences.
Nous réduirons les écarts de richesse entre territoires en mettant en oeuvre une péréquation forte, pièce maîtresse de toute politique de justice territoriale.
Valoriser les outre-mers
Les outre-mers sont un atout pour la République. Il sagit de permettre laffirmation des identités ultramarines au sein dune République qui saccepte et se revendique multiculturelle. Cette approche signifie naturellement promouvoir limage des outre-mers dans une France fière de sa diversité, valoriser le potentiel économique des ultramarins, favoriser un développement durable.
Ces territoires constituent une chance considérable en termes de biodiversité et de ressources naturelles. Mais ces territoires ont également des handicaps structurels sur lesquels la République doit faire un effort particulier. En effet, à linstar de lUnion européenne, lÉtat doit reconsidérer sa démarche dans les contrats de plan État-région e augmentant de manière significative sa participation financière, pour réduire les contraintes structurelles dues à léloignement, la taille de leur territoire, le relief et le climat difficiles, la démographie, la limitation du marché local.
Cest sur une base contractuelle, régulièrement évaluée, que nous entendons respecter clairement les choix de la population et des élus doutremer pour assumer la meilleure gouvernance en utilisant toutes les possibilités quoffre la Constitution.
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