• Le paquet fiscal définitivement adopté par le Parlement

    Christine Lagarde le 07 juillet 2007 à Paris

     

    Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ La France va "développer les relations commerciales avec la Libye", a affirmé la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde mercredi sur la chaîne LCI, niant toutefois une accélération de la coopération dans le nucléaire civil.

     
    Et de trois. Après le projet de loi sur la récidive le 26 juillet et celui sur l'autonomie des universités ce mercredi, le Parlement adopté définitivement le «paquet fiscal», qui rassemble un ensemble de promesses électorales de Nicolas Sarkozy.

    Le projet de loi sur le travail, l'emploi et le pouvoir d'achat (Tepa) voté par les sénateurs est celui qu'avaient élaboré mardi 14 députés et sénateurs réunis en commission mixte paritaire, et qui reprend pour l'essentiel la rédaction adoptée par le Sénat le 28 juillet.

    13,8 milliards d'euros par an

    Il prévoit un dispositif favorisant les heures supplémentaires, un crédit d'impôt sur les intérêts d'emprunts immobiliers, une quasi suppression des droits de succession, un abaissement de 60 à 50% du bouclier fiscal, la mise en place du RSA (revenu de solidarité active) ou encore l'encadrement des «parachutes dorés».

    Le coût du projet, vivement contesté par l'opposition et sujet à plusieurs bisbilles au sein de la majorité, a été estimé par la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, «entre 10 et 11 milliards d'euros en 2008, et 13,8 milliards d'euros (par an) en régime de croisière».

    Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ La France va "développer les relations commerciales avec la Libye", a affirmé la ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde mercredi sur la chaîne LCI, niant toutefois une accélération de la coopération dans le nucléaire civil.

     
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    20Minutes.fr, éditions du 01/08/2007 - 19h10


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  • Humilié, Villepin bientôt député ?

    Dominique de Villepin face aux journalistes à sa sortie le 27 juillet 2007 du pôle financier du tribunal de Paris

    Miguel Medina AFP ¦ L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été mis en examen vendredi par les juges de l'affaire Clearstream notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", avec interdiction de rencontrer les principaux protagonistes du dossier dont Jacques Chirac.

     
    C’est dans les plus dures épreuves qu’on reconnaît ses vrais amis. Mis en examen vendredi dans l’affaire Clearstream, l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin se voit proposer ce dimanche dans le «JDD» un poste de député de l’Hérault. Jean-Pierre Grand, un de ses proches, envisage ainsi de démissionner pour lui laisser son siège. «On ne peut accepter l’humiliation et l’acharnement dont il est aujourd’hui l’objet, se justifie l’élu UMP. L’obligation qui lui est faite par les juges de payer une caution de 200 000 euros ne s’appliquait jusqu’à ce jour qu’aux délinquants susceptibles de se soustraire à la justice. Tout cela est tellement grave et injuste qu’il me paraît désormais nécessaire que Dominique de Villepin revienne en politique.»

    Nouvelle convocation

    Toutefois, avant de se lancer dans une nouvelle carrière de député, l’ancien Premier ministre pourrait être reconvoqué en septembre par les juges Jean-Marie d’Huy et Henri Pons, en charge du dossier Clearstream. Lors de sa mise en examen, notamment pour complicité de dénonciation calomnieuse, vendredi, Villepin leur avait demandé de reporter l’interrogatoire pour prendre connaissance du dossier et préparer sa défense. Un délai que les magistrats ont accepté mais accompagné d’un humiliant contrôle judiciaire (caution de 200 000 euros payable en quatre fois et interdiction d’entrer en contact avec plusieurs personnalités liées à l’affaire).

    Vers l'épreuve de force ?

    Aujourd’hui, Dominique de Villepin a deux options. Ou bien il accepte de venir s’expliquer comme un citoyen ordinaire et plaide sa bonne foi, ou bien il tente l’épreuve de force. L’ancien Premier ministre pourrait demander l’annulation de sa mise en examen au motif qu’il a agi dans le cadre de ses fonctions et donc que son cas ne relève pas de la justice ordinaire mais de la Cour de justice de la république. Vendredi, son avocat indiquait que rien n’était tranché.

    Miguel Medina AFP ¦ L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a été mis en examen vendredi par les juges de l'affaire Clearstream notamment pour "complicité de dénonciation calomnieuse", avec interdiction de rencontrer les principaux protagonistes du dossier dont Jacques Chirac.

     
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    20Minutes.fr, éditions du 29/07/2007 - 12h01


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  • «On donne tout et on ne reçoit rien en retour»

     
    Bernard Kouchner, Jack Lang, Jacques Attali, Dominique Strauss-Kahn: le gouvernement n’en finit plus de recruter ou de soutenir des hommes politiques socialites. Ce qui ne plaît pas à toute la droite. Et notamment, pas à Georges Tron, député UMP de l'Essonne.

    «L'ouverture qui réussit, c'est un partage de projets et d'idées, pas un partage de postes», déclare ce proche de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Il se dit «dubitatif sur la façon dont les choses se passent» concernant la politique d’ouverture voulue par Nicolas Sarkozy.

    Tout bénéfice pour la gauche?

    «Pour l'heure c'est tout bénéfice pour la gauche qui refuse tout consensus», déclare-t-il dans une interview au «Journal du Dimanche». «Finalement on donne tout et on ne reçoit rien en retour, ce n'est pas conforme à la doctrine que Nicolas Sarkozy a toujours défendue», poursuit-il.

    «Si l'on arrive aux municipales avec des duels majorité-opposition sur les lignes de fractures habituelles je me dis que l'ouverture n'aura pas réussi et j'ai peur que nombre de villes de plus de 30.000 habitants soient perdues pour nous», ajoute-il.
     
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    20Minutes.fr, éditions du 28/07/2007 - 19h21


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  • Nicolas Sarkozy a coûté plus cher que Ségolène Royal

    Le président Nicolas Sarkozy le 14 juillet 2007 à Paris 

     

    21 millions d’euros pour être élu président. Nicolas Sarkozy est le candidat qui a le plus dépensé pour sa campagne électorale, suivi de près par Ségolène Royal (20,7 millions euros). Ces chiffres ont été publiés vendredi par le Journal officiel, mais demandent encore à être validés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

    La campagne du vainqueur de l'élection a coûté exactement 21.038.891 euros TTC, contre 20.712.043 euros TTC pour la candidate socialiste, selon ces documents déposés par les équipes des candidats. François Bayrou et Jean-Marie Le Pen arrivent ensuite avec 9,7 millions d'euros chacun, suivis de Marie-Georges Buffet (4,8 millions d’euros), Philippe de Villiers (3,1), Arlette Laguiller (2,1), Dominique Voynet (1,4), José Bové (1,2), Olivier Besancenot (0,9), Frédéric Nihous (0,8), Gérard Schivardi (0,7).

    Les deux candidats arrivés au second tour en 2007 ont été plus gourmands que leurs prédécesseurs en 2002. Jacques Chirac et Jean Marie Le Pen avaient respectivement engagé des frais à hauteur de 18 millions d'euros et de 12 millions pour le second. Lionel Jospin, éliminé à l'issue du premier tour, avait pour sa part dépensé 12,5 millions.
     
    20Minutes.fr.

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  • Lettre d'information
    du Parti socialiste

    « Refonder la République »

    Le projet socialiste pour la France, adopté par les militants lors d’une convention nationale, le 1er juillet 2006, contenait une partie III intitulée «Refonder la République ».
    En voici l’intégralité.

    Notre République doit être profondément rénovée. Moralement d’abord, tant la droite a pratiqué la confusion des pouvoirs et bafoué les règles de l’éthique politique en privatisant l’État. Politiquement ensuite, pour remettre dans nos institutions la préoccupation première de l’intérêt général. Socialement enfin,pour que tous les acteurs de la société puissent être associés à la décision publique

    La République, c’est évidemment des institutions, mais c’est tout autant des valeurs. Pour être fidèle à son principe, la République doit mener une lutte déterminée contre toutes les discriminations et toutes les intolérances. Elle doit permettre l’intégration de tous dans la vie politique et sociale. Elle permet à la fois l’expression des diversités et elle rassemble dans un patrimoine culturel commun. Les Français veulent être mieux représentés. Ils veulent des élus et des gouvernements qui assument pleinement leurs responsabilités. Ils veulent pouvoir être consultés dans l’élaboration des politiques publiques. La laïcité est au coeur de notre pacte républicain où chacun doit honorer ses devoirs pour que l’État puisse garantir le respect des droits de tous : respect mutuel, tolérance, liberté de croire ou de ne pas croire, liberté de pratiquer sa religion dès lors que cette pratique ne porte pas atteinte à l’ordre public. L’islam doit se voir reconnaître les mêmes droits et assumer les mêmes devoirs que les autres. Nous proposerons une Charte de la laïcité, adossée à la Constitution, pour que soient respectés les principes républicains dans tous les lieux publics (hôpitaux, services publics…).

    Une nouvelle République

    Après une victoire de la gauche lors des élections présidentielles et législatives, nous organiserons dans les six mois un référendum, mis en oeuvre par l’article 11 de la constitution, pour soumettre aux Français un ensemble de réformes démocratiques.

    Une République parlementaire

    •Le président de la République sera responsable. Le statut pénal du chef de l’État sera réformé. En cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat,le président de la République pourra être destitué à l’initiative de l’Assemblée nationale. Il ne présidera plus le Conseil supérieur de la magistrature et ne nommera plus les membres du Conseil constitutionnel. Le quinquennat ne sera renouvelable qu’une seule fois.
    • Le Premier ministre sera lié par un contrat de majorité. Il sollicitera la confiance avant d’engager son action. Il présentera, au début de chaque session parlementaire, un programme de travail donnant lieu à débat. Le gouvernement sera composé de manière paritaire.
    • Le pouvoir du Parlement sera renforcé : co-maîtrise de l’ordre du jour avec le gouvernement, suppression du vote bloqué et de l’article 49-3, stricte limitation de l’article 38 sur les ordonnances et des recours à la procédure d’urgence (art.45), augmentation du nombre de commissions parlementaires permanentes, reconnaissance de la fonction d’évaluation de la loi, vrai statut pour l’opposition.Dans cet esprit, sera instauré le mandat unique pour les parlementaires ainsi que la limitation renforcée du cumul des fonctions (présidents de gouvernements communaux ou de syndicats) et du cumul d’activités professionnelles. Pour les ministres, le cumul avec une fonction exécutive locale sera interdit.

    • L’Assemblée nationale sera rendue plus représentative par l’introduction d’une dose de proportionnelle et l’élection au suffrage universel direct de députés représentant les Français de l’étranger. Environ un député sur cinq devrait être élu à la proportionnelle sur des listes nationales, complémentaires des candidatures par circonscriptions. Celles-ci seront redécoupées pour représenter plus équitablement les territoires. Cette réforme d’ampleur s’applis’appliquera dès les élections législatives de 2012.

    • Le Sénat entrera dans l’ère de l’alternance par l’extension du mode de scrutin proportionnel départemental à partir de 3 sièges et la modification du collège sénatorial. Son droit de veto en matière constitutionnelle sera supprimé.

    • Le Parlement sera mieux associé à l’élaboration de la politique étrangère et de défense ainsi qu’à la conduite des négociations commerciales internationales et au contrôle des institutions financières internationales.

    • Le Conseil constitutionnel verra sa composition modifiée. Ses membres seront désignés à la majorité des deux tiers par le Parlement.

    Une démocratie plus directe

    • Nous favoriserons la loi d’initiative citoyenne au terme d’une procédure de dépôt d’une pétition signée par un million de signatures dans 30 départements au moins.

    • Nous reconnaîtrons la prise en compte séparée des bulletins blancs.

    • Nous ouvrirons le droit pour les citoyens de saisir le Conseil constitutionnel.

    • Nous reconnaîtrons le droit de vote pour les scrutins locaux aux résidents étrangers acquittant des impôts depuis cinq ans dans notre pays.

    • Nous procèderons à la rénovation du Conseil économique et social, pour faire de cette instance une troisième chambre effective, en rénovant sa composition, en la consultant fréquemment et en intégrant ses recommandations dans le débat national. Les conseils d’expertise de l’État seront placés sous son autorité.

    Un nouvel âge de la décentralisation

    Il faut faire franchir à la décentralisation une nouvelle étape après avoir réalisé un bilan de celle-ci.

    Démocratiser

    • Nous donnerons aux élus les moyens de se consacrer pleinement à leurs fonctions : la limitation du cumul des mandats dans le temps à trois mandats consécutifs et du cumul des fonctions ainsi que la mise en place concomitante d’un statut de l’élu.

    • Nous introduirons le scrutin de liste pour le département, inspiré de celui des élections régionales et municipales. Et nous abaisserons également le seuil de la représentation proportionnelle aux communes de 2 000 habitants.

    •Nous favoriserons également la participation électorale des citoyens par le regroupement des élections locales le même jour, l’harmonisation de la durée des mandats à 5 ans et des modes de scrutin.Le renouvellement des conseils généraux aura lieu le même jour.

    • En ce qui concerne l’élection des représentants des intercommunalités, nous identifierons les représentants sur la liste des municipales. Simplifier

    • Nous clarifierons les compétences des différentes collectivités territoriales dans le sens de la garantie de leur autonomie financière et la justice dans la répartition des moyens.

    • Nous refonderons les relations entre l’État et les collectivités locales en organisant des transferts de compétences intégralement compensées, en rapprochant les trois fonctions publiques, en nouant un contrat entre l’État et les territoires, à travers une Conférence nationale territoriale.

    Partager

    • Nous corrigerons les injustices de la taxe d’habitation en prenant en compte les revenus des contribuables. La taxe professionnelle sera partiellement mutualisée en mettant en place un impôt à taux unique assis sur la valeur ajoutée. Les contraintes pesant sur les collectivités locales dans la détermination des taux seront allégées. La spécialisation des impôts sera débattue pour que chaque collectivité dispose d’un impôt principal en relation avec la nature de ses compétences.

    • Nous réduirons les écarts de richesse entre territoires en mettant en oeuvre une péréquation forte, pièce maîtresse de toute politique de justice territoriale.

    Valoriser les outre-mers

    • Les outre-mers sont un atout pour la République. Il s’agit de permettre l’affirmation des identités ultramarines au sein d’une République qui s’accepte et se revendique multiculturelle.

    • Cette approche signifie naturellement promouvoir l’image des outre-mers dans une France fière de sa diversité, valoriser le potentiel économique des ultramarins, favoriser un développement durable.

    • Ces territoires constituent une chance considérable en termes de biodiversité et de ressources naturelles. Mais ces territoires ont également des handicaps structurels sur lesquels la République doit faire un effort particulier. En effet, à l’instar de l’Union européenne, l’État doit reconsidérer sa démarche dans les contrats de plan État-région e augmentant de manière significative sa participation financière, pour réduire les contraintes structurelles dues à l’éloignement, la taille de leur territoire, le relief et le climat difficiles, la démographie, la limitation du marché local.

    • C’est sur une base contractuelle, régulièrement évaluée, que nous entendons respecter clairement les choix de la population et des élus d’outremer pour assumer la meilleure gouvernance en utilisant toutes les possibilités qu’offre la Constitution.


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