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Par berosia le 23 Juillet 2007 à 00:14
Le texte sur l'autonomie des universités lundi devant les députés
Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ Dans un souci d'apaisement face à une communauté universitaire mécontente de certaines mesures, le président Nicolas Sarkozy, après avoir reçu les parties prenantes, avait modifié le texte initial présenté le 4 juillet par Valérie Pécresse (Enseignement supérieur).
Les députés se penchent à partir de lundi sur le projet de loi sur l'autonomie des universités, un texte déjà voté le 13 juillet par les sénateurs et largement déminé par le gouvernement qui veut éviter tout embrasement de la communauté universitaire.
Ce projet de loi prévoit la généralisation de l'autonomie à toutes les universités dans un délai de 5 ans. Il s'agit d'une autonomie dans les domaines budgétaire et de gestion de leurs ressources humaines. Les universités pourront également devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.
Pour améliorer la gouvernance des universités, les conseils d'administration seront ramenés de 60 à environ 30 membres et s'ouvriront à des personnalités extérieures (7 ou 8). Le président sera élu par le CA pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois. Son autorité sera renforcée et il disposera d'un droit de veto sur les affectations.
Le texte modifie la procédure de recrutement des personnels et enseignants-chercheurs en permettant au président d'embaucher des contractuels.
Dans un souci d'apaisement face à une communauté universitaire mécontente de certaines mesures, le président Nicolas Sarkozy, après avoir reçu les parties prenantes, avait modifié le texte initial présenté le 4 juillet par Valérie Pécresse (Enseignement supérieur). Il avait retiré le caractère optionnel de l'autonomie, la sélection en première année de master (bac+4) et la limitation des CA à 20 membres.
Après l'examen en première lecture par le Sénat et avec la même volonté de ne pas jeter de l'huile sur le feu, le rapporteur du texte, le député UMP Benoist Apparu a fait voter, en commission, un amendement rétablissant le mode d'élection des présidents d'université prévu par le gouvernement et modifié par les sénateurs.
Ces derniers ont donné la possibilité à des personnalités extérieures de participer à la désignation des présidents suscitant l'inquiétude des syndicats.
Si le texte convient aux présidents d'université, qui le réclamaient, les syndicats étudiants demeurent circonspects. Les personnels et enseignants-chercheurs redoutent, quand à eux, que tous les pouvoirs, notamment celui de leur recrutement, soient concentrés entre les mains des présidents d'université.
Les députés socialistes considèrent que le texte "n'est pas à la hauteur d'une véritable réforme" qui devrait "clarifier les rapports entre universités, organismes de recherche et grandes écoles", traiter "du premier cycle universitaire, de la place des doctorants et post-doctorants et de la précarité des étudiants", a expliqué à l'AFP Alain Claeys (Vienne, PS).
"Ce texte qui traite uniquement de la gouvernance devrait être l'acte final d'une réforme", déplore-t-il, tout en approuvant une autonomie "nécessaire".
Le PS "est dans une logique d'abstention" mais décidera de son vote en fonction des réponses à ses amendements, a-t-il souligné.
Le groupe Nouveau Centre (NC) a d'ores et déjà annoncé son soutien à un texte qui "va dans le bon sens".
Pour Valérie Pécresse dont ce sera le baptême du feu à l'Assemblée comme ministre, ce texte, a-t-elle dit lors de son audition en commission, "constitue le socle dune vaste réforme de lenseignement supérieur qui nécessitera du temps".
La discussion à l'Assemblée nationale est prévue jusqu'au mercredi 25 juillet.
Olivier Laban-Mattei AFP/Archives ¦ Dans un souci d'apaisement face à une communauté universitaire mécontente de certaines mesures, le président Nicolas Sarkozy, après avoir reçu les parties prenantes, avait modifié le texte initial présenté le 4 juillet par Valérie Pécresse (Enseignement supérieur).
© 2007 AFP
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Par berosia le 17 Juillet 2007 à 09:01
Ségolène fait un bilan «sans complaisance et sans masochisme»
Mehdi Fedouach AFP ¦ Les proches de Ségolène Royal se sont retrouvés lundi matin autour de l'ex-candidate pour une réunion de travail sur la campagne, un peu plus de deux mois après la défaite socialiste à la présidentielle.
«C'était une belle campagne»
Ségolène Royal nentend pas se défiler face aux responsabilité de léchec du 6 mai dernier, mais entend capitaliser sur lélan créé. Elle veux «assumer jusqu'au bout les forces et les faiblesses pour que ça soit utile pour la suite». «Certes nous avons perdu mais nous avons aussi fait des choses extrêmement positives, c'était une belle campagne, on en est fiers».
Principal regret, «l'élaboration du pacte présidentiel est intervenue très tard par rapport à celui de Nicolas Sarkozy, qui lui était prêt beaucoup plus tôt».
Conclusions le 25 août
Pour pousser plus loin lanalyse, Ségolène Royal va mettre en place un groupe de travail pour analyser les dernières campagnes. Elle présentera une première synthèse le 25 août à Melle (Deux-Sèvres) à l'occasion de la Fête de la Rose.
Plus tôt dans la journée, les participants avaient déjà tiré un premier bilan, forcément positif, de cette séance dautocritique.
P. K.
20Minutes.fr, éditions du 16/07/2007 - 20h00dernière mise à jour : 16/07/2007 - 20h00
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Par berosia le 12 Juillet 2007 à 22:51
Une gauche moderne nest pas droitière
11 juillet 2007
Sage actif, Laurent Fabius entame la réflexion de fond en vue de la refondation de la gauche. Il publie cette tribune dans "Le Nouvel Observateur".
Pour voir la gauche emporter lélection présidentielle, il faut remonter près de vingt ans en arrière. Cétait François Mitterrand, à ce jour seule figure socialiste dans la galerie des présidents de la Ve République.
Devant cette réalité tout le monde parle de refondation, mais attention aux faux-semblants ! Evitons de jouer « retour vers le passé », lhypertrophie des égos en plus, un retour présenté paradoxalement comme le dernier cri de la modernité. Il sagirait notamment dappliquer en France les recettes traditionnelles de la social-démocratie, longtemps efficaces mais devenues souvent inadaptées face au nouveau capitalisme.
Certes, personne ne possède dès maintenant le sésame de la refondation et je nentends pas aborder ici en détail les questions importantes dorganisation. Mais pour avancer je suis convaincu que nous devons à la fois maintenir nos valeurs socialistes et revisiter très profondément nos propositions, en les ouvrant davantage sur le monde et sur le futur : cest la double clé de la refondation.
Lesprit douverture doit dabord guider lanalyse de notre défaite. Pour 2007, en laissant de côté les questions de personne, toujours discutables, nous avions plusieurs atouts incontestables : le mauvais bilan de la droite, le remords du 21 avril 2002, la forte demande de changement dans le pays et la domination des thèmes de gauche auprès de lopinion. Ce dernier point doit être souligné. La société française ne sest pas droitisée. Le refus des excès de la mondialisation financière est vivace. Lexigence de services publics et dégalité est forte. De nombreuses mobilisations sociales sont survenues ces dernières années. Aujourdhui, les Français sinquiètent des nouvelles taxes sur la santé ou des milliers demplois denseignants supprimés. Ce nest pas un hasard si le candidat de la droite sest senti obligé durant la campagne de reprendre dans les mots certaines aspirations de la gauche et si le grand homme de cette séquence électorale fut ... Jean Jaurès.
Une forte demande de gauche donc, qui se termine en victoire de la droite. Jy vois deux raisons principales. Le terrain économique et social a été trop délaissé par nous, au profit de thématiques davantage sociétales, personnelles et morales. La critique des projets de la droite na pas été assez convaincante. Ainsi, le fameux slogan « travailler plus pour gagner plus » na pas été efficacement déconstruit. Tirons-en au moins une leçon : les socialistes doivent refuser tout sectarisme, ils doivent aussi refuser le confusionnisme consistant à se laisser glisser sur le terrain de ladversaire qui peut alors brouiller les cartes et manuvrer à sa guise.
Au plan électoral lenjeu de la refondation, cest la reconquête de notre base populaire qui subit de plein fouet la précarisation et les difficultés de pouvoir dachat. Les données sont claires : cest dabord cet électorat qui nous a manqué, en particulier dans les régions industrielles durement touchées par les effets de la mondialisation. Tous ces Français attendent à juste titre de la gauche plus dégalité (davantage pour le travail et non pour le seul capital), plus de solidarité (investissements publics dans la santé, lécole, le logement, les transports) et plus de protection (sécurité, juste échange plutôt que libre échange). Pour eux, les questions du pouvoir dachat et de lavenir de leurs enfants priment sur tout autre sujet. Ils attendent de la gauche des propositions précises, crédibles et opératoires dans ces domaines. Cest notre défi.
La première exigence pour relever ce défi, cest-à-dire pour conjuguer solidarité et efficacité, consiste à clarifier enfin notre rapport à la mondialisation. Nous navons pas su le faire jusquà présent. Evidemment celle-ci constitue un phénomène très complexe. Dun côté, louverture des frontières, la mise en réseau des hommes et des cultures et les avancées technologiques conduisent à un développement humain positif. De lautre côté, le capitalisme financier creuse les inégalités et en installe de nouvelles ; le marché, utile en lui-même, affaiblit les régulations et les normes dès lors quil devient tout puissant ; la recherche systématique de la rentabilité à court terme détruit souvent lenvironnement, oppose les individus, déséquilibre les territoires.
Certains ne voient dans la mondialisation que ces désordres et senferment dans la seule dénonciation. Cest limpasse de lultragauche dont le diagnostic est parfois juste, mais qui laisse lespace aux ultra-libéraux faute dapporter des réponses crédibles. Dautres croient en une « mondialisation heureuse » et recommandent ladaptation, voire la résignation. Ainsi sexprime parfois une certaine branche de la sociale démocratie lorsquelle prône seulement linsertion dans la mondialisation telle quelle est, estimant possible détablir des compromis à la façon des années 50. Le problème est que la mondialisation financière actuelle déséquilibre les rapports de forces au profit du capital, précarise les salariés et déstabilise laction publique dans chaque Etat, rendant largement caduques les vieilles méthodes. Prôner un « socialisme du réel » est juste mais na de sens que si on noublie pas en cours de route que le réel est devenu plus libéral et plus brutal.
Cest pourquoi je pense quaucune de ces voies - lultragauche et linfragauche - nest vraiment satisfaisante. Oui, la double clé de la refondation, cest la rénovation de nos propositions dans la fidélité à nos valeurs. Car ces valeurs ne sont pas dépassées. Face à la précarité et à lindividualisme, il y a besoin dégalité et de solidarité. Face aux communautarismes, il y a plus que jamais besoin de laïcité. Face à la marchandisation généralisée, il y a besoin de services publics et de développement durable. Face à la concentration des pouvoirs, il y a besoin de démocratie libre et de pluralisme. Face à lexplosion des nationalismes, au risque de guerre des civilisations et aux inégalités internationales, il y a besoin dEurope et dinternationalisme. La gauche doit revendiquer ses valeurs. La gauche moderne nest pas une gauche droitière.
Je refuse le choix quon cherche à nous imposer entre archaïsme et libéralisme. A bien des égards, cest le libéralisme qui est archaïque. Ses solutions, appliquées durement, mènent souvent aux reculs sociaux, à laccroissement des inégalités et au saccage de lenvironnement. Le socialisme, lui, est fondamentalement progressiste. Nous défendons les conquêtes sociales, nous proposons de développer de nouveaux droits, de créer de nouveaux gisements demploi et de croissance, dagir contre les inégalités, nous refusons lobscurantisme, nous croyons dans la science et la technique, nous encourageons de nouvelles découvertes améliorant le sort de lhomme.
Mais pour faire vivre ces valeurs dans un monde qui a changé et qui va changer, nous avons besoin de propositions très novatrices. Ne redoutons pas dêtre audacieux. Quatre exemples.
Le rapport capital - travail : là où la mondialisation financière exerce une pression à la baisse sur la rémunération du travail, notre réponse en direction de lemploi et du pouvoir dachat doit viser la « compétitivité par le haut » et non la course au moins disant. Pour la France, cela implique dinvestir beaucoup plus quaujourdhui dans lenseignement supérieur, la formation, la recherche, la culture, linnovation ; dencourager - eh oui ! - les entrepreneurs et lesprit dentreprise ; de sécuriser les parcours professionnels et daméliorer la santé au travail ; de soutenir le pouvoir dachat par lamélioration des salaires, des pensions et par une meilleure répartition ; de repenser lorganisation du temps de travail, tout au long de la vie en tenant compte du vieillissement, donnée majeure.
LEurope : pour agir contre les dérives du libre-échangisme, nous devons proposer de nouvelles régulations. Une vraie réciprocité dans les pratiques commerciales, la lutte contre le dumping social et environnemental, la pénalisation des entreprises prédatrices doivent devenir de nouveaux mots dordre. Nous devons relancer et réorienter la construction européenne sans nous contenter de simples ripolinages institutionnels. Pour bâtir une véritable souveraineté économique et sociale de lUnion européenne, lobjectif de convergence sociale européenne doit être réactivé, un budget commun pour la recherche et linnovation mis en place, une politique monétaire de croissance remplacer celle de leuro cher, le fétichisme de la concurrence laisser place à une politique industrielle et énergétique concertée. Un tarif extérieur commun doit se substituer aux dérives actuelles.
La puissance publique : dans certains domaines, nous devons rétablir des leviers daction. Cest le cas pour notre approvisionnement énergétique, enjeu majeur du siècle à venir et secteur où la France possède des atouts magnifiques. De même pour notre capacité à stimuler léconomie, par exemple en faveur des PME innovantes. Dans dautres domaines tels que la solidarité, nous devons rénover les mécanismes grippés pour éviter, par exemple, les dépendances durables ou lassistanat. Cest à la gauche de se fixer comme objectif daméliorer partout lefficacité de laction publique, celle de lEtat et des collectivités territoriales à travers des solutions innovantes.
Lenvironnement enfin : sa dégradation est gravissime. Elle est, jen suis convaincu, encore plus avancée quon ne le dit. Lexigence écologique doit devenir transversale. Elle doit être prise en compte dans toutes nos politiques nationales et dans toutes les négociations internationales. Une fiscalité écologique doit être mise en place. La recherche déconomies dénergie doit être généralisée et le ferroutage massivement développé. Socialiste et écologiste, au 21ème siècle, ces deux combats nen font plus quun.
Je nai pas évoqué ici les questions dorganisation, mais pour refonder la gauche, il faudra évidemment la rassembler, donc accepter ses différences. A cet égard, le Parti socialiste a vocation à couvrir un espace idéologique et électoral plus vaste quaujourdhui, allant des antilibéraux au centre-gauche. Les alliances avec les communistes, les radicaux, les verts, les progressistes, devront se nouer sur la base du projet socialiste et non à la va-vite. Le recrutement militant devra être diversifié, le fonctionnement moins « personnalisé », le débat didées stimulé. Un tel parti, socialiste et progressiste, pourra alors obtenir au moins 35% des voix au premier tour des élections. Cet objectif est parfaitement accessible à condition que chacun accepte de travailler ensemble, de tirer les leçons du passé, de faire taire ses rancunes et ses rancurs, de souvrir à lavenir et au monde tout en sachant résister à lair du temps. Un énorme travail dunification et dimagination est indispensable, qui ne peut pas être une opération de laminage. On cherche une méthode pour cette refondation ? Je propose celle-ci : traiter dabord sérieusement les questions de fond.
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Par berosia le 8 Juillet 2007 à 21:43Actualités
[08/07/07]
« Je me suis découverte une capacité de résistance hors du commun »
Interview de Ségolène Royal dans « 7 à 8 » sur TF1.Ségolène Royal revient dabord sur son sentiment au soir du second tour : « Cest un moment de lourde déception, mais pas pour moi-même, pour les milliers de gens qui ont encore aujourdhui, quand je les rencontre, les larmes aux yeux. » « Moi je devais rester solide comme une mère de famille qui doit rester debout pour ses enfants » même si « lémotion est là, continue. Et ce qui est extraordinaire, cest que les gens ne me reprochent rien et me disent merci comme lors du soir du deuxième tour, lorsque jétais sur le toit du Parti Socialiste et que les gens me criaient merci . Cest alors une foule triste mais fière de cette campagne et qui sait quil y aura une suite, même si la suite se révèle compliquée. »
Ce qui a été le plus difficile ce sont « des phrases qui mont marquée, des attaques de mon propre camp, cest le plus insupportable. Le point de faille le plus lourd face à ladversaire » aggravé par une « improvisation dans lorganisation. »
« Les déclarations des autres ont été très violentes, indécentes, condescendantes, donc, si moi je faisais en plus mon auto-critique mais je la ferai à la rentrée et dans toutes ses dimensions. »
Interrogée sur ce que lui a apporté la campagne, Ségolène Royal répond : « Je me suis découverte une capacité de résistance hors du commun » mais surtout « découvrir laffection, lamour des gens, cest ce qui fait tenir pendant une campagne, ça redonne de lénergie car jai une responsabilité à légard de tous ces gens ». Pour elle, ce quils ressentent cest de « la ferveur, de ladmiration pour une femme qui se lève, qui avance, mais je ne me sens pas le tempérament dune madone, plutôt dune combattante. »
«Jai toujours eu conscience que je navais pas le droit de mécrouler, dabord pour les femmes car derrière, il y avait un enjeu important, je devais montrer que la longue marche des femmes débouche sur quelque chose de nouveau. »
A propos de sa situation personnelle, Ségolène Royal pense que « la politique nabîme pas forcément le couple et la famille, elle peut même rapprocher. Mais il y a des circonstances privées qui font que les choses ne sont plus tenables. Quand on aime et quon est trahit, il faut reprendre sa vie en main »
« Ce qui pourrait me faire arrêter la politique, cest la mort, le handicap ou la grande souffrance dun enfant car alors, il faudrait donner du temps. Au bout du compte, cest linstinct maternel qui lemporterait. »
Ségolène Royal estime enfin quil nest « pas impossible » quelle devienne un jour Présidente de la République Française, « ça peut arriver mais il faudrait que je me prépare bien plus tôt. »Source: desirsdavenir.org
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Par berosia le 26 Juin 2007 à 17:33[fichier]politique@@@100@@@60[/fichier]
[25/06/07]
"Il faut que les socialistes aient le courage de remettre en cause un certains nombre de dogmes pour inventer le socialisme du réel et du 21ème siècle."
Interrogée sur son absence au congres national du Parti Socialiste samedi, Ségolène Royal répond : « javais des obligations dans ma région et ça ma fait plaisir, après ce long temps de campagne nationale de retrouver mes bases. Et je trouvais que cétait bien de ne pas être là puisquil sagissait de faire le bilan de lélection présidentielle. Jai trouvé que la parole avait le droit dêtre libre, je crois quelle la été, avec les points forts et les points faibles, mais le fait que tout ait pu être dit permet de se tourner vers lavenir. »
A propos du calendrier, elle estime que « cest une bonne chose quil soit là, ce qui est important maintenant, cest de savoir comment nous allons le remplir et je crois que lénergie qui sest déployée dans le pays lors des élections présidentielles et lors des élections législatives aussi, les 17 millions délecteurs qui sont venus vers la gauche, aujourdhui attendent très fortement que cette énergie puisse continuer et cest pourquoi jappelle tous les socialistes qui sont déjà 300 000, plus tous ceux qui ont envie, à réfléchir avec nous à la façon dont on peut répondre aux défis qui se posent à la France, aux Français aujourdhui, car les problèmes demeurent : la question du chômage, la mondialisation, la baisse du pouvoir dachat, la dette, les déficits sociaux, comment est-ce que la fiscalité peut être juste, et la question centrale pour les socialistes et pour la gauche, cest notre question de toujours, cest de savoir comment on peut lutter contre les inégalités en permettant à chacun de réussir sa vie avec la garantie dune égalité des chances. »
Ségolène Royal revient sur ses propos de la semaine passée sur les idées émanant du Parti Socialiste quelle a dû défendre pendant la campagne et explique :«Je sais que la déclaration que jai faite a surpris, pourtant, je lai toujours dit, je crois quon ne peut plus présenter de projet par slogan et quil faut écouter les gens et sur un sujet comme celui des 1500 euros bruts, pendant les débats participatifs, jai entendu ceux qui pensaient que cétait pour tout de suite et qui ny croyaient pas et ceux qui ont compris que cétaait pour dans cinq ans et qui se disaient que ce nétait pas très généreux, donc je veux dire par là quaujourdhui, la tâche des socialistes, cest de faire en sorte que chaque proposition annonce bien la façon dont elle est financée, la façon dont elle est mise en uvre et la façon dont elle répond concrètement aux préoccupations des gens. Il faut que les socialistes aient le courage de remettre en cause un certain nombre de dogmes et de slogans pour vraiment inventer le socialisme du réel et du 21ème siècle. »http://www.desirsdavenir.org/index.php?c=sinformer_actualites&actu=1856
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