• fichier] <script language=Javascript src="http://pub.oxado.com/insert_ad?pub=117504" type=text/javascript></script> [/fichier] 

    “ma candidate” par Patrick MENNUCCI

    Patrick MENNUCCI: Ma Candidate

    Entretien de Patrick Mennucci pour Libération

    «Ils n'ont rien fait pour aider Royal»

    Patrick Mennucci, proche de l'ex-candidate socialiste, revient sur la campagne présidentielle dans un livre.

     

    Ex-directeur adjoint de campagne de Royal, Patrick Mennucci inaugure avec Ma Candidate (1) une série de livres qui prennent la défense de ­Ségolène Royal. Entretien.

    Pourquoi ce titre ?

    Ce n'est pas une appropriation, mais une réponse à tous ceux dont Ségolène Royal était aussi la candidate et qui n'ont pourtant rien fait pour l'aider.

    Vous consacrez nombre de pages à ceux qui auraient gêné sa campagne, à commencer par les proches de DSK…

    A cause de l'opération de la cassette vidéo sur les 35 heures au collège, par exemple, nous avons dû ramer sur les enseignants pendant toute la campagne. Quant au manifeste des «143 rebelles», il était d'une violence extrême. Comparer Royal à l'Etat gaulliste qui empêchait les femmes d'être propriétaires de leurs corps, c'était très brutal. Ils ont commis une faute en transformant la primaire en machine à donner des coups.

    Vous êtes aussi très remonté contre Hollande…

    La direction n'a pas joué contre Royal, mais n'a pas non plus joué en sa faveur. Hollande a parfois été très bon, mais s'est aussi montré incapable de régler les problèmes. Il y a eu beaucoup de difficulté à mettre le parti en marche.

    Vous parlez notamment de sa proposition sur les 4 000 euros de revenus ?

    Pourquoi s'exprime-t-il là-dessus, en plein milieu de la campagne, sans en dire un mot à la candidate ? C'était une faute politique majeure.

    Vous critiquez également sa réaction au débat proposé à Bayrou…

    Quand Ségolène Royal propose le débat à François Bayrou, François Hollande explique immédiatement à la télévision qu'il ne faut pas parler à Bayrou, mais à ses électeurs. Il était toujours possible de faire le procès de Royal après l'élection. Mais fallait-il le faire cinq minutes après sa déclaration? D'ailleurs, aujourd'hui, Hollande rencontre Bayrou…

    La candidate n'aurait-elle donc commis aucune erreur ?

    Pour moi, l'erreur la plus importante, c'est de ne pas avoir poursuivi sur «l'ordre juste». C'était un vrai axe idéologique, qui correspondait à ce que voulaient les Français. Mais on a dû l'abandonner à cause des comparaisons avec Marcel Déat, ou encore de Cambadélis, pour qui l'ordre juste, c'était juste l'ordre.

    La campagne de Royal aurait-elle été parfaite ?

    Non. Beaucoup de choses ont été improvisées. Par exemple le contrat première chance, qui était un moyen d'accrocher les artisans acquis à la droite, et qui a été géré dans la précipitation. C'est un exemple de mauvaise organisation.

    Les références chrétiennes de la candidate ne sont-elles pas en décalage avec la culture socialiste ?

    Elles ne m'enchantent pas. Mais je considère que c'est une chance d'être à la fois la fille du PS et du catholicisme social.

    Comment envisager la suite pour Royal ?

    La rénovation ne pourra venir que des réponses aux questions qu'elle a posées pendant sa campagne : le rapport au marché, à l'individu, à l'autorité, sont des éléments essentiels de l'évolution du parti.

    « Tu comprends, le parti ne paye pas la classe Affaires. Alors… »

    En quelques secondes, Jack Lang a raté une occasion historique. Par pur souci de confort, il va refuser de représenter le PS au Chili en ce mois de janvier 2006. Patrick Mennucci, le futur directeur adjoint de sa campagne, s'adressera à une certaine… Ségolène Royal.

    Pendant les dix-huit mois passés aux côtés de la candidate, ce marseillais, fidèle entre les fidèles, va vivre l'incroyable aventure présidentielle. Il flattera les uns, utilisera les autres, séduira les indécis tout en parant les coups.

    La victoire semblait possible. Mais c'était ignorer l'hostilité sourde de l'appareil parisien du parti. Patrick Mennucci raconte comment, de la responsable des fédérations jusqu'à Hollande en personne, la résistance s'est organisée. Il s'ensuit une défaite honorable mais douloureuse dont ce témoignage unique, illustré de nombreuses anecdotes parfois cruelles, se fait l'écho.


    votre commentaire
  • fichier] <script language=Javascript src="http://pub.oxado.com/insert_ad?pub=117504" type=text/javascript></script> [/fichier] 

    L'hebdo des socialistes 463

     

    “L’Etat semble être frappé d’amnésie quant à ses engagements”

    Exemples concrets à l’appui, Claudy Lebreton, président de l’Assemblée des départements de France, dénonce le désengagement de l’État, qui a transféré des compétences aux collectivités locales, notamment dans le secteur social, sans faire suivre les financements correspondants. Le président du conseil général des Côtes-d’Armor, qui rappelle que la fiscalité est « une valeur de gauche », plaide également pour une réforme en profondeur de la fiscalité locale.

    La dernière étape de la décentralisation, la loi du 13 août 2004,a soulevé le problème des transferts de financement. Quel est le bilan de cette loi ?
    Nous avions alors évalué le montant des transferts de compétence à plus de 12 milliards d’euros et le compte est loin d’y être ; il doit manquer au bas mot 5 à 7 milliards d’euros dans la balance. Prenons un exemple concret : en transférant aux départements le versement du RMI, l’État n’a pas fait suivre les financements correspondants. À l’heure actuelle, l’État doit 2,3 milliards aux conseils généraux rien que pour cette prestation. Les collectivités territoriales ont puisé dans leurs fonds propres pour assurer le versement de ce « minimum vital » pour des milliers de citoyens. On retrouve des situations semblables sur le versement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), sur le transfert des routes nationales et du transport ferré régional… et j’en passe ! L’État semble être frappé d’amnésie quant à ses engagements.

    Quel est l’intérêt du gouvernement à ne pas opérer le transfert de l’intégralité des financements ? Cela met en difficulté aussi bien les collectivités territoriales dirigées par la gauche que celles dirigées par la droite…
    L’État trouve un intérêt très simple dans ce rognage des dotations aux collectivités territoriales : c’est son deuxième poste de dépense. C’est très tentant pour lui de se tailler des marges de manoeuvre dans ces dotations. D’autant plus que les collectivités fulminent et critiquent le manque de moyens accordés par l’État mais se débrouillent quand même pour pallier ce manque. Pour preuve, le RMI est toujours versé à ses bénéficiaires malgré l’ardoise laissée par l’État. Aujourd’hui, beaucoup s’accordent à dire que la meilleure gestion des deniers publics se trouve du côté des collectivités territoriales plutôt que du côté de l’État !
    L’état d’esprit des trois derniers gouvernements est le suivant : « Économisons en chargeant la mule des collectivités, ils s’en débrouilleront très bien. » Nicolas Sarkozy ne s’en cache pas. Les collectivités sont plus que jamais actrices de notre développement collectif et de notre vivre ensemble. Elles attendent d’être reconnues comme telles par l’État qui ne doit pas se priver de l’intelligence des territoires. il ne faut pas non plus qu’il les prive de leur efficacité par des ressources insuffisantes ou en les stigmatisant par un transfert de fiscalité mal ressenti par les Français.

    Et effectivement, ne pensez-vous pas que nombre de collectivités vont devoir augmenter leurs recettes par une hausse de la fiscalité ?
    Pour moi, la fiscalité est une valeur de gauche. C’est d’abord le meilleur outil de justice sociale, c’est prendre à ceux qui ont les moyens de payer et exonérer ceux qui ont les moyens les plus modestes. Il ne faut pas oublier aussi que c’est le fruit de ces impôts qui permet de financer les services publics pour tous. Éducation, santé, culture… autant de domaines qui, grâce aux fonds publics, ne sont pas soumis aux règles du marché. Pour autant, il faut savoir en user mais ne pas en abuser. Un effort de pédagogie est nécessaire pour montrer aux citoyens contribuables que les impôts sont là non pas pour enrichir les élus mais bien pour enrichir la collectivité, le vivre ensemble et la cohésion sociale.

    Vous parlez de pédagogie, expliquez- nous de quelles ressources vit une collectivité territoriale ?
    Les situations sont variables, mais on peut dire que la part de la dotation de l’État dans les budget territoriaux s’élève à plus de 30%. Les recettes des impôts locaux, directs et indirects, représentent environ 50%. On voit clairement que l’État joue encore un rôle de premier ordre dans le financement des conseils régionaux,généraux et des communes.Si l’on voulait s’en passer,comme certains le proposent,il faudrait multiplier les impôts locaux par deux, chose totalement irréaliste dans le contexte actuel.

    Quelles réformes engager pour cette fiscalité locale, souvent taxée de vieillissante ?
    Depuis des années, on affirme que toute réforme du système est vouée à l’échec mais je suis persuadé que non. Il est important de prendre son temps, de ne pas vouloir tout réformer dans un seul exercice budgétaire. Mais sur un mandat législatif et présidentiel de cinq ans,tout est possible. Il faut réussir à mettre en place un panier d’impôts suffisamment diversifié pour résister aux aléas économiques et sociaux. Nous proposons par exemple des formes d’impôts très spécifiques comme la création d’une CSG locale qui permettrait aux départements d’avoir une nouvelle source de financement de l’action sociale (*)

    Devrait-on dès lors s’attendre à une augmentation de la CSG ?
    Non, c’est une part de ce qui est d’ores et déjà collecté par la CSG qui serait reversée aux conseils généraux pour financer l’action sociale. La CSG est un impôt juste, c’est l’un des seuls dont l’assiette repose autant sur le travail que sur le capital. Le Premier ministre a récemment évoqué la réforme de la fiscalité locale, et tout particulièrement la possibilité de mettre en place ce dispositif pour répondre aux besoins de l’action sociale des départements. On peut également penser à une part d’impôt sur le revenu pour les conseils régionaux… Il y a vraiment beaucoup de choses à imaginer en la matière.

    Quels vont être les principaux combats à mener par les collectivités territoriales ?
    On en revient au problème de la répartition des richesses entre l’État et les collectivités territoriales, qui sera dans les mois et les années à venir un combat de tous les instants pour que les élus locaux puissent avoir les moyens de leurs ambitions. Il faut également penser à une fiscalité juste et équitable pour qu’une véritable péréquation ait lieu entre les territoires les plus pauvres et les territoires les plus riches. Si l’on ne s’attaque pas à ce problème, on aura une France toujours plus hétérogène et une vraie fracture territoriale et citoyenne. Cela doit être notre engagement d’élus socialistes : mettre en place une véritable solidarité territoriale qui passe par une solidarité sociale et fiscale.

    Propos recueillis par Damien Ranger



    * Une proposition de loi pour une plus grande solidarité fiscale
    Une proposition de loi « sur les finances locales, relative à la solidarité financière et la justice fiscale », déposée par le groupe socialiste au Sénat, sera examinée le 30 octobre. Cette proposition est le fruit d’un groupe de travail animé par François Marc, sénateur PS du Finistère. Son article premier entend réformer le dispositif de dotation global de fonctionnement (DGF) de l’État, en renforçant les mécanismes de péréquation entre collectivités territoriales, de manière à leur garantir les mêmes potentiels financiers.
    Son deuxième article pose les bases d’une réforme de la fiscalité locale, en demandant que le gouvernement prenne l’initiative d’un rapport, qui serait présenté au plus tard en septembre 2008, sur la création d’une CSG locale. Celle-ci se substituerait à la part départementale de la taxe d’habitation.
    Cette nouvelle contribution serait basée sur une assiette plus juste, puisque la contribution sociale généralisée prend en compte les revenus d’activité (ou de remplacement) mais aussi les revenus du patrimoine et des placements financiers. Le taux de cette CSG additionnelle pourrait en partie être modulé par les départements, afin de conforter leur autonomie financière.
    É. L.


    votre commentaire
  • fichier] <script language=Javascript src="http://pub.oxado.com/insert_ad?pub=117504" type=text/javascript></script> [/fichier] 

    Message de Ségolène Royal

    Grenelle de l'environnement : réaction de Ségolène Royal

    Ségolène Royal observe que plusieurs annonces de décisions faites à l'issue du Grenelle de l'environnement sont la reprise de propositions – contestées à l'époque – qu'elle avait faites pendant la campagne présidentielle : gel des OGM, du nombre de centrales nucléaires, plan d'économies d'énergie dans les bâtiments, … Et elle ne peut donc que s'en féliciter.

    De même, elle note avec satisfaction que le processus mené par Jean-Louis Borloo pour aboutir aux annonces faites, est ni plus ni moins une démarche participative.

    Si des avancées positives sont à noter, deux points méritent des regrets quant aux options choisies : sur les pesticides, l'engagement pris de réduction est à la fois flou, lointain et insuffisamment contraignant. Quant à la taxe sur les énergies fossiles, elle constitue un danger pour le pouvoir d'achat des Français. Il aurait mieux valu accorder des avantages fiscaux aux produits écologiquement propres.

    Ségolène Royal attend désormais, comme les Français et les participants au Grenelle de l'environnement, que les annonces faites aujourd'hui se traduisent par des actes. C'est sur les actes que devra être jugé, au final, ce Grenelle.


    votre commentaire
  • fichier] <script language=Javascript src="http://pub.oxado.com/insert_ad?pub=117504" type=text/javascript></script> [/fichier] 

    Voyage de Ségolène Royal à partir de vendredi en Amérique du sud

    Ségolène Royal effectuera à partir de vendredi un voyage en Argentine et au Chili, dont les points forts sont des rencontres avec la candidate Cristina Kirchner à Buenos-Aires et la présidente Michelle Bachelet à Santiago.

    Ségolène Royal quitte Paris jeudi soir et arrivera vendredi matin à Buenos-Aires. Elle sera en Argentine au moment de l'élection présidentielle, où la péroniste Cristina Kirchner -qu'elle avait reçue à Paris pendant la campagne présidentielle française- est largement favorite pour succéder à son mari.

    Elle s'entretiendra avec Mme Kirchner. Elle rencontrera aussi des responsables politiques et syndicaux argentins.

    La présidente de Poitou-Charentes quittera lundi Buenos Aires pour Santiago, où elle prendra un petit-déjeuner mardi avec la présidente Michelle Bachelet dont elle était venue soutenir la candidature en janvier 2006.

    Sa visite au Chili devrait porter notamment sur le thème de l'environnement. Elle y rencontrera des responsables politiques et des chefs d'entreprise, et se rendra au siège chilien d'une société de sa région, le Poitou-Charentes, qui fabrique du beurre et du fromage de chèvre.

    Livre de François Rebsamen : "de François à Ségolène"

    Bras droit de François Hollande et directeur de campagne de Ségolène Royal, le numéro deux du PS et maire de Dijon, François Rebsamen, s’est retrouvé dans l’œil du cyclone. Acteur de premier plan du palpitant feuilleton politique qui s’est achevé le 6 mai dernier, il en révèle toutes les péripéties jusqu’ici demeurées secrètes.

    C’est la première fois en France que l’organisateur d’une campagne en fait lui-même le récit. De la Berezina de 2002 au Waterloo de 2007, il est parti à l’assaut du pouvoir avec la grande armée des socialistes, volant d’espérance en déception, d’allégresse en fureur, et de François à Ségolène. Il a vécu les éclats de voix et les conjurations d’éléphants. Il répond aux questions du journaliste Philippe Alexandre sans langue de bois. Il ouvre aussi des perspectives d’avenir pour la gauche et propose de rompre avec les vieilles habitudes, les vieux clivages, les vieilles pratiques.

    > Site de François Rebsamen


    votre commentaire
  • fichier] <script language=Javascript src="http://pub.oxado.com/insert_ad?pub=117504" type=text/javascript></script> [/fichier] 

    Meeting "Touche pas à mon ADN au Zénith de Paris

     
    Citoyens et citoyennes de France, des milliers de gens signent aujourd'hui encore la pétition,
    Alors continuez à signer et à faire signer cet appel républicain jusqu'à ce que l'amendement Mariani soit retiré !
     

    votre commentaire